Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Ebola et notre inconscience...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, cueilli sur le site Europe solidaire et consacré à la menace mondiale que fait peser l'épidémie de fièvre Ebola en raison de l'importance des mouvements de populations par voie aérienne, notamment.

     

    Pandémie Ebola.jpg

    Ebola et notre inconscience

    Sans avoir encore explosé aussi exponentiellement que ne le prévoyaient certains modèles (que nous avions précédemment cités dans nos article) l'épidémie d'Ebola se développe rapidement et pourrait très bien atteindre non seulement l'ensemble des pays dits pauvres, mais aussi à un moindre degré (voire peut-être à un degré voisin) les pays dits riches, Europe, Etats-Unis notamment.

    Il en est de même des taux de mortalité. Loin de s'atténuer, comme lors des précédentes épidémies d'Ebola, ils paraissent s'accroitre. Les statistiques venant des pays actuellement touchés minorent sans doute d'ailleurs la réalité, tant en ce qui concerne les cas que les décès, compte tenu de la difficulté d'identifier ce qui se passe en brousse, comme dans les bidonvilles des mégapoles africaines où le virus se répand actuellement.

    La communauté internationale, selon l'expression classique, n'a manifestement pas pris conscience de l'ampleur et des taux de progression de l'épidémie. Ceci tient à diverses raisons: la croyance (fausse) que le virus resterait confiné dans les pays pauvres, des croyances également fausses concernant la contagiosité, laquelle paraît plus grande qu'il n'est dit généralement, d'autres illusions, relatives aux capacités de réaction rapide des institutions sanitaires.

    Il apparaît ainsi de plus en plus évident que les autorités politiques et de santé ne sont pas suffisamment informées et averties pour prévoir les grands changements systémiques que l'humanité devra dorénavant affronter. Ces changements découleront de phénomènes désormais irréversibles comme le réchauffement climatique et la destruction des écosystèmes. Il serait ainsi tout à fait probable que si une grande majorité d'espèces vivantes complexes disparaissaient dans le siècle ou le demi-siècle, des espèces moins complexes mais tout à fait bien organisées pour faire face prendraient le relais. Ce serait le cas des virus et microbes. Ou bien ceux déjà existants muteraient pour profiter des nouveaux espaces à eux ouverts, ou bien de nouvelles espèces mieux organisées émergeraient, la nature ayant horreur du vide. Il faudra aussi tenir compte du fait que si les sociétés humaines s'appauvrissaient à l'occasion de ces changements, les taux de natalité pourraient continuer à croître à court terme, aggravant les problèmes rencontrés par les adultes survivants.

    Plus immédiatement, les observateurs considèrent qu'Ebola est le fruit de la « croissance » croissance elle-même incontrôlable. De la forêt où le virus restait confiné chez certaines chauves-souris ou primates, il s'étendra dorénavant sans limites aujourd'hui perceptibles à l'ensemble des continents, du fait de la densité des transports aériens et de la multiplication des mégapoles où devraient résider prochainement, selon les prévisions, au moins les trois quarts des humains. La Chine et l'Inde, à cet égard, auront des soucis à se faire.

    Nous ne pouvons prétendre traiter d'aussi graves problèmes dans un simple article. Abordons cependant quelques points qui sont à l'ordre du jour, complétant ce qui avait été indiqué dans nos articles précédents. Le lecteur voulant approfondir le sujet trouvera sur le web anglophone toutes les informations nécessaires.

    La contagiosité

    Sans évidemment être virologue ou épidémiologue, mais en faisant appel au simple bon sens, nous ne comprenons pas comment les pays destinataires des vols en provenance de l'Afrique, comme plus généralement les pays recevant des voyageurs provenant de zones infectées, puissent se rassurer en affirmant que la détection des températures ( à condition d'ailleurs qu'elle soit bien faite) suffirait à identifier les malades contagieux. Il est dit que la contagiosité ne se produirait pas avant les premier symptômes, dont celui de la fièvre. A supposer que ceci soit vrai et le demeure, comme l'on sait que ces symptômes, notamment la fièvre, n'apparaissent que quelques jours après la contamination, le risque est grand de voir des voyageurs déjà contaminés mais non encore symptomatiques pénétrer sur le territoire, sans être détectés par les filtres aux frontières.

