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Livres - Page 255

  • Des Gentlemen à part...

    Les éditions Akribéia viennent de publier un essai de Christophe Dolbeau intitulé Des Gentlemen à part - Portraits de quelques mal-pensants du monde anglo-saxon. Historien indépendant, Christophe Dolbeau est notamment l'auteur Les Parias - Fascistes, pseudo-fascistes et mal-pensants (Arctic, 2006), Ce qu'on ne vous a jamais dit sur la guerre d'Espagne (Fol'Fer, 2010) ou encore de Face au bolchévisme - Petit dictionnaire des résistances nationales à l'est de l'Europe 1917-1989 (Akribéia, 2015).

     

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    " La littérature anglo-saxonne du xxᵉ siècle a compté dans ses rangs quelques indociles ou mal-pensants de talent que le public francophone connaît, hélas, fort peu, quand il ne les ignore pas tout à fait. Ils valent pourtant le détour. Nombre d’entre eux firent des choix philosophiques et politiques que la morale républicaine et démocratique d’aujourd’hui réprouve et stigmatise. Quelques-uns de ces hommes nourrirent même, horresco referens, de scandaleuses sympathies pour le fascisme, ce qui explique vraisemblablement le durable ostracisme dont ils continuent à faire l’objet.

    Afin de briser la loi du silence et de contrevenir à cette censure, le présent ouvrage réunit les portraits d’une douzaine de ces rebelles oubliés. Originaires d’Amérique, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud ou des îles Britanniques, ces gentlemen furent à leur façon des anarchistes de droite, un peu à la manière de ceux que nous connaissons et apprécions sur le Vieux Continent. Tous ont plus ou moins mis leur peau au bout de leurs idées et presque tous ont plutôt chèrement payé leurs défis et leurs engagements.

    Qu’il s’agisse des Anglais A. K. Chesterton, figuré clé du conservatisme nostalgique de l’Empire, et Anthony Ludovici, singulier nietzschéen qui traduisit l’auteur d’Ainsi parlait Zarathoustra, de l’excentrique Geoffrey Potocki de Montalk, descendant d’une illustre famille polonaise mais de nationalité néo-zélandaise, du Germano-Américain George S. Viereck, poète et écrivain politique qui eut son heure de gloire, l’auteur nous offre une série de « microbiographies » (chacune complétée par une note bibliographique) hautes en couleur, suscitant chez le lecteur une profonde sympathie pour ces personnages hors norme, qui méritaient bien qu’on les sorte de la géhenne et qu’on leur adresse un grand coup de chapeau ! "

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  • Quand l'économie devient religion...

    Les éditions Grasset viennent de publier un essai de Stéphane Foucart intitulé Des Marchés et des Dieux - Comment l'économie devint religion. Journaliste, spécialiste des questions de sciences et d’environnement, Stéphane Foucart est l'auteur de La Fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous mettent en danger (Denoël, 2013).

     

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    " 2007-2008  : la crise des subprimes plonge le monde dans la stupeur. Personne, ou presque, ne l’a vue venir, et surtout pas les économistes mainstream. L’économie n'était-elle pas censée être une science infaillible ?
    Peut-être est-ce tout le contraire. Dans l’Occident post-religieux, le discours économique semble avoir pris la place du sacré. Ce culte a pour principe divin le Marché, incarné par une multitude de Marchés dont l’appétit n’est apaisé que par la croissance. Il a pour valeur cardinale la liberté d’entreprendre, pour idéal l’équilibre et pour credo l’infinitude du monde, condition à la satisfaction des dieux. Il a ses temples, ces grandes bâtisses d’allure gréco-romaine où valsent les indices, reflets des humeurs divines changeantes  . Il a ses rites de consommation ; il a son clergé, la finance, et ses archiprêtres, les grands banquiers centraux, seuls capables d’apaiser la colère des dieux.
    Progressivement, depuis le XVIIIe siècle, l’économie a acquis l’autorité dont était investie la religion. Elle ne s’attaque plus à l’astronomie et à la biologie, comme le christianisme avant elle, mais s’en prend à l’écologie et à toutes les sciences qui fixent des limites au Marché. Le nouveau Jupiter, c’est lui.
    Une fascinante enquête historico-économique à la recherche des ressorts profonds du système économique qui nous régit. "

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  • Peut-on encore aimer le football ?...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai de Robert Redeker intitulé Peut-on encore aimer le football ?. Philosophe, Robert Redeker est notamment l'auteur de Egobody (Fayard, 2010), Le soldat impossible (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Le progrès ? Point final. (Ovadia, 2015), L'école fantôme (Desclée de Brouwer, 2016) ou dernièrement L'éclipse de la mort (Desclée de Brouwer, 2017).

     

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    " De plus en plus de football. De plus en plus, jusqu'à la nausée. De plus en plus, comme à l'infini : notre temps disponible, notre temps hors travail, hors obligation sociale, saturé, occupé par le spectacle du football. Est-il une évasion, cependant, ce spectacle ? Une escapade, comme l'est le théâtre classique ou l'opéra, hors du monde de la quotidienneté plus ou moins aliénée, plus ou moins inauthentique ? L'invasion permet-elle l'évasion ? Souvenons-nous d'un propos de Paul Valéry : « la vie moderne (…) remplace l'imagination par les images ». Aujourd'hui, le meurtre est accompli. Le monde est rempli d'images de football. Les cœurs et les cerveaux, les espoirs et les passions, les esprits et les âmes, le sont également. Le football a installé sa demeure au centre de la vie moderne. Faites-nous rêver, demande-t-on souvent à une équipe de football ! Dès que nous posons la question du contenu de ce rêve, la consternation nous saisit. À quoi pourriez-vous nous faire rêver, vous les joueurs ? Vous les équipes ? Tenter de répondre à cette question provoque un malaise : le rêve que le football serait censé offrir est sans contenu. Vide. À quoi servent-elles, ces images ? Où conduisent-elles ? "

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  • Cahier de Damas...

