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  • L'identité et ses pathologies...

    Nous vous signalons la publication du numéro 30 de la revue Perspectives libres consacré à la question de l'identité.

    La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue ainsi qu'à la Nouvelle Librairie.

     

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    " L’Identité n’est pas une pathologie, mais il y a des pathologies de l’identité. Omniprésent dans les débats, le spectre identitaire suinte de toutes les plaies. Invérifié car invérifiable, indéfini car indéfinissable, il permet de gloser sur du vide et de brasser du vent. Chacun y va de son exhibitionnisme au nom de la société du venez-comme-vous-êtes à condition de rester dans la case que le dispositif global a voulu pour vous. Chaque débat, chaque fait divers, chaque parole déviante fait remonter un univers disparate de phantasmes, d’images d’Épinal, de réflexes pavloviens qui engendre une débauche de palabres par tout ce qui pose sans peser. Une vague de fond qui brasse de la vase et qu’on ose en ces temps d’inversion appeler identité. "

    Sommaire

    Ce qui doit aller de soi
    Pierre-Yves Rougeyron

    DOSSIER : Identité

    Les États-Unis, l’Europe et l’Occident en crise
    The United States, Europe and the Western Crisis
    Edward J. Erler

    Vente pa’ Madrid – L’identité ouverte d’une capitale européenne, entre culture, politique et économie
    Vente pa' Madrid – Open Identity of an European Capital City, between culture, politics and Economics
    Nicolas Klein

    Politiques de l’identité
    Identitätspolitiken
    Lea Susemichel

    Le Monde sens dessus-dessous
    The World Upside Down
    Howard S. Schwartz

    De l'identité en politique
    Identity Politics
    Mike Gonzalez

    Alexandre Douguine ou la géopolitique de la Tradition
    Alexandre Dugin or the Geopolitics of Tradition
    Renaud Fabbri

    Communisme et Identité
    Communism and Identity
    Entretien avec Loïc Chaigneau

    L'Homme sans Visage
    Der Mensch ohne Gesicht
    Entretien avec Friedrich Böttiger

    L'identité des classes moyennes face à la montée du néo-féodalisme
    Middle Classes' Identity in the Time of the Coming of Neo-Feudalism
    Entretien avec Joel Kotkin

    De la Corse à Israël, regard sur le monde et sur l’époque
    From Corsica to Israel. Viewpoints on the World and our Days
    Entretien avec David Antonelli

    La ville cosmopolite chez Oswald Spengler ou les nouveaux déracinés
    Cosmopolitan City in Oswald Spengler's Works.The New Uprooted Ones
    Georges Vinteuil

    L'identité américaine à travers le miroir de Salem
    American Identity through the lens of Salem's Witch Trials
    Tony Fels

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  • Face à Bruxelles, Kiev et Washington, Viktor Orban tient ferme...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Thibaud Gibelin pour évoquer avec lui la Hongrie de Viktor Orban.

    Diplômé d'histoire et de sciences politiques, professeur au Mathias Corvinius Collegium de Budapest, la plus grande institution privée d'enseignement supérieur de Hongrie, Thibaud Gibelin a publié Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne - Résurgence de l'Europe centrale (Fauves, 2020).

     

     

                                                

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  • Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan cueilli sur le site de L' Afrique réelle et consacré au nouvel échec que connait la France en Afrique, cette fois-ci au Niger.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020) ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…

    Les évènements du Niger étant la suite logique de la catastrophique politique africaine de la France - de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron sans oublier naturellement François Hollande-, il faudra bien que ceux qui l’ont décidée rendent enfin des comptes. Comment est-il en effet possible qu’un conflit ethnique ayant éclaté en 2011 au nord-est du Mali et qui était à l’origine limité à une seule fraction touareg, ait pu, de fil en aiguille, se transformer en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle et dont la conséquence la plus visible est l’éviction de la France de la région sahélienne ?
     
    En raison de l’avalanche d’erreurs politiques et sociétales, et comme je n’ai cessé de l’annoncer depuis 2011, l’échec de la France au Sahel était hélas une certitude (voir à ce sujet mon livre Histoire du Sahel). Un échec politique un temps masqué par les réussites de nos Armées au prix du sacrifice de plusieurs dizaines des meilleurs enfants de France tombés à la place de déserteurs africains ayant préféré venir bénéficier en France des largesses de l’ « odieuse » ancienne puissance coloniale que de défendre leurs pays respectifs.
     
    Corsetés par leur idéologie, les responsables français ont voulu qu’en Afrique, le droit des Peuples s’efface devant les « droits de l’Homme », les chimères de la « bonne gouvernance » ou le surréaliste « vivre ensemble ». Sans parler des provocations LGBT et de ses variantes vues en Afrique comme autant d’abominations et qui ont achevé de faire perdre à la France l’estime et le respect des Africains.
    Privilégiant les analyses économiques et sociales, aveuglés par l’impératif de l’impossible « développement », les décideurs français ont refusé le réel, oubliant les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ». 
     
