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Livres - Page 294

  • L'Europe, pas le monde...

    Les éditions du Lore viennent de publier un essai de Georges Feltin-Tracol intitulé L'Europe, pas le monde - Un appel à la lucidité. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima et rédacteur en chef de la revue Réfléchir&Agir, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014), de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014) ou de Éléments pour une pensée extrême (Editions du Lore, 2016).

     

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    " En trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.

    Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ?

    Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité.
    Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.

    Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale. "

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  • De Romulus à Le Corbusier, les métamorphoses de la ville...

    Les éditions La Barque d'or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Métamorphoses de la ville - De Romulus à Le Corbusier.

    Urbaniste, collaborateur des revues Eléments, Krisis et Perspectives libres, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012),  L'effacement du politique (La Barque d'Or, 2014) ou Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015).

     

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    " Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre dans des villes. Mais sont-elles encore des villes ? L’immense majorité des urbains vit en fait en banlieue ou dans le périurbain. Nos repères explosent. La France devient moche. Mais le problème des villes est mondial : la France tue ses villes moyennes, mais le monde lui-même devient un immense bidonville. La ville est mise au service exclusif de la consommation de masse. Le refus de la transmission des héritages culturels, les modèles rationalistes, conçus pour des hommes supposés « tous pareils », ont amené l’uniformisation des villes. D’immenses banlieues hérissées de centres commerciaux et de zones d'activité (désertes pour la plupart) se sont développées, comme des tumeurs cancéreuses. Le déracinement est devenu la règle et a fait le malheur des hommes. Les villes connaissent une croissance sans fin, s’abiment dans le gigantisme et l’anomie. La part des terres artificialisées ne cesse de croitre. L'histoire de la ville que relate l'auteur ouvre des pistes de réflexions et donne des raisons d'espérer et d'agir. La ville n’est pas condamnée au grand ensemble, à la marée pavillonnaire et à l’hypermarché. La relocalisation des hommes dans des villes à taille raisonnable (un million d’habitants au maximum), solidaires de leur écosystème, est possible. Les valeurs d’appartenance peuvent primer sur le nomadisme. Mais il faut pour cela rompre avec la domination du libéralisme dans l’économie et la société. Il faut libérer les villes du libre échangisme et de la marchandisation. Il faut démondialiser les villes. Voulons-nous des mégapoles ou des cités humaines ? C'est l’heure du choix "

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  • Sur les décombres des empires...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Robert Gerwarth intitulé Les Vaincus - Violences et guerres civiles sur les décombres des empires 1917-1923. Professeur d'histoire contemporaine à l'University College de Dublin, où il dirige le Centre for War Studies, Robert Gerwarth enseigne également aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, et  est l'auteur d'une biographie de Reinhard Heydrich.

     

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    " Pour les habitants de l'Europe occidentale, les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale furent des années de deuil, mais aussi de paix et de prospérité retrouvée. Mais pour peu que l'on déplace le regard à l'est du continent, c'est un tout autre paysage qui se dévoile. Sur les terres des empires vaincus, jusqu'en 1923, ce furent des années de cauchemar sans fin.

    Robert Gerwarth reconsidère l'héritage de la Grande Guerre. Pour une large part, ce n'est pas l'hécatombe des tranchées qui s'est révélée la plus dangereuse pour l'avenir de l'Europe, mais ce qui s'est joué dans les années qui ont suivi : révolutions, pogroms, expulsions de masse, guerres civiles et crimes d'une dimension génocidaire. Des millions de civils y trouvèrent la mort.
    Partout, des peuples pleins de ressentiment, avides de revanche, attendaient leur heure pour se venger d'ennemis réels et imaginaires. La violence extrême qui a déferlé sur l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale a pavé la voie des conflits génocidaires qui ont suivi : c'est la thèse centrale de ce livre novateur. "

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  • Un gentleman barbare...

    Les éditions Paulsen viennent de publier une biographie intitulée Wilfred Thesiger, gentleman barbare, signée par le journaliste Christophe Migeon. Wilfred Thesiger a sans doute inspiré plusieurs personnages d'Hugo Pratt, qui le fait apparaître dans Les scorpions du désert...

     

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    " Né à Addis Abeba en 1910, Wilfred Thesiger rejoint l’Angleterre à l’âge de 10 ans pour étudier avec la haute société britannique à Eton puis Oxford. Mais l’Europe lui déplait et à la première occasion (le couronnement de Sélassié en l’occurrence) il repart en Afrique. Il a alors 24 ans et entame une vie d’aventurier des déserts, proche des peuples nomades.
    Pendant dix mois, il peut porter la djellaba, boire un cocktail d’eau saumâtre et de pisse de chameau, grignoter une poignée de dattes véreuses, abattre un lion pour rendre service… Et réintégrer, l’espace de quelques semaines, son costume de gentleman à melon et parapluie, capable de se tordre le nez au-dessus d’une tasse d’Earl Grey trop infusée.
    Wilfred Thesiger est un caméléon, à l’aise dans tous les mondes. Mais il ne faut pas s’y tromper : les paysages ne l’intéressent guère. Ce sont les hommes qui l’aiguillonnent. Fiers bédouins du désert, guerriers soudanais nus comme des vers, pasteurs abyssins en peaux de bêtes, imprévisibles nomades afghans, Arabes amphibies de Mésopotamie… C’est à eux qu’il a consacré sa vie, explorant les terres interdites de l’Afrique et de l’Asie, pour sauver de l’oubli le monde barbare et splendide des nomades qu’il admire tant. Thesiger fut le "dernier explorateur du XXe siècle". Sa vie d’aventure le rend admirable. Et admirer Thesiger, c’est admirer le monde. "

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  • Romantisme fasciste...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste avec une préface d'Olivier Dard. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. [...] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. […] Le commentaire des textes choisis est réduit au minimum nécessaire pour la compréhension du lecteur et ce n’est qu’au terme du livre qu’on trouvera mes réflexions personnelles sur les sujets évoqués auparavant. »

    Paru en 1959, le livre eut alors un indéniable retentissement et continua longtemps d’être cité ici ou là dans les synthèses sur le fascisme. Pourtant, une fois épuisé, il ne fut pas réédité. Alors même que se multipliaient les publications concernant les écrivains et les sujets ici étudiés. Or leur abondance n’enlève rien à l’acuité du regard qu’a posé sur eux Paul Sérant. Lire aujourd’hui Le Romantisme fasciste garde tout son intérêt. Magistralement préfacé par Olivier Dard, enrichi en annexe par l’« Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais et complété par une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist, il est mis à la disposition du public contemporain avec tous ses atouts.

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  • Aventures...

    Les éditions Marest viennent de publier sous le titre Aventures, les mémoires du cinéaste John Boorman, réalisateur du mythique Excalibur ou encore de Délivrance, de Zardoz, de La Forêt d'émeraude ou du Général...

     

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    " Les mémoires de John Boorman, cinéaste légendaire, lauréat de deux prix de la mise en scène à Cannes (Leo the Last, Le Général) et d’autres films culte (Delivrance, Le Point de non retour, Excalibur, Duel dans le Pacifique…) ou encore d’un diptyque autobiographique salué par la critique (Hope and Glory, Queen and Country).
    Boorman revient sur sa carrière dans un récit drôle et passionnant, riche d’anecdotes de tournage, de ses diverses rencontres ou d’hommages à d’autres cinéastes (D.W. Griffith ou
    David Lean). C’est aussi l’occasion pour cet amoureux de la nature de nous livrer de multiples réflexions sur l’art cinématographique et les coulisses de l’industrie hollywoodienne. "

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