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  • Tour d'horizon... (179)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Youtube, une conférence donnée par Johann Chapoutot devant l'Académie Royale de Belgique au cours du Colloque intitulé " Le pouvoir des intellectuels, le « pouvoir des sans-pouvoir » " et consacrée à Carl Schmitt...

    Carl Schmitt, un intellectuel au service du nazisme

    Chapoutot.jpg

    - sur In Limine, un texte de 2005 du philosophe Philippe Granarolo, consacré à une approche critique nietzschéenne des biotechnologies...

    Éléments nietzschéens pour une critique des biotechnologies

    Nietzsche_ADN.jpg

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  • Feu sur la désinformation !... (264)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Après des mois d’une grève très dure mais peu relayée par les médias dominants, les personnels hospitaliers montrent encore un peu plus leur détermination.
    • 2 : France Inter contre Jésus : le blasphème à sens unique
      Frédéric Fromet, « humoriste » et chansonnier officiel de France Inter a récemment décidé de s’attaquer à Jésus, de qui il fait un « pédé » dans son dernier « sketch ». Habitué des propos christianophobes, Frédéric Fromet n’attaque jamais aussi violemment l’islam. Courageux mais pas téméraire !
    • 3 : Revue de presse
      Un vent de liberté à Sud Radio où un pédopsychiatre nous explique que les jeunes violents sont très majoritairement extra-européens … Des journalistes perdus face à des jeunes candidats patriotes… Emmanuel Macron pontifiant face à des journalistes… La semaine médiatique aura été chargée !
    • 4 : Djihadistes : enfin la prise de conscience médiatique ?
      Et si, enfin, les journalistes français comprenaient que les islamistes sont une menace pour les Français ? Si l’on écoute avec attention les débats autour de la question de la libération des soldats de l’Etat islamique, on sent poindre une lucidité bienvenue… mais très tardive !
    • 5 : Coup de chapeau
      Breizh-info révélait lundi matin l’agression sexuelle d’une jeune bretonne mineure par un extra-européen. Après cet article, les autorités ont été obligées de communiquer et la presse régionale dominante a été obligée d’évoquer l’affaire.

     

                                          

     

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  • Aux sources du malaise identitaire français...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Paul-François Paoli intitulé Aux sources du malheur identitaire français. Journaliste et chroniqueur au Figaro, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012), Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments (Rocher, 2016) ou L'imposture du Vivre-ensemble de A à Z (Toucan, 2018).

     

    Paoli_Aux sources du malheur identitaire français.jpg

    " Depuis la disparition de De Gaulle, un spectre hante toujours plus la France : celui de l’identité. Les Français ne savent plus qui ils sont. Médias et intellectuels, toujours prompts à se tourner vers « l’Autre », assurent que la France, c’est La République, les droits de l’Homme, les valeurs, l’universel.

    Mais si la France ce sont des « valeurs », des « idées », alors qu’est-ce que le peuple français ? Que deviennent la langue, le territoire, les coutumes et les traditions ?

    Confusion profonde entre valeurs et identité, névrose de l’universalisme, passions antagoniques pour l’élitisme et l’égalitarisme, telles sont, selon Paul-François Paoli, les questions qui se trouvent au centre du malaise identitaire français. Dans ce texte très original, il les dissèque et y répond avec clarté, ouvrant la voie au retour de l’identité paisible, ce sentiment d’être soi et pas un autre. "

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  • Cette année-là... (14) : 1978 – Alexandre Soljenitsyne et Le déclin du courage...

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur le plateau de TV Libertés des livres, des chansons, des films, des évènements, des personnages qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Olivier François, Christophe A. Maxime, Nicolas Gauthier et François Bousquet...

    Au sommaire ce mois-ci :

    – un discours : Le déclin du courage, d'Alexandre Soljenitsyne (1978).

     

                                      

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  • Evita...

    Les éditions Delcourt viennent de publier Evita, une biographie dessinée d'Eva Perón, femme du dirigeant populiste argentin Juan Perón et égérie du mouvement péroniste. Le livre est signé par le dessinateur Alfredo Breccia et par le scénariste Hector Oesterheld, par ailleurs militant péroniste et membre des Montoneros, assassiné par la junte militaire en 1977.

     

    Oesterheld et Breccia_Evita.jpg

    " Figure contemporaine du militantisme social argentin, Eva Perón a marqué l’histoire. Alberto Breccia et Hector Oesterheld signent ici un récit d’exception. Le scénario a été abandonné à cause d’aléas politiques, puis redécouvert dans les années 2000. Un livre historique qui a bien failli ne jamais exister. "

     

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  • Quand la Ministre de la justice se prononce pour le retour des djihadistes "français" détenus en Syrie...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de l'Observatoire du journalisme publiée sur son site et consacrée aux déclaration de la Ministre de la justice en faveur du retour dans notre pays des djihadistes "français" détenus en Syrie...

