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  • Décadence...

    Nous vous signalons la publication du numéro 26 de la revue Perspectives libres consacré à la question de la décadence.

    La revue Perspectives libres, dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, est publiée sous couvert du Cercle Aristote et est disponible sur le site de la revue ainsi qu'à la Nouvelle Librairie.

     

     

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    Au sommaire de ce numéro :

     

    Pierre Yves Rougeyron – Tout ce qui ne tue pas

    DOSSIER

    Ambroise Marcilhacy – Penser la décadence

    Vincent Couric – La décadence est un marché : Du libéral au libertaire, avec Michel Clouscard

    Aurélien Valeau – La France, puissance de jonction

    Aurélien Gabriel Bréau – Décadence, la leçon chinoise

    Ambroise Marcilhacy – Le cinéma apocalyptique et l’archétype de la Bête de l’apocalypse

    Guillaume Tahar – L’éducation populaire et ses conditions de possibilité

    LIBRES PROPOS

    Aurélien Valeau – La tuerie de Christchurch

    Léo Imbert – Le Freudo-Marxisme : Ebauche historico-théorique

    Michel Bastit – La nature comme guide

    Nicolas Klein – L’Espagne et la tentation allemande

    Nicolas Klein – Le minerai et l’atome

    LIBRES PENSÉES

    Laurent Schang – De Gaulle au Levant 1929-1931 L’Orient, déjà compliqué

    Claude Bourrinet – Pléthon, Sparte et Zarathoustra

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  • Il faut démasquer les médias de propagande !...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Jean-Yves Le Gallou, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte, et diffusé le 2 décembre 2019 sur Sputnik, dans lequel il évoque, à l'occasion de la sortie de L'Album des bobards chez Via Romana, le traitement biaisé de l’information par les journalistes, et même un véritable «système de propagande» au profit du camp du Bien.

     

                                   

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  • Mytho-poltiques...

    Les éditions Mimésis viennent de publier un essai de Jean-Jacques Wunenburger intitulé Mytho-politiques - Histoire des imaginaires du pouvoir. Longtemps professeur de philosophie générale à Lyon 3, Jean-Jacques Wunenburger  a été influencé par Gaston Bachelard et Gilbert Durand et a écrit de nombreux ouvrages sur les relations entre les images, l'imagination et l'imaginaire dans la philosophie, la culture et les arts.

     

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    " La science politique, telle qu’elle s’est développée depuis le 17e siècle peutelle se réduire au modèle d’un pouvoir démocratique fondé sur un contrat rationnel entre gouvernés et gouvernants ? Ne peut-on pas développer une autre histoire du politique, qui s’appuie plutôt sur une anthropologie des images, symboles et mythes, constitutifs du pouvoir? Ne peut-on pas retrouver dans les symboliques et les mythologies politiques, de l’antique Age d’or aux rêves des révoltes de mai 1968, bien des schèmes, référentiels, scénarios, qui permettent de mieux comprendre l’énigme des fondements du pouvoir, des formes adoptées et des fins poursuivies ? Loin d’ignorer ou d’exclure cette histoire des imaginaires du pouvoir, supposée obsolète et porteuse seulement de fictions dangereuses et illusoires, ne pourrait-on pas chercher à tisser, à articuler, en politique, l’imagination et la raison, en veillant toujours à identifier et à combattre les dérives de l’une et de l’autre ? "

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  • Un bloc populaire socialement dominé mais démocratiquement majoritaire...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il revient sur les observations de Jérôme Sainte-Marie concernant la polarisation de la vie politique française. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Socialement dominé, le bloc populaire est aujourd’hui démocratiquement majoritaire »

    Warren Buffett, le milliardaire américain qu’on sait, a un jour déclaré en substance : « Bien sûr que la lutte des classes existe, la preuve en est que c’est la mienne qui l’a gagnée ! » Cette notion de « lutte des classes » ne saurait évidemment tout expliquer, mais il n’en est pas moins vrai qu’elle a été longtemps évacuée du débat médiatique. Ne serait-il pas opportun de la remettre à l’honneur ?

    Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffett a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ». Mais chez Buffett, on voit bien aussi que l’arrogance naïve le dispute au mépris de classe. Je réponds donc à votre question : oui, la lutte des classes est sans doute ce qui caractérise le mieux la situation actuelle dans notre pays. Dans son dernier livre (Bloc contre bloc. La dynamisme du macronisme, Cerf), qu’il faut lire en parallèle avec les travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Sainte-Marie, excellent observateur de la vie politique française, le souligne avec force : « La cohérence entre le vote de classe aux élections et la condition sociale des électeurs aura rarement été aussi évidente qu’aujourd’hui. »

    Les gilets jaunes ont à cet égard joué un rôle essentiel. En mobilisant des gens de condition plutôt modeste, qui avaient en commun d’être les perdants de la mondialisation, ils ont provoqué dans la classe dirigeante une peur panique, qui explique la façon dont Emmanuel Macron a entièrement changé de méthode, abandonnant sa posture jupitérienne pour se faire chattemite, sans pour autant abandonner sa vision managériale de la société ni se doter d’un véritable enracinement social. Je crois avoir déjà qualifié le mouvement des gilets jaunes de « répétition générale ». Je le pense plus que jamais. Ce vaste mouvement populaire de protestation contre la relégation culturelle et géographique, politique, économique et sociale, est prêt à resurgir et à s’amplifier. Les mouvements sociaux qui se multiplient un peu partout en sont l’augure.