    Incultes historiquement, les « petits marquis » sortis de Sciences-Po ou de l’ENA qui prétendent parler de l’Afrique, n’ont pas vu qu’à la fin du XIX° siècle, la colonisation qui libérait les sudistes de la prédation nordiste, rassemblait en même temps dominés et dominants dans de communes limites administratives. Avec les indépendances, ces délimitations internes de l’ancienne AOF devenues frontières d'Etats, les lois de l’ethno-mathématique électorale y donnèrent automatiquement le pouvoir aux sudistes puisque leurs femmes avaient été plus fécondes que celles des nordistes. D’où, au Mali, au Niger et au Tchad, dès les années 1960-1965, les nordistes qui refusaient d’être soumis à leurs anciens tributaires sudistes se soulevèrent. La guerre qui a éclaté en 2011 - donc avant toute présence russe-, et qui se déroule sous nos yeux, en est la résurgence.
     
    Face à ce réel qu’ils ne comprenaient pas, ou qu’ils refusaient de voir, confondant causes et conséquences, les irresponsables qui définissent la politique africaine de la France ont naturellement fait une erreur de diagnostic. Ils ont ainsi parlé de danger islamiste alors que nous étions clairement en présence d’une plaie ethno-raciale millénaire surinfectée par l’islamisme contemporain.
    En conséquence de quoi, la stratégie française reposa sur « l’essentialisation » de la question religieuse, tout bandit armé, tout porteur d’arme et tout trafiquant étant péremptoirement qualifié de « jihadiste ». L’erreur était grande car, dans la plupart des cas, nous étions en présence de trafiquants se revendiquant du jihadisme afin de brouiller les pistes, et parce qu’il est plus valorisant de prétendre combattre pour la plus grande gloire du Prophète que pour des cartouches de cigarettes ou des cargaisons de cocaïne. D’où la jonction entre trafic et religion, le premier se faisant dans la bulle sécurisée par l’islamisme. 
    Face à l’engerbage de revendications ethniques, sociales, mafieuses et politiques, opportunément habillées du voile religieux, avec des degrés différents d’importance de chaque point selon les moments, la politique française fut donc à la fois figée et incohérente.

    Au Niger où plusieurs conflits se déroulent, tant à l’ouest qu’au sud-est, la situation fut encore compliquée par le fait que le président Mohamed Bazoum est Arabe. Il est en effet membre de la tribu libyenne des Ouled Slimane (Awlad Sulayman) qui a des diverticules au Tchad et dans le nord-est du Niger.
    Là encore, un minimum de connaissance historique aurait appris aux « danseurs à claquettes » qui prétendent définir la politique africaine de la France, que cette puissante tribu éclata en deux dans les années 1830 quand le pouvoir ottoman décida de reprendre effectivement le contrôle de la Régence de Tripoli. Or, les Ouled Slimane, tribu makhzen fidèle aux Karamanli renversés par les Turcs, entra en dissidence (voir à ce sujet mon livre Histoire la Libye).
    La Porte ottomane ayant eu la main lourde dans la répression du soulèvement, une partie de la tribu émigra au Tchad et au Niger où elle participa au grand mouvement de prédation nordiste à l’encontre des sédentaires sudistes, ce qui a laissé des traces dans la mémoire collective.
    Au Niger où les Ouled Slimane constituent moins de 0,5% de la population, et où ils sont considérés comme des étrangers, le fait que l’un des leurs parvienne à la Présidence était mal ressenti. Et, circonstance aggravante, les Ouled Slimane sont vus comme des amis de la France depuis qu’en 1940-1941, ils ont opportunément suivi la colonne Leclerc dans son opération de conquête du Fezzan italien, action ayant démarré au Tchad et au Niger. Ce fut d’ailleurs à cette occasion que certaines fractions des Ouled Slimane retournèrent en Libye où, depuis, elles se heurtent aux Toubou qui occupent leurs anciens territoires abandonnés après l’exode du XIX° siècle. 
     
    Alors qu’il eut fallu confier la politique africaine de la France à des hommes de terrain héritiers de la « méthode Lyautey » et de l’approche ethno-différentialiste des anciennes « Affaires indigènes », elle a, hélas, été gérée par les insignifiants et prétentieux butors qui portent la terrible responsabilité de l’échec français en Afrique. 
    Un échec qui n’est d’ailleurs pas totalement consommé puisqu’il reste encore le Tchad dont le tour viendra tôt ou tard… inexorablement… Et toujours pour les mêmes raisons…
     
    En plus de tout cela, au lieu de s’interroger sur leurs erreurs, ajoutant la naïveté à l’incompétence, les dirigeants français tentent maintenant de s’exonérer de leurs responsabilités en montrant la « main russe »…. Comme si, étant en guerre contre l’OTAN, la Russie allait laisser passer l’occasion qui lui était offerte de s’engouffrer dans l’abîme béant de la nullité française pour ouvrir un front africain sur les arrières de ceux qui la combattent sur le front européen… Le discours du président Poutine lors du dernier sommet russo-africain de Saint-Pétersbourg fut d’ailleurs très clair à ce sujet.
     
