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  • Quand la haine de la France prospère dans la population d'origine algérienne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Diane de Bourguesdon cueilli sur le Figaro Vox et consacré à la montée de la haine de la France dans la population d'origine algérienne qui réside sur notre sol et possède souvent des papiers français.

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    « Le discours des influenceurs algériens est le résultat de nos aveuglements, nos errements et nos reniements collectifs »

    Dans l’affaire des influenceurs algériens, il y a d’abord les étonnés. Ceux qui découvrent, ébahis, que la France héberge sur son sol des individus ouvertement hostiles et animés des intentions les plus mauvaises à notre égard. Qui à Lille, qui à Montpellier, qui à Brest, ce n’est pas un cas isolé mais plusieurs individus, qui disposent chacun d’une audience significative sur les réseaux sociaux, et appellent simultanément leurs abonnés à commettre viols et meurtres sur des Français. 

    Force est de reconnaître que ces influenceurs ne s’embarrassent pas de précautions oratoires ni ne cherchent à dissimuler leur identité, alors même que l’un d’eux est sous le coup d’une OQTF. Difficile cette fois aux relativistes en chef et autres virtuoses de l’euphémisme de trouver des excuses, de plaider la sempiternelle cause du déclassement social ou de la discrimination, ou de tenter une exégèse alambiquée : les propos tenus sont purement et simplement des appels au meurtre, prononcés depuis le sol français contre des Français. On aimerait d’ailleurs entendre davantage les militants de la lutte contre les messages haineux, d’habitude bien prompts à débusquer la faute à chaque virgule dès qu’une parole émane d’un représentant dit «de droite», qui auraient pourtant là une raison légitime de s’alarmer.

    Et puis il y a les étonnés qu’il y ait encore des étonnés. Ceux qui ont compris ce qui se tramait en France depuis des années, qui n’est autre que la diffusion d’une culture de haine de notre pays. En découvrant les messages publiés par les influenceurs, je n’ai pu m’empêcher de penser à une autre vidéo diffusée il y a quelques mois sur un réseau social. Il s’agissait d’un micro-trottoir réalisé dans la rue à Paris et montrant l’interview de trois jeunes garçons de dix ou onze ans. Après avoir revendiqué fièrement leur origine algérienne, ils sont invités à énoncer leur préférence entre la France et l’Algérie. Ils répondent du tac au tac l’Algérie, ce qui n’a rien de bien étonnant hélas. On leur demande ensuite la devise respective des deux pays. Pour l’Algérie ils s’exclament avec ferveur : «One, two, three, viva l’Algérie !» . Mais quand vient le moment de dire celle de la France, l’enthousiasme fait instantanément place au mépris le plus total. Ils prononcent quelques mots d’arabe qui ne respirent pas franchement la sympathie, et que l’un d’eux finit par traduire : «la devise de la France, c’est Nique ta mère la France !»

    Le point commun entre le message des influenceurs et le discours des jeunes Parisiens, c’est la haine décomplexée de la France. La haine de la France portée en étendard, comme un motif de fierté. La haine de la France brandie effrontément, au nez des Français, à même le sol français. La différence, c’est que les premiers sont Algériens, tandis que les autres sont Français, nés en France. Et c’est bien là le plus grave.

    Ce que n’a pas voulu voir et persiste à ne pas vouloir voir une immense partie des élites, c’est le succès croissant, auprès de toute une frange de la jeunesse issue de l’immigration, de la posture du rejet de la France. Elle est progressivement devenue à la mode, en vogue, incontournable. Dans le milieu maghrébin, le lait du biberon de nombreux enfants n’a pas seulement l’aigreur de l’antisémitisme, il a aussi le relent amer de la détestation de la France. Pour beaucoup de jeunes il est désormais de bon ton de dénigrer la France, de montrer le plus souvent possible et de manière ostentatoire les preuves de sa non-appartenance à la nation. Bientôt viendra le temps où la seule parole ne suffira plus, il sera demandé d’y adjoindre l’acte, pour garantir sa bonne intégration dans tel ou tel groupe d’amis. La cécité des classes politique et médiatique est immense et immensément coupable.

    Elles ont été coupables de ne pas voir, derrière les émeutes de juillet 2023 et leur lot d’écoles, de bibliothèques, de mairies et de commissariats incendiés, la marque de la haine de la France. Coupables d’ignorer, derrière les agressions de policiers et les refus d’obtempérer désormais quotidiens, la marque de la haine de la France. Coupables de ne pas comprendre, derrière les insultes et les coups portés par des élèves sur leurs professeurs dans l’enceinte même de l’école, qu’il s’agit là aussi de la marque de la haine de la France. Coupables de ne pas faire le lien entre l’explosion des agressions dans les hôpitaux et la montée de la haine de la France. Coupables enfin, et surtout, de ne pas nommer le caractère antifrançais du meurtre de Thomas à Crépol.

