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Manipulation et influence - Page 90

  • Le retour des Bobards d'or !

     

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    Les prix de la désinformation médiatique seront remis lors d'une cérémonie le 5 avril 2011 !

    La deuxième édition des BOBARDS D’OR sera organisée le 5 avril 2011 par Polémia. Cette cérémonie distingue et honore les journalistes les plus habiles ou les plus audacieux, ces désinformateurs du totalitarisme « doux » dans lequel nous baignons ; ce système où les mensonges répétés à l’infini finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de « droite » comme de « gauche ».

    La désinformation et le mensonge médiatique imposent le politiquement correct, et c’est le rôle de Polémia de lutter contre cette tyrannie médiatique.
    Un comité de sélection de Polémia et de nombreuses personnes ayant répondu à notre appel à contribution ont réuni un florilège des plus beaux mensonges.
    Que ce soit Joseph Macé-Scaron et sa cuistrerie mensongère sur le référendum suisse, les fausses photos pour illustrer l’affaire Sakiney ou le montage complet de l’affaire de l’ophtalmo « raciste » pour ne citer que ces exemples, bien des journalistes de télévision, presse ou radio s’illustrent par leur capacité à mentir au service du politiquement correct.

    Et parce qu’ils ont toute leur place au sein des bobards d’or, le jury récompensera cette année, dans la catégorie Strass & paillettes, ces stars donneuses de leçons qui elles aussi mentent allègrement. Alors, qui des scandaleux soutiens à Roman Polanski ou de Jamel Debouze qui affirme que « l’Islam est en France depuis 3000 ans » sera élu cette année ?

    Rendez vous sur le site www.bobards-dor.fr pour élire le bobard le plus édifiant. Ce n’est pas le choix qui manque, et Polémia compte sur votre vote par internet pour les départager. Dans chacune des quatre catégories (Presse écrite, Radio, Télévision, Strass et Paillettes) trois bobards seront désignés pour la grande cérémonie du 5 avril à Paris.

    Cérémonie des Bobards d’Or
    Le 5 avril à 20 heures
    Salle Athènes-Services, 8, rue d'Athènes, 75009 Paris


    Les Bobards d'Or sont de retour en 2011 ! par bobards-dor

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  • Balkans, boucherie et bidonnages...

    Retour douze ans en arrière sur l"ingérence humanitaire" des troupes de l'OTAN contre les Serbes au Kosovo... Xavier Raufer revient sur ce conflit et sur la campagne de désinformation massive à laquelle il a donné lieu, dans un article publié par Le nouvel économiste le 15 février 2011...

     

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    Balkans, boucherie et bidonnages

    Bienvenue dans la boucherie balkanique, rayon Kosovo. Fin janvier, l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe adoptait un rapport du sénateur helvétique Dick Marty, dont le contenu, de type Grand Guignol, fait dresser les cheveux sur la tête.

    On y lit que de l'été 1998 à octobre 1999, alors que l'UCK contrôle peu ou prou le Kosovo, des chefs de cette guérilla mafieuse kosovare ont fait assassiner des prisonniers, surtout serbes, détenus dans des camps secrets. Les organes de ces victimes étant ensuite prélevés et vendus, aux fins de greffes, sur le marché noir international.

    Une immense machine criminelle internationale s'était alors constituée : un réseau extensif de planques et de cliniques existait, entre le Kosovo et le nord de l'Albanie, jusqu'à l'aéroport de Tirana, servant aux "livraisons". Plus, nombre de complices étrangers, intermédiaires louches, médecins ripoux, cliniques véreuses, etc.

     

    Combien de victimes pour ce crime contre l'humanité chimiquement pur ? "Des centaines de Serbes, de Roms ou d'Albanais "collabos" ont été séquestrés et torturés dans des camps secrets de l'UCK", dit le rapport Marty. Là-dedans, une désormais inévitable enquête devra dire si les victimes des Frankenstein de Pristina se comptèrent alors par dizaines ou bien par centaines.

