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"Les journalistes sont les pires ennemis de la liberté d'expression"...

Vous pouvez visionner ci-dessous un entretien de Robert Ménard avec Mathias Leboeuf sur Paris Web Tv à propos des la question de la liberté d'expression dans les médias.

Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 2 commentaires Pin it!

Commentaires

  • J’ai écouté deux fois l’intéressante intervention de Robert Ménard sur la liberté d’expression en France, invité par le site Polémia. Ce qu’on peut appeler l’homogénéité mentale des journalistes peut ne pas paraître plus étonnante que celle des anciens élèves de l’ENA …en fonction (quand ils approchent de la retraite ou y sont, ils ont tendance à se diversifier légèrement). C’était une réflexion personnelle, pas de l’invité.
    Ménard, lui, veut absolumant récuser l’influence de l’oligarchie, de la finance, de la publicité, des propriétaires de médias. Il a constamment cette formule : les medias sont des « machines », il n’ajoute pas « à broyer finement les opinions particulières » ni « ces machines tournent toutes seules », mais enfin le mot machine peut le suggérer. Savoir si « machines » renseigne plus que « machins », on finit par en douter.
    Ménard n’a guère parlé des écoles de journalisme, pourquoi ? Les journalistes sont-ils idéologiquement formatés seulement après leur recrutement dans un média, ou déjà dans le courant de leurs études à l’école de journalisme ? Début de réponse : les cours sont dispensés par des journalistes chevronnés en place, et qui sont en place parce qu’ils savent très bien dire à tout interlocuteur « comment pouvez-vous dire cela, comment pouvez-vous l’oser ? .» Conclusion, à leur obtention de diplôme, les jeunes concernés sont déjà très bien formatés.
    Donc, il convient de dire qui organise les écoles de journalisme, qui les possède. Naturellement ce sont les mêmes qui possèdent les medias. Les medias recrutent les diplômés de telle école, parce qu’ils savent de quelle façon ils ont été formatés. Vous, vous êtes diplômé frais émoulu de telle nouvelle école de journalisme, réputée pour sa neutraité idéologique, bio, en quelque sorte ? Bien, si vous êtes si malin que ça, vous n’avez qu’à faire votre propre média !
    Ah non ! nous dit Ménard, c’est à l’intérieur des grands medias qu’ils faut continuer le combat, car c’est là qu’il faut publier et installer la liberté d’expression ! (la stratégie de la Droite populaire, somme toute). L’ennui c’est qu’il a dit avant, ou dira après : le nouveau diplômé engagé dans un grand media qui veut se distinguer « idéologiquement » doit renoncer à tout avenir professionnel.
    Condition apparente de succès, et encore, pas garanti : avoir dans les 58 ans, et si possible avoir fait de l’humanitaire.
    Pour finir ici, Ménard déclare volontiers qu’il y a certains sujets qu’il voudrait bien aborder dans son activité professionnelle, mais il ne le fera pas, ce serait, même à 58 ans, un suicide professionnel garanti et immédiat, auquel il n’est pas candidat. Il n’a nommé aucun de ces sujets. On peut penser que le sujet «le formatage en école de journalisme et par qui » est l’un d’eux.

  • Robert Ménard parle énormément de courage, précisant toutefois
    qu'il y a un certain nombre de sujets qu'il ne souhaite pas évoquer ou traiter, parce qu'il n'est pas candidat au suicide professionnel. Sur l'échelle du courage, il se situe donc lui-même au-dessus de beaucoup de ses confrères, mais très en-dessous de Faurisson, Reynouard, Soral, Dieudonné, Blanrue.

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