     

    Belloubet_Djihadistes français.jpg

    Retour de djihadistes en France : une annonce de la Ministre de la justice sans controverse médiatique

    La ministre de la justice a évoqué samedi 11 janvier l’éventualité du rapatriement de djihadistes français détenus en Syrie. Cette annonce a tout du ballon d’essai lancé dans les médias, afin de prendre le pouls de l’opinion publique. Les médias français ont encore une fois été peu critiques face à cette annonce qui si elle était suivie d’effets pourrait être lourde de conséquence pour la sécurité des français.

    Cartes postales politiques

    Connaissez-vous les « cartes postales » en politique ? il ne s’agit pas de la carte en carton que l’on envoie avec un timbre de son lieu de vacances. Non, il s’agit dans le cas présent de messages qu’envoient les responsables politiques, parfois pour se rappeler au bon souvenir des électeurs, parfois pour sonder l’opinion publique et prendre des décisions en fonction des réactions à l’annonce faite à cette occasion.

    L’annonce qu’a faite la ministre la justice Nicole Belloubet au journal Libération le 11 janvier a tout de la carte postale. On prend le pouls de l’opinion publique. Si elle n’est pas trop rétive sur le sujet sensible que l’on a annoncé, on transforme l’essai et on concrétise ce qui a été envisagé.

    Libération sert la soupe

    C’est donc à Libération que la ministre de la justice a livré ses commentaires sur plusieurs « dossiers sensibles ». Parmi ces sujets, Nicole Belloubet est interrogée sur la situation des djihadistes français détenus en Syrie. Le journaliste de Libération pose à la ministre une question en entonnoir, en présentant une série d’arguments en faveur du rapatriement en France de combattants de l’État islamique. Après avoir énuméré la situation préoccupante en Irak, l’impossibilité de laisser la Syrie juger des djihadistes français, le refus de l’Irak de les juger et le fait que les kurdes qui les détiennent n’ont pas un État constitué en mesure de les juger, le journaliste demande à la ministre : « le rapatriement n’est-il pas inéluctable ? ».

    C’est ce que l’on appelle vulgairement « servir la soupe ». La ministre n’a même pas à développer des arguments qui viendraient à l’appui de sa réponse. Le journaliste de Libération lui les apporte sur un plateau. La ministre n’a plus qu’à répondre : « on ne peut prendre le risque d’une dispersion dans la nature ». Puis elle cherche à tranquilliser les lecteurs : « Tout combattant qui serait rapatrié serait judiciarisé comme nous l’avons toujours fait ».

    La couverture médiatique de la déclaration de la Ministre : entre neutralité et empathie

    On pourrait penser que cette déclaration provoquerait une tempête de réactions inquiètes ou indignées dans les médias ou une partie d’entre eux. Loin de là, à rebours de l’opinion publique, les médias de grand chemin oscillent dans cette annonce à peine voilée du rapatriement en France de guerriers de l’État islamique entre neutralité et empathie.

    La neutralité se vérifie dans l’absence dans certains articles de tout commentaire et de tout point vue autre sur la question que celui de la ministre. Ainsi Le Point évoque factuellement « Belloubet (qui) songe au rapatriement de djihadistes français en Syrie».

    Plus nombreux sont les médias à non seulement reprendre les propos de la ministre, mais aussi à donner la parole à un collectif qui milite pour…le rapatriement des djihadistes et de leurs proches.

    C’est le cas de L’Express , du Monde , de 20 Minutes, de RT France, du Figaro , etc., dans des articles souvent rédigés à partir d’une dépêche de l’AFP. Plusieurs médias reprennent les propos d’un membre du collectif « Familles unies » qui salue l’inflexion de la ministre sur ce sujet. Le Parisien donne également la parole à un membre de ce collectif et insiste sur la situation des femmes et des enfants qui sont en Irak. L’avocate des familles de proches partis en Irak estime que « les familles attendaient depuis longtemps que le gouvernement retrouve la raison ».

    Des risques évidents passés sous silence

    Peu de médias ont pris le temps d’apporter d’autres arguments que ceux de la ministre de la justice et de l’association prônant le retour des français partis pour l’État islamique. L’Opinion évoque la « désagrégation » de l’État irakien. Mais le journal mentionne également une enquête de terrain réalisée par un chercheur sur les prisons françaises. Il en ressort que « la propagande islamiste » s’y est largement diffusée. L’opposition de l’ancien premier ministre, Manuel Valls, au rapatriement en France de djihadistes est également mentionnée.