    Silence gêné sur les deux rives de l'Atlantique à la publication du rapport Marty, les Etats-Unis et nombre de pays d'Europe ayant, à l'époque, soutenu, armé et financé l'UCK, avant de lancer la croisade anti-Serbes du printemps 1999. Silence d'autant plus lourd que cette histoire d'organes était, dans la région, le secret de Polichinelle, nul n'ignorant, de Washington à Ankara, que le Kosovo n'est en fait qu'une zone grise criminelle. Un drame pour la population locale, étouffée par la féroce loi du silence imposée par ses propres mafieux et facilitée par ses "libérateurs" qui, tel Bernard Kouchner, proconsul local de 1999 à 2001, déclarait au quotidien suisse Le Matin (24/11/2000) : "Ne croyons pas à la légende de ce pays mafieux."

    Tous ces silences, cette muette complicité, au nom de la "stabilité" : plutôt la mafia que le désordre. Tout plutôt qu'on apprenne que, voici dix ans, deux millions de malheureux furent livrés à des mafieux, sous la botte desquels ils vivent encore. Mais il y a pire encore, car si l'enquête Internationale sur les trafics d'organes humains fait bien son travail, elle devra forcément s'intéresser aux conditions mêmes dans lesquelles la "guerre de libération" du Kosovo s'est engagée. Là, elle tombera sur la plus incroyable campagne mondiale de désinformation de l'histoire récente - qui pourtant n'en manque pas.

    Voyons plutôt :

    - En janvier 1999, quelque quarante cadavres d'hommes, tués par balles, sont découverts entassés près du village de Račak, au Kosovo. Tempête immédiate ! Le "Massacre de Račak" enflamme (imprudemment) les médias mondiaux. Sauf que : nul ne sait si les victimes sont des civils, ou des guérilleros de l'UCK tués au combat de par le Kosovo et regroupés pour les besoins du show ; nul ne sait (omerta oblige...) si les victimes proviennent de Račak ou de la région ; un seul corps porte des traces de poudre révélant un tir mortel à bout touchant. Les médecins légistes finlandais chargés des autopsies révéleront ensuite avoir subi de longues, d'intenses pressions, pour consentir à parler de "massacre". Fort prudente, l'assemblée parlementaire de l'OTAN parlera enfin, du bout des lèvres, de "massacre présumé de Račak, qui n'a toujours pas été élucidé".

    - En avril 1999 (deux semaines avant le début des frappes aériennes sur la Serbie), Joshka Fisher, ministre allemand des Affaires étrangères, annonce, mélodramatique, que le plan secret de l'état-major serbe, visant au nettoyage ethnique du Kosovo, a été découvert : les Albanais, dit ce ministre, doivent y être massacrés par l'armée yougoslave, puis chassés vers la Macédoine et l'Albanie. Sans rien vérifier, la presse du monde entier révèle alors cette "opération Fer à cheval". Un faux, révèle en février 2000 le général allemand Heinz Loquai, associé au bidonnage ("Serbian ethnic cleansing scare was a fake, says general", Sunday Times, 22/02/2000). Si grossier le faux, que le terme utilisé pour fer à cheval, "Potkova", n'est pas un mot serbe, mais... croate ! Par la suite, l'OTAN se déclare pudiquement "incapable de retrouver l'origine de l'histoire "fer à cheval"". Au même moment, Washington parle du "comportement génocidaire" des Serbes au Kosovo. Le 14 avril 2000, le Monde titre sur "Les sept cent mille fantômes du Kosovo" ; et M. Antoine Garapon, humaniste émotif, lamente à Télérama (23/06/1999) les "centaines de milliers de Kosovars massacrés". Rappel : Le Tribunal pénal international estime en août 2000 (Le Monde, 19/08/2000, une "brève" de 15 lignes) que "le nombre définitif des corps découverts... se situera sans doute entre 2.000 et 3.000"

    Bien sûr, les mafieux et bouchers albano-kosovars doivent être châtiés - notre total rejet de la culture de l'excuse ne s'arrêtant pas aux portes des Balkans. Cependant, ceci : les mafieux des Balkans ne sont pas de grands Machiavels. L'auteur de ces lignes en a côtoyé plus d'un : ils sont violents, madrés, émotifs, sadiques parfois - mais pas très doués. Séculairement, dans leurs fiefs, ils tendent à calquer leur attitude sur ceux qui, à l'instant, les dominent. Leur expérience est millénaire ! Byzantins, Ottomans, Austro-Hongrois, communistes - ils ont tout vu passer chez eux.

