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Livres - Page 90

  • La main cachée...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique d'Edmond Dziembowski intitulée La main cachée. Professeur d'histoire moderne à l'université de Franche-Comté, spécialiste de l'histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, Edmond Dziembowski est notamment l'auteur de La guerre de sept ans (Perrin, 2015). 

     

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    " À la faveur de la démultiplication prodigieuse de l'information, le monde connaît aujourd'hui une obsession conspirationniste d'une ampleur inédite. Cette propension à interpréter les faits à l'aide d'une grille de lecture faisant fi de la réalité n'a cependant pas attendu notre temps pour prendre forme. Les grands traits du complotisme contemporain prennent en réalité naissance pendant la Révolution française, époque d'une richesse remarquable en matière d'intrigues avérées mais aussi, et surtout, imaginaires. Dès les premiers mois de 1789, ont surgi plusieurs explications alternatives des événements. Pour certains témoins, qu'ils soient favorables ou non à la Révolution, les faits observables à l'œil nu sont un leurre. Les vraies causes du grand bouleversement politique sont à trouver ailleurs. Sur le banc des accusés figurent les philosophes, les protestants, les francs-maçons, les illuminés de Bavière ou encore l'Angleterre.
    La première partie du livre est consacrée aux multiples facettes de cette fièvre complotiste, dont l'incarnation littéraire prend la forme fascinante d'un roman d'aventures ayant pour principaux héros le duc d'Orléans, Jacques Necker, Adam Weishaupt, Voltaire et William Pitt. Dans la seconde partie, l'auteur propose un éclairage particulièrement brillant de cette obsession de la main cachée. Pour ce faire, il nous entraîne dans les tréfonds de l'imaginaire politique de l'Ancien Régime et des années révolutionnaires jusqu'à son inquiétant avatar du XXIe siècle. Un sujet plus actuel que jamais traité par un de nos meilleurs historiens actuels. "

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  • Paneurope et fascisme...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier Paneurope et fascisme, un recueil de textes de Julius Evola consacré à Richard Coudenhove-Kalergi , publiciste conservateur révolutionnaire  tschécoslovaque d'origine japono-austro-hongroise, et à son projet de Paneurope.

     

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    " Pour son plus grand malheur, l’œuvre de Richard Nikolaus von Coudenhove-Kalergi est tombée un jour entre les mains d’un front bas conspirationniste.
    Celui-ci ne l’a naturellement pas comprise et, de là, est né le mythe du «Plan Kalergi» qu’une ribambelle d’imbéciles nous rabâchent ad nauseam en le liant parfois à d’autres complots tout aussi stupides mettant en cause les gnostiques, les juifs, les francs-maçons, etc.
    Or, il n’existe pas de « Plan Kalergi » et le comte von Coudenhove-Kalergi ne fut qu’un révolutionnaire conservateur mineur.
    Ce dossier, constitué autour de deux contributions de Julius Evola remettra les pendules à l’heure et rendra son honneur à un homme à la pensée aussi profondément aristocratique que méconnue. "

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  • Les Romains et leurs religions...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de John Scheid intitulé Les Romains et leurs religions - La piété au quotidien. Ancien directeur d'études à l'École pratique des hautes études et professeur émérite au Collège de France, John Scheid est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de référence dont La religion des Romains (Armand Colin, 1998) ou La tortue et la lyre - Dans l'atelier du mythe antique (CNRS éditions, 2014).

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    " À Rome, à côté de la religion de l'État existent les innombrables religions des familles et des associations. Ces obligations rituelles privées livrent une image souvent inattendue du monde antique. Un panorama faisant écho aujourd'hui. Par le spécialiste mondial, professeur au Collège de France.

    Comment les Romains pratiquaient-ils leur religion, ou plutôt leurs religions au quotidien ? Comment vénéraient-ils leurs dieux ? Quels rites, en particulier au moment des funérailles, observaient-ils ? Quelle place accordaient-ils à la magie ? Comment les pratiques rituelles ont-elles varié d'un bout à l'autre de l'Empire romain ou au fil des siècles ?
    Le terme de " religion romaine " recouvre des réalités morcelées. Elle comprend en effet la religion d'État, celle des mille et une cités de l'Empire et, enfin, les innombrables cultes privés, ceux des familles et des associations sociales.
    Si les deux premières, mieux attestées, ont été abondamment étudiées et commentées, les religions privées ont été longtemps négligées. John Scheid, professeur émérite au Collège de France, éclaire d'un jour nouveau ce domaine méconnu, en s'appuyant sur les découvertes archéologiques les plus récentes ainsi que sur des sources littéraires riches et variées. Mais ce livre magistral permet également de méditer les mutations du fait religieux au sein de nos sociétés contemporaines.
    Une synthèse inédite et passionnante, par l'un des plus grands spécialistes de la Rome antique. "

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  • Les Murmures du ciel ou quand revient Jeanne...

