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  • Les fantômes de fresnes...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un livre de souvenirs de Jean Bataille intitulé Les fantômes de Fresnes. Ancien militant du SAC et ancien policier des Renseignements généraux, Jean Bataille a été amené à mener des missions occultes de contre-subversion. Il a également publié récemment Kryptie - Les services secrets de Sparte (Dualpha, 2022).

     

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    " En juin 1980, l’auteur a été incarcéré à Fresnes dans une affaire liée au terrorisme corse. Après avoir réussi tant bien que mal à échapper à la Cour de Sûreté de l’État, il se préparait à subir une longue peine. Mais pour le soldat politique n’est-ce pas un passage obligé ?

    Il avait seulement oublié qu’une vie d’homme peut être aussi faites de hasards extraordinaires et qu’une situation dramatique peut se retourner complètement et devenir enrichissante au point de se transformer en une expérience unique.

    Son séjour derrière les barreaux lui permit alors de côtoyer des personnages hors du commun, de vivre des situations exceptionnelles et surtout de découvrir, émerveillé, la bibliothèque de l’établissement qui avait été constitué, en 1944-1945, par des ministres, amiraux et hauts fonctionnaires du gouvernement de Vichy.

    Divine surprise, la « collection » d’ouvrages sulfureux était restée dans son « jus » depuis l’époque de l’épuration.

    Alors le temps s’écoula plus vite et son incarcération s’en trouva considérablement écourtée. "

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  • L'Europe faustienne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par David Engels à Jérôme Besnard sur Omerta pour évoquer avec lui son dernier essai Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'héspérialisme (Salvator, 2024).

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et, dernièrement, Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                               

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  • Mythologie et religion celtiques...

    Les éditions Yoran rééditent dans une version augmentée l'énorme Dictionnaire de la Mythologie et de la Religion celtiques de Philippe Jouët, préfacé par Venceslas Kruta Historien, docteur de l’École pratique des Hautes Études, Philippe Jouët est un spécialiste de l'antiquité celtique.  

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    " Ce dictionnaire encyclopédique est consacré à l’univers mental des Celtes dans les domaines de la religion, de la mythologie et des conceptions traditionnelles.

    Il embrasse les origines celtiques, l’Antiquité continentale et insulaire et le Moyen Âge. Il s’attache aux divinités, aux rituels, aux savoirs, au vocabulaire, aux images symboliques dans leur contexte narratif et archéologique ainsi qu’aux parallèles comparatistes, donnant des interprétations et des références sûres. Il comprend aussi des notices générales consacrées aux grands thèmes et notions du monde celtique.

    Plus de quatre cent récits – mythes, épopées, contes –, sont analysés et commentés. Une introduction présente les acquis de la recherche et les situe dans les différentes périodes de l’histoire celtique. Le tout préfacé par Venceslas Kruta.  

    Épuisé depuis plusieurs années, voici la seconde édition du Dictionnaire qui est déjà devenu une référence. La nouvelle édition a été revue et augmentée, indispensable à toutes les personnes passionnées ou en travail de recherche sur l'antiquité celtique."

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  • Répression des propos privés : non à la loi liberticide !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une tribune du Président du Cercle Droit et Liberté, l’avocat Thibault Mercier, reproduite par l'Observatoire du journalisme et consacrée à une proposition de loi de deux députés macronistes, votée en première lecture à l’Assemblée nationale, qui entend réprimer les propos à caractère discriminatoire tenus en privé.

    Thibault Mercier est l'auteur de Athéna à la borne (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Répression des propos privés : non à la loi liberticide

    La liberté en question

    « La liberté, pour quoi faire ? ». De cette question attribuée à Lénine, Georges Bernanos a tiré une conférence prononcée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, évoquant la désaffection cynique pour la liberté s’étant emparée de tant de consciences. Un siècle plus tard, ce sont nos «élites» politiques qui pourraient faire leur cette déclaration du leader bolchevik, alors que pas un mois ne passe sans qu’une nouvelle restriction à la liberté d’opinion ne vienne parfaire notre arsenal législatif.

    Intrusion dans les foyers

    Après le très commenté arrêt CNews-Reporters sans frontières du Conseil d’État de février dernier, ce sont désormais nos députés qui viennent illustrer leur désamour de la libre opinion en votant le 6 mars dernier en première lecture une proposition de loi visant à contrôler et punir les propos que vous pourriez tenir… en privé. Voyez plutôt : l’injure et la provocation non publiques à la discrimination ou à la haine en raison notamment de la race, du sexe, de l’orientation sexuelle ou encore du genre, pourraient bientôt constituer un délit puni d’une amende de 3 750 euros. Et ceci afin de « préserver notre pacte républicain et protéger nos concitoyens » peut-on lire dans l’exposé des motifs de la proposition.

