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  • Un duel annoncé qui ne soulève pas les foules...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 2 avril 2012 et consacrée à ce morne duel présidentiel, entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui semble approcher inéluctablement...


    Eric Zemmour : "Sarkozy-Hollande, le duel... par rtl-fr

     

     

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  • Tour d'horizon... (26)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Marianne2.fr, Jacques Sapir annonce que la crise des dettes souveraines rebondira à l'été...

    Europe : les traders siffleront bientôt la fin de la récré

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    - sur Atlantico, Christophe Deloire, un des auteurs de Circus politicus (Albin Michel, 2012), s'interroge sur la marge de manoeuvre réelle dont disposera prochain locataire de l'Elysée...

    Le pouvoir est-il encore vraiment à l'Elysée ?

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  • Syrie - Mali - Libye : la diplomatie française au tapis...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean Bonnevey, cueilli sur Metamag et consacré aux échecs retentissants de notre diplomatie au cours des douze derniers mois...

     

     

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    Syrie - Mali - Libye : la diplomatie française au tapis
     
    Malgré sa prétention ostentatoire, la diplomatie française se trouve en échec à peu prêt partout où elle s’est engagée récemment sous la pression du duo infernal: Juppé - Bhl. On peut évoquer, en préambule, la situation en Tunisie, qui ne fait que se dégrader. L’affrontement entre le "camp du progrès", très minoritaire, et celui des Islamistes, paraît, à court terme, inévitable. Le renoncement du parti Ennadha à l’imposition de la Charia dans la nouvelle Constitution, qui a été largement médiatisé, est un leurre, un faux recul. Il s’agit, simplement, de maintenir, plutôt que de le changer, un article ambigu de la Constitution, ouvrant la porte à toutes les interprétations, comme c’est le cas, d’ailleurs, entre tolérants et obscurantistes sur le "Coran".
     
    En Syrie, où Metamag a constamment tempéré l'outrance du discours médiatique américano-occidental, nous sommes bien loin de l'exigence de départ "immédiat" du président Assad. La rébellion est en échec, la diplomatie paralysée et le régime joue le temps, avec une certaine habileté. La tentative de le faire tomber a échoué "une fois pour toutes", a affirmé le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, cité samedi 31 mars par l'agence officielle Sana, en référence à la contestation populaire et au combat des rebelles contre le pouvoir. " Une autre bataille a commencé, celle de la consolidation de la stabilité et la construction de la nouvelle Syrie". 
     
    Il va certes un peu vite en besogne. Mais il a plusieurs raisons d’afficher ce bel optimisme. A Damas, le président Bachar Al Assad a annoncé avoir accepté le plan de sortie de crise de l'émissaire international, Kofi Annan, mais a lié sa réussite à l'arrêt des «actes terroristes». Cela permet d'éviter, pour un temps, toute nouvelle offensive diplomatique à l'ONU et de renforcer l'idée d’une coopération et de bonne volonté, comme demandée par la Russie et la Chine.  
     
    Les dirigeants arabes, réunis en sommet à Bagdad, ont appelé l'Etat syrien et l'opposition à un dialogue «sérieux» et rejeté toute intervention militaire en Syrie. Des déclarations jugées «décevantes» par Washington. A l'exception de la Tunisie, aucun des 21 pays représentés n'a appelé, directement, à un départ du président Assad lors de ce sommet de la Ligue arabe organisé en Irak, pour la première fois depuis plus de 20 ans. Dans sa résolution finale, le sommet demande au «gouvernement syrien et à toutes les composantes de l'opposition d'adopter une attitude positive envers la mission (de M.Annan) en entamant un dialogue national sérieux basé sur le plan soumis par la Ligue arabe et la résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU». Ils se déclarent par ailleurs en «faveur de l'unité et la stabilité de la Syrie et contre toute intervention militaire». Assad peut sourire. Il n’est pas aussi foutu que l’avait annoncé, prématurément, le « droit dans ses bottes ». 
     
