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  • De Lauri Törni à Larry Thorne : un itinéraire guerrier au XXe siècle...

    Les éditions Déterna viennent de publier un récit biographique de Paul-Louis Beaujour intitulé Larry Thorne, terreur des rouges, consacré au parcours guerrier pour le moins stupéfiant de Lauri Törni, combattant d'élite finlandais, passé par la Waffen SS, qui meurt au Vietnam comme capitaine des forces spéciales de l'armée américaine.

    Paul-Louis Beaujour est l'auteur de plusieurs biographies consacrées à des maudits comme Jean Boissel, Nathan Bedford Forrest ou George Lincoln Rockwell... 

     

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    " Le « Combattant absolu », le « Rambo finlandais », l’« Ultime guerrier », la « Bête de guerre », le « Tueur implacable », autant de qualificatifs qui, pour dithyrambiques qu’ils apparaissent, collent par­fai­tement à la personnalité de l’illustre Larry Thorne (né « Lauri Törni »), détenteur de la Croix de Mannerheim (n°144), la « terreur des Rouges » dont les exploits stupéfiants lui valurent, « privilège » rarissime de la part des bolcheviques, de voir sa tête mise à prix par ces derniers !

    Paul-Louis Beaujour, auteur de plusieurs biographies de personnages très peu orthodoxes nous livre la première biographie en français de cette véritable légende que fut le major de l’US Army Larry Thorne, l’inspirateur du best-seller de Robin Moore, The Green Berets, et vraisemblablement le seul, parmi les quelques 400 000 vétérans inhumés au cimetière national d’Arlington, à avoir porté (entre autres) l’uniforme des Waffen SS ! "

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  • Protectionnisme : le péché n’empêche pas la vertu...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christopher Coonen cueilli sur Geopragma et consacré au besoin d'une politique protectionniste européenne et française.

    Secrétaire général de Geopragma, Christopher Coonen a exercé des fonctions de directions dans des sociétés de niveau international appartenant au secteur du numérique. 

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    Protectionnisme : le péché n’empêche pas la vertu

    Nous assistons depuis plus d’une dizaine d’années à la refonte de l’ordre économique et monétaire mondial. Le point de bascule a entamé son renversement avec la crise financière des Sub-primes en 2007 aux États-Unis, suivi d’un enchaînement de cracks boursiers et de faillites bancaires en 2008. C’était le retour de bâton d’une mondialisation débridée. 

    Les Etats-Unis et l’organisation des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), fondée en 2009, ont alors tous progressivement mis le cap sur des politiques protectionnistes dont le but était de protéger et renforcer leurs souverainetés respectives, tout d’abord dans leurs marchés domestiques, mais avec l’objectif de plus en plus explicite d’assoir dans la durée leur projection de puissance au niveau régional et mondial. Ces gouvernements ont donc défini une stratégie aussi étendue que possible pour inclure dans cet élan de re-nationalisation les domaines stratégiques et inextricablement interconnectés de l’industrie, du numérique et de la monnaie. Les leaders et gouvernements de ces cinq pays ont depuis tous accéléré ce mouvement, prônant une politique de préférence nationale, « repliant » leurs champions industriels sur une ligne politique de consolidation pour mieux conquérir ensuite d’autres marchés, et également dynamiser les échanges commerciaux entre eux. Les BRICS d’ailleurs, se sont renforcés en janvier dernier avec l’adhésion de cinq pays supplémentaires pour former les BRICS+ : l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, et l'Iran.  Reculer pour mieux sauter en somme. 

    Sans prendre la mesure politique et stratégique de ce mouvement profond, ni en admettre le sens et la légitimité, l’Europe quant à elle s’est contentée de poursuivre sa politique d’élargissement sans garde-fous et de signature d’échanges commerciaux mondiaux tous azimuts, ces dernières années avec le Canada et le Mercosur, et plus récemment avec la Nouvelle-Zélande. Mettant notamment certains agriculteurs de l’Union européenne dans des situations encore plus difficiles et déficitaires. Elle a poursuivi ainsi ses objectifs louables en théorie mais bien naïfs d’une vision pour un continent appelé à l’emporter commercialement du simple fait de son génie industriel, de sa démographie, et de son poids économique cumulés. L’intégration politique s’est donc poursuivie mais sans mise en place de son indispensable ferment : une structure économique et fiscale pensée et concertée. Face notamment au combat de titans entre les Etats-Unis, l’empire installé depuis 1945, et l’empire montant du Milieu, la Chine, l’Europe et la France en particulier ont continué de leur ouvrir leurs marchés sans contrainte et avec une absence totale de stratégie économique et industrielle. 