    Elles se sont montrées coupables de refuser de voir et de nommer la haine de la France, a fortiori de la combattre, la laissant ainsi prospérer en toute impunité sur notre territoire. Mais la faute morale ne se limite pas à la cécité. Pour que la haine de la France prenne aussi bien, il a fallu au préalable que le terreau lui soit favorable. Ce terreau, c’est celui de plusieurs générations qui ont été délibérément privées de la transmission de l’amour de leur pays. Ce sont plusieurs générations d’enfants qui ont appris à l’école que France rimait avec repentance et que son histoire pouvait se résumer à la colonisation et l’esclavagisme. Plusieurs générations à qui l’on a martelé que toutes les cultures se valaient et que la culture française n’avait rien d’exceptionnel, jusqu’à la négation même de son existence par le chef de l’État. Des générations d’enfants qui, postés devant leur téléviseur, n’ont entendu parler de la France que sur le ton de la dérision ou de la condamnation. 

    Ce dénigrement permanent a fait des ravages dans toute la société, mais plus encore auprès des personnes d’origine immigrée. Ce pour au moins deux raisons : premièrement parce que l’amour d’un pays qui n’est pas celui de ses ancêtres n’a rien de spontané ; il ne préexiste pas par nature et ne peut naître que par la médiation de la culture. Deuxièmement parce qu’il fallait tout faire pour assécher à la source le ressentiment colonial qui anime malheureusement certains immigrés. Tâcher de faire naître l’amour patriotique chez tous les jeunes Français était un devoir auquel les élites ont collectivement failli. C’était la meilleure manière d’éviter la propagation de la maladie de la haine de la France, qui aujourd’hui gangrène la jeunesse des quartiers sensibles. Elle est le résultat de nos aveuglements, nos errements et nos reniements collectifs.

    Diane de Bourguesdon (Figaro Vox, 13 janvier 2025)

     

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  • L'honneur d'un colonel...

    Les éditions Pierre de Taillac viennent de publier L'honneur d'un colonel, un livre d'Arnaud Erulin écrit à partir des archives de son père, le colonel Philippe Erulin, commandant du 2e REP lors de l'opération aéroportée de libération d'otages européens menée à Kolwezi, au Zaïre, en 1978.

    Le même Arnaud Erulin a également publié le remarquable Journal de Marche en Indochine de son grand-père le lieutenant-colonel André Erulin, qui fut, avant de mourir en opération, un des "maréchaux" du général De Lattre.

     

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    " Mai 1978 - Kolwezi (ex Zaïre) Des rebelles katangais prennent le contrôle de la ville et retiennent des otages. Des massacres commencent... Devant l'urgence, le président Valéry Giscard d'Estaing déclenche l'opération Bonite. Sans préavis, sans appui au sol, sans possibilité de renforts et avec des renseignements "rares et imprécis", le 2e régiment étranger de parachutistes reçoit l'ordre de sauter sur Kolwezi.
    Le colonel Philippe Erulin et ses hommes n'ont qu'un objectif : sauver les otages. Grâce aux notes personnelles du chef de corps du 2e REP, à des archives familiales et inédites, cet ouvrage plonge le lecteur au coeur de l'opération, dévoilant les défis humains et tactiques rencontrés par ces soldats d'élite. Mais cette histoire est aussi celle de l'honneur d'un homme : Philippe Erulin. Victime dès son retour du Zaire d'une campagne de diffamation liée à sa participation à la bataille d'Alger, le colonel recevra l'ordre de garder le silence...
    Ce livre, écrit par son fils, retrace le combat posthume pour réhabiliter l'honneur d'un officier qui, malgré les épreuves, n'a jamais failli à son devoir. "

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  • Algérie : le Hirak silencieux...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan , cueilli sur son blog et consacré aux conditions de la réélection du président algérien Abdelmadjid Tebboune, représentant d'une « nomenklatura prédatrice qui ne survit plus que par la répression intérieure »...

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur d'un Éloge du duel (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Algérie : le Hirak silencieux

    En Algérie, la réélection surréaliste du président Abdelmadjid Tebboune avec un score babylonien de 94,65% des voix, pourrait être un des derniers clous plantés dans le cercueil d’un « Système » gérontocratico-militaire aux abois.
    En effet, regardons de plus près le résultat de cette élection-farce dans une Algérie dirigée depuis l’indépendance par l’alliance des coffres-forts et des baïonnettes:
     
    1) Selon les chiffres officiels, il y eut 48% de votants sur un total de 24 millions d’inscrits, ce qui donne donc plus ou moins 11 millions de suffrages exprimés.
     
    2) Comme le président sortant a, toujours selon les chiffres officiels, obtenu quasiment 95% des suffrages, cela veut donc dire qu’environ 5 millions d’Algériens auraient donc voté pour sa réélection.
     
    3) Ses deux concurrents ayant, encore selon les chiffres officiels, totalisé à eux deux environ 5% des votes, cela signifie donc que plus de 5 millions de suffrages se sont soit volatilisés, ou bien que 5 millions d’électeurs auraient voté blanc, ce qui n’apparaît pas dans les résultats officiels...
     
