Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 90

  • Le système et le chaos...

    Les éditions RN viennent de rééditer un essai de Georges Charbonneau intitulé Le système et le chaos. Écologiste avant l'heure, compagnon intellectuel de Jacques Ellul, Bernard Charbonneau est également considéré comme un des précurseurs de la décroissance. Il est notamment l'auteur de L'Etat (RN, 2020).

     

    Charbonneau_Le système et le chaos.jpg

    " Dans ce livre majeur, Charbonneau analyse finement la dialectique entre contrôle et chaos qui prévaut dans nos sociétés modernes. Obsédé par l’immédiat, la victoire ou le profit, le Léviathan technico-industriel, dont les moyens croissent de manière exponentielle, n’enregistre ses effets sur la vie, les sociétés et les personnes qu’après coup et souvent trop tard ; c’est ainsi qu’il perturbe gravement les milieux naturel et social et fait naître crises, guerres, et chaos. Or, faisant peser le risque de désorganisation sociale, ce chaos appelle en retour un ordre strict, une organisation totale, si ce n’est totalitaire, de la vie sociale, collective et personnelle pour tenter de résorber ses effets néfastes. Ainsi naît la dialectique entre système et chaos. Pour Charbonneau, convaincu qu’il n’y a de liberté que dans des actes personnels, un tel avenir est inacceptable. Pour l’éviter, une prise de conscience est indispensable ; ce livre prémonitoire nous y incite. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Malaise dans la science...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Krisis un essai de Denis Collin intitulé Malaise dans la science. Agrégé de philosophie et docteur ès lettres, Denis Collin est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la philosophie, à la morale et à la pensée politique, dont Introduction à la pensée de Marx (Seuil, 2018) et Après la gauche (Perspective libres, 2018).

     

    Collin_Malaise dans la science.jpg

    " « Qui aurait pu imaginer qu’on se donnerait un jour l’objectif de changer radicalement la nature de l’homme, qu’autrefois on se contentait de vouloir éduquer ? » Si la crise du Covid a bien montré quelque chose, c’est la soumission généralisée de l’homme au règne de l’appareil de la médecine. Certes la révolution scientifique a contribué à améliorer la qualité de la vie, mais elle s’est  d’autant plus érigée en « nouvelle religion ». Cela a aussi donné naissance au mythe de l’homme remplaçable et permis de trouver de nouvelles voies pour l’accumulation du capital.

    Dans cet essai enlevé, Denis Collin s’attaque à ce nouveau dogmatisme imposé par une partie des scientifiques pour domestiquer l’homme moderne et apporte une réflexion déterminante sur la place de cette science déshumanisante ainsi que sur ses limites. Au vu de ces « progrès », comment ne pas nourrir des regrets ? "

    Lien permanent Catégories : Livres, Science 0 commentaire Pin it!
  • George Orwell, un maître de lucidité...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un George Orwell, signé par Thomas Renaud. Journaliste et critique littéraire, Thomas Renaud, qui collabore à plusieurs de titres de presse, est déjà l'auteur, dans la même collection, d'un Georges Bernanos (Pardès, 2018).

    Renaud_George Orwell.jpg

    " Né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde), George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, fut un infatigable militant. Socialiste authentique, il n'hésita pas à rompre avec la gauche officielle de son temps, aveuglée par sa fascination stalinienne. Son souci de la vie digne lui rendait tout aussi suspect un progressisme hors-sol, et il n'hésita pas à se définir lui-même comme un anarchiste tory. Des tranchées de Catalogne jusqu'aux bombardements de la capitale anglaise, il ne renonça jamais à prendre parti dans un monde en décomposition. Orwell fut surtout un contempteur acharné du totalitarisme. Ses deux plus grands succès, 1984 et La Ferme des animaux, sont là pour en témoigner. La tentation totalitaire était la grande question du siècle dernier, mais elle perdure dans le nôtre, considérablement amplifiée par le pouvoir immense qu’offre l'emprise numérique aux mains des tyrans de notre époque. Toutefois, si ces deux romans antitotalitaires méritent, plus que jamais et de toute urgence, d'être relus, ils ne doivent pas occulter la richesse d'une œuvre vaste, d'un journalisme de combat qui ne voulait rester étranger à rien de ce qui menaçait la dignité de l'homme. Ce «Qui suis-je?» George Orwell permet de décou- vrir la vie et l’œuvre d'un infatigable défenseur de ce qu'il nomma la common decency (notre «bon sens») face à la bureaucratie, aux machines, aux puissants. Maître de courage et de lucidité, resté fidèle, toute sa vie, à ce qu'il pensait être la vérité, Orwell meurt prématurément, à Londres, le 21 janvier 1950.« Le totalitarisme a aboli la liberté de pensée jusqu'à un point jamais connu à aucune époque antérieure. [...] L’État totalitaire s'efforce à tout prix de contrôler les pensées et les émotions de ses sujets au moins aussi complètement qu'il contrôle leurs actions. » "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La bataille des mots...

    Les éditions VA viennent de publier un dictionnaire de François-Bernard Huyghe intitulé La bataille des mots.

    Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet, dont, récemment, La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Fake news - La grande peur (VA Press, 2018), Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019) avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, ou L'art de la guerre idéologique (Cerf, 2019).