    Le résultat ne s’est pas fait attendre : des pans entiers de nos industries stratégiques ont été bradées et constituent une perte irrattrapable pour le savoir-faire, l’innovation, l’avantage concurrentiel et la projection de puissance européenne. Citons les abandons désinvoltes des Français aux Américains : Alstom un temps à General Electric (GE), Technip à FMC, et Lafarge et Essilor respectivement à des groupes suisse et italien. Au gré de mensonges éhontés de l’Elysée et de Bercy, bien d’autres douloureuses prétendues fusions « entre égaux », se sont révélées être de gravissimes chimères pour notre souveraineté en lambeaux.

    Alors que l’Europe devrait se doter de géants industriels capables de gagner des contrats et des parts de marché contre ses concurrents américains et chinois, voilà que Bruxelles a refusé d’avaliser la fusion d’Alcatel avec l’allemand Siemens au prétexte parfaitement spécieux et suicidaire d’une possible « domination non-concurrentielle ». Mais justement, nous avons besoin de tels champions pour notre « marché unique ». Nous marchons sur la tête ! La France se doit de préserver et d’assurer le développement de l’industrie qui lui reste : « nationaliser » les appels d’offres dans l’Hexagone en privilégiant nos champions et aussi les TPE et PME françaises. Les Allemands le font sans états d’âme, en faisant « fi » de la bureaucratie européenne et de ses diktats normatifs qui visent son affaiblissement et sa vente progressive à la découpe ! 

    Dans le domaine numérique, après vingt-cinq années d’existence du e- et m- commerce, force est de constater que les titans mondiaux sont, là aussi, américains et chinois, avec leurs milliards d’utilisateurs et abonnés. Encore une fois il y a une absence de représentation totale de géants du net européens. Dans le contexte de l’affrontement qui s’intensifie entre les Etats-Unis et la Chine, nous parlerons bientôt non seulement des « GAFAM » américains, mais de plus en plus aussi des « BAXIT », chinois. A l’instar de Washington, le gouvernement chinois déploie son appareil juridique et ses politiques d’investissement derrière ses champions, enrayant le développement de concurrents américains tels que Google ou Facebook. En Russie, Facebook est absent, c’est son équivalent local V Kontakte qui domine ce marché. 

    Les dépenses des ménages (et entreprises) européens vont donc tout droit enrichir nos concurrents étrangers qui pour la plupart ne s’acquittent pas de leur juste part d’impôts. Pire, la sensibilité et la richesse de nos données personnelles qui profitent au développement d’algorithmes d’intelligence artificielle toujours plus performants tombent aussi dans des mains adverses. 

    L’Europe se retrouve donc complètement dépendante et démunie. Une esclave consentante, stockholmisée par son maître américain qui, par ailleurs, décide même désormais de ses projets commerciaux légitimes en lui dictant, via l’extraterritorialité juridique, les frontières de son licite et illicite… en fonction des intérêts nationaux américains. Une notion aux contours extensibles…

    Enfin, cette offensive de « re-nationalisation » active se joue également dans le domaine monétaire. D’abord, la « dédollarisation » de l’économie mondiale est en route : la Russie a largement vendu des dollars depuis 2018, qui ne représentent plus que 27% de ses réserves, derrière l’Euro (39%) – source Banque Centrale Européenne. Sa Banque centrale a aussi acheté l’équivalent de quelques dizaines de milliards de dollars du Yuan convertible chinois. La Chine et la Russie ont en parallèle massivement acheté de l’or ces dernières années afin de soutenir leurs devises, avec l’objectif pour les Chinois de détrôner à terme Washington et pour les deux pays d’échapper à la pression de l’extraterritorialité du droit américain. La solidité de leurs devises repose aussi sur leur faible taux d’endettement. La Russie est quasi à l’équilibre. La Chine, quant à elle, fait face à une situation plus complexe :  le taux d’endettement du gouvernement central et des collectivités locales est estimé à 37%, loin derrière celui du Japon (240 %), de la Grèce (181%), de l’Italie (132 %), du Portugal (121 %), des États-Unis (107%), ou encore de la France (113 %) – source ministère français de l’Economie et des Finances, CEIC Data. 