    D'où leur sens inné de la réciprocité - comme tu es, je suis ; comme tu agis, j'agis.

    Ainsi, multiplier sous les yeux mêmes des mafieux locaux les coups de voyou comme ceux ci-dessus dépeints - pire, les y associer ; nier (à leur grande joie) l'existence même des mafias, tout cela stimule en eux la pulsion criminelle. Agir en voyou dans les Balkans garantit, ô naïfs de Washington et de Bruxelles, de voir les voyous s'y déchaîner.

    Xavier Raufer (Le nouvel économiste, 15 février 2011)

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  • Prêt à jeter...

    Nous reproduisons ci-dessous un article du blog économique et social consacré à une remarquable émission d'Arte sur l'obsolescence programmée, diffusée le 15 février 2011. Le reportage, visible gratuitement pendant sept jours, est mis en lien à la fin de l'article.

     

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    Prêt à jeter

    Tout le monde se souvient que les machines à laver, les réfrigérateurs marchaient facilement 25 ans lorsque nous étions enfants. Aujourd'hui faire tenir de tels appareils plus de 10 ans est un exploit. Je me souviens de mon avant-dernière machine à laver. J'avais voulu prendre une grande marque allemande et de haute technologie : écran couleur, calcul de la dureté de l'eau, pesée du linge, nombreux programmes automatiques. Elle est tombée en panne 4 ans après son achat et le réparateur indiquait (à tort ou à raison) qu'il fallait changer deux capteurs et le bloc électronique, qu'il fallait commander les pièces, qu'il ne les aurait pas avant un mois et que le cout total de la réparation n’était pas encore connu, mais était équivalent à 200 ou 350 euros minimum. J'ai alors décidé de la changer, mais cette fois j'ai pris un modèle de base et je me suis bien renseigné sur internet par rapport à la fiabilité de telle ou telle marque.

    Les ampoules

    Le documentaire présente l'origine de l'obsolescence programmée. Est à l'origine de cette terrible idée le cartel des fabricants d'ampoules. Les marques Phoebus, Osram, Philips, la Compagnie de Lampes et General Electric se sont regroupées en 1925 pour imposer une durée de vie de 1000h maximum par ampoule au lieu de 2500 h constatées en moyenne. Les fabricants devaient prendre des échantillons de leur production et les tester régulièrement. Les résultats étaient consignés et partagés. Un barème de pénalités financières avait été défini pour ceux qui ne jouaient pas le jeu. C'est ainsi que la durée classique de vie d'une ampoule fut considérée par tous comme étant de 1000 heures garanties. En réalité, déjà à cette époque nous savions faire des ampoules durant facilement 2500 h. Tout le monde connait le mystère de l'ampoule de la caserne de pompier de Livermore qui est restée allumée depuis 1901 soit près d'un million d'heures. Bien plus que les meilleures ampoules de la plus haute technologie du moment... Cette ampoule est si connue, qu'il a été installé une webcam en face d'elle pour que le web entier puisse l'admirer. Une webcam est déjà tombée en panne et a dû être remplacée alors qu'elle brille toujours. Elle fut fabriquée en 1895 !

    Le cartel de fabricants s'est finalement fait "pincée" en 1942 pourtant, le procès qui a eu lieu 11 ans après la découverte de cette entente et qui a interdit cette pratique n'a finalement pas permis de rallonger la durée de vie des ampoules qui est restée, à l'époque, de 1000 h au lieu des 2500 h que le fabricant savait faire sans effort ni sur cout. Des brevets concernant la fabrication d'ampoules durant plus de 100 000 h ont été très vite enterrés.