    A quelques exceptions près, les différents médias n’ont pris aucun recul vis-à-vis de l’argumentaire développé par Libération. Les seules personnes interrogées à ce sujet sont la ministre de la justice, l’association de djihadistes proches partis en Syrie et l’avocate de cette association.

    Il y a un an, fin janvier 2019, le gouvernement, le Quai d’Orsay cette fois, avait déjà lancé un ballon d’essai en évoquant le rapatriement de 130 djihadistes. Comme nous le relations dans un article paru le 8 février, le retournement de doctrine du gouvernement français à ce sujet, alors qu’il a toujours affirmé que les djihadistes doivent être jugés dans le pays de leurs méfaits, avait été relayé sans recul par de nombreux médias français de grand chemin.

    Les autres options que le rapatriement

    En ce début d’année, l’histoire se répète :

    - la détention en Syrie de djihadistes est présentée comme plus risquée qu’en France,

    - les seules personnes interrogées sont un représentant du gouvernement français et des proches de ceux qui sont partis en Syrie,

    - les seuls arguments présentés militent en faveur du rapatriement des djihadistes et de leurs proches.

    Des questions que l’on ne pose pas

    Pourtant, plusieurs éléments s’opposent à ceux présentés par la ministre et l’association des proches de ressortissants partis rejoindre l’Etat islamique :

    - La possibilité de confier les djihadistes au pays où ils ont commis leurs exactions, la Syrie. C’est ce que préconise Xavier Moreau, un expert en relations internationales, dans Sputnik International le 30 janvier 2019. « Pour protéger la France, il faut laisser Damas juger les djihadistes, car ils ont commis les crimes en Syrie. La question est que la France ne veut pas reconnaitre avoir perdu la guerre contre la Syrie  ». Au prix de la sécurité des Français ?

    - La difficulté à réunir en France des preuves des exactions commises par les djihadistes en Syrie pour les juger et les condamner. Une difficulté que soulève Xavier Moreau dans son interview. Le directeur du centre de réflexion sur la sécurité intérieure, Thibault de Montbrial, souligne dans une récente interview pour Causeur qu’ « une des raisons pour lesquelles les peines (des djihadistes condamnés en France NDLR) était en 2018 en moyenne de sept ans et demi est le fait que la justice est confrontée à un problème de preuves ». Rapatrier des djihadistes et les remettre en liberté peu après, une perspective réjouissante….

    La déchéance de nationalité

    - La possibilité de déchoir les djihadistes de leur nationalité, comme le préconisait C. Castaner en 2016 avant de considérer en 2019 que les djihadistes sont « Français avant d’être djihadistes ».

    Pour creuser cette piste, c’est dans des médias étrangers que nous apprenons que d’autre pays européens ont pris une autre direction que la France :

    Ainsi, en mars 2019, les médias allemands (Deutsche Welle, etc.) évoquent une solution radicale mais populaire : la déchéance de la nationalité pour les ressortissants allemands partis combattre dans les rangs de l’État Islamique. The local Denmark nous apprend en novembre 2019 que le Danemark vient d’adopter une loi permettant la déchéance de la nationalité, une mesure que la justice s’empresse d’appliquer dans le mois qui suit.

    Le site d’information belge 7 sur 7 nous apprend le 19 décembre que la justice belge a déchu de leur nationalité trois veuves de combattants de l’État islamique. La Suisse n’est pas en reste qui vient en ce début d’année de déchoir de sa nationalité une ressortissante partie combattre avec l’Etat islamique, nous apprend 24 heures le 3 janvier 2020.

    Plus de 250 terroristes libérés dans les deux ans à venir

    Dernier élément : en mai 2019, la ministre de la justice annonçait au journal Le Monde la libération de 254 personnes détenues pour terrorisme islamiste dans les trois ans (107 en 2021, 147 en 2020). Il va commencer à y avoir beaucoup de monde à surveiller… Alors que la France a un vivier de radicalisés qui ne cesse de croitre, sans compter ceux, estimés à 3 000 en 2017 dans un rapport parlementaire cité par le site Polémia, qui ne sont pas passés à l’acte mais sont dans « le haut du spectre » et dans une logique de pré terrorisme, on ne peut pas dire que les lanceur d’alerte soient nombreux dans les médias. L’avenir nous dira si cela était justifié…

    Observatoire du journalisme (OJIM, 14 janvier 2019)

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