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  • Les financiers qui mènent le monde...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°69 - Printemps 2021) est disponible en kiosque. Le dossier est consacré aux financiers qui mènent le monde...

     

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Que pense la jeunesse française ?

    DOSSIER 

    Les financiers qui mènent le monde

    Hommage à Henry Coston

    La galaxie Soros. Entretien avec Pierre-Antoine Plaquevent

    La trilogie du mal : Davos - Bilderberg - Trilatérale, par Eugène Krampon

    Covid, le prétexte à la financiarisation totale , par Klaas Malan

    Blackrock, par Eugène Krampon

    La FED , par Klaas Malan

    Demain une monnaie numérique ? , par Klaas Malan

    Grand entretien

    Laibach

    Histoire

    Potocki de Montalk, poète et national-socialiste, par Christian Bouchet

    Mystère

    Les nuits blanches de Raspoutine, par Pierre Gillieth

    Littérature

    Mack Bolan, l'Exécuteur, par Édouard Rix

    Notes de lecture

    Beaux-arts

    Peder Severin Krøyer ou la douceur scandinave, par Pierre Gillieth

    Musique

    Ultima Thule et le Vikingarock, par Benoît Lambert

    Disques

     

     

     

     

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  • Realpolitik dans les relations internationales : Bainville toujours d’actualité ?

    Dans son émission Ligne Rouge du 8 avril 2021, Sputnik recevait l'historien Christophe Dickès pour évoquer le retour de la Realpolitik et l'actualité des thèses de l'historien et journaliste monarchiste Jacques Bainville, à l'occasion de la sortie de son essai  Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville (Toucan, 2021).

     

                                          

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  • Les snipers de la semaine... (215)

    Mortimer_Espadon.jpg

     

    A sommaire cette semaine :

    - sur le site de le revue Éléments, Lionel Rondouin allume les chantres des bienfaits de l'immigration qui découvrent, maintenant, avec stupéfaction la réalité de l'ensauvagement de la France...

    Bernard Tapie, ou de l’utilité de ne pas pisser face au vent…

    Tapie_Le Pen.jpg

     

    - sur La pompe à phynance, Frédéric Lordon dézingue le monde "gorafisé" de Macron et ses sbires...

    Critique de la raison gorafique

    Macron_Gorafisme.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (326)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      La photographie est saisissante : une famille sur la plage entourée par une dizaine de policiers. Cette photographie et la sévérité des policiers ont beaucoup fait jaser.
    • 2 : Restaus clandestins : des journalistes et des ministres accusés
      C’est le scandale du moment. M6 a diffusé un reportage sur les dîners clandestins qui sont nombreux dans la capitale. Parmi les personnes enfreignant les consignes gouvernementales, plusieurs journalistes et ministres – pourtant alarmistes sur le Covid-19 en public – sont pointés du doigt.
    • 3 : Revue de presse
      Attaque du Capitole, militant RN de Saint-Nazaire agressé, Christophe Fauquenoy égorgé… L’insupportable 2 poids 2 mesures médiatique.

    • 4 : La vérité sur le procès George Floyd
      Les médias français ne retransmettent qu’une partie des débats du procès Derek Chauvin, ce policier accusé du meurtre de George Floyd. La réalité est bien éloignée des fantasmes médiatiques français : la culpabilité de Derek Chauvin n’est absolument pas certaine !

     

                                              

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  • A la sueur de ton front...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur,  un essai de Laurent Izard intitulé A la sueur de ton front - Les vraies conséquences de la mondialisation sur le travail en France.  Normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion, Laurent Izard, qui enseigne en classe préparatoire, est déjà l'auteur de La France vendue à la découpe (Toucan, 2019).

     

    Izard_A la sueur de ton front.jpg

    " Cet essai vise à montrer les incidences négatives de la mondialisation sur le marché du travail, mondialisation qui est en grande partie  responsable de la souffrance au travail (suicides, burn out, stress, perte de pouvoir d'achat...) et des signes de profonde crise sociale qui apparaissent ( mouvement des gilets jaunes, entre autres).
    Plusieurs chapitres sont consacrés à la guerre économique dans laquelle tous les travailleurs français sont involontairement partie prenante, ainsi qu’à l’impact croissant des dysfonctionnements générés par la criminalité organisée internationale, orchestrée par des mafias mais aussi par des Etats, des grandes institutions financières et des firmes transnationales.
    Toutes les références sont systématiquement sourcées (plus de 600) et des axes de réflexion pour tenter d'inverser ou a minima de freiner le processus sont proposés.
    Il montre enfin que la reconquête de notre souveraineté (juridique, économique, technologique et politique) est une condition nécessaire pour recouvrer une relation au travail et un climat social plus apaisés. "

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  • " Il est difficile de voir dans le catholicisme une religion identitaire "...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh-Info, dans lequel il donne son sentiment sur l'actualité récente et évoque son dernier essai La puissance et la foi - Essais de théologie politique (Pierre-Guillaume de Roux, 2021).