    Les dégâts collatéraux de l'agression en Libye, toujours à feu et à sang
     
    D’ailleurs, le fin connaisseur du génocide rwandais devrait commencer à se demander quelle est la part de responsabilité de la France dans le déstabilisation du Mali. C’est la chute du régime Kadhafi qui a ruiné l'économie du Sahel et des pays riverains. Bamako privé de fonds, incapable de nourrir les populations frontalières, a laissé son armée face à une rébellion touareg, renforcée par les éléments kadhafistes repliés de Libye et un réseau Aqmi faisant, par le trafic pour survivre ,la liaison avec les nomades.
     
    Impuissante face à l'avancée des Touareg et des islamistes au Nord du Mali, la junte, au pouvoir depuis le coup d'État du 22 mars, a lancé un appel à l'aide. «Les rebelles continuent à agresser notre pays et à terroriser nos populations," a lancé le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, dans un discours à la presse. "La situation est à cette heure critique, notre armée a besoin du soutien des amis du Mali pour sauver les populations civiles et sauvegarder l'intégrité territoriale du pays." 
    Les insurgés, qui sont passés à l'offensive dans le Nord en janvier, profitent en effet de la confusion régnant à Bamako, à la suite du coup d'État militaire, pour gagner du terrain. En fin de semaine, ils avaient pris le contrôle de la ville stratégique de Kidal, dans le Nord-Est, aux confins de l'Algérie et du Niger. La junte au pouvoir, qui a renversé, peut être pas définitivement d’ailleurs, le président Amadou Toumani Touré, avait  invoqué, pour justifier son putsch, l'échec du régime contre la rébellion touareg. 
     
    De fait, celle-ci a réalisé une offensive spectaculaire en deux mois. Jamais, lors des deux soulèvements touareg des années 1990 et 2000, les rebelles -qui comptent cette fois des hommes revenus de Libye lourdement armés après avoir combattu pour Mouammar Kadhafi- n'avaient à ce point menacé le pouvoir central. Juppé va-t-il intervenir ? 
    Car c’est bien un dégât collatéral de la guerre de son ami BHL, en Libye, dont il s’agit.
     
    La Libye, où le pouvoir reconnu par Paris est plus qu’à la peine, menacé par la scission de l’Est du pays et la sécession du Sud, peuplé de Toubous comme au Tchad voisin. Le dirigeant des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a fait état de nouveaux combats au sud de la ville de Sebha (sud), appelant les Nations Unies et l'Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu'il qualifie de "nettoyage ethnique des Toubous".
     
    "Nous demandons à l'ONU et à l'Union européenne d'intervenir pour faire cesser le nettoyage ethnique des Toubous", a déclaré cet ex-opposant au régime de Mouammar Kadhafi, qui avait brandi récemment la menace séparatiste dans une déclaration à l'AFP. M. Abdelmajid Mansour a accusé vendredi les tribus arabes de Sebha d'avoir bombardé une centrale électrique alimentant plusieurs régions du sud, comme Qatroun et Morzouk, considérées comme des fiefs de Toubous. 
     
    Maures contre Noirs au Mali; Arabes contre Noirs au Mali et en Libye... Vraiment, les guerres pour le démocratie sont de tels échecs qu’on se demande si le maintient prévisible au pouvoir du tyran de Damas n’est pas, sinon un moindre mal, au moins un facteur de stabilité face aux dangers d'éclatements tribaux et religieux ou de subversion islamiste dans un pays clé au cœur du Moyen-Orient. La diplomatie française de la démocratie interventionniste et dogmatique a fait suffisamment de mal au Maghreb et au Sahel. Elle devrait réfléchir à deux fois avant de dire ce qui serait bien pour le Machrek.
     
    Jean Bonnevey (Metamag, 2 avril 2012)
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  • Sans le latin ?...