    Ensuite, afin d’assainir ses finances et parer à la crise de 2007, Pékin a lancé un plan de relance en novembre 2008 visant à injecter sur le marché 4 000 milliards de yuans (586 milliards de dollars) afin de stimuler la demande intérieure face au ralentissement de la croissance et à la stagnation de ses exportations. Elle investit massivement dans ses différents projets des Routes de la Soie en Asie Centrale, en Europe, en Afrique, et en Amérique Latine afin d’augmenter la croissance de son économie et de lui donner un avantage géopolitique de puissance « tranquille » mais incontestablement en projection. Elle crée son « contre-monde » et déjà ses contre standards. Les Chinois voient loin, très loin, au-delà des péripéties immanquables de leur stratégie à l’échelle d’un siècle entier. Cette vision leur confère un avantage certain par rapport à des politiques très court-termistes en Europe et d’une certaine manière aux Etats-Unis.

    Finalement la politique du « quantative easing » de la Banque Centrale Européenne affaiblit à terme l’euro, en sachant que l’injection massive de liquidités dans le système financier européen au travers du rachat de Bons du Trésor et autres obligations, équivaut à faire tourner la planche à billets sans croissance réelle de l’économie. Une vulnérabilité mortifère dans un contexte de très forts taux d’endettement de certains pays membres dont la France. 

    L’impact économique et social, mais aussi politique de ces inquiétants développements sera très concret et massif. Pour en prendre la mesure, l’analyse du PIB par le biais du pouvoir d’achat par parité ou PPP est intéressante car elle permet de comprendre l’état réel de la puissance économique via la richesse créée concrètement pour les citoyens des pays concernés. Si nous prenons les projections du FMI, de la banque Standard Chartered, d’Oxford Economics, et du Brookings Institute sur le classement des dix plus grandes puissances économiques au regard du PIB en termes de PPP en 2030, nous constatons plusieurs choses :

    1. Sur les dix pays, quatre seront asiatiques.

    2. La Chine et l’Inde seront respectivement au premier et deuxième rang, reléguant l’actuel numéro un, les Etats-Unis, au troisième.

    3. Les BRICS et l’Égypte y figureront tous, avec d’autres pays « émergents » d’aujourd’hui – l’Indonésie (4ème), la Turquie (5ème) et l’Egypte (7ème).

    4. L’Allemagne clôturera la liste.

    5. La France sera absente!

    6. L’Union européenne pourrait et devrait y figurer mais, au vu des politiques et interférences désastreuses de ces dix dernières années mentionnées supra et en l’absence d’une politique économique et industrielle cohérente, elle manquera également à l’appel. 

    7. Le G7 dans son actuel format sera devenu complètement caduque, réclamant sans doute l’arrêt de ce forum pour privilégier le format du G20 …

    Nous sommes donc devant deux visions apparemment en opposition mais qui peuvent en fait se rejoindre : un libre-échangisme mal-pensé et un protectionnisme pondéré et assumé. Il serait temps que l’Europe et la France fassent une correction de cap courageuse, décisive et retentissante. Pécher par prudence et engager une politique visionnaire et stratégique nationale et communautaire claire sur l’industrie, le numérique, la monnaie, et l’agriculture afin que nos champions puissent tout d’abord exister, et qu’ils puissent ensuite sortir gagnants de la nouvelle concurrence mondiale.

    Christopher Coonen (Geopragma, 18 mars 2024)

     

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  • Philippe Muray : ultima necat...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier les deux derniers tomes du journal intime de Philippe Muray, Ultima necat, qui recouvrent les années allant de 1994 à 1997.

    Essayiste et romancier, Philippe Muray s'est fait connaître par ses analyses mordantes de la comédie contemporaine. Il est notamment l'auteur d'Après l'Histoire (Les Belles Lettres, 1999 et 2000), d'Exorcismes spirituels (Les Belles Lettres, 1997,1998, 2002 et 2005) ou de Festivus festivus (Fayard, 2005), essais dans lesquels il décrit l'homo festivus, successeur de l'homo sapiens et habitant de l'Empire du Bien...

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    " La société c’est quoi ? C’est tout sauf moi, ça tombe sous le sens, et je ne parviendrai jamais à trouver de meilleure définition. "

    Philippe Muray, 7 avril 1995

     

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  • Fin du monde : quelle réponse politique ?...

    Le 8 février 2024, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Gaël Brustier pour évoquer avec lui la réalité de notre monde déboussolé. Politologue et essayiste, Gaël Brustier est notamment l'auteur de Le Mai 68 conservateur (Cerf, 2014), de À demain Gramsci (Cerf, 2015), de Le Désordre idéologique (Cerf, 2017) et dernièrement de Les analphabètes au pouvoir (Cerf, 2024).