    En réalité, les dociles agents du pouvoir qui ont en charge la « gestion » des élections, se sont pris les babouches dans le tapis de leurs manipulations.
    N’osant pas donner le vrai chiffre de la participation qui tourne au maximum autour de 20% du corps électoral, paniqués face au colossal camouflet que le pays réel algérien venait d’administrer à la gérontocratie dirigeante, terrorisés enfin face à ce Hirak silencieux dans lequel 80% des Algériens venaient de montrer qu’à leurs yeux le « Système » était illégitime… ils en ont oublié la mathématique…D’autant plus que dans certaines willayas le pourcentage des votants n’atteint pas les 5%, et qu’en Kabylie, la participation fut quasiment nulle…
     
    Hier, le Hirak a été écrasé et même maté par le « Système ». Aujourd’hui, toute opposition conduit à la prison et toute pensée critique entraîne une féroce répression, mais ces élections ont montré que la population n’est pas dupe.
    Le feu couve désormais en Algérie, prêt à se rallumer tôt ou tard, à la moindre faiblesse d’un pouvoir condamné de ce fait à la fuite en avant. D’autant plus qu’il ne bénéficiera pas deux fois de la « divine surprise » du covid19 qui mit un terme à la déferlante des manifestations de tout un peuple.
     
    Aujourd’hui, le « Système » est nu, avec une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête : sa dépendance totale aux hydrocarbures (pétrole et gaz) et donc à la variabilité de leurs cours.
    Un « Système » cleptocratique qui pompe avec constance la substance d’un pays dont le taux d’inflation est de 6% au second trimestre 2024, d’un pays qui ne produit rien et qui doit donc consacrer le quart de ses recettes en hydrocarbures -ses seules recettes -, à l’importation de produits alimentaires de base dont il était pourtant exportateur avant 1962… du temps des Français… D’un pays dont les filières stratégiques pour la sécurité alimentaire, comme les céréales, les laitages, les viandes, les sucres et les graines oléagineuses sont en faillite et entre les mains des prédateurs de la nomenklatura étatique.
    Une nomenklatura prédatrice qui ne survit plus que par la répression intérieure, par la mobilisation du dernier carré de ses associations mémorielles dont la tâche est facilitée par les « chapons » qui gouvernent la France, et par la dénonciation quasi obsessionnelle du Maroc dont la réussite la rend férocement jalouse…

    Bernard Lugan (Le blog de Bernard Lugan, 12 septembre 2024)

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  • De sang et de plomb...

    Les éditions Avallon & Combe viennent de publier un roman de Peter Randa intitulé Lieutenant Fabien Fauvel.  Écrivain français d'origine belge, Peter Randa (1911-1979) est l'auteur de plus de deux cents romans, principalement policiers, d'espionnage ou de science-fiction.

     

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    " Fabien Fauvel, ancien lieutenant français durant la guerre d'Algérie, bascule dans la clandestinité et le terrorisme. Il rejoint les rangs de l'Organisation armée secrète, l'OAS, faisant ainsi le choix de l'affrontement avec les gaullistes.

    1976. Pour Fauvel, la guerre recommence. Elle est tout aussi meurtrière. Celui que l'on appelle le Fauve ne combat plus pour les médailles, mais désormais pour l'argent...

    Jusqu'où Fauvel peut-il aller ? Qui peut l'arrêter ?

    Lieutenant Fabien Fauvel, un grand classique de Peter Randa, a été initialement publié chez Fleuve Noir. Il témoigne de la complexité d'une époque et jette une lumière crue et nécessaire sur les années de sang et de plomb. "

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  • Bernard Lugan : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique »

    Le 3 octobre dernier, Bernard Lugan était l'invité de Rachid Achachi pour l'émission " Le Grand Témoin " du 360, site marocain indépendant d'information généraliste et de décryptage, afin d'évoquer le thème suivant  : « L’Algérie, le Sahel et l’avenir de l’Afrique ».

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Histoire du Maroc (Ellipses, 2011), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020), Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021) et dernièrement Comment la France est devenue la colonie de ses colonie (L'Afrique réelle, 2022).

     

                                                 

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  • Feu sur la désinformation... (385)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Découvrez avec nous les images des manifestations de dimanche dernier à Belgrade. Des événements boudés par la presse française.
    • 2 - Algérie : Macron fait le paillasson
      Le déplacement officiel de Macron en Algérie est un véritable succès ! Du moins à en croire nos chers médias nationaux. Les médias algériens et les images sur place racontent une autre version de l'histoire. Revenons ensemble sur l'humiliation de Macron à Alger.
    • 3 - Revue de presse
    • 4 - Hassan Iquioussen : l'imam en cavale
      Voilà un feuilleton dont les médias ont raffolé cet été : l'âpre bataille judiciaire entre Gérald Darmanin et Hassan Iquioussen. L'imam, proche des Frères Musulmans, est aujourd'hui en cavale. Retour sur la plus grosse opération de communication de l'été.

     

                                               

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