Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vème république

  • Quand la Vème République vacille...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Rouvillois, cueilli sur le Figaro Vox et consacré à la crise institutionnelle que traverse notre pays. Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois, qui a récemment publié Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015), est également l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (Flammarion, 2006), L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010) ou Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011).

    Ve République.jpg

    De Nicolas Sarkozy à François Hollande, la Ve République sur la sellette

    Comparaison n'est pas raison, nous dit la sagesse des peuples. Ce qui n'empêche pas certains rapprochements troublants. Au printemps 1958, l'agonie piteuse de la IVe République avait été marquée par des manifestations de policiers ulcérés par l'impuissance de l'État, par des dissensions amères au sein du gouvernement et de la classe politique, par la perte de légitimité du système et par son incapacité visible à trouver des réponses aux questions les plus urgentes. Et même, par l'électrochoc suscité par la parution d'un livre événement, Les princes qui nous gouvernent, dans lequel un «homme de l'ombre», Michel Debré, consignait lucidement les indices de la phase terminale du régime. Soixante ans plus tard, c'est la Ve République, ou plutôt, ce qu'en ont fait les gouvernants depuis une trentaine d'années, qui se trouve sur la sellette. Et c'est un autre grand livre, La cause du peuple, de Patrick Buisson, qui se charge de dresser le constat, en confrontant le régime tel qu'il avait été conçu à l'origine, à l'ombre caricaturale et falote de ce qu'il est devenu.

    Au début de De l'Esprit des lois, Montesquieu expliquait que chaque gouvernement a son principe, qui est «ce qui le fait agir». En historien et en politiste avisé, Patrick Buisson rappelle quel était celui de la République singulière établie par De Gaulle en 1958, et parachevée en 1962 avec l'élection du président au suffrage universel direct.

    Au sommet de ce que le Général n'hésitait pas à qualifier de «monarchie populaire», le président incarne «de façon indivisible» l'autorité de l'État, et en dispose seul lorsque la nation est confrontée à un péril grave et immédiat. C'est d'ailleurs, souligne Buisson, la grandeur de la république gaullienne, que d'avoir osé rompre «avec cette volonté d'abstraction qui remonte à la révolution de 1789», et renouer «avec une tradition plus longue, plus ancienne et plus profondément enracinée, selon laquelle en France, pays latin de culture chrétienne, le pouvoir suprême s'exerce non par délégation, et par incarnation». À la base, le peuple en majesté: un peuple qui n'est plus le «souverain captif» dénoncé sous la IIIe République par André Tardieu, le mentor du Colonel de Gaulle, mais le souverain tout court, qui choisit au suffrage universel celui qu'il entend faire chef de l'État. Entre les deux, enfin, entre la base et le sommet, le «principe» de cette république singulière: un «courant de confiance» sur lequel se fonde l'autorité du président, mais qui implique en retour sa responsabilité politique devant le peuple. La légitimité du président résulte à la fois de cette confiance, et de la poursuite du bien commun - ce qui suppose qu'il se comporte comme le président de tous les Français, et non comme représentant, à l'Élysée, de son parti ou des soi-disant élites qui l'environnent.

    Or, démontre impitoyablement Buisson, ce «principe» s'est évaporé depuis une trentaine d'années.

    Au lieu d'un pouvoir incarné combinant «présence et distance, proximité et verticalité», on «oscille entre ces deux pôles de la désacralisation que sont l'exhibition de la personne et la vulgarisation de la fonction». Dérive dont «le narcissisme de Nicolas Sarkozy (…) et le bonhommisme de François Hollande (…) auront été l'aboutissement», l'un comme l'autre n'hésitant pas à se réclamer d'une même «logique de l'abaissement». Voilà pourquoi, entre l'homme à la Rolex et l'homme au scooter, entre le président du Fouquet's et le président normal, ce sont surtout les similitudes qui frappent. Le Chef de l'État renonce à sa singularité, à sa hauteur, à cette distance qui fonde l'autorité, pour se présenter comme un «hypoprésident», un citoyen ordinaire, très ordinaire même, jetant ostensiblement aux orties le frac présidentiel pour endosser son survêtement et ses charentaises. Sauf que ce président «normalisé» oublie à quel point il en devient anormal au regard du principe d'un régime où l'autorité présidentielle est conditionnée par la responsabilité et la légitimité de son titulaire. Le président ne dispose en effet des pouvoirs qui lui sont attribués, qu'aussi longtemps qu'il bénéficie de la confiance du peuple. Lorsqu'il l'a perdue, il n'y a plus aucun titre, et son pouvoir n'est plus qu'une forme de despotisme. Un despotisme mou et inefficace, certes, mais un despotisme tout de même, et dont on comprend, jusqu'au cœur de l'État, qu'il n'a plus droit au respect ni à l'obéissance.

