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Livres - Page 598

  • Tolkien et la Légende de Sigurd et Gudrún

    Les éditions Christian Bourgois devraient faire paraître en mars La Légende de Sigurd et Gudrún,  la version réécrite par Tolkien, à partir des différentes sources, de la légende de Sigurd (Siegfried).

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  • Porte Louise

    Christopher Gérard, animateur de la défunte et regrettée revue AnTaios, devrait faire paraître au mois de mars aux éditions L'Age d'Homme un roman intitulé Porte Louise. Annocé comme une sorte de polar ou de roman d'espionnage, on ne sait si ce roman s'inscrira dans le cycle "métapolitique" entamé avec Le songe d'Empédocle et Maugis, chez le même éditeur.

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    " Porte Louise, un roman de Christopher Gérard, publié chez L'Age d'Homme, dans la collection La Petite Belgique

    Après trente-huit ans d'absence, Louise revient dans sa ville natale, Bruxelles, pour mener une enquête sur la disparition de son père, Charlie, séduisant Irlandais mystérieusement assassiné alors qu'elle n'était qu'une enfant.

    Au cours de ses recherches dans la capitale, Louise découvre les multiples facettes d'une ville qu'elle croyait connaître et nous entraîne à sa suite d'endroits disparus en lieux bien réels où l'on se régale.

    En quête d'une vérité qui se dérobe sans cesse, Louise rencontre des interlocuteurs aussi variés qu'attachants: un commissaire de police, tombé amoureux d'elle à douze ans; Ingrid, la secrétaire et confidente de Charlie, qui s'est éprise de lui à Berlin en 1943; une avocate branchée à la vie compliquée; un espion français, libertin et amateur d'art; Lord Pakenham, l'ancien chef de l'Intelligence Service, qui a bien connu Charlie à Lisbonne pendant la guerre. A une Louise de plus en plus désemparée, chacun dévoile à sa manière un aspect de la vie complexe de Charlie et propose, non sans arrière-pensées, son hypothèse sur la mort d'un homme insaisissable.

    Les continuels allers et retours entre Bruxelles et Dublin des années soixante à aujourd'hui, le balancement permanent entre humour, nostalgie, suspense et gourmandise constituent une mosaïque pleine de fantaisie.

    Porte Louise est une sorte de polar, de roman d’espionnage. Plus encore, c’est le roman du souvenir et de la réminiscence, l’histoire d’une femme émouvante, lancée dans une quête progressant par cercles concentriques jusqu’au coup de théâtre final. "

     

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  • L'épuration sauvage...

    Avec L'épuration sauvage, Philippe Bourdrel a brisé définitivement le mythe de la libération "fraîche et joyeuse"... et décrit par le menu les exactions auxquelles se sont livrés "justicialistes", groupes armés et nervis staliniens, en particulier dans la moitié sud de la France. Cet ouvrage fondamental, un classique désormais, est disponible en poche, dans la collection Tempus, aux éditions Perrin.

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    "Cette refonte en un volume des deux tomes de L'Epuration sauvage parus en 1988 et 1991 a nécessité une véritable reconstruction, une réécriture et une importante mise à jour. Le titre, neuf et provocant à l'époque, est maintenant repris dans le langage courant par les historiens.
    Il s'agit exclusivement de l'épuration illégale, c'est-à-dire des exécutions, des sévices, des attentats et des incarcérations qui ont eu lieu hors de toute justice institutionnelle un peu partout en France, mais surtout au sud d'une ligne Bordeaux-Lyon, en presque totale impunité, durant la phase insurrectionnelle de la Libération (juin-septembre 1944) et au-delà. L'ampleur de cette épuration sauvage a profondément marqué la France. Son histoire a pourtant longtemps été négligée, son importance minimisée. Or, pour tous ceux qui, même enfants, ont vécu cette époque, le mot « épuration » évoque moins les 780 exécutions légales et les procès officiels que les milliers d'exécutions sommaires (de 10 000 à 15 000) et les centaines de milliers d'arrestations arbitraires.

    Philippe Bourdrel propose ici un inventaire régional détaillé de ces actes et de leurs motivations. Philippe Bourdrel a publié de nombreux ouvrages, notamment La Cagoule et Histoire des Juifs de France."

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  • Bauer, Huyghe et les terroristes...

    Alain Bauer et François-Bernard Huyghe publient ces jours-ci aux Presses Universitaires de France un ouvrage intitulé Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire et consacré au terrorisme au travers des écrits produits par les groupes qui l'ont pratiqué dans un passé récent. Le coeur de l'ouvrage est ainsi consacré aux terrorismes européens des années 70/80. Indispensable pour ceux qui s'intéressent aux rapports entre politique et violence !...

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    " Que se passe-t-il dans la tête d’un terroriste qui se dit révolutionnaire ? Quelles idées tuent qui ? Quels écrits annoncent ou justifient l’attentat ? Comment dans des démocraties européennes des années 70/80, social-démocrates ou libérales, finit-on par abattre des civils, au nom de masses qui rechignent à se révolter ? Quelles vagues ont précédé, quelles vagues suivront ? Avant de juger ou d’anticiper, il faut commencer par savoir comment, à partir des notions très contestées de terrorisme et de révolution, s’élabore un corpus idéologique, comment il est interprété. Et comment les circonstances transforment parfois des intellectuels d’encre en intellectuels de poudre ou des tueurs en théoriciens. C’est désormais possible avec cette anthologie — sources, confessions, justifications, doctrines, communiqués — dont se nourrit l’action armée et qui éclaire les mécanismes du passage à l’acte, ses constantes et ses répétitions. Hier, un lecteur attentif aurait sans doute plus prévoir quelles idées déboucheraient sur quelles violences. Regretterons-nous demain de ne pas l’avoir fait maintenant ? "

     

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  • Irak, terre mercenaire

    Les éditions Favre publient ces jours-ci une étude de Georges-Henri Bricet des Vallons, intitulée Irak, terre mercenaire et consacrée à la montée en puissance des sociétés militaires privées sur le théatre d'opération irakien. L'ouvrage est préfacé par Jean-Philippe Immarigeon, auteur d'American parano et de L'imposture américaine, deux essais parus chez Bourin éditeur.