    Si ensuite, ces personnes, ou des personnes avec lesquelles elles auront été en contact, manifestent des symptômes identifiés comme ceux d'Ebola, elles auront eu le temps, avant d'être mises en isolement , de contaminer des dizaines d'autres contacts. On ne pourra pas en effet considérer que les millions de personnes atteintes de grippes ou d'entérites, fréquentes en cette saison, devraient passer des tests ou être isolées. Lorsque le virus sera installé, même faiblement, dans les pays jusqu'alors indemnes, le prédiagnostic, consistant à demander si le sujet provient d'un pays africain contaminé, ne sera plus applicable. Faudra-t-il alors faire passer des tests approfondis à tous les grippés, afin de séparer les faux-positifs des positifs? Le système de santé sera vite débordé, non seulement par le nombre des malades déclarés, mais par la nécessité de multiplier par prudence des milliers ou millions d'examens qui se révélerait ensuite inutiles.

    Un autre problème est désormais à l'ordre du jour, concernant la prévention de la contagiosité. Celle-ci suppose des équipements spéciaux coûteux, devant en principe être détruits rapidement après usage. Or ils commencent à manquer dans les pays infectés. Il en sera rapidement de même dans les pays menacés d'infection. Qui paiera et plus spécifiquement qui lancera les actions de production et de distribution susceptibles de pallier ces ruptures de stocks

    L'appel à l'armée

    En cas d'urgence nationale, un gouvernement pourrait considérer qu'il doive faire appel à la police ou à l'armée pour mettre un semblant d'ordre dans une situation devenue incontrôlable. Mais ce serait courir le risque de contaminer rapidement les policiers ou militaires. De plus, aussi disciplinés et dévoués que soient ces personnels, il serait compréhensible que certains d'entre refusent d'obéir à des ordres dépassant évidemment ceux auxquels ils considéraient de leur devoir d'obéir.

    Par ailleurs, comme beaucoup des Etats atteints, aujourd'hui en Afrique, verront très vite s'écrouler le peu qu'ils possédaient de structures institutionnelles, les pays riches devront-ils envoyer des troupes prétendument au secours de ces Etats en faillite. D'ores et déjà, Barack Obama, qui vient de décider l'envoi de quelques 5.000 hommes en Afrique de l'ouest, s'est fait (non sans de bonnes raisons selon nous) accuser de vouloir introduire dans ces pays la présence de l'Africa Command dont les gouvernements avaient précédemment déclaré vouloir se passer. Même s'il s'agissait de troupes sous mandat de l'ONU, elles seraient nécessairement très mal accueillies au vu des mesures de prophylaxie qu'elles seraient obligées d'imposer. Les ONG occidentales ne le seront pas mieux. Ainsi l'USAID, principale ONG américaine, est souvent à juste titre considérée comme un faux-nez de la CIA ou du Pentagone . Seule, Médecins sans frontières (MSF) semble échapper à ces critiques. Mais elle le paiera durement du fait de la mortalité qui frappera nécessairement ses volontaires.

    Vaccins et sérums

    L'appel aux vaccins, destinés à prévenir la contagion, et aux sérums, destinés à soigner des malades déjà infectés, est présenté comme la solution la plus efficace permettant de bloquer la diffusion du virus. Mais généralement ceux qui en parlent dans les médias ne se rendent pas compte des difficultés qu'il faudra résoudre, ni des obstacles pratiques qu'il faudra surmonter, pour que de tels remèdes surviennent à temps. Une course de vitesse est désormais engagée entre les recherches médicales et la diffusion du virus. Rien ne dit que l'humanité pourra la gagner, malgré les ressources de la science.

    Jusqu'à présent, le virus Ebola avait été considéré comme de diffusion locale, dans des pays dont l'état sanitaire ne mobilisait pas les grands industriels de la recherche médico-pharmaceutique (les « big Pharma », selon le jargon). Quelques recherches avaient été mollement menées au début des années 2000 à l'instigation du département américain de la défense, étudiant les risques de bio-terrorisme. Mais rien de grande ampleur n'en était sorti. A ce jour, dans la suite de ces recherches, deux vaccins comportant l'ajout de protéines d'Ebola dans un virus inoffensif, ont été annoncés.

    L'un par une petite entreprise américaine nommée Newlink Genetics ( http://newlinkgenetics.com/development-pipeline) l'autre par le géant britannique GSK. Ils semblent agir chez des macaques, mais n'ont pas encore été testés chez des humains.

