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  • Les snipers de la semaine... (157)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Europe solidaire, Jean-Paul Baquiast allume Emmanuel Macron qui a déroulé le tapis rouge devant Google...

    Google en France. Merci Google.

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    - sur son blog Justice au singulier, Philippe Bilger dézingue la ministre de la culture, Françoise Nyssen, qui a fait retirer Charles Maurras du Livre des commémorations nationales...

    Vive notre ministre de la Censure !

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  • Feu sur la désinformation... (172)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Affaire Théo : la « fuck news » dévoilée
      Le 29 janvier Europe 1 publie la vidéo surveillance de l’arrestation de Théo Luhaka à Aulnay sous-bois. Il aura fallu 1 an pour que les médias publient la vidéo qui confirme la version des policiers. Pourtant certains journalistes restent sceptiques. Cette vidéo ne remettrait pas en cause l’accusation de « viol », des journalistes sont même allé jusqu’à offrir une tribune à la famille de Théo.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Séquence de propagande russophobe sur la chaine FranceTVinfo. Dans un reportage intitulé « Poutine à nouveau candidat, comment fait-il ? » la chaine du canal 27 de la TNT associe par une séquence image, l’ancien président Medvedev à un petit chien et compare Vladimir Poutine à l’ancien dictateur Staline.Tout en finesse....

    • 3 : Théo : historique d'un bobard total
      « La matraque de la honte », « Viol », « le policier m’étranglait », « j’ai cru que j’allais mourir ». Il y a 1 an, les médias s’étaient engagés pour Théo et contre les « policiers racistes ». Seul Théo avait voix au chapitre, et le rapport de l’IGPN avait été sciemment occulté..
    • 4 : Les tweets de la semaine
      France info média de propagande sur tweeter. Le jour du passage de Laurent Wauquiez dans l’émission politique de France 2, le média tweetait « Laurent Wauquiez va t-il mentir ? La question se pose » Une question rhétorique pour France info qui supposait donc que le candidat allait mentir pendant l’émission.
    • 5 : Gallet acculé par Macron et le CSA
      Rien ne va plus pour Mathieu Gallet, le CSA s’est prononcé et retire son mandat au patron du groupe public. Une décision prise sous la pression du ministre de la justice et du ministre de la culture. Retour sur une éviction ordonnée par le pouvoir politique et qui a écornée l’indépendance du CSA.

     

                                     

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  • Le bon cœur...

    Les éditions de La Table ronde viennent de publier un roman de Michel Bernard intitulé Le bon cœur et consacré au personnage de Jeanne d'Arc. Haut-fonctionnaire, Michel Bernard est l'auteur de plusieurs livres, dont La Tranchée de Calonne (La Table ronde, 2007) et Le Corps de la France (La Table ronde, 2010).

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    " Pour Michel Bernard, dans Le Bon Coeur, l'histoire de Jeanne d'Arc commence par une gifle. Celle que le sire de Baudricourt, excédé, qui tient encore un minuscule territoire en bord de Meuse dans une France presque entièrement occupée par les Anglais, donne à une petite paysanne. Elle vient pour la deuxième fois lui demander des soldats afin de rétablir le roi sur le trône. Jeanne n'est pas folle, ce serait trop simple et le sire de Baudricourt le sait. Mais il sait aussi que cette époque de troubles est propice aux illuminés et aux faux prophètes. Pourtant, il finira par céder, comme tant d'autres après lui, à la volonté de cette étrange jeune fille "grande, carrée d'épaules, bien campée sur ses jambes, le visage ouvert, les yeux vifs, le regard profond". Le Bon Coeur n'apportera pas de révélations scandaleuses ou d'hypothèses hasardeuses sur Jeanne d'Arc. L'ambition romanesque de Michel Bernard est ailleurs : tout son talent est de nous faire revivre cette histoire que l'on connaît ou que l'on croit connaître tel un chroniqueur de cette époque. Il chante les paysages traversés avec un lyrisme discret et les batailles gagnées ou perdues avec une manière d'étonnement calme pour que Jeanne nous apparaisse comme elle est apparue à ses contemporains : évidente et insaisissable. Le Bon Coeur est le roman d'une voix, celle d'une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l'histoire en réveillant dans le coeur usé des hommes la force de croire et d'aimer. "

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  • « Grand remplacement » : complot, fantasme ou réalité ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique remarquable d'Edouard Chanot sur Radio Sputnik, datée du 29 janvier 2018 et consacrée à la question du « Grand remplacement »...

     

                                  

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  • La résistance sacrifiée ?...

    Les éditions Via Romana viennent de publier une étude historique de Charles Le Brun intitulée La Résistance sacrifiée ? Special Operations Executive. Écrivain et historien, Charles Le Brun est notamment spécialiste de Paracelse.