     

                                              

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  • La république des copains...

    Les éditions Via Romana viennent de publier La république des copains, un nouveau recueil de chroniques d'Olivier Maulin, écrites au cours des années 2012-2016.

    Anar de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, alsacien et roi de Montmartre, Olivier Maulin est l'auteur de romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde, Les évangiles du lac et Petit monarque et catacombes, récemment réédités par La Nouvelle Librairie, ou Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) La fête est finie (Denoël, 2016) et dernièrement Le temps des loups (Le Cherche Midi, 2022). Il a également publié un recueil d'articles polémiques revigorant, Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019).

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    " Après Le Populisme ou la mort, ce deuxième recueil de chroniques d’Olivier Maulin continue l’exploration de la société française avec la même verve, tantôt caustique, tantôt ironique, et le même humour qui le caractérisent. Élections présidentielles de 2012, retour des socialistes au pouvoir, succès électoraux du Front national, Manif pour tous, recomposition du paysage politique, alliance « UMPS » aux origines de la Macronie, attentats, ensauvagement du pays, corruption, écologie, montée en puissance de l’idéologie LGBT, retour de la question raciale, crise migratoire de l’été 2015, perte de la souveraineté française : rien n’échappe à son observation d’historien du temps présent et à son analyse en direct d’une société dont les institutions ne sont manifestement plus capables d’éviter le délitement généralisé, prélude à l’effondrement.
       Mais le chroniqueur sait aussi se montrer plus léger et partager ses enthousiasmes. Sur le ton de la conversation, il nous parle alors d’Arnold Van Gennep et du folklore français, nous offrant un tableau du pays, de ses cauchemars et de ses rêves. Des chroniques de combat pour savoir ce que nous voulons défendre. "

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  • Le gauchisme, c’est la gangrène !…

    Nous reproduisons ci-dessous un "coupe de gueule" de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré au gauchisme et à ses œuvres...

     

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    Le gauchisme, c’est la gangrène… !

    Le gauchisme, c’est la gangrène, on l’élimine, ou on en crève ! J’ai décidé de piquer et de modifier un vieux slogan antifasciste pour débuter cette tribune. Je suis excédé. Excédé par ces gauchistes de mes deux qui viennent, jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, nous expliquer ce que nous devrions penser, lire, visionner.

    Je suis excédé de voir la tête d’un Louis Boyard, député élu il faut le rappeler, par une petite minorité d’électeurs de sa circonscription (comme la plupart des députés de l’Assemblée nationale actuelle), venir donner des leçons d’éthique et de probité à la terre entière, lui qui a dealé de la drogue et qui l’a avoué publiquement, lui qui n’a de cesse de provoquer, d’éructer, mais aussi de prendre la défense de certaines causes douteuses.

    Je suis excédé de voir un Vincent Bolloré se justifier, devant une commission d’enquête, devant les injonctions de véritables commissaires politiques, bavant leur haine et vomissant leur idéologie, profitant eux aussi d’avoir été élus par une petite minorité, pour faire la pluie et le beau temps dans ce pays. Se justifier, c’est déjà s’excuser. Ces députés n’auraient mérité qu’un bras d’honneur. Un crachat. Et alors, vous allez faire quoi ? Jeter tous les opposants politiques en prison ? Mais je pensais que l’univers carcéral n’était pas sain ? Que la prison devait être abolie même ? Ah non, ce n’est que pour les autres ?

    Je suis excédé de lire chaque matin des quotidiens dits « mainstream » qui se prétendent « neutres » mais qui font quotidiennement l’apologie de la destruction de notre société européenne. Ici la défense d’un migrant (alors que la mobilisation a rassemblé 10 personnes grand max dont 20 collectifs), là une mise en avant d’une association « qui vient en aide aux migrants », là encore « une enquête sur les méchants catholiques traditionnalistes », entre deux plaidoyers ou deux crottes de nez pour les opposants à Emmanuel Macron. Vous avez le droit d’exister, mais ne vous prétendez pas neutres. Et surtout, cessez de demander des subventions, de l’argent public. Ou acceptez que tout le monde puisse en toucher. Et pas seulement vos lignes éditoriales.