    Psychose maniaco-législative

    Non content de contrôler — drastiquement — la parole publique, l’État viendra désormais jusque dans votre foyer pour s’assurer qu’aucun mot ne puisse porter atteinte à la légalité républicaine. « La sanction pénale doit être garantie et systématique », écrivent encore les députés à l’origine de la proposition. Il faut relire Philippe Muray et ses fulgurances sur « l’envie du pénal» et la psychose maniaco-législative moderne qui veut que chaque espace de liberté d’où le droit est absent soit un vide juridique à combler par des lois et règlements…

    Le précédent du Covid

    Rappelez-vous que durant la période du Covid-19, l’État vous imposait de ne pas «être plus de six personnes à table». Désormais la teneur même des discussions que vous tiendrez avec vos invités va-t-elle passer entre ses fourches caudines ? Gare à vous si vous froissez un convive lors d’un débat politique après avoir un peu trop forcé sur le chablis à l’apéritif. Pas un mot plus haut que l’autre ! Tout adulte normalement constitué qui aurait été choqué ou insulté est libre de ne plus remettre les pieds chez vous. Mais la période est à l’hygiénisme, aussi bien physique que mental, dans notre grand hospice occidental. L’objectif de pacification des mœurs affiché par les députés peut paraître louable mais est-ce bien là le rôle de l’État de venir pénaliser nos colères et nos emportements ?

    Provocation à la haine et délation

    Et que dire de la « provocation à la haine ou à la discrimination » notamment en raison de l’orientation sexuelle ou du genre. Jessica ira-t-elle dénoncer les propos transphobes de papy René en sortant du prochain dîner de réveillon ? On pourrait en rire mais c’est bien grâce à la délation que cette loi pourra être mise en œuvre en pratique. Une fois n’est pas coutume, Orwell s’est trompé en 1948 et il n’y aura pas besoin d’installer de télécran dans chaque maison pour y surveiller ce qui pourrait s’y tramer. La culture de la dénonciation promue par le gouvernement s’en chargera. « Dénoncez-vous les uns les autres » publiait il y a quelques années Benoît Duteurtre, satire dans laquelle il imaginait un gouvernement faisant promulguer une loi « dénoncer et protéger » pour lutter contre le sexisme. Les propos tenus sur l’oreiller pourront-ils vous mener au poste de police ?

    La Vérité du camp du Bien

    Doit-on rappeler l’importance du désaccord et de la divergence d’opinions, privées comme publiques d’ailleurs, outils encore inégalés pour arriver au compromis et à la vérité ? Va-t-on devoir s’entourer dans nos foyers de gens qui ne pensent que comme nous pour éviter toute répression pénale ? Cette nouvelle loi illustre à merveille cette logophobie, cette haine de la libre-pensée (encore Muray) qui vient « placer au-dessus de toute tentative de problématisation, dans la sphère du sacro-saint, certaines choses et certains êtres parce que ceux-ci sont considérés comme faisant partie des éléments inviolables du nouveau monde ».

    Le totalitarisme de l’extrême-centre

    Quant à l’abolition de la frontière entre public et privé, elle caractérise le totalitarisme, tel que nous le disait Hannah Arendt. Et c’est à se demander si les députés du groupe Renaissance à l’origine de cette proposition de loi connaissent leur littérature politique. La question est bien sûr rhétorique… Dans cette même veine, que dire des « stages de citoyenneté » et autres « stages de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations » que prévoient la loi comme peine complémentaire et qui ressemblent à une véritable entreprise de rééducation citoyenne ?

    S’il y a bien une loi à proposer, c’est celle venant créer un « safe space » au sein de nos domiciles afin que l’État ne puisse y pénétrer. C’est donc plutôt un principe d’inviolabilité — immatériel — du domicile que nos députés devraient faire voter plutôt que d’attiser les « braises pénalophiles ».

    NB : Le Cercle Droit et Liberté rassemble des professionnels du droit, attachés aux libertés publiques comme privées.

    Thibault Mercier (OJIM, 19 mai 2024)

     

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  • Êtes-vous identitaire ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Julien Rochedy consacré à la question identitaire.

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy, qui est une figure de la mouvance identitaire, a déjà publié plusieurs essais dont Nietzsche l'actuelL'amour et la guerre - Répondre au féminisme, Philosophie de droite et dernièrement Surhommes et sous-hommes - Valeur et destin de l'homme (Hétairie, 2023).

     

                                               

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  • Le sursaut corse : l’identité plutôt que l’indépendance...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai de Nicolas Battini intitulé Le sursaut corse : l’identité plutôt que l’indépendance. Militant nationaliste corse depuis sa prime jeunesse, Nicolas Battini a été incarcéré huit ans. Il a fondé et dirige aujourd’hui le mouvement nationaliste U Palatinu.

     

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    " Le temps est venu d’offrir à la Corse une grande mise à jour intellectuelle.

    Depuis les années 1970, il fallait, pour revendiquer sa culture, sa langue et son identité de peuple autochtone, être une victime de l’Histoire. Un peuple colonisé, une communauté de martyrs et de descendants d’opprimés.

    Comme d’autres, les mouvements politiques corses ont utilisé cette logique « tiers-mondiste », jusqu’à couper le Peuple corse de façon tout à fait artificielle de son ancrage civilisationnel.

    Ce mensonge est désormais néfaste.

    La mutation de la gauche occidentale entraîne cette dernière vers la remise en cause fondamentale des bases traditionnelles de la civilisation (famille, coutumes, hérédités, culture) qui sont les fondations de toute identité autochtone en Europe.

    Soumis au bon vouloir des élites cosmopolites du continent, les cadres du nationalisme corse glissent de plus en plus vers l’acceptation des folies sociétales.

    Emprisonné plusieurs années, Nicolas Battini a fait l’expérience d’un européen de culture chrétienne en situation de minorité ethnique. Ce que l’assassinat d’Yvan Colonna par un islamiste a attesté de façon éloquente.

    Il a réalisé alors que l’important n’était plus du tout la lutte pour l’indépendance mais bien le combat pour la reconquête culturelle. "

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