    Les éditions Léo Scheer viennent de publier les Cahiers de Damas de Richard Millet. Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié à l'automne dernier, aux éditions Léo Scheer, un roman intitulé La nouvelle Dolorès et, tout dernièrement, son Journal tenu entre l'année 1971 et l'année 1994.

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    « Nous avons lu De la démocratie en Amérique et Masse et Puissance, Les Grands Cimetières sous la lune, Si c’est un homme, L’Archipel du goulag : nous ne saurions nous en laisser conter... Sur la guerre de Syrie, la presse occidentale, dans son ensemble, donne un point de vue unique, soumis à la vision politique des États-Unis et de leurs alliés. Je suis de ceux qui refusent ce conte... Rares sont ceux qui se sont rendus en Syrie, depuis 2011 ; rares, aussi, ceux qui connaissent vraiment le Proche-Orient. Quant aux écrivains, ils ne s’y intéressent pas... J’ai passé mon enfance dans cette région ; je suis retourné à Damas, à deux reprises, en 2015 et en 2017. Dans ces notes reprises sous forme de récit et de digressions, je dis ce que j’ai vu et entendu, et je le fais en écrivain, c’est-à-dire en homme libre. »

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  • Jean Mabire, le grand éveilleur...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Mabire, signé par Patrice Mongondry. Originaire du Maine, Patrice Mongondry est membre de l'association des Amis de Jean Mabire.

     

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    " «J'estime davantage les libres penseurs que les conformistes, les aventuriers que les pantouflards, les anarchistes que les dévots, les instinctifs que les intellectuels, les enracinés que les cosmopolites, les enthousiastes que les sceptiques, les écrivains populaires que les auteurs hermétiques, mais j'aime autant les romantiques que les classiques et les révolutionnaires que les conservateurs.»

    Né à Paris en 1927, écrivain de la guerre et de la mer, journaliste, illustrateur, Jean Mabire se voudra normand et européen tout à la fois. Cette foi normande et cette ambition d'une Europe impériale guideront sa vie entière. Fondateur de la revue Viking en 1949, il créera, en 1954, l'atelier d'art graphique Les Imagiers normands et deviendra, deux ans plus tard, journaliste à La Presse de la Manche. En 1969, il sera, avec d'autres, à l'initiative du Mouvement de la jeunesse de Normandie. Officier de chasseurs alpins durant la guerre d'Algérie, il en reviendra marqué à jamais, la croix de la Valeur militaire en poche. Monté à Paris en 1963, il occupera divers postes au sein de la presse dite «de droite» (Europe-Action, Valeurs actuelles, Minute, etc.). Il participe à la fondation du Groupement de recherche et d études pour la civilisation européenne. À partir de 1973, il se consacre entièrement à l'écriture. Ce travailleur infatigable, disparu en 2006, laisse plus d'une centaine d'ouvrages: des essais (Thulé : le soleil retrouvé des Hyperboréens; Les Dieux maudits), des romans (Les Paras perdus, prix de la ville de Caen; La Mâove, prix des libraires de Normandie), la série des 9 volumes Que lire?. Ce «Qui suis-je?» Mabire lève le voile sur un séducteur malicieux et optimiste jovial, qui aura su garder une âme d'enfant tant il fut rêveur et romantique de ces âmes qui permettent toutes les utopies. "

     

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  • A propos de la guerre juste...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai de Jean-François Chemain intitulé Bellum iustum - Aux origines de la conception occidentale de la guerre juste, avec une préface de l'historien Yann Le Bohec, grand spécialiste de l'histoire romaine. Agrégé et docteur en Histoire, Jean-François Chemain a décidé, après une longue carrière en entreprise d'enseigner en ZEP. Il a publié deux témoignages sur cette expérience, Kiffe la France (Via Romana, 2011) et Tarek, une chance pour la France ? (Via Romana, 2017).

     

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    " Après sept décennies de paix intérieure et extérieure, le Vieux Continent renoue avec la peur de la guerre civile et étrangère, de la récession économique et de la régression sociale. Chacun craint une catastrophe, mais quelle forme prendra t-elle ? Peut-être toutes à la fois ? La « guerre froide » se ranime, les Anglais quittent le navire européen dont certains prévoient le prochain naufrage, le patron de la D.G.S.I. annonce l'imminence d'une guerre civile en France, les marchés financiers jouent aux montagnes russes ...

    L'Empire Romain semble, en temps de désarroi, donner matière à réflexion, par la manière dont ce peuple conçu mentalement la guerre et sut vivre, année après année, avec elle. Car, s'il fut un peuple qui connut la guerre, ce fut bien les Romains, qui n'ont vécu, de la fondation du temple de Janus à la bataille d'Actium (soit pendant 6 siècles) que deux ans de paix.

    Ce livre propose de tirer du passé des leçons qui pourraient nous aider à traverser des temps incertains. "

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