    Les éditions Mille et une nuits viennent de publier Sans le latin, un ouvrage collectif dirigé par Cécilia Suzzoni dans lequel seize auteurs rappellent l'importance de la langue latine pour notre civilisation et le caractère fondamental de son enseignement pour la bonne compréhension de notre langue, à une époque où celui-ci est progressivement éradiqué...

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    « Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde » chantait Georges Brassens. Après lui, malheureusement, l’ennui a gagné du terrain, à commencer par celui de l’école, au point que c’est le sens même de notre langue qui finit par se perdre.
    Le latin est la langue mère du français et la conscience culturelle de l’Europe. Que goûter de la culture, que comprendre de l’histoire, que savoir de la science et de son évolution, si l’on renie cette filiation?
    Alors qu’on exalte le patrimoine avec fébrilité, on liquide, avec une logique soft de taliban, tout ce qui fait l’enracinement du français dans son passé. Sans le latin, c’est tout bonnement notre « roman familial » qui devient illisible. Raconter cette histoire, ce n’est pas idéaliser une sorte d’épopée nationale. C’est se montrer d’abord attentif aux avatars linguistiques et littéraires d’un français qui s’est édifié sous l’égide et la tutelle éclairée de la langue latine.
    Chasser le latin, comme on le fait actuellement dans l’enseignement secondaire par toutes sortes de moyens directs ou détournés, c’est désapprendre le français. Organiser la disparition des filières qui permettaient de maintenir un bon noyau de langue et de culture latines chez les enfants de France, c’est rendre inaccessible aux générations futures notre patrimoine littéraire, philosophique et historique ; c’est ramener le français à un simple outil de communication, qui perd toute chance de s’affirmer dans un monde dont la plupart des communications sont désormais assurées dans un anglais pauvre mais commun. On peut rêver : quel président, quel ministre courageux oseront enfin renverser la tendance en instituant le fait latin à l’intérieur même de l’enseignement du français ?

    Seize auteurs, poètes, écrivains et professeurs attachés à des institutions prestigieuses, rappellent avec érudition et simplicité que le latin est encore une langue vivante non seulement en poésie et en littérature, mais aussi en médecine, en science, en droit, en politique, en philosophie, et ce dans tous les pays européens.

     

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  • Quand Günter Grass dit ce qui doit être dit...

    Günter Grass fait à nouveau scandale en Allemagne ! Après le débat sucité par son roman publié en 2002 et intitulé Im Krebsgang - en français En crabe (Seuil, 2002) - qui évoquait la tragédie du Wilhelm Gustlolff, paquebot allemand coulé par un sous-marin russe en 1945 dans la mer Baltique alors qu'il était chargé de plusieurs milliers de réfugiés de Prusse orientale, après la violente polémique provoquée par ses révélations sur son passé de jeune engagé de la Waffen SS, Günter Grass fait à nouveau la une de l'actualité à cause d'un poème publié dans le Süddeutsche Zeitung et dans lequel il prend à parti la politique belligène d'Israël...

    Nous reproduisons ci-dessous la traduction française du poème, cueillie sur le site du quotidien Le Monde, ainsi que la version originale allemande.

    Günter Grass.jpg

    "Ce qui doit être dit"

    Pourquoi me
    taire, pourquoi taire trop longtemps
    Ce qui est manifeste, ce à quoi l'on s'est exercé
    dans des jeux de stratégie au terme desquels
    nous autres survivants sommes tout au plus
    des notes de pas de pages

    C'est le droit affirmé à la première frappe
    susceptible d'effacer un peuple iranien
    soumis au joug d'une grande gueule
    qui le guide vers la liesse organisée,
    sous prétexte qu'on le soupçonne, dans sa zone de pouvoir,
    de construire une bombe atomique.

    Mais pourquoi est-ce que je m'interdis
    De désigner par son nom cet autre pays
    Dans lequel depuis des années, même si c'est en secret,
    On dispose d'un potentiel nucléaire en expansion
    Mais sans contrôle, parce qu'inaccessible
    À toute vérification?