     

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    " « Ce qu’il y a de terrible, quand on cherche la vérité, c’est qu’on la trouve. » Extraite des Promenades philosophiques de Rémy de Gourmont, cette note incisive définit parfaitement l’état d’esprit qui fut le nôtre tout au long de la rédaction de ce livre.
       Le SOE, comme on le sait, fut l’enfant de Churchill. Organisation de résistance ? Instrument d’intoxication ? L’un et l’autre certainement. Toutefois, seul le second sujet, nié par ceux qui en furent les instigateurs, a retenu notre attention. La machine à falsifier l’histoire n’est pas née d’hier mais l’heure est peut-être venue, eu égard à ces mémorables événements, d’en scruter certaines zones que la plupart des auteurs officiels ont délibérément laissées dans l’ombre. "

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  • Manipulation des chiffres de l'immigration : en Belgique aussi...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain Destexhe, sénateur belge de centre-droit, cueilli sur Figaro Vox et consacré aux manipulations des chiffres de l'immigration en Belgique...

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    Le marché de Molenbeek...

     

    Alain Destexhe : «Voici comment on manipule les chiffres de l'immigration en Belgique»

    Dans cet article, je montrerai comment les statistiques de l'immigration sont manipulées et instrumentalisées en Belgique par les tenants de l'idéologie multiculturaliste, qui exerce une domination quasi totale dans les universités, les ONG, les institutions publiques et les médias.

    Ce texte a cependant une portée plus générale car les mécanismes décrits sont aussi appliqués ailleurs en Europe. Ainsi, dès les premières lignes de son dernier rapport sur la migration, Eurostat mélange allègrement chiffres et idéologie: «la migration à elle seule ne pourra certainement pas inverser l'actuelle tendance au vieillissement de la population observée dans de nombreuses régions de l'Union».

    En 30 ans, comme la France, la Belgique s'est transformée en profondeur. Sans débat public, elle est devenue un pays d'immigration massive accueillant plus d'un million de personnes en dix ans dans un pays de 10 millions d'habitants. De 2000 à 2010, le solde migratoire y a été neuf fois plus important que celui des Pays Bas, quatre fois plus important que celui de la France ou de l'Allemagne et même plus important que celui des États-Unis, un pays historiquement plus ouvert à l'immigration.

    Pourtant, cette réalité statistique a été cachée à la population. Les élites qui décident de ce dont on peut parler se sont bien gardées de mettre en évidence des chiffres qui n'auraient pu qu'alarmer une population dont on exige maintenant qu'elle s'adapte hic et nunc à cette nouvelle donne. Il ne faut y voir ni grand complot, ni l'œuvre d'un Big Brother, mais, au mieux, une adhésion enthousiaste de ceux qui prétendent forger l'opinion au grand rêve multiculturaliste ou, au pire, à la mise en œuvre de puissants mécanismes de défense relevant de la psychologie, comme la sublimation (de la diversité), le déni (de la réalité) ou le refoulement (de ce qui dérange).

    Présenter l'immigration sous forme de flux et non de stock

    Les statistiques migratoires sont en général présentées sous forme de flux annuels: tant de personnes sont entrées ou sorties telle année ; tant de réfugiés ont été accueillis. Si le nombre diminue par rapport à l'année précédente, on insistera lourdement sur ce point, beaucoup moins s'il augmente. En revanche, une statistique sur 10 ou 20 ans ne sera guère reprise, en supposant qu'on puisse la trouver sans faire les calculs soi-même. À l'échelle d'un pays, les chiffres d'un flux annuel sont rarement inquiétants ; sur une décennie, ils deviennent alarmants. On parlera par exemple de 40 000 naturalisations en une année (le flux) mais on ne rappellera pas qu'il y en eut 200 000 en trois ans et un demi-million en 10 ans (le stock): 5% de la population! De même, on n'écrira pas que plus d'un million d'immigrés sont arrivés en quelques années.

    Les Européens repartent, les autres restent

    En Belgique, petit pays très ouvert sur ses voisins et hébergeant la capitale de l'Europe avec son cortège de fonctionnaires et de lobbyistes, les immigrations d'Européens sont, en termes de flux, toujours supérieures à celles émanant des autres continents. Français et Néerlandais arrivent assez logiquement en tête. Ce fait rassurant sera toujours très lourdement souligné. Jamais cependant l'analyse ne sera faite sur 10 ou 20 ans. On constaterait alors qu'un grand nombre d'Européens retournent dans leur pays, que les Belges eux-mêmes quittent davantage leur royaume plutôt qu'ils n'y reviennent (leur solde migratoire est toujours négatif) mais que les Marocains, Algériens, Turcs, et presque toutes les autres nationalités, sauf les Américains, ont une incontestable tendance à s'établir définitivement en Belgique.