    Mais la conséquence de cette désincarnation, c'est également l'érosion du caractère démocratique du système, la responsabilité, qui en théorie fonde l'autorité du président, étant aussi le moyen, pour le peuple, de faire entendre sa voix. De là, pointe Patrick Buisson, «un Kratos sans Démos»: un pouvoir retiré au peuple au nom de la démocratie elle-même, sans que le subterfuge suscite autre chose qu'un sentiment de malaise - et une abstention de plus en plus massive chez les jeunes et dans les catégories les moins favorisées.

    Et c'est ainsi que la Ve République, Monarchie populaire, voit ses deux piliers vaciller en même temps. Alors que le monarque l'est de moins en moins, hésitant entre le lampiste et le despote mais refusant d'un même mouvement incarnation et responsabilité, le peuple voit s'évanouir sa souveraineté, réduite en miettes puis répartie entre d'innombrables intervenants, représentants qui ne représentent pas même la moitié des électeurs, juges, experts européens, technocrates bruxellois, instances partisanes sélectionnant les candidats à la présidentielle, etc. Le tout fabriquant une manière de «postdémocratie» qui n'est jamais qu'une antidémocratique. Une démocratie dépassée, remplacée par un Kratos désincarné, lointain, inaccessible, situé dans quelque introuvable cloud politique.

    Frédéric Rouvillois (Figaro Vox, 31 octobre 2016)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Ici repose François Hollande...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir, cueilli dans RussEurope et consacré à la fin de quinquennat pitoyable à laquelle François Hollande nous fait assister...

    Hollande_Chute.jpg

    Ici repose François Hollande

     

    Les manifestations « illégales » des policiers qui se sont tenues ces dernières nuits dans plusieurs villes de France ont confirmé ce que l’on pouvait pressentir : le Président François Hollande apparaît désormais comme politiquement mort. C’est le résultat, bien entendu, de la multiplication des erreurs et des fautes qui ont été commises depuis les quatre ans et demi qu’il exerce son mandat. Quand il a décidé de faire voter le Traité sur la Coopération et la Gouvernance, le TSCG, en septembre-octobre 2012, il a mis de lui-même sa tête sur le billot. C’est le produit de sa pratique, dénoncée par l’un de ses anciens ministres, Arnaud Montebourg pour le nommer ici, qui consiste à mentir en permanence à tout le monde, ou plus précisément à dire à chacun ce qu’il croit que cette personne veut entendre même si cela n’a aucun rapport avec ce que pense en réalité François Hollande. C’est aussi la conséquence du profond mépris dans lequel il tient les français et que révèle les propos qui lui sont attribués dans plusieurs livres, et qu’il n’a pas démentis. Les conséquences de cette situation, alors que la France traverse une crise politique grave, sont potentiellement dramatiques.

     

    La mort politique de François Hollande

    Le Président François Hollande apparaît comme politiquement mort non pas tant en raison des désastreux résultats des derniers sondages[1], mais pour des raisons profondes. Bien sûr, une proportion de seulement 4% de français se disant satisfaits de son action est calamiteuse. Elle est inconnue jusqu’alors et correspond au plus mauvais sondage de l’ensemble des présidents de la Vème République. Elle l’est d’autant plus que l’on se rappelle les déclarations de François Hollande lui-même sur la nécessaire base de popularité qu’il faut à un président pour pouvoir gouverner. Mais, ce n’est pour cela que François Hollande apparaît désormais comme politiquement mort.

    Son incapacité à conserver le contrôle sur le parti dit socialiste, comme en témoigne les réaction du président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, ou celle du Premier Ministre M. Manuel Valls, l’écoeurement et la désaffection de ses plus proches amis et alliés politiques, apparaît comme beaucoup plus significative. Car, l’on peut être un Président particulièrement impopulaire et conserver au moins la capacité d’influer sur qui sera son successeur, si ce n’est à la Présidence de la République mais du moins dans son propre camp. Or, cette capacité, il semble bien que François Hollande l’ait perdue de manière décisive dans ces derniers jours. Non seulement il se révèle dans l’impossibilité d’imposer un candidat aux « socialistes » mais il voit sous ses yeux ce parti se déliter à une vitesse accélérée.