    L'idée de l'obsolescence programmée vient du fait que les industriels ont eu peur que les produits à trop longue durée de vie ne leur permettaient pas de vivre. L'essor du crédit a accéléré la tendance. Ainsi, certains en ont même profité pour calquer la durée de vie de leurs produits sur la durée du crédit nécessaire pour les acheter.

    Les exemples du reportage

    Les exemples d'obsolescence programmée ne manquent pas que ce soit dans le passé ou actuellement. Le documentaire raconte l'histoire de Dupond de Neumour qui lorsqu'il a inventé le nylon, proposait des bas pour femmes qui avaient une durée de vie presque infinie. L'entreprise a vite chargé ses ingénieurs de diminuer fortement leurs qualités, car sinon il n'en vendraient pas assez. Progressivement la formule chimique du nylon a été adaptée, les additifs le protégeant des UV et de l'oxygène ont été réduits afin qu'il soit moins résistant. Le reportage montre le cas d'école que constituent les batteries d'iPod volontairement programmées pour durer 18 mois environ et n'étant pas couvert par la garantie d'Apple. Une "class action" a été engagée par des clients, mais Apple a finalement négocié des bons d'achat pour le plaignant et accepté d'augmenter sa garantie et d'inclure la batterie dans cette dernière. Il montre également le cas d'une imprimante à jet d'encre bas de gamme de marque Epson qui possède un compteur d'impression et se met en défaut après 18 000 impressions. Il existe un petit logiciel russe que réinitialise le composant électronique qui mémorise le nombre d'impressions. Automatiquement, l'imprimante repart.

    Ceux que j’ai rencontrés

    Je connais d'autres cas de ce genre : les cartes mémoire des appareils photo ont parfois un compteur du même type qui compte le nombre de formatages et tombent volontairement en échec après une certaine valeur. Les cartouches d'imprimantes qui possèdent une petite puce électronique qui ne sert à rien, juste à empêcher que l'on recharge la cartouche. J'ai connu le cas d'un fabricant de vélo qui, en sortie d'usine, faisait volontairement une entaille sur le pédalier afin que celui-ci casse plus rapidement. Que penser de ces vis cruciformes qui, entre les branches de la croix, ont une deuxième croix moins profonde ?Aujourd'hui, on nous vend à prix d'or les nouvelles ampoules d'éclairage LED en nous indiquant volontairement des durées de vie gigantesques, mais leur calcul est faux. Il ne se base que sur le composant qui éclaire, les LED, et rarement sur l'électronique qui l'accompagne. Conséquence : c'est l'électronique qui casse en premier et souvent très tôt. Ainsi, une ampoule à LED de marque Xanlite sur les 3 que j'ai achetés a duré moins de 6 mois, c'est un record absolu de non-longévité.

    L’obsolescence technique

    La miniaturisation de l'électronique est un bon prétexte pour ne plus permettre de réparer les gadgets. Trop intégrée, trop petits et peu chers, leur réparation devient de fait trop couteuse. En Afrique, en Inde et en Chine, où la tradition de la réparation des objets est encore vive, dois nous rappeler un passé pas si ancien où l'on arrivait encore à faire réparer en franc nos télévisions et chaines HIFIS. Je vous défie, aujourd'hui de trouver un réparateur (surtout un SAV connu) capable de réparer quoi que ce soit sauf si c'est trivial. Que penser des fabricants qui, sous prétexte de préservation de leur propriété industrielle, interdisent l'ouverture de leurs produits par une personne autre que leur SAV ? N'est-ce pas une volonté délibérée de nous empêcher de le réparer ? Libre au SAV de la marque de juger l'appareil comme HS... Que penser des fabricants qui utilisent des vis non conventionnelles ou qui soudent les coques des appareils ?