    Les projections démographiques ne sont pas reliées à l'immigration

    Régulièrement, reprenant des projections officielles, les médias constatent que la population du royaume augmente et que cette tendance va continuer, mais cette augmentation n'est jamais liée à l'immigration alors que, depuis les années 2000 au moins, elle est entièrement explicable par l'immigration. En quinze ans à peine, la Belgique gagne un million d'habitants, passant de 10,2 millions en 2000 à 11,3 millions en 2015, une hausse de 10 % sur une très courte période. Et au cours des prochaines décennies, le pays devrait encore gagner un ou deux millions d'habitants alors qu'il est déjà un des plus denses au monde, confronté à de nombreux problèmes liés à cette densité (habitat, transport, environnement, …)

    Jamais cette augmentation ne sera mise en relation avec le nombre de musulmans qui va doubler (1 250 000, soit 11,1 % de la population) ou tripler (2 580 000, soit 18,2 %!) en 2050 selon les flux migratoires et d'après les projections du très sérieux Pew Research Center. Le titre honnête d'un article sur les projections démographiques devrait être «Nous serons bientôt un million de plus, en majorité des musulmans», ce qui ne pourrait manquer de créer un débat utile sur la démographie, la densité de population ou l'intégration de ces musulmans. Dans Le Soir, l'universitaire de service Corinne Torrekens balaye cependant la sérieuse enquête du Pew: «Il y a un côté boule de cristal (…). On se demande d'ailleurs d'où vient cette nécessité de compter» (sic). «Sinon pour alimenter le fantasme que l'islamisation se dresse tel un rempart alors que nous sommes dans une dynamique de pluralisation de l'appartenance». La novlangue a de beaux jours devant elle!

    Le choix des mots favorise l'occultation des problèmes

    L'augmentation continue de la population de Bruxelles (1 % par an en moyenne, taux exceptionnel pour une ville européenne) est qualifiée de choc démographique voire de bombe démographique mais jamais de choc ou bombe migratoire. L'immigration et la fécondité plus grande des femmes d'origine immigrée expliquent pourtant entièrement cette augmentation, malgré le départ continu de «Belges de souche» ou d'immigrés plus anciens vers la Flandre et la Wallonie. Les problèmes sociaux (90 % des allocataires sociaux à Bruxelles sont d'origine immigrée), la tension sur les services publics (administration, hôpitaux, transports publics avec le doublement du nombre de voyages en 15 ans), le besoin de nouvelles places dans les écoles - 40 000 en dix ans - son coût évidemment considérable ne seront, soit pas abordés du tout (et donc jamais débattus), soit présentés comme s'ils étaient totalement étrangers à la problématique migratoire.

    Le mépris envers les inquiétudes de la population

    Un des moyens les plus sûrs pour disqualifier l'inquiétude légitime de la population consiste à la faire passer pour ignorante. Ainsi, on fera un sondage pour demander quel est le pourcentage d'immigrés ou de musulmans dans le pays et, à chaque fois, on se gaussera de constater que la perception est toujours supérieure à la réalité. Autrement dit si les Belges (ou les Européens) étaient mieux informés ou moins stupides, leurs angoisses s'évanouiraient et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce genre d'enquêtes ou de sondages n'est cependant pratiqué que pour les chiffres migratoires, jamais pour le taux de chômage, le taux d'analphabétisme ou la croissance du PIB. Dans ce domaine, l'immigration bénéficie de l'exclusivité. On pourrait évidemment retourner l'argument. Si la perception est telle, c'est précisément parce que la situation est déjà très alarmante. À lieu de la tourner en dérision, l'inquiétude devrait être prise en considération.

    L'effet boule de neige du regroupement familial

    En Belgique, environ 50 % de l'immigration est liée au regroupement familial. C'est beaucoup plus que chez nos voisins et dans la plupart des pays européens, mais tous sont touchés par ses conséquences. Ce type d'immigration est, par définition, exponentiel et, littéralement, sans fin, à travers la reconnaissance des réfugiés, les mariages blancs ou gris, le caractère endogame de la majorité des mariages des Turcs et de Marocains, les fraudes massives, etc. Les conséquences quasi mécaniques du regroupement familial sur la démographie ne sont jamais expliquées.

    Sauf s'il y a une prise de conscience, par la magie du regroupement familial et les arrivées à travers la Méditerranée, l'immigration de masse va continuer. Ces mécanismes d'occultation de l'importance de l'immigration sont partout à l'œuvre en Europe. Si on veut la contrôler et la freiner, selon le souhait de la grande majorité des Européens, encore faut-il que ces derniers puissent d'abord prendre connaissance de la gravité de la situation à travers une présentation honnête des statistiques et de leurs conséquences!

    Alain Destexhe (Figaro Vox, 29 janvier 2018)

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