    Les éditions Héloïse d'Ormesson viennent de publier un nouveau roman d'Erik L'Homme intitulé Les Murmures du ciel ou quand revient Jeanne.

    Déjà connu comme l'auteur de plusieurs séries de qualité dans les collections de littérature de jeunesse, voyageur méditatif, grand marcheur et esprit libre, Erik L'Homme est déjà l'auteur de trois romans, Déchirer les ombres (Calmann-Lévy, 2018), Un peu de nuit en plein jour (Calmann-Lévy, 2019) et Cosaques blues (Calmann-Lévy, 2022).

     

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    " Voici l’histoire de Jeanne après sa mort.

    Le ciel gronde mais ne murmure plus à l’oreille de celle qui, finalement, ne brûla pas à Rouen. Sous la pluie, elle chevauche et s’en va rencontrer ceux qui l’ont cru perdue. Ses frères de lait, Pierre et Jean, puis les compagnons qui la suivirent autrefois. Une nouvelle mission l’anime et la guide : envers et contre tous, même le roi, elle libérera le duc d’Orléans des Anglais.

    Chapitre manquant de la vie de la Pucelle, ce roman s’infiltre dans chaque part d’ombre de la légende. À travers une prose épique, aux entournures médiévales, Erik L’Homme réussit le pari de réécrire Jeanne."

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  • La différence des sexes existe !...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection Tracts un court essai d'Eugénie Bastié intitulé Sauver la différence des sexes.

    Journaliste aux pages Débats et opinion du Figaro, Eugénie Bastié est l'auteur de plusieurs essais dont Adieu mademoiselle (Cerf, 2016) et La guerre des idées (Robert Laffont, 2021).

     

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    " « La différence des sexes existe. On peut la nier, elle ressurgira, sous une forme brutale, abâtardie, caricaturale. »

    Eugénie Bastié

    La différence biologique des sexes est une donnée irréfutable de l'expérience humaine. Elle est pourtant aujourd'hui au coeur d'un vif débat. Pour certains en effet, prioritairement à toutes les distinctions physiologiques et à ce qu'elles engagent au plan des pratiques et des sensibilités, il y a la norme subie, la construction sociale et politique d'une identité. Et, de la même façon que nous aurions été faits femmes et hommes sous contrainte, il serait aujourd'hui loisible à chacun de se défaire de cette assignation par le seul levier de la volonté. Le corps deviendrait dès lors l'horizon d'un projet personnel, rabattant le réel biologique au rang des biens accessoires, sans incidence existentielle sur l'identité de l'individu et le devenir de la communauté humaine. Cette arrogante illusion des temps présents, qui porte le nom de déconstruction, est une menace dont il faut se prémunir. Vecteur de mal-être et de désunion, elle est un poison lent qui mine les relations entre les hommes et les femmes, en ignorant tout autant les leçons subtiles de la tradition que les acquis de la révolution des mœurs en Occident. "

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  • Faut-il brûler Tintin ?...

    Les éditions Sépia viennent de publier dans leur collection Mille Sabords un essai de Renaud Nattiez intitulé Faut-il brûler Tintin ? . Ancien élève de l'ENA, ex-diplomate, Renaud Nattiez est administrateur de l'association «Les Amis de Hergé» et est l'auteur de plusieurs essais consacrés à Tintin et à Brassens, et d'un roman policier situé dans l'univers de la bande-dessinée.

     

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    " Peut-on encore, en toute bonne conscience, inciter ses enfants à lire Les Aventures de Tintin, ou faut-il (doit-on) « brûler Tintin » ?
    Depuis sa naissance en 1929, Tintin est loin de faire l'unanimité.
    Qualifiée de réactionnaire, raciste, colonialiste, antisémite, misogyne, la plus célèbre bande-dessinée francophone continue aujourd'hui de susciter la controverse. Les critiques à l'égard d'Hergé n'épargnent pas le héros principal, souvent mis à l'index pour son anticommunisme primaire, son indifférence à l'égard de l'environnement, son profil de boy-scout asexué et son esprit de sérieux. Bref, les tintinophobes ne cessent de questionner la pertinence de porter aux nues en cette première moitié du XXIe siècle une œuvre jugée surfaite qu'ils considèrent au mieux comme politiquement incorrecte, au pire comme désuète et ennuyeuse.
    De 5 à 105 ans, lecteurs enfants, jeunes lecteurs, lecteurs adultes peuvent-ils se laisser aller à vénérer sans retenue le reporter à la houppette ? Y a-t-il des raisons avouables de passer outre les faiblesses ou les insuffisances invoquées, souvent avec raison, par les tintinosceptiques ?
    Et si une bonne part de l'intérêt – voire de l'attachement – porté à l'un des plus grands mythes du 9e art provenait justement de son caractère non consensuel ? "

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