    L’obsolescence technologique et de design

    Un classique de l'obsolescence programmée est de sortir un produit design, à la mode, mais volontairement légèrement dépassé. Il est ainsi facile de sortir un nouveau produit un peu mieux tous les ans et qui donne l'envie au consommateur de remplacer son ancien produit. Apple est passé maitre dans ce domaine. En proposant des téléphones avec des innovations, mais aussi des manques impardonnables, donne envie au consommateur de changer son téléphone chaque année. Il n'y a même plus besoin de programmer physiquement son obsolescence. Les changements de technologies sont également très pratiques : en passant du vinyle au CD, de la VHS au VCD, du VCD au DVD, du DVD au Blue Ray, nous sommes sans cesse obligés de renouveler des appareils qui marchent encore bien et qui n'avaient pas, à priori besoin d'être remplacés.

    L’obsolescence des services

    Une manière d'implémenter discrètement une obsolescence programmée à un produit est finalement de ne plus supporter ses évolutions et ses pièces détachées. Chaque téléphone portable, même de la même marque, à un chargeur différent. Ainsi, le changement du portable force le changement de tous les accessoires de ce dernier. Accessoires souvent vendus avec de confortables marges contrairement aux téléphones.

    Le matériel n'a pas le monopole de l'obsolescence programmée, le logiciel aussi. Ainsi, que penser de la volonté de Microsoft de ne plus supporter et vendre Windows XP alors que ce dernier est certainement la seule solution pour faire encore fonctionner de vieux ordinateurs peu puissants ? Que penser du fait que le couple Windows 7 associé à Office 2010 Pro nécessite 15 fois plus de puissance processeur, 71 fois plus de mémoire vive et 47 fois plus d’espace disque que le couple Windows 97 et Office 97 ? L'obsolescence des logiciels implique l'obsolescence du matériel informatique qui doit être toujours plus puissant, même pour une personne qui fait toujours des tâches de même complexité (écriture de textes). Autre possibilité : un constructeur propose sur l'emballage d'un produit électronique, une possibilité de mise à jour du produit. Nous avons l'impression, en l'achetant, que sa durée de vie technologique sera plus longue. Le piège, surtout pour des marques moins connues, est que les fameuses mises à jour ne seront jamais disponibles ou disponibles durant un temps très court. J'ai acheté il y a 7 ans une chaine HIFI avec une prise USB de marque Philips. Le logiciel marchait très bien en Windows XP, mais lorsque j'ai renouvelé mon PC, trois ans après, le logiciel n'était pas compatible avec Windows Vista et la connexion USB n'a jamais plus marché faute de pilote sur le site de Philips ! Énervant !

    L’obsolescence numérique

    La Gestion numérique de Droits (DRM) est très certainement une tentative de l'industrie de l'audiovisuel de créer une obsolescence programmée des biens de consommation culturels. Les protections des DVD et Blue Ray, les DRP des fichiers vidéo et audio ne sont-ils pas, par les limitations de reproduction qu'ils imposent, des obsolescences programmées numériques ? Faire payer le client plusieurs fois pour le même produit ou le même service étant la finalité.

    L’obsolescence intelligente et autres solutions

    L'obsolescence pourrait être intelligemment utilisée pour des produits qui, nous le savons, sont en train d'être grandement améliorés par de nouvelles technologies. Également dans le cas de produits qui ont un rendement qui baisse fortement au cours de temps. Leurs maintiens dans la vie de tous les jours pouvant polluer plus qu'un produit neuf. Mais cela nécessite une analyse complète du cycle de vie et de fabrication. Attention toutefois que l'argument écologique ne soit pas un énième moyen pour créer artificiellement une obsolescence. Notons également que la location avec maintenance est un bon moyen pour forcer les fabricants à produire de la qualité. Si les couts de non-qualité et de maintenance sont directement supportés par lui-même, il ne pourra que travailler sur la longévité des produits. Nous pouvons également rappeler l'intérêt des associations de consommateurs dans ce débat. Tester les matériels, dénoncer les abus, se lancer dans des procès lorsque ces abus sont avérés est également un bon contrepouvoir. Si les "class action" ne sont pas un remède miracle, ils ne peuvent qu'aller dans le bon sens. Il est frappant de voir qu'en franc nous n'en avons toujours pas, car les lobbys des industriels ont tout fait pour éviter cette éventualité. Ainsi, malgré de nombreuses promesses politiques nous n'avons toujours pas la possibilité de nous défendre en groupe, lorsque nous subissons un préjudice global ! Une autre piste à ne pas négliger : changer la loi et obliger les fabricants à une garantie de 10 ans minimum. Mais, comme pour les "class action" vous pouvez être certains que cela ne se fera pas.