    Le silence général sur cet état de fait
    silence auquel s'est soumis mon propre silence,
    pèse sur moi comme un mensonge
    une contrainte qui s'exerce sous peine de sanction
    en cas de transgression ;
    le verdict d'"antisémitisme" est courant.

    Mais à présent, parce que de mon pays,
    régulièrement rattrapé par des crimes
    qui lui sont propres, sans pareils,
    et pour lesquels on lui demande des comptes,
    de ce pays-là, une fois de plus, selon la pure règle des affaires,
    quoiqu'en le présentant habilement comme une réparation,
    de ce pays, disais-je, Israël

    attend la livraison d'un autre sous-marin
    dont la spécialité est de pouvoir orienter des têtes explosives
    capables de tout réduire à néant
    en direction d'un lieu où l'on n'a pu prouver l'existence
    ne fût-ce que d'une seule bombe atomique,
    mais où la seule crainte veut avoir force de preuve,
    je dis ce qui doit être dit.

    Mais pourquoi me suis-je tu jusqu'ici ?
    parce que je pensais que mon origine,
    entachée d'une tare à tout jamais ineffaçable,
    m'interdit de suspecter de ce fait, comme d'une vérité avérée,
    le pays d'Israël, auquel je suis lié
    et veux rester lié.

    Pourquoi ai-je attendu ce jour pour le dire,
    vieilli, et de ma dernière encre :
    La puissance atomique d'Israël menace
    une paix du monde déjà fragile ?
    parce qu'il faut dire,
    ce qui, dit demain, pourrait déjà l'être trop tard :
    et aussi parce que nous - Allemands,
    qui en avons bien assez comme cela sur la conscience -
    pourrions fournir l'arme d'un crime prévisible,
    raison pour laquelle aucun
    des subterfuges habituels
    n'effacerait notre complicité.

    Et admettons-le : je ne me tais plus,
    parce que je suis las
    de l'hypocrisie de l'Occident ; il faut en outre espérer
    que beaucoup puissent se libérer du silence,
    et inviter aussi celui qui fait peser cette menace flagrante
    à renoncer à la violence
    qu'ils réclament pareillement
    un contrôle
    permanent et sans entraves
    du potentiel nucléaire israélien
    et des installations nucléaires iraniennes
    exercé par une instance internationale
    et accepté par les gouvernements des deux pays.

    C'est la seule manière dont nous puissions les aider
    tous, Israéliens, Palestiniens
    plus encore, tous ceux qui, dans cette
    région occupée par le délire
    vivent côte à côte en ennemis
    Et puis aussi, au bout du compte, nous aider nous-mêmes.

    Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni

    Günter Grass, Prix Nobel de littérature allemand

     

    Et pour les germanistes :

     

    Was gesagt werden muss

    Warum schweige ich, verschweige zu lange,
    was offensichtlich ist und in Planspielen
    geübt wurde, an deren Ende als Überlebende
    wir allenfalls Fußnoten sind.

    Es ist das behauptete Recht auf den Erstschlag,
    der das von einem Maulhelden unterjochte
    und zum organisierten Jubel gelenkte
    iranische Volk auslöschen könnte,
    weil in dessen Machtbereich der Bau
    einer Atombombe vermutet wird.

    Doch warum untersage ich mir,
    jenes andere Land beim Namen zu nennen,
    in dem seit Jahren - wenn auch geheimgehalten -
    ein wachsend nukleares Potential verfügbar
    aber außer Kontrolle, weil keiner Prüfung
    zugänglich ist?

    Das allgemeine Verschweigen dieses Tatbestandes,
    dem sich mein Schweigen untergeordnet hat,
    empfinde ich als belastende Lüge
    und Zwang, der Strafe in Aussicht stellt,
    sobald er mißachtet wird;
    das Verdikt "Antisemitismus" ist geläufig.