    Or des tests, généralement impérativement requis dans des situations normales, paraissent en ce cas impraticables. Il faudrait selon les informations données par les experts, administrer le sérum à au moins 5000 personnes avant de placer ceux-ci dans des situations à risque. Il a été dit que les travailleurs médicaux travaillant déjà sur le terrain pourraient accepter de courir ce risque, mais cela parait improbable. Pour bien faire, ils devraient en effet accepter de ne pas se protéger. De toutes façons, le temps nécessaire à ces tests sera beaucoup trop long pour que des enseignements utiles puissent en être tirés.

    Certains spécialistes considèrent aujourd'hui que le taux de mortalité est si important qu'il faudrait sans attendre vacciner le plus grand nombre possible de personnes, soit à partir des vaccins cités ci-dessus, soit à partir d'autres souches qui seront par ailleurs présentées (La Russie vient d'annoncer pouvoir disposer de 3 vaccins expérimentaux d'ici 6 mois),. Ceci sans se préoccuper des risques. Ceux-ci ne seront pas plus élevés que ceux découlant du parti pris de ne rien faire.

    L'organisation mondiale de la Santé vient de se réunir en urgence le 5 septembre à Genève (http://www.who.int/mediacentre/events/meetings/2014/ebola-interventions/en/). Il y a été dit que pour bloquer l'épidémie, face au million de cas prévu à la fin de l'année, il faudrait plusieurs milliers de doses de vaccins (non testés) à cette date pour commencer à agir. En fait, il en faudrait plusieurs millions, davantage encore si l'on voulait vacciner des populations non encore en risque immédiat.

    Or, il ne suffit pas de décider d'une telle politique pour qu'elle devienne immédiatement applicable, ceci dans les délais de quelques semaines qui seraient nécessaires. Les grosses firmes pharmaceutiques, même abondamment subventionnées, ne pourraient pas fabriquer en temps utile les doses nécessaires. Si elles le pouvaient, manquerait alors le personnel de santé, ou les civils formés à cette fin, nécessaires aux opérations de vaccination sur le terrain. Et que se passerait-il si les vaccins utilisés, comme certains anti-rétroviraux auxquels on pense par ailleurs, se révélaient finalement sans action. Et que se passerait-il si le virus mutait dans l'intervalle, en acquérant davantage de virulence, au lieu d'en perdre comme il avait semblé le faire lors des épidémies précédentes.

    Alors ne survivrait qu'une petite moitié de l'humanité, faite d'individu semblables à ceux qui, pour des raisons encore inconnues, survivent d'ores et déjà à l'infection. On voit que les économistes, qui pour le moment ne s'inquiètent que des pertes commerciales en provenance d'Etats africains de plus en plus paralysés par l'Ebola, sont loin du compte.

    Jean Paul Baquiast (Europe solidaire, 12 octobre 2014)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Sur les sentiers ignorés du monde celte...

    Les éditions Flammarion viennent de publier Sur les sentiers ignorés du monde celte, une enquête de de Graham Robb. Historien et spécialiste de la littérature française, Graham Robb est l'auteur d'une sympathique Histoire buissonnière de la France (Flammarion, 2011).

     

    Robb monde celte.jpg

    " Dans son petit village près d'Oxford, Graham Robb trouve un jour au fond de son jardin une broche datant de l'âge du fer. Ce vestige d'un habitat primitif devient le point de départ d'une quête passionnée, au fil de laquelle l'écrivain met au jour la logique invisible de la géographie et de la cosmologie celtiques. La "voie héracléenne" (l'itinéraire fabuleux d'Hercule traversant l'Europe occidentale avec son troupeau volé) serait ainsi bien plus qu'un mythe : le coeur d'une cartographie symbolique et rigoureuse, orchestrée par la science des druides.
    Fort de kilomètres de terrain parcourus, d'une plongée dans les sources antiques mais aussi d'outils modernes de cartographie, l'auteur se livre à un éloge inédit de la civilisation celtique, hautement raffinée et injustement éclipsée par son successeur romain. Loin de l'ésotérisme comme du discours académique, Graham Robb privilégie avant tout le plaisir de la narration : de vieilles énigmes trouvent des solutions nouvelles ; calculs et tracés savants côtoient amphores découvertes en plantant des endives, machines astronomiques conservées des millénaires au fond de l'eau, ou encore vieilles cartes jamais décodées... "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • « François Hollande s’est délibérément placé sous commandement américain »...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à l'engagement de la France dans la guerre contre l'Etat islamique d'Irak et du Levant...

    alain de benoist,turbocapitalisme,hollande,taubira,révolution

     

    « François Hollande s’est délibérément placé sous commandement américain »

    La France a participé à la première guerre du Golfe, refusé de s’engager dans la deuxième, et se retrouve maintenant à bombarder les positions de l’État islamique en Irak. Incohérence ?

    Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste, dénonce une grave « erreur ». Dominique de Villepin parle d’une intervention « absurde et dangereuse ». « La France n’a pas à caracoler au premier rang », a dit Jean-Pierre Chevènement. Ils ont raison. En décidant de bombarder l’Irak, mettant ainsi l’opinion devant le fait accompli, François Hollande s’est délibérément placé sous commandement américain pour engager la France dans un nouveau bourbier. Il s’est lancé dans une guerre dont la France n’a pas les moyens, avec des forces armées déjà engagées sur trois autres théâtres d’opérations (Mali, Centrafrique, Afghanistan), et de surcroît rendues exsangues par les coupes budgétaires, contre un ennemi mal défini, pour une durée indéterminée (au minimum trois ans, disent les Américains), guerre qui menace de s’étendre à tout le Proche-Orient, et dans laquelle les intérêts de la France ne sont pas en jeu (la lutte contre le terrorisme passe d’abord par la sécurité intérieure).

    Le pire, c’est qu’il n’y a aucune vision derrière ce choix. Ni vision stratégique ni vision politique, seulement le souci de détourner l’attention des problèmes intérieurs en se livrant à un nouvel exercice de reptation pour complaire au calife Obama, tout en prônant « l’unité nationale », argument mystificateur par excellence (« l’Union sacrée » de 1914 l’était déjà). Le seul résultat est de faire de notre pays la cible n° 1 des djihadistes de l’État islamique. La première victime en a été le malheureux Hervé Gourdel, dont on se garde de signaler que les (presque) derniers mots, prononcés quelques instants avant d’être décapité, ont été les suivants : « Hollande, tu as trop suivi Obama. »

    La « coalition internationale » visant à intervenir contre les combattants de l’État islamique semble se réduire comme peau de chagrin. Votre analyse ?

    Les Américains veulent aujourd’hui qu’on les aide à éponger les dégâts qu’ils ont causés. Ils appellent leurs vassaux à stopper un Golem qu’ils ont eux-mêmes créé, avec l’espoir de revenir comme force de libération dans un pays qu’ils avaient quitté comme force d’occupation après l’avoir saigné à blanc (un million et demi de morts). Pour quels résultats ? La Turquie, qui ne veut pas voir le Kurdistan devenir un État indépendant, a d’abord refusé de rejoindre la « coalition », alors même qu’elle est membre de l’OTAN. L’Égypte et les États du Maghreb étaient absents de la « Conférence sur la paix et la sécurité en Irak » tenue le 15 septembre à Paris. À l’exception de la Jordanie, tous les pays arabes se tiennent plus ou moins en retrait. Les pays européens traînent eux-mêmes les pieds pour s’associer aux Etats-Unis. On veut, par ailleurs, frapper les terroristes de l’EI tout en soutenant l’opposition à Bachar el-Assad, et en tenant à l’écart la Russie et l’Iran, alors que ces deux pays sont indispensables dans la guerre contre le djihadisme. Là est l’incohérence.

    La France a prétendu limiter ses frappes à l’Irak. Comme cela serait-il possible, puisque les bases arrière de l’EI se trouvent dans l’est de la Syrie ? Les États-Unis ont, d’ailleurs, déjà commencé à bombarder ce pays, en violation flagrante du droit international. À Paris comme à Washington, on assure aussi qu’on n’enverra pas de troupes au sol. Qui peut le croire ? Comme l’a dit Michel Goya, « des frappes aériennes seules n’ont jamais vaincu personne ». Alors qui fera le travail ? L’armée irakienne ? Les Américains ont essayé de la reconstituer entre 2003 et 2011, mais face aux combattants de l’EI, elle s’est débandée en trois mois.

    Quid de l’ennemi ?