    Depuis Karl Marx, la notion de « classe ouvrière » a beaucoup évolué : l’artisan, le petit patron, l’auto-entrepreneur, les classes moyennes en voie de déclassement forment désormais une sorte de nouveau prolétariat.

    Dissipons tout de suite une équivoque : Marx n’est pas l’inventeur de la « lutte des classes » ! L’expression n’a même cessé d’être employée avant lui, notamment par Tocqueville et Guizot. La lutte des classes n’a jamais cessé, sinon qu’il y a des moments où les classes dominées sont plus conscientes de leur existence en tant que classe (c’est la classe « pour soi », par opposition à la classe « en soi ») qu’à d’autres moments. En revanche, il y a une différence, et elle est énorme : autrefois, c’étaient les classes dominantes qui s’affirmaient (formellement) conservatrices, alors qu’aujourd’hui, c’est dans les classes populaires que le désir d’enracinement et de valeurs partagées, l’attachement à la communauté nationale et le goût des traditions sont le plus répandus. Dans le passé, la guerre des classes a pu se confondre avec le clivage horizontal gauche-droite, mais ce n’est plus le cas. Tout véritable clivage de classe est un clivage vertical : le bas contre le haut, le peuple patriote contre les élites qui se sont déterritorialisées au même rythme que la machinerie du capital. Sans oublier que la gauche a « perdu le peuple » !

    Le résultat, c’est l’actuel clivage politique français : Emmanuel Macron assure la jonction entre bourgeoisie de droite et de gauche, tandis que Marine Le Pen semble en faire autant pour tous les laissés-pour-compte de la mondialisation. Y gagne-t-on en clarté ?

    Dans son livre, Jérôme Sainte-Marie montre à la perfection qu’au-delà de l’« archipélisation » dénoncée par Jérôme Fourquet, un vaste mouvement de polarisation est désormais à l’œuvre dans la société française (ce qui rejoint les observations de Patrick Buisson). Un « bloc populaire » est en train de se former face au « bloc bourgeois » créé par Macron – et c’est paradoxalement Macron qui a favorisé ce processus de radicalisation des différences sociales, car le regroupement des libéraux de droite et de gauche a eu pour effet, d’abord de déconnecter les conservateurs (tenants de la souveraineté nationale) et les libéraux (tenants de l’ouverture globale), ensuite d’éliminer les grands partis de gouvernement traditionnels. Mélenchon s’étant disqualifié depuis qu’il a renoncé au populisme pour revenir dans le giron de la « gauche morale », c’est le Rassemblement national qui en bénéficie. Le « plafond de verre » censé limiter la montée du vote RN a commencé à se désagréger et 63 % de ceux qui ont voté pour La France insoumise, aux dernières élections européennes, se disent maintenant prêts à voter pour Marine Le Pen au second tour d’une présidentielle qui l’opposerait de nouveau à Macron, contre 39 % seulement de ceux qui ont voté pour François-Xavier Bellamy. C’est un tournant de première grandeur.

    Le bloc élitaire et bourgeois d’Emmanuel Macron regroupe les très riches du CAC 40, les bobos, le personnel des grands médias et les cadres supérieurs enthousiastes de la mondialisation pour qui tout ce qui est « national » est dépassé. S’y ajoutent des retraités instinctivement portés à rejoindre le parti de l’ordre, sans voir que cet ordre n’est qu’un désordre établi qui ne les protégera pas de la montée du chaos. Cela ne fait, au total, qu’un Français sur trois. Socialement dominé, le bloc populaire est aujourd’hui démocratiquement majoritaire. Cette double polarisation explique aussi pourquoi l’« union des droites » est un mythe qui, dans le meilleur de cas, ne peut se réaliser qu’au niveau local : à terme, entre Macron et Le Pen, il n’y aura plus rien. C’est la raison pour laquelle, concernant la présidentielle de 2022, rien n’est joué. D’autant qu’on sait maintenant que la fabrique des présidentiables ne passe plus par les partis.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 30 novembre 2019)

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  • Tour d'horizon... (176)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur la Lettre de Comes Communication, Bruno Racouchot interroge Jérôme Fourquet sur l'archipellisation de la France...

    "L'archipellisation" de la France, résultat de luttes d'influence ?

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    - sur La pompe à phynance, Frédéric Lordon, philosophe, économiste et idéologue d'une certaine gauche radicale, répond aux questions de L'Humanité à l'occasion de la publication de son essai  Vivre sans ? Institutions, police, travail, argent… 

    Le capitalisme ne rendra pas les clés gentiment

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  • Feu sur la désinformation... (258)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      La France a rendu hommage aux 13 soldats morts en opération au Mali.
    • 2 : Zemmour et Valeurs Actuelles attaqués : guerre totale contre la liberté d’expression
      Les censeurs ont décidé de lancer toutes leurs forces contre les rares voix de droite dans les médias. Eric Zemmour est bien évidemment visé, tout comme Valeurs Actuelles qui subit une campagne hallucinante de pression de la part des « Sleeping Giants ».
    • 3 : Revue de presse
      France Info qui oublie l’explication essentielle de la famine au Zimbabwe, un micro-trottoir qui met en lumière le fait que la promotion de la diversité au cinéma est en fait anti-européenne… Il y en aura pour tous les goûts dans la revue de presse de la semaine.
    • 4 : Grève du 5 décembre : les médias entre soutien et opposition à Macron
      La plupart des médias se positionne en opposition à la réforme des retraites. Emmanuel Macron semble donc fragilisé médiatiquement.
      A noter que le haut-commissaire à la réforme des retraites considère que le Grand Remplacement est une… nécessité !

     

                                    

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