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    Alain de Benoist : « Le meilleur moyen de faire accepter des restrictions des libertés est de les justifier par la nécessité de garantir la santé ou la sécurité »

    Breizh-info.com : N’est-ce pas la peur, finalement, qui pousse les individus, les uns à côté des autres, à ne pas, à ne plus réagir ? Il semblerait que l’homme occidental ait désormais peur de tout (de mourir, d’agir, de vivre…). Est-ce le signe de quelque chose de potentiellement grave civilisationnellement parlant ?

    Alain de Benoist : Il est sûr que dans la société des individus, l’opinion dominante est qu’il n’existe rien de pire que la mort (d’autant plus que pour la majorité de nos contemporains il n’y a rien après). Cette opinion est caractéristique de toutes les époques décadentes, alors qu’à d’autres époques on estime que la servitude ou le déshonneur sont pires que la mort et que certaines causes méritent que l’on donne sa vie pour elles. Parallèlement, la vie est prise comme un absolu sans particularités, ce que les Grecs appelaient zoè, la « vie nue », la simple existence biologique, par opposition à la bios, le mode de vie, la vie pleinement vécue. De nos jours, on se préoccupe beaucoup de l’allongement de l’espérance de vie, c’est-à-dire de sa simple durée, plus rarement de son contenu. Comme le dit l’excellent Byung-Chul Han, « la quête de la vie bonne a cédé la place à l’hystérie de la survie ». Ceux qui veulent le plus survivre sont aussi ceux qui n’ont jamais vécu. Voilà pour l’aspect « civilisationnel ».

    Cela dit, il ne faut pas disqualifier la peur, comme le font ceux qui roulent les mécaniques en répétant « même pas peur ! » pour se rassurer. La peur n’est pas seulement le fait des froussards : seuls les inconscients n’ont jamais peur. Les gens courageux ne sont pas ceux qui ne connaissent pas la peur, mais ceux qui la surmontent. Il y a aujourd’hui beaucoup de raisons d’avoir peur : peur du chaos qui s’étend partout, peur de la précarité sociale, peur des faillites et des fermetures de petits commerces qui vont faire suite à la pandémie, peur d’une crise financière mondiale, etc. Les uns ont peur de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir, d’autres ont peur des racailles et des « islamo-gauchistes ». Toutes ces peurs ne se valent pas, la grande question restant de savoir si, face à elles, on se résigne ou si l’on résiste. Mais la peur n’est pas toujours un fantasme.

    Breizh-info.com : N’y a-t-il pas un paradoxe en France actuellement avec l’introduction à venir d’un possible droit à l’euthanasie par les mêmes autorités qui sacrifient une population pour sauver un maximum de vieillards ?

    Alain de Benoist : On n’aurait pas de mal à vous répondre que les vieillards actuellement hospitalisés en réanimation ne sont pas forcément candidats à l’euthanasie ! C’est un peu comme si vous trouviez paradoxal qu’on cherche à toujours mieux protéger les enfants alors même qu’on autorise l’avortement…

    Breizh-info.com : Comment expliquez-vous par ailleurs que cette peur se soit diffusée au niveau mondial, à tel point que des pays n’ayant rien à voir avec des démocraties occidentales agissent finalement de la même façon ? Toute raison a-t-elle quitté notre planète ou bien est-ce dans l’ordre des choses ?

    Alain de Benoist : A des degrés divers, le virus s’est diffusé dans le monde entier. Il est assez logique que les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Notons quand même que les pays considérés (et bien souvent dénoncés) comme « illibéraux » sont, dans l’ensemble, ceux qui ont combattu l’épidémie avec le plus d’efficacité. Quand le moment sera venu de dresser un bilan, il y aura peut-être quelques leçons à tirer de ce côté-là.

    Breizh-info.com : Changeons de sujet. Vous avez sorti en février un essai intitulé « La puissance et la foi ». Qu’avez-vous voulu aborder à cette occasion ?

    Alain de Benoist : C’est un livre qui aborde, sous différents angles, la question aujourd’hui rebattue de la « théologie politique ». L’étiquette est large : elle se rapporte aussi bien à la façon dont l’Eglise a conçu le pouvoir temporel lorsqu’elle le contrôlait qu’aux tensions qui ont pu l’opposer au pouvoir politique : c’est elle qui est en jeu, par exemple, dans l’opposition du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel, dans la séculaire querelle de l’Empire et de la papauté, dans le conflit du trône et de l’autel, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’opposition entre loi civile et « loi naturelle », les notions de potestas et d’auctoritas.