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    "Des multiples bavures de la tristement célèbre Blackwater à l'implication d'employés de CACI dans le scandale de la torture au sein de la prison d'Abu Grahib, en passant par les activités de la tentaculaire Aegis, les sociétés militaires privées, omniprésentes sur le champ de bataille, ont rythmé et marqué le récit de la guerre d'Irak. Fait majeur: c'est la première fois dans l'histoire des opérations militaires américaines qu'on assiste à un basculement de la démographie des forces en faveur du secteur privé. Quels sont les tenants et aboutissants de cette transformation fascinante et sans précédent de l'armée américaine? Qui sont les principaux acteurs de ce mercenariat entrepreneurial et multinational ? Quel rôle ont-ils joué dans les scandales qui ont émaillé l'histoire de l'invasion? Pourquoi et comment ces sociétés ont-elles investi l'Irak? Quel impact la présence de ces sociétés a-t-elle eu sur les armées régulières et l'organisation du champ de bataille? Surtout, quel avenir pour l'Irak après le retrait des troupes régulières prévu pour décembre 2011 ? Les États-Unis choisiront-ils vraiment de se retirer d'un pays pour la conquête duquel ils ont déjà sacrifié plusieurs centaines de milliards de dollars ou adopteront-ils une stratégie plus subreptice, faisant reposer sur les sociétés de mercenariat, en cheville avec le gouvernement irakien mis en place par les néoconservateurs, la responsabilité du futur protectorat ? L'auteur, spécialiste des questions stratégiques, revient sur l'histoire de ces six années de chaos et décrit les conditions qui ont permis l'émergence de ces nouveaux empires de la violence privée et la constitution d'un véritable marché de la guerre où le profit s'écrit en lettres de bitume et de sang. Sa conclusion est sans appel: la mercenarisation de l'American way of war est désormais une tendance structurelle de la politique étrangère de l'Empire en déclin et pourrait bien révolutionner à terme le visage même de la guerre."

    Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, doctorant en science politique, Georges-Henri Bricet des Vallons est chercheur-associé à l'Institut Choiseul et à l'Institut Prospective et Sécurité en Europe. Spécialiste de la privatisation de la guerre et des sociétés militaires privées, il est expert en systèmes d'armes pour la revue Défense & Sécurité Internationale.
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  • Le recours aux forêts... de Michel Onfray

    Michel Onfray, philosophe et fondateur de l'Université populaire de Caen, a publié en 2009 aux éditions Galilée, Le Recours aux forêts - La tentation de Démocrite. Pierre le Vigan, qui a récemment publié Le Front du Cachalot (éditions Dualpha, 2009) et Inventaire de la modernité avant liquidation (éditions Avatar, 2007), en a fait une lecture critique.

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    Le Recours aux Forêts de Michel Onfray

     

    Le Recours aux Forêts : c’est le titre du dernier ouvrage du profus Michel Onfray, auteur souvent discutable – quand il faisait l’apologie de Robespierre par exemple –, franchement erroné parfois, moins novateur souvent qu’il ne l’espère (voir sa Contre-philosophie néanmoins utile) mais fréquemment stimulant. C’est déjà cela. Donner l’envie de débattre. Le recours aux forêts, c’est l’exil forcé de ceux qui ont désobéi aux lois de la communauté mais c’est aussi le refuge des hommes libres. Contre les révolutionnaires de la table rase, qu’il assimile aux hommes du ressentiment (ce qui explique peut-être son éloignement de Besancenot !), Michel Onfray défend la vertu de l’utopie comme « possibilité d’un monde ». (Resterait bien sûr à savoir si ce monde a vocation à être une île ou à irriguer tout le monde.) L’écologie « véritable », celle qu’il appelle, est définie comme une sagesse païenne. Il est ici question de Ralph Waldo Emerson, de Henry David Thoreau et de son récit « Walden ou la vie dans les bois ». Ce sont les origines lointainement danoises des Onfray qui entreraient en résonance avec sa fascination pour le Nord et singulièrement pour l’Islande, polarité nordique complémentaire de sa fascination pour le soleil.

    Ce recours aux forêts, avant tout symbolique (elles sont peu nombreuses en Islande par exemple) serait aussi une voie stoïcienne afin de « sortir d’une pièce enfumée ». Cette pièce est bien sûr notre monde aliéné dans une certaine « modernité ». L’épicurien Michel Onfray se réfère ici plutôt à un certain stoïcisme. Il se réfère aussi à Démocrite, contemporain de Socrate, et à son idée d’une infinité des mondes, son matérialisme philosophique et son refus de la peur des dieux, refus qui annonce Epicure et Lucrèce. « Contente-toi du monde qui t’est donné » dit Démocrite, si détesté par Platon. L’un (Platon) recherche des arrières-monde, l’autre (Démocrite) se contente du monde. Pourquoi diable Michel Onfray a-t-il fait précéder son texte « Postface en guise de préface », qui est une méditation honorable, par une sorte d’improbable poème intitulé « Permanence de l’apocalypse », et quelque peu ridicule ?

    Pierre Le Vigan

     

    Le Recours aux Forêts. La tentation de Démocrite, Galilée, 80 pages, 14 euros.

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