    Jetzt aber, weil aus meinem Land,
    das von ureigenen Verbrechen,
    die ohne Vergleich sind,
    Mal um Mal eingeholt und zur Rede gestellt wird,
    wiederum und rein geschäftsmäßig, wenn auch
    mit flinker Lippe als Wiedergutmachung deklariert,
    ein weiteres U-Boot nach Israel
    geliefert werden soll, dessen Spezialität
    darin besteht, allesvernichtende Sprengköpfe
    dorthin lenken zu können, wo die Existenz
    einer einzigen Atombombe unbewiesen ist,
    doch als Befürchtung von Beweiskraft sein will,
    sage ich, was gesagt werden muß.

    Warum aber schwieg ich bislang?
    Weil ich meinte, meine Herkunft,
    die von nie zu tilgendem Makel behaftet ist,
    verbiete, diese Tatsache als ausgesprochene Wahrheit
    dem Land Israel, dem ich verbunden bin
    und bleiben will, zuzumuten.

    Warum sage ich jetzt erst,
    gealtert und mit letzter Tinte:
    Die Atommacht Israel gefährdet
    den ohnehin brüchigen Weltfrieden?
    Weil gesagt werden muß,
    was schon morgen zu spät sein könnte;
    auch weil wir - als Deutsche belastet genug -
    Zulieferer eines Verbrechens werden könnten,
    das voraussehbar ist, weshalb unsere Mitschuld
    durch keine der üblichen Ausreden
    zu tilgen wäre.

    Und zugegeben: ich schweige nicht mehr,
    weil ich der Heuchelei des Westens
    überdrüssig bin; zudem ist zu hoffen,
    es mögen sich viele vom Schweigen befreien,
    den Verursacher der erkennbaren Gefahr
    zum Verzicht auf Gewalt auffordern und
    gleichfalls darauf bestehen,
    daß eine unbehinderte und permanente Kontrolle
    des israelischen atomaren Potentials
    und der iranischen Atomanlagen
    durch eine internationale Instanz
    von den Regierungen beider Länder zugelassen wird.

    Nur so ist allen, den Israelis und Palästinensern,
    mehr noch, allen Menschen, die in dieser
    vom Wahn okkupierten Region
    dicht bei dicht verfeindet leben
    und letztlich auch uns zu helfen.

    Günter Grass (Süddeutsche Zeitung, 04. April 2012)

     

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  • La figure du sauvage...

    Les éditions Thames & Hudson viennent de publier un superbe ouvrage du photographe Charles Fréger, intitulé Wilder Mann ou la Figure du sauvage. Un voyage fascinant dans les dernières survivances païenne de l'Europe...

    Figure du sauvage.jpg

    "Chaque année, dans toute l'Europe, de la France à la Bulgarie, de la Finlande à la Sardaigne, du Portugal à la Grèce en passant par la Suisse et l'Allemagne, des hommes, le temps d'une mascarade multiséculaire, entrent littéralement dans la peau du " sauvage ".
    En devenant ours, chèvre, cerf ou sanglier, homme de paille, diable ou monstre aux mâchoires d'acier, ces hommes célèbrent le cycle de la vie et des saisons. Leurs costumes, faits de peaux de bêtes ou de végétaux, sertis d'ossements ou ceinturés de cloches, chapeautés de cornes ou de bois de cerfs, sidèrent par l'extraordinaire diversité et la prodigieuse beauté de leurs formes. Les portraits photographiques d'hommes sauvages de Charles Fréger subliment cette suspension provisoire de la normalité qu'est la mascarade et révèlent une tradition méconnue d'une étonnante richesse.
    Toutes les figures photographiées sont décrites, en fin d'ouvrage, dans le contexte du rituel auquel elles se rattachent. Ces textes ont été rédigés en collaboration avec le Musée international du Carnaval et du Masque situé à Binche en Belgique, et sont illustrés des silhouettes créées pour l'occasion par Geneviève Gauckler."

     

    Wilder Mann 3.jpg

     

     

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