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Livres - Page 28

  • Les Cahiers noirs de Heidegger...

    Les éditions Kimé viennent de publier un ouvrage d’Étienne Pinat intitulé Les Cahiers noirs de Heidegger - Un guide de lecture des Réflexions. Etienne Pinat, agrégé et docteur en philosophie, est l’éditeur des Notes sur Heidegger (Kimé, 2023) de Maurice Blanchot.

     

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    " En 2014 parurent en allemand les volumes 94, 95 et 96 des œuvres complètes de Martin Heidegger édités par Peter Trawny, qui donnaient à lire pour la première fois quatorze des cahiers noirs, ces carnets à couverture de moleskine noirs dans lesquels Heidegger, à partir de 1932, consignait les pensées qui lui venaient à la volée. Dès la fin 2013 avaient commencé à circuler des extraits contenant des propos antisémites, et l’éditeur des volumes accompagnait leur parution d’un essai de son cru portant sur ces extraits, livre rapidement traduit en français. S’en suivit une large polémique à ce propos dans la presse internationale qui éclipsa tout autre aspect du contenu des cahiers noirs. Etienne Pinat, spécialiste de la pensée de la pensée de Heidegger, se propose d’introduire le lecteur francophone à la lecture de ces trois volumes, intitulés Réflexions, en repartant de la polémique sur l’antisémitisme afin de statuer sur cet antisémitisme heideggérien. Il s’efforce de monter que ces passages antisémites ont éclipsé bien d’autres aspects intéressants de ces cahiers, et au premier chef l’explication de Heidegger avec le nazisme, et avec l’erreur que constitue à ses yeux son engagement de 1933-34. S’y révèle le développement progressif d’un véritable antinazisme heideggérien à partir de 1934, puis l’apparition de propos antisémites à partir de 1938, cet antisémitisme n’étant alors pas celui du nazisme, de sorte qu’il faut en penser la spécificité. "

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  • L'immaturité permanente...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un essai de Thomas Boussion intitulé L'immaturité permanente - Combattre l'infantilisation des esprits.

     

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    " Depuis quelques années, nous assistons à l’émergence d’une idéologie issue du gauchisme qui, sous prétexte de bienveillance, conduit à une volonté de destruction, d’effacement, de dénonciation de tout ce qui, dans nos sociétés, notre civilisation ou notre histoire, pourrait offenser des minorités éternellement désignées comme victimes. Cette idéologie, le wokisme, revêt ceux qui y adhèrent d’un manteau de pureté morale qui les place, dans la construction mentale qu’ils se font du monde, tout en haut de la hiérarchie : ils sont les « éveillés ». En réalité, cette idéologie fait des ravages au sein même de ses militants qui ne voient plus le monde que comme une série de rapports binaires et antagonistes, monde et civilisation dont ils sont issus et qu’ils haïssent. Mais qu’est-ce qui pousse vraiment ces chevaliers du bien à tant de violence contre tous ceux qui ne partagent pas leur vision, contre leurs ancêtres et finalement contre eux-mêmes ?

    En réalité, ce mouvement s’inscrit dans un processus bien plus large et bien plus profond, un changement de paradigme qui affecte de plus en plus nos sociétés occidentales, un rapport au monde qui est celui de l’enfance, vue non pas comme un stade de l’évolution de l’individu, mais comme une « matrice intellectuelle faite de catégories, de raisonnements et de valeurs, qui déterminent des choix, des actes ou encore des prises de position idéologiques ». L’auteur se donne ainsi comme objectif de comprendre quelles sont « les conséquences politiques de la persistance de cet état chez l’adulte, c’est à dire la manière dont une conception infantile de soi et du monde peut déterminer, au-delà des apparences et parfois à son insu, la place réelle d’un individu dans l’espace politique », en analysant le concept d’enfance, ses manifestations sur le plan sociétal et sur le plan psychologique, en décrivant la place qu’elle prend dans nos sociétés et finalement en démontrant comment cette immaturité permanente « se révèle le terreau privilégié de l’inconscience politique – et donc de toutes les manipulations ». "

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  • Tolkien et l'Antiquité...

    Les éditions des Classiques Garnier viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Dimitri Maillard et intitulé Tolkien et l'Antiquité - Passé et Antiquités en Terres du Milieu. Docteur en histoire, Dimitri Maillard est maître de conférence à Paris VIII et spécialiste de la Rome antique. On trouvera dans le volume une contribution de Damien Bador qui avait également collaboré au numéro de Nouvelle École (n°70, 2021) consacré à Tolkien.