    Je suis excédé de voir des « représentants syndicaux » gauchistes venir expliquer à la télévision (devant des journalistes compatissants et presque complices) que c’est super de bloquer une faculté à 20, et de faire suer des centaines d’étudiants, y compris en menaçant et en frappant ceux qui ne voudraient pas se plier aux oukases. Ces mêmes représentants syndicaux qui hurlent à la « descente fasciste » quand quelques étudiants décident de réouvrir une faculté par la force, pour étudier et travailler. D’un côté, il y aurait la violence légitime gauchiste, de l’autre, la terrible menace fasciste, néo-nazie. Et la presse qui colporte ça à grands coups de Une, d’enquêtes, et de manipulations idéologiques dont seuls les gauchistes ont le secret.

    Je suis excédé de voir ces gens venir nous parler de liberté, d’égalité, de fraternité, alors qu’il n y a pas plus haineux, pas plus méchant, pas plus cynique, par plus pervers, pas plus hypocrite, pas plus lâche, pas plus égoïste, qu’un gauchiste. Ils passent leur temps à attaquer, à baver, à vouloir interdire, censurer, réprimer. Et dès qu’ils trouvent une réponse en face d’eux, verbale comme physique, ils pleurent, déposent plainte, appellent la terre entière à les soutenir, et se transforment en Caliméro de la politique alors qu’ils sont à l’origine précisément de ce qui leur arrive.

    Je suis excédé de voir des entreprises plier sous la pression des terroristes que sont les Sleeping Giants, et qui cherchent à tuer, économiquement, toutes les initiatives qui ne relèvent pas du gauchisme mental. Je suis excédé de voir chaque pan de nos collectivités, de nos administrations, de nos entreprises, avoir la trouille, face à n’importe quelle mobilisation gauchiste ultra minoritaire, la trouille d’être classé dans le camp des méchants. Je suis excédé d’entendre en plus ces gens là, ces lâches, ces pleutres, fantasmer une histoire, notamment au 20ème siècle, dont ils n’auraient pourtant jamais, vu leur manque de courage, été les acteurs principaux.

    Je suis excédé de voir que des racailles bénéficient de toutes les larmes et les plaintes des gauchistes, alors même qu’elles refusent d’obtempérer (et se font tirer dessus en conséquence pour ne pas mettre la vie des autres en danger), alors même qu’elles dealent, alors même qu’elles agressent. Alors que dans le même temps ces gauchistes, qui dénoncent la répression policière et les violences policières, qui appellent à une réforme de A à Z de la police, se félicitent des dissolutions, des gardes à vue, des arrestations, de la répression féroce visant des militants de droite dont le seul malheur est parfois de simplement coller une affiche, déployer une banderole ou, éventuellement, de se défendre quand leur minuscule bout de terre est sur le point d’être attaqué par la racaille en surnombre.

    Le gauchisme a totalement infusé, depuis des décennies, notre société. Il est partout, et les gens ne s’en rendent même plus compte. C’est une véritable gangrène, un cancer, qui a tué des dizaines de millions d’individus dans le monde, au 20ème siècle, et qui tuera encore si jamais un traitement radical ne lui est pas administré.

    Ces gens veulent vous empêcher de penser. Ils veulent vous empêcher de lire (oui, ils sont pour l’interdiction de certaines lectures, de certains sites). Ils veulent vous empêcher de travailler (ils dénoncent vos employeurs si jamais vous êtes considéré comme d’extrême droite). Ils veulent vous empêcher d’étudier (en bloquant vos facultés). Ils veulent vous empêcher de faire de la politique (en dissolvant vos mouvements, en interdisant vos partis). Ils veulent vous empêcher de vivre tout simplement. Ils veulent vous tuer, au sens propre, comme figuré du terme. Les gauchistes, et tous ceux qui collaborent au gauchisme mental, veulent vous liquider, moralement, économiquement, socialement, intellectuellement. Parce que vous êtes dangereux pour cette petite minorité agissante, influente, et gavée de subventions publiques, de votre argent.

    Vous êtes dangereux pour eux, car vous êtes des hommes et des femmes libres, et que vous refusez, et refuserez, de vivre ce ce que les Hongrois, les Baltes, les Polonais, ont vécu des décennies. Ce que les Français ont vécu, aussi, il y a quelques siècles, sous la Terreur.

    Alors continuez à croire en la liberté, face à l’obscurantisme gauchiste, et à dénoncer sa malignité, son anormalité. Continuez de convaincre autour de vous, continuez à faire barrage, à mobiliser pour en finir avec la passivité qui a fait que cette gangrène, que tout le monde trouve anormale a pris des proportion et un pouvoir gigantesque aujourd’hui.

    Julien Dir (Breizh-Info, 16 mars 2024)

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