    Dans l’expression « État islamique », désormais « Daech », le premier terme est encore plus problématique que le second, puisqu’il ne s’agit ni d’un État, ni d’un gouvernement, ni même d’une organisation, mais d’un ensemble de réseaux dissidents d’Al-Qaïda, comprenant en leur sein plusieurs milliers de combattants étrangers, non seulement des Européens, mais aussi des Libyens, des Saoudiens, des Tchétchènes et des Chinois musulmans (Ouïghours).

    De cet État islamique, Laurent Fabius dit qu’il « n’est mû que par la haine ». Cela peut faire plaisir à entendre, mais quand on a dit cela, on n’a encore rien dit. Toute guerre qui se veut moralement « juste » vise à déshumaniser ses adversaires, rendant ainsi légitime le recours à tous les moyens contre eux. Quand on prétend se battre au nom de l’humanité, on ne peut que placer ses ennemis hors humanité. Il n’est, dès lors, plus seulement question de les vaincre, mais de les « éradiquer », à la façon dont le Bien doit triompher du Mal. Les terroristes sont aujourd’hui l’équivalent moderne de ce qu’étaient autrefois les pirates : des hors-la-loi. Le problème, c’est que du même coup, on perd de vue le sens politique de la guerre. Or, c’est bien un problème politique qu’il s’agit de régler. Quels sont les objectifs politiques de cette guerre ? Et en quoi correspondent-ils aux intérêts français ? Aucune réponse à ces questions n’a, pour l’instant, été donnée.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 28 septembre 2014)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (74)

    observation.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog Défense en ligne, Philippe Leymarie évoque l'épidémie de fièvre d'Ebola et la crainte de contagion générale...

    Ebola, une affaire de sécurité nationale

    Ebola france.jpg

    - sur Theatrum Belli, un texte de Régis Boyer, spécialiste de la mythologie nordique et des sagas scandinaves...

    Le guerrier nordico-germanique face au Destin

    Valhalla.jpg

    Lien permanent 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (17)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé et d'Henri Dubost.

    Au sommaire :

    • 1 :  L'avant manif pour tous, technique de dissuasion.

    • 2 :  L'après manif pour tous vue par les médias.

    • 3 :  Le zapping d'I-Media.

    • 4 :  Zemmour cible des médias.
    • 5 :  Arte et l'éducation sexuelle.

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • L'énigme Poutine...

    Les éditions Calmann-Lévy viennent de publier une biographie de Poutine signée par Frédéric Pons. Journaliste, rédacteur en chef du service Monde de Valeurs Actuelles et professeur à l’École de guerre, Frédéric Pons est également officier de réserve dans les troupes de marine et auteur de nombreux livres consacrés aux questions militaires comme Mourir pour le Liban (Presses de la cité, 2006) ou Opérations extérieures (Presses de la cité, 2009).

     

    Poutine.jpg

    " Vladimir Poutine reste une énigme. Que veut-il ? Affirmer son pouvoir personnel et celui de son clan, quel qu'en soit le prix, dans la lignée des autocrates qui se sont succédé au Kremlin depuis des siècles ? Restaurer la grandeur de son pays, en faisant la synthèse de l'histoire russe, des tsars aux Soviétiques ? Comment le petit lieutenant-colonel du KGB qu'il fut à la fin de la guerre froide a-t-il pu s'imposer ainsi au sommet de l'une des premières puissances du monde ? Qui est cet homme qui semble en permanence porter un masque ? Un politicien cynique et brutal, assoiffé de pouvoir et d'argent, ou un patriote sincère, attaché à défendre les intérêts de son pays ? Au fil d’une enquête rigoureuse, nourrie de rencontres inédites à Saint-Pétersbourg et à Moscou, Frédéric Pons brosse un portrait saisissant du maître du Kremlin : sa formation, ses rêves et ses ambitions, sa passion et sa maîtrise de nombreux sports, la diversité et la force de ses réseaux de pouvoir et d'influence, les étapes décisives de sa formidable ascension, qui alterne la brutalité et la séduction. Sans occulter les ambiguïtés de Poutine, Frédéric Pons rappelle aussi les erreurs commises par l’Occident, aujourd'hui pris de court pour ne pas avoir voulu comprendre les craintes et les aspirations de la Russie après la chute du communisme, un « mépris » qui explique en partie les blocages actuels. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!