    La déficience des dirigeants français s’exprime jusque dans leur absence de réaction face au mensonge du prétendu « pillage » des ressources du Niger. L’on attendrait en effet des « chapons » qui parlent au nom de la France, une claire déclaration indiquant que cette dernière n’a pas d’intérêts dans ce pays désertique -le Mali ne l’est en revanche qu’en partie-, condamné à succomber sous sa suicidaire démographie polygamique. Un Niger dont, n’en déplaise à l’ineffable Sandrine Rousseau qui a osé affirmer que la France en dépendait pour son uranium, alors que le pays ne représente aujourd’hui, et au mieux, à peine 10% des besoins français… et qu’il est, et de beaucoup, plus facile et moins onéreux de se fournir ailleurs de par le monde.
    Sans parler des gisements français dont les écologistes ont fait interdire l’exploitation par la Loi…

    Bernard Lugan (L'Afrique réelle, 2 août 2023)

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  • Germanica...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer en un volume intitulé Germanica trois études d'Alain de Benoist consacrées au domaine germanique et publiées initialement dans diverses revues.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021), L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021), L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022) et, dernièrement, Nous et les autres - L'identité sans fantasme (Rocher, 2023).

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    " Dans ce volume intitulé Germanica, l’essayiste Alain de Benoist apporte sa pierre aux études germaniques en s’intéressant à trois sujets bien différents, mais qui tous contribuent à éclairer certains aspects mythologiques et historiques mal connus dans notre pays.

    Le premier texte fait le point sur l’un des mythes centraux de l’ancienne religion germanique : Yggdrasill, l’arbre cosmique des Germains. Ce mythe, qui nous parle encore aujourd’hui, expose la façon dont les Germains se représentaient la structure générale de l’univers et la place qui occupent les hommes et les dieux. On en retrouve l’équivalent chez d’autres peuples d’origine indo-européenne, notamment avec le thème de l’axis mundi, l’axe du monde reliant l’étoile Polaire aux mondes terrestre et souterrain.

    Dans le deuxième texte, Alain de Benoist retrace dans le détail la guerre féroce qui opposa pendant plus de trente ans les Francs de Charlemagne aux peuples saxons fédérés sous l’autorité du héros Widukind. Cette guerre culmine dans le massacre de Verden, qui voit la décapitation en l’an 782 de 4 500 Saxons qui refusaient de perdre leur indépendance et de renoncer à la foi de leurs ancêtres.

    La dernière contribution porte sur le singulier personnage de Götz von Berlichingen, le célèbre Chevalier à la Main-de-Fer, et sa participation à la Guerre des Paysans qui, au début du XVe siècle, opposa le peuple et les chevaliers aux seigneuries princières soutenues par l’Église. C’est l’occasion de dresser un tableau vivant de cette époque et de montrer l’importance de la grande révolte populaire que fut la Guerre des Paysans dans l’histoire du peuple allemand. "

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  • L'archéofuturisme de Guillaume Faye : une solution à tous les problèmes ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de Maudin Malin consacrée à L'archéofuturisme, l'essai de Guillaume Faye, récemment réédité par l'Institut Iliade.

     

                                                  

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  • Vivre autonome...

    Les éditions Jean-Claude Godefroy ont publié récemment un essai de Salsa Bertin intitulé Vivre autonome - Le survivalisme à la française.

    Docteur ès lettres, Salsa Bertin est  journaliste et critique gastronomique et se revendique de l'écologie intégrale. Elle est la biographe du romancier et poète, Michel Bernanos, Michel Bernanos, l’Insurgé (Éditions de Paris, 2005).

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    " France et Liberté sont de quasi-synonymes tant la notion de Liberté est constitutive de l’Histoire de notre pays. À l’heure où les pertes de souverainetés s’accumulent sur tous les fronts, il est grand temps de repasser à l’âge adulte, de quitter la défroque de l’adulescent paralysé par les réseaux sociaux et autres écrans délétères pour entrer dans la pleine maturité de l’âge adulte, conscient et autonome.

    Ce livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent (re) devenir maîtres de leur destin et se reconnecter à la nature, à la vie, à leur prochain ; à ceux qui parcourent le monde en aventuriers ; aux campeurs et autres fieffés castors juniors ou seniors ; à ceux qui se préparent à de possibles ruptures de normalité, etc.

    Vivre autonome, le survivalisme à la française vous mène joyeusement sur la voie de la Liberté avec notre génie propre, notre inimitable « french touch » ; celui d’un certain art de vivre à la française éprouvé à travers les siècles, ou revisité avec ingéniosité par nos contemporains.
    Au terme de sa lecture, vous découvrirez l’autonomiste qui sommeille en vous. "

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