     

    Huyghe_la bataille des mots.jpg

    " La réélection d'E. Macron a montré une France fracturée et où domine le vote protestataire. Pro et antisystème, mondialistes et souverainistes, populistes et élites, identitaires et progressistes… les lignes de front sont multiples. Sociologiquement il est admis de distinguer au moins un bloc populaire de droite (moins riche, moins diplômé, périphérique), un autre de gauche (plus urbain, plus diplômé, jeune) et un bloc élitaire (CSP, macroniens, libéraux, plus âgés). Mais culturellement, idéologiquement, nous ne sommes pas moins divisés : du destin de la planète à la consommation de viande, ou du risque de guerre à l'écriture inclusive, il n'est guère de sujets sur lequel nous ne nous déchirions. Or ces tensions idéologiques passent par les mots et par leur maîtrise. Donc par des vocabulaires disputés et des sémantiques en lutte. Chacun tente d'imposer sa phraséologie, « woke » ou des luttes, jargon technocratique, terminologie droitière. Il est urgent d'analyser cette bataille des mots : comment ils s'imposent, se contestent mutuellement, se renforcent, deviennent des évidences pour les uns, des crimes par la pensée pour les autres. D'algorithme à wokisme ou d'autorité à zemmourisation, ce que l'on pense dépend de mots tabous et de mots totems. Sur les plateaux de télévision, on dispute désormais du bon ou du mauvais usage d'amalgame, d'islamophobie ou de populisme. Sur les réseaux sociaux, toute allusion au racisme systémique ou grand remplacement vous classe dans un camp et vous désigne des adversaires. Analyser, comme dans ce livre, les mots qui servent d'armes ou de barrières, ceux qui contrôlent et ceux qui déstabilisent, c'est démonter l'arsenal des stratégies politiques et idéologiques. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Défaire le parti des médias...

    Les éditions Dualpha, en collaboration avec Bouledogue Médias, viennent de publier un essai de Martial Bild et de Philippe Milliau intitulé Défaire le parti des médias.

    Philippe Milliau,  président de TVLibertés, a fondé au cours d’une carrière professionnelle intense plus de quinze entreprises et associations. Amoureux d’Homère et de Nietzsche, sa vie est structurée par le combat politique identitaire et la défense de la civilisation européenne. Martial Bild est directeur général de TVLibertés. Journaliste et homme de communication, il est l’animateur de nombreuses émissions dont « Bistro Libertés ». Défenseur de l’esprit français, il enseigne aussi l’art oratoire comme forme d’expression de l’intelligence humaine.

     

    Bild_Milliau_Défaire le parti des médias.jpg

    Nenikekamen ! « Nous sommes victorieux ! »

    C’est pour annoncer cette nouvelle de la victoire des siens contre les Perses à Marathon que le Grec Philippidès alla jusqu’au bout de ses forces physiques.

    Ce récit fondateur de l’histoire de l’Occident est aujourd’hui entièrement inversé. Les porteurs officiels d’informations ne meurent plus pour la patrie. Et c’est la patrie qui, déjà à bout de souffle, périt de leur emprise.

    Les médias dominants occidentaux mènent une entreprise d’extinction du pluralisme des opinions et de leur confrontation. L’étranglement de l’expression publique et la tyrannie médiatique aboutissent à une véritable syncope de la civilisation européenne. Face à cette immense menace, TVLibertés a forgé un modèle alternatif qui entraine un for­mi­dable mouvement de recomposition. Qu’est-ce qu’une authentique presse alternative ? Quels sont les obstacles qui se dressent devant elle, dans l’ignorance desquels le public est entretenu ? Quel est le rôle des plateformes vidéo dans le coup de force contre l’information et la liberté d’expression ? Répondre est un devoir. Ensemble avec Philippe Milliau, président de TVLibertés, nous avons cherché à donner toutes les pistes et les moyens de défaire « le parti des médias ». Ces réflexions et analyses constituent un ouvrage qui permet de définir les lignes de combat pour construire une presse vraiment libre. Défaire le parti des médias est un élément de destruction massive de la mortifère entreprise de standardisation idéologique des peuples menée par les médias de masse.

    Tout cela en mémoire de Philippidès. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La Santa Muerte...

    Les éditions Camion noir publient une enquête d'Andrew Chesnut intitulée La Santa Muerte - Enquête sur la sainte patronne des marginaux latino-américains et des narcotrafiquants mexicains. Professeur d'université, Andrew Chesnut est un spécialiste de l'histoire religieuse de l'Amérique latine. 

     

    Santa Muerte.jpg

    " Un nouveau mouvement religieux connaît actuellement sur le continent américain une croissance exponentielle dans le supermarché des croyances : le culte de la Santa Muerte, la Sainte Mort. Étrange mélange de catholicisme populaire, d'occultisme et de croyance New Age, le santamuertisme est la foi de tous ceux qui font quotidiennement face à la mort : les déviants, les narcotrafiquants, ainsi que les policiers. Mais la Sainte mort n'est pas que cela, c'est aussi une sorcière de l'amour et une faiseuse de miracles qui enrichissent ses dévots, dont la majeure partie ne sont que des citoyens on ne peut plus normaux. À ce titre, elle a une fonction sociale en offrant une foi pragmatique qui est une réponse religieuse et un moyen de faire face à la misère et à la folie de la modernité au Mexique, État caractérisé par l'anarchie et le désordre et dont les citoyens sont quotidiennement victimes de la violence, de la pauvreté et de la précarité. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!