     

    Un échec complet

    Il apparaît désormais que, quelque soit la personne qu’il cherche à appuyer, il entraînera cette dite personne dans sa chute. Ont peut gloser des pages entières sur la fidélité des uns, l’ingratitude des autres, ce fait s’impose désormais de manière massive. Au-delà, même de ce cercle, des personnes ayant rompu publiquement avec François Hollande mais qui peuvent être de quelque manière que ce soit associées à son action subissent, en tout ou partie, le discrédit qui le frappe. François Hollande apparaît donc comme le pestiféré de la gauche, le porte-poisse.

    Cela va cependant bien plus loin que de simples questions de personnes, et l’on sait pourtant à quel point ces dernières comptent dans un espace où la politique se réduit justement à une personnalisation excessive. Que François Hollande touche à une idée, et il la discrédite elle aussi. Qu’il s’empare d’une proposition et cette dernière devient un repoussoir. Avec François Hollande disparaîtra de la scène politique française ce que l’on peut appeler le « social-libéralisme » ou la tendance à produire une idéologie similaire à celle de Tony Blair en France. Son échec personnel est aussi celui de la « synthèse » qu’il avait tenté d’imposer au P « S ». Il n’a, de plus, pas pris la mesure du rejet très profond dans les classes populaires du discours européiste. On devine qu’il ne restera rien de François Hollande, ni en termes d’idées politiques, ni en termes de personnel politique, et encore moins en matière de style politique. Sa présidence s’avèrera un échec complet. Il y aurait bien quelque chose de tragique dans la situation de l’actuel occupant de l’Elisée si celui-ci n’était profondément ridicule.

     

    Le gros chat et le fauve

    On pourrait comparer cette situation à celle que connaissait François Mitterrand dans les dernières années de son second mandat. Et il est clair que François Hollande espère jouer de cette comparaison. Mais, on ne compare pas un gros chat lymphatique avec un grand fauve. Il y avait chez François Mitterrand, dont l’expérience politique allait de la guerre à la fin du gaullisme, un cynisme que n’excluait pas une vision – quoi que l’on en pense – de la France. C’est ce qui justifiait ses méthodes de Machiavel. Mais, François Hollande s’il est homme de combinaisons ne s’est guère hissé au-dessus de celles d’un président de conseil général. Il aura réussi à inverser ce qui était l’un des résultats obtenus par François Mitterrand, l’hégémonie du P « S » sur la gauche, acculant le PCF à des stratégies suicidaires et condamnant la véritable gauche à la marginalisation. Aujourd’hui, le fait que dans la totalité des sondages François Hollande ou le candidat « socialiste » soit battu par Jean-Luc Mélenchon en dit long sur son bilan.

    On dira que le style c’est l’homme ; et il est vrai François Hollande paye au prix fort son incompréhension pour ce qu’exige la fonction. Il n’y a pas de président « normal », et encore moins de président qui puisse céder à son bon plaisir sans avoir à en payer le prix. François Hollande, quand il affirmait vouloir faire une présidence « normale », a confondu le « normal » avec le « commun ». Il aurait dû, il aurait pu, choisir le registre de la simplicité personnelle. Mais, cette simplicité, qui est une vertu républicaine, entrait en contradiction avec ses aspirations et son style de vie. De cette erreur, il ne s’est jamais relevé dans l’esprit des français qui comprennent bien intuitivement, à quel point il dégrade la fonction présidentielle. Sa fascination pour les journalistes le confirme. Il apprend, mais au peu tard et à ses dépens, que la fonction de Président n’est pas un métier de la communication, que l’on n’occupe pas l’Elysée pour le plaisir narcissique de la revue de presse matinale.

     

    Un président zombie ?

    François Hollande est donc politiquement mort, mais il l’a bien cherché. Il ne doit donc s’en prendre qu’à lui-même. Il pourrait cependant trouver une voie honorable dans cette déplorable situation. En actant publiquement de sa mort politique, en reconnaissant rapidement qu’il ne peut prétendre se représenter aux suffrages des français, en disant de manière claire qu’il n’interfèrera en aucune manière avec le choix d’un futur candidat issu de son propre camp, en se contentant politiquement d’expédier les affaires courantes pour laisser à son successeur une place aussi nette que possible, il pourrait retrouver si ce n’est une autorité, du moins une dignité. Encore faudrait-il qu’il comprenne les causes du mal qui le frappe.

    De cela, il est possible d’en douter. L’homme s’avère incapable de véritable autocritique, comme on a pu le mesure ces dernières années. Il cherchera donc jusqu’à la fin à « exister » politiquement, à rester dans le registre de la combinaison à double fond, celle où l’on finit plus par tomber sur un soutien-gorge que sur une véritable solution, à confondre le politique avec la politique et la politique avec la manipulation. Il est alors appelé à devenir un président-zombie. Il est condamné à cette déchéance parce qu’il n’a pas de projet autre que sa propre promotion ; il ne choisit pas, il gère. Il gère à la petite semaine, il gère au coup par coup, sans conscience ni volonté de penser aux lendemains comme aux conséquences. Les lamentables acrobaties auxquelles il s’est livré sur la question du chômage, sa réaction face aux problèmes de l’usine Alstom en témoignent.