    L’idéologie et croissance économique

    Évidemment, tout ceci est lié à l'appât du gain. Certains industriels défendent leurs attitudes par un souci altruiste de fournir du travail à des ouvriers. Bien entendu ce n'est que l'aspect présentable de l'iceberg. La vérité est plutôt que, pour satisfaire l'idéologie de croissance économique, il faut que l'on vende toujours plus de produits. Mais si certains pays ont grandement besoin de se développer et donc d'avoir une croissance positive, les pays déjà industrialisés doivent, au contraire, trouver un modèle alternatif. Si nous continuons ainsi et que toute la planète s'y met, il nous faudrait 7 planètes pour y parvenir. Bien sûr la France est plus raisonnable que les USA par exemple. Mais si le monde entier vivait comme les français, il faudrait tout de même deux planètes ! Il n'y a donc pas de quoi se venter et nous ne détenons aucune solution durable. Il faudrait remonter a notre façon de vivre dans les années 60 pour que notre mode de vie de soit équilibré.

    Blog économique et social (16 février 2011)

     


    Prêt à jeter
    envoyé par ARTEplus7.

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  • Sociologie de la domination...

    Comprendre l'empire, le nouveau brûlot d'Alain Soral, sort aujourd'hui aux éditions Blanche ! L'auteur d'Abécédaire de la bêtise ambiante, de Jusqu'où va-t-on descendre ? ou de Sociologie du dragueur s'attaque au système oligarchique qui domine sans partage l'Occident depuis près de 50 ans...

     

     

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    "Composé de textes clairs et incisifs racontant ce combat d’idées qu’est l’Histoire, sans omettre de resituer ces idées dans l’Histoire qui les a vues naître, Comprendre l’Empire aurait tout aussi bien pu s’intituler Sociologie de la domination ou Sociologie du mensonge, tant Empire et domination par le mensonge sont liés.

    Peu universitaire dans sa forme, mais fruit de cinquante années d’expériences combinant lectures et engagements, cet essai retrace le parcours historique de la domination oligarchique engagé depuis plus de deux siècles en Occident : instrumentalisation de l’humanisme helléno-chrétien, noyautage de la République par les réseaux, exacerbation des antagonismes de classes et manipulation de la démocratie d’opinion.

    Un long processus initié au XVIIIe siècle par le cartel bancaire qui approche de son épilogue avec le Nouvel ordre mondial. Une tentative d’imposer par la ruse un pouvoir dictatorial qui met, à l’horizon 2012, le monde occidental face à un choix qui l’engage tout entier : la dictature de l’Empire ou le début du soulèvement des peuples ; la gouvernance globale ou la révolte des Nations.

    Essayiste à scandale autant qu’à succès, Alain Soral – auteur de Sociologie du dragueur, Vers la féminisation ?, Misères du désir et autres Abécédaires de la bêtise ambiante – nous propose avec Comprendre l’Empire son livre le plus profond, le plus complet et le plus polémique de tous !"

     

    Ci-dessous, Alain Soral présente le projet du livre dans un court entretien vidéo.


    Comprendre l'Empire - Interview Soral
    envoyé par alexishassler. - Plus de vidéos de blogueurs.

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  • Dix questions sur les "révolutions arabes"...

    Se poser des questions, c'est commencer à réfléchir !... Nous reproduisons ci-dessous l'éditorial de Polémia, daté du 2 février 2011, qui pose de bonnes bases de départ pour analyser ce flot d'images et de paroles qui nous submerge depuis plusieurs semaines.

      

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    Dix questions sur les "révolutions arabes"


    Que sait-on vraiment ?