    Une part importante de l’ouvrage porte sur ce qu’on a appelé la « querelle de la sécularisation ». L’époque de la sécularisation est celle où l’Eglise perd l’autorité surplombante qu’elle détenait auparavant sur la société globale – où la société « sort de la religion » pour reprendre l’expression de Marcel Gauchet. Mais c’est aussi l’époque où les grandes thématiques théologiques et religieuses sont transposées sous une forme profane. Carl Schmitt affirme ainsi que tous les concepts-clés de la politique moderne sont des concepts issus de la théologie. La sécularisation est alors à envisager comme une dialectique. Erik Peterson et Hans Blumenberg sont de ceux qui se sont opposés à Schmitt sur ce point, dans des perspectives d’ailleurs radicalement différentes. Je retrace ce débat dans le détail, en essayant d’en tirer des conclusions. Mais le livre porte aussi sur le péché originel, la violence monothéiste, l’image de Rome dans le judaïsme ancien, etc.

    Breizh-info.com : Vous posez également la question de la pertinence politique du christianisme. Vous n’allez pas vous faire que des amis…

    Alain de Benoist : Laissez-moi vous dire d’abord que je n’écris pas pour me faire des amis, mais pour dire ce que je pense – et pour donner à mes amis de bonnes raisons de penser ce qu’ils pensent également. En outre, je n’ai pas beaucoup de considération pour ceux qui estiment qu’on ne peut être lié d’amitié qu’avec ceux qui partagent vos opinions.

    La question de la « pertinence politique du christianisme » a dans le passé été discutée par de nombreux auteurs. Observant qu’au cours de l’histoire, le christianisme a voulu instaurer un pouvoir religieux distinct et rival du pouvoir politique, Rousseau constatait qu’il en a résulté un « perpétuel conflit de juridiction qui a rendu toute bonne politique impossible dans les États chrétiens ». L’apparition du christianisme a en effet entraîné un bouleversement dans les rapports entre vie religieuse et vie sociopolitique, communauté de foi et appartenance à la cité. Le christianisme pose l’individu avant le citoyen, et donc indépendamment de lui. L’individu étant considéré comme irréductible à la collectivité ou à la communauté politique, il en résulte un rapport nouveau du citoyen à l’Etat, qui modifie du même coup l’objet du culte et le statut de la religion. Le Dieu des chrétiens n’est en effet pas le Dieu d’un peuple, puisqu’il a autorité sur tous les hommes, et que ceux-ci ont tous vocation à l’adorer : l’idée d’un Dieu unique implique celle d’une famille humaine qui soit (ou puisse devenir) spirituellement une elle aussi. Autrement dit, le « peuple de Dieu » ne connaît pas de frontières. C’est la raison pour laquelle il est difficile de voir dans le catholicisme une religion identitaire – surtout quand on est Européen, puisque les gros bataillons de l’Eglise se trouvent désormais dans le Tiers-monde. S’il est un croyant rigoureux, un chrétien préférera toujours voir immigrer en France un Congolais catholique plutôt qu’un Suédois païen !

    Breizh-info.com : Le XXIe siècle scellera-t-il le retour et la victoire du religieux sur le matérialisme notamment ?

    Alain de Benoist : Je ne fais pas profession de lire l’avenir, et m’abstiendrai donc de répondre à votre question. Pour y voir plus clair, il faudrait déjà préciser le sens qu’on attribue aux mots « religieux » et « matérialisme ». Le « religieux », c’est très vague (tout aussi vague que la notion même de religion). En France, on ne compte plus que 4 % de chrétiens pratiquants, et parmi ceux qui se disent catholiques mais ne mettent jamais les pieds à l’église, seuls 52 % déclarent croire en Dieu ! L’islam, de son côté, est une force montante, mais l’islamisme a des objectifs beaucoup plus politiques que religieux. Quant au matérialisme, qui prend aujourd’hui surtout la forme du fétichisme de la marchandise, son principal moteur est l’obsession de la consommation. Ce n’est pas un matérialisme philosophique, mais un matérialisme pratique, doublé d’un indifférentisme religieux qui est, avec la privatisation de la foi, le principal danger qui menace aujourd’hui les Églises. La question que je préfère me poser porte plutôt sur la notion de sacré (qui est tout à l’opposé de celle de sainteté). Y aura-t-il encore place pour du sacré à l’époque de l’intelligence artificielle et des robots ? Quelles en seront les formes ? Où se situera-t-il ? Voilà des interrogations qui pourraient nourrir la réflexion.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-Info, 8 avril 2021)

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