    Réduit à l’état de cadavre politique, mais incapable d’en prendre acte et de se laisser politiquement enterrer avec dignité, François Hollande va continuer à répandre ses miasmes dans la vie politique française, que ce soit en politique intérieure ou en politique internationale. Le discrédit qui le frappe est évident, et désormais il contamine la France qui n’est plus écoutée, à défaut d’être entendue – comme l’on peut le constater sur divers dossiers internationaux – qui n’est plus respectée et dont l’Etat s’effrite de plus en plus vite, comme on a pu le constater avec les manifestations illégales des policiers.

     

    Vers un retournement de la politique française

    François Hollande est donc devenu un véritable problème pour la France. Il est l’origine de cette perte de légitimité de l’Etat, perte qu’il conforte par l’ambiguïté de ses actions. On n’évoquera que pour mémoire l’hypothèse du « hollandisme révolutionnaire » que certains avaient formulés au printemps 2012, tant il était évident dès cette époque qu’elle n’avait aucune chance de se réaliser. Mais, le « hollandisme » pourrait bien, « à l’insu de son plein gré » selon la formule consacré, être le vecteur par réaction d’une véritable révolution. Le fait que le souverainisme, à travers ses différents candidats, soit aujourd’hui majoritaire en France, montre bien que nous sommes à un point de retournement majeur de la vie politique en France.

    On mesure aussi tout ce qu’un « hollandisme » 2.0, comme avec Alain Juppé, ou un autre des potentiels candidats des « Républicains », poserait comme problèmes et couterait à notre pays. L’exaspération d’une large partie de la population française est aujourd’hui un phénomène patent. L’élection d’un clone de François Hollande ou celle de la « momie », ce politicien failli incapable de porter lui-même un quelconque projet novateur et qui ne surnage pour l’instant que par l’addition des petites peurs et des gros intérêts, pourrait bien porter cette exaspération à incandescence.

    L’enjeu de l’élection présidentielle de 2017 va donc bien plus loin, et plus profond, qu’un changement d’homme, ou qu’une inflexion de politique. Cet enjeu est bien celui d’une véritable refondation de notre système politique et de notre Etat. Mais, la nécessaire reconstruction de l’Etat impose que l’on revienne au principe de la souveraineté populaire, qui est à la base de la démocratie.

    En un sens, la présidence de François Hollande aura largement contribué à enterrer une Vème République devenue illisible à force d’avoir été transformée et dénaturée. C’est bien pourquoi le problème de la reconstruction de l’Etat, et donc celui de la souveraineté, est posé. On pourrait donc à son propos paraphraser l’oraison funèbre de Félix Faure prononcée par Georges Clemenceau : « Il se prenait pour Mitterrand mais il ne fut qu’une pâle copie de René Coty »[2]. Nous sommes dans une situation qui, à bien des égards, rappelle celle de 1958.

    Jacques Sapir (RussEurope, 29 octobre 2016)

     

    Notes

    [1] Bouthier B., « 4% de satisfaits: Hollande peut-il tomber jusqu’à zéro ? », Libération, le 25/10.2016, http://www.liberation.fr/auteur/12359-baptiste-bouthier

    [2] Dont on connaît le mot assassin : « Il se prenait pour César, il mourut Pompée ».

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (77)

    Officier de marine.jpg

     

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Realpolitik.tv, Aymeric Chauprade analyse le grand retour en force de l'Iran sur la scène proche-orientale...

    Le retour de l'Iran

    Iran puissance.jpg

    - sur Philitt, Benjamin Fayet montre l'influence qu'a pu avoir la pensée géopolitique de Charles Maurras sur le fondateur de la Ve République...

    Kiel et Tanger de Charles Maurras : essai géostratégique visionnaire et source intellectuelle de la Vème République

    Maurras.jpg

     

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Non à la VIème République...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 11 septembre 2014 et consacrée à l'agitation médiatique autour de la nécessité d'une VIème République... Ou quand les médiacrates veulent nous faire croire que la crise profonde que traverse notre pays est le fait de nos institutions, alors qu'elle est principalement due aux oligarques qui nous gouvernent.

     


    Éric Zemmour : "Non à la VIème République !" par rtl-fr

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!