    Des manifestations, des émeutes, des morts, un dictateur en exil, un autre fragilisé. Voilà ce que nous savons. Mais pour le reste « les écrans font écran » à la réalité et les interrogations sont multiples : peut-on croire à la spontanéité des manifestations ? Quelle est l’ampleur des pillages ? Et quelle est leur origine ? Que se passe-t-il en dehors des capitales et dans les provinces rurales ? Quels sont les jeux des différents groupes d’intérêts ? Quel est le poids des ingérences étrangères ?

    Quelles sont les raisons de l’asymétrie médiatique ?

    Les médias français – et occidentaux – ont été plus « allants » sur la Tunisie que sur l’Algérie et l’Egypte : 50 ans après l’indépendance, le FLN algérien et l’armée algérienne, quasi maffieuse, continuent de bénéficier d’une image « progressiste » ; quant à l’Egypte, il est difficile d’oublier son rôle de partenaire privilégié d’Israël et des Etats-Unis, pays qui souhaitent une « transition ordonnée ». Ce qui conduit les médias dominants à davantage de prudence sur l’Egypte que sur la Tunisie, pays moins stratégique.

    Jusqu’où ira l’impérialisme américain ?

    Au nom du « devoir d’ingérence » humanitaire les chancelleries occidentales prennent position publiquement dans les processus politiques en cours dans les pays arabes. Les Américains vont plus loin : en Tunisie, ils ont provoqué le départ de Ben Ali – qu’ils préparaient depuis trois ans – en s’appuyant sur le chef de l’armée, le général Rachid Ammar ; en Egypte, les mêmes Américains promeuvent simultanément le général Suleiman, chef des services de renseignement et jugé proche d’Israël, et Mohamed El Baradeï. Les pays européens s’alignent sur ces positions : il est vrai que la lecture des dépêches diplomatiques américaines publiées par Wikileaks fait apparaître bien des dirigeants politiques allemands, britanniques et français comme de simples « fantoches » des Américains.

    Quelle est la géopolitique des populations ?

    Partout ce sont des masses de jeunes hommes qui se mettent en mouvement. L’âge médian des populations est de 30 ans en Tunisie, de 24 ans en Egypte. Pourtant la situation de ces deux pays paraît nettement différente : la Tunisie est en transition démographique depuis 1990, le taux de fécondité y est inférieur à 2 enfants par femme et Tunis n’a que 700.000 habitants. Le Caire, 16 millions ! Et il naît encore en Egypte plus de 3 enfants par femme. Et 10% des Egyptiens sont des chrétiens coptes. Le potentiel explosif de l’Egypte est donc très supérieur à celui de la Tunisie.

    Quelles sont les insuffisances du modèle économique mondialiste ?

    La Tunisie et l’Egypte sont insérées dans les échanges mondialisés. Plutôt bien pour la Tunisie. Les taux de croissance du PIB y sont élevés, de l’ordre de 5% par an, jusqu’à 7% en Egypte. Cela ne suffit pas pour mettre ces pays à l’abri du chômage ni de disettes sur des produits essentiels ; encore moins d’une urbanisation totalement anarchique. Au contraire, le libre-échange mondial déstabilise des pans entiers des économies locales notamment paysannes, ce qui amplifie les problèmes alimentaires et les difficultés urbaines. Et les personnalités les plus impopulaires sont les affairistes liés à la superclasse mondiale. Enfin le système économique mondialisé n’offre guère de sens.

    Jusqu’où ira la recherche de sens ?

    Le manque de sens, c’est précisément la faiblesse du système. Le sens, c’est justement la force des islamistes, l’islam étant à la fois une religion et un programme politique. D’où la force du simplissime slogan : « L’islam est la solution. » C’est pour cela qu’en l’état actuel, dans tous les pays arabo-musulmans, les élections démocratiques lorsqu’elles ont lieu font le jeu des partis islamiques. D’où la contradiction de « l’Occident » réclamant davantage de démocratie… tout en craignant les Frères musulmans.

    Le sabre et/ou le Coran ?