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    " Longtemps l’Antiquité dans l’œuvre de Tolkien, du Seigneur des Anneaux au Silmarillion, a pâti de la comparaison avec le Moyen Âge. On sait désormais que les mythes antiques, d’Orphée à l’Atlantide, de la chute de Troie à l’Énéide, ont permis à Tolkien de donner une profondeur historique réaliste à son univers : l’Antiquité y apparaît en tant que la période la plus ancienne de notre histoire, transposée en Terre du Milieu de façons multiples. "
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  • Manie épistolaire...

    Les éditions Gallimard viennent de publier une sélection de lettres de la correspondance de Cioran intitulée Manie épistolaire - Lettres choisies (1930-1991).

    Philosophe et écrivain roumain d'expression française, Emile Cioran est l'auteur d'une œuvre marquée par l'ironie et le pessimisme avec des livres comme Précis de décomposition, La tentation d'exister ou De l'inconvénient d'être né. Mais avant cela, il a été un jeune intellectuel fasciné par le fascisme.

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    " « La lettre, conversation avec un absent, représente un événement majeur de la solitude. Cherchez la vérité sur un auteur plutôt dans sa correspondance que dans son œuvre. L’œuvre est le plus souvent un masque.»

    Sélectionnées parmi plusieurs milliers dans les archives personnelles de Cioran, les cent soixante lettres ici réunies, la plupart inédites, sont adressées à sa famille et à ses amis, en Roumanie puis en France, à ses pairs et à ses lecteurs. On y croise notamment Aurel, son petit frère séminariste, Mircea Eliade, Carl Schmitt, Jean Paulhan, François Mauriac, María Zambrano, Samuel Beckett, Armel Guerne, Roland Jaccard, Clément Rosset, mais aussi la "Tzigane", sa dernière histoire sentimentale. Lucides, ironiques, existentielles, elles composent entre dix-neuf et soixante-dix-neuf ans un autoportrait intime et intellectuel de l'auteur de Précis de décomposition, et révèlent le génie de Cioran pour un art épistolaire qu'il mettait au-dessus de tout. "

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  • L'Ukraine, la république et les oligarques...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un ouvrage de Sébastien Gobert intitulé L'Ukraine, la république et les oligarques. Spécialiste de l’Europe centrale et orientale, Sébastien Gobert a été journaliste pendant plus de dix ans. Installé en Ukraine depuis 2011, il a été le correspondant de nombreux journaux français.

     

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    " Depuis 2022, l’Ukraine nous fascine par la résistance de sa population face à la guerre. Mais qui connaît l’importance particulière des oligarques dans l’histoire de son système républicain ?

    Cette histoire est peuplée de bandits, d’opportunistes ou de fonctionnaires corrompus qui ont survécu aux troubles des années 1990 avant de tenter de légaliser leurs fortunes colossales à travers des investissements dans la politique et les médias. Un récit à faire pâlir les oligarques russes, stoppés nets par l’autoritarisme poutinien. En Ukraine au contraire, ce système est resté mouvant, complexe et dynamique malgré trois crises financières, deux révolutions, une guerre et des réformes tous azimuts !

    De la chute de l’URSS jusqu’à l’invasion par la Russie et l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne, Sébastien Gobert retrace le parcours des différents groupes oligarchiques étroitement mêlés à l’histoire politique et ses six présidents, leurs alliances, l’évolution de leurs relations avec les institutions d’État et leurs ramifications jusqu’en Europe et la Côte d’Azur. En dressant différents scénarios sur l’avenir de cette République oligarchique désormais à la croisée des chemins, l’auteur réalise un tableau passionnant d’une nation aux multiples facettes, que la société civile et sa population tentent, malgré des défis existentiels, de transformer, de moderniser et de retourner à la famille européenne. "

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  • La terreur sous Lénine...

    Les éditions L'échappée viennent de rééditer un recueil de textes collectés par Jacques Baynac, Alexandre Skirda et  Charles Urjewicz intitulé La terreur rouge sous Lénine. Historien et documentariste, Jacques Baynac (1939-2024) a étudié la révolution russe et la résistance française. Alexandre Skirda (1942-2020) est un spécialiste de l’histoire du mouvement révolutionnaire russe.Quant à Charles Urjewicz, il est professeur émérite d’histoire de la Russie et du Caucase à l’Institut national des langues orientales.

     

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    " Un siècle après sa mort survenue le 21 janvier 1924, que reste-t-il de Lénine ? Fondateur et théoricien du bolchevisme, il devient, après le coup d’État d’octobre 1917, le principal dirigeant du parti unique au pouvoir. Alors qu’aujourd’hui certains s’emploient à le réhabiliter, il est nécessaire de revenir sur les racines de ce régime qui, dès décembre 1917, crée une terrifiante police politique : la Tchéka, devenue Guépéou en 1922, puis NKVD en 1934, à la tête du Goulag.
    Ce recueil de textes éclaire d’une lumière crue la nature d’un système politique fondé sur la terreur. Pour Lénine : « Un bon communiste est aussi un bon tchékiste. » "

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