    Sur les ruines des régimes en crise politiquement autoritaires et économiquement libéraux, deux forces semblent émerger : les islamistes d’un côté, l’armée de l’autre. C'est-à-dire deux « archaïsmes », deux structures hiérarchiques, deux institutions porteuses de sens, deux lieux de liens et de promotions sociales.

    Jusqu’où iront les révolutions arabes ?

    Les leçons de l’histoire sont claires : en règle générale des périodes longues de grande stabilité alternent avec des périodes révolutionnaires de changement rapide : de Mirabeau à Robespierre puis Bonaparte ; de Rodzyanko au prince Lvov, puis de Kérensky à Lénine ; de Chapour Bakhtiar à Khomeiny ; de Gorbatchev à Eltsine puis Poutine. Il est donc plus que probable que les hommes aujourd’hui au pouvoir à Tunis et au Caire n’y sont pas durablement !

    Quels risques pour l’Europe ?

    Vues du nord de la Méditerranée, les révolutions arabes présentent des aspects inquiétants : le risque du chaos économique et politique motivant de nouvelles vagues migratoires. Et ce alors même que les législations européennes se placent du point de vue des droits des individus (à immigrer) et non du droit des peuples à défendre leurs intérêts et leur identité. C’est le syndrome du « Camp des saints ».

    Quelles chances pour l’Europe ?

    A contrario, les peuples européens peuvent avoir des raisons de se réjouir de l’affaiblissement possible du suzerain américano-israélien et de la mise en échec des oligarchies mondialistes. Car ce sont ces mêmes oligarchies mondialistes qui leur imposent la délocalisation de leurs activités économiques et l’immigration de masse. D’autant qu’en Europe les nouveaux moyens de communication sont encore plus présents que dans les pays arabes et qu’ils y sont moins facilement neutralisables. Par nature les révolutions sont imprévisibles. Mais un rejet du système mondialiste est d’autant plus envisageable que, s’il survenait d’abord dans un pays, il pourrait par contagion s’étendre aux autres. Car comme aime à le rappeler le grand historien Dominique Venner : « L’histoire est le lieu de l’inattendu. »

    Polémia
    2 février 2011

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  • La théorie du complot...

    Daniel Vernet, ancien directeur de la rédaction du Monde et spécialiste des relations internationales, publie ces jours-ci aux édition Alphée, dans la collection Manipulation & désinformation, un ouvrage intitulé La théorie du complot - une histoire américaine, dans lequel il revient sur l'usage systématique du mensonge et de la désinformation qu'ont fait les Etats-Unis dans la conduite de leur politique étrangère depuis le XIXe siècle.

     

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    "Le mensonge d’Etat est une manière de gouverner, pratiquée et parfois justifiée par de nombreux officiels américains, y compris des présidents.
    L’auteur nous montre à travers l’histoire des USA combien ce procédé est récurrent depuis le déclenchement de la guerre du Mexique au XIXe siècle, jusqu’à celui de la « Guerre » de Bush fils au XXIe siècle ! En spécialiste de la politique internationale il nous dévoile comment sont parfois présentés les évènements, en les auréolant d’un mythe, au mépris de leur véritable réalité. Ainsi l’accord de Yalta supposé marquer l’aboutissement des principes des Pères fondateurs appliqués à la politique internationale, alors qu’en réalité, il ouvre la voie à un monde coupé en deux blocs idéologiques et militaires.
    Sont évoqués la persécution des « China Hands » par les ­maccartystes, l’affaire de la baie des Cochons masquant un accord secret entre ­Kennedy et Krouchtchev, les faux incidents du golfe du Tonkin qui, en août 1964, serviront de justification à l’extension de la guerre du Vietnam, l’Irangate, sans doute l’opération de politique extérieure la plus ­spectaculaire des deux mandats de Ronald Reagan, jusqu’au lancement de la guerre en Irak par Bush junior pour terminer le travail de son père, et sous prétexte d’armes de destruction massive. Toutes ces affaires ont été montées en marge de toute légalité, et ont impliqué les plus hautes autorités américaines dans une entreprise systématique de mensonge."

     

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