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sanglier

  • Bestiaires du Moyen Âge...

    Les éditions du seuil viennent de rééditer en collection de poche un essai de Michel Pastoureau intitulé Bestiaires du Moyen Âge.  Michel Pastoureau est un spécialiste de l'histoire des couleurs, de la symbolique, des armoiries et de l'héraldique. Il est l'auteur de nombreux essais comme L'étoffe du diable (Seuil, 1991), Une histoire symbolique du Moyen-Age occidental (Seuil, 2004), L'ours - Histoire d'un roi déchu (Seuil, 2013) ou Le loup - Une histoire culturelle (Seuil, 2018).

     

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    " Le cerf vit mille ans. Le sanglier porte ses cornes dans sa bouche. Les papillons sont des fleurs qui volent. L'écureuil est un animal diabolique, paresseux, lubrique, avaricieux. La zoologie médiévale n'est pas la zoologie moderne. Plusieurs notions qui nous sont aujourd'hui familières sont alors inconnues : insecte, mammifère, cétacé, domestication, etc. En outre, la frontière est floue qui sépare les animaux réels des animaux chimériques et les animaux domestiques des animaux sauvages.
    Le Moyen Age est très bavard sur l'animal. Et, à cet égard, les bestiaires enluminés en sont de riches témoignages. Agrémenté de 62 illustrations, cet ouvrage s'intéresse à la composition des bestiaires médiévaux et engage une étude thématique des espèces où sont décrites leurs propriétés physiques et morales, leur dimension symbolique et religieuse, mettant en lumière différentes histoires, croyances ou anecdotes les concernant. "

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  • Le sanglier...

     " C'est un livre carnivore sur le dégoût de vivre, de survivre plutôt, la rage de fuir, la haine de l'autorité, l'aversion pour les juges, l'exécration des bien-pensants, des «pourceaux domestiqués» et des «réciteurs d'amen».

    La prose de son auteur, un revenant, sent la souille, le suint, la vieille braise et les feuilles mortes. Pierre Luccin confiait que ce «Sanglier» sauvage, fonceur et révolté lui ressemblait. Après la dernière phrase de son ultime livre - «Il mordit la terre à pleine gueule» -, le vigneron de Tabanac rangea sa plume pour toujours. " Jérôme Garcin

     

    Les éditions Finitude viennent de publier Le sanglier, un court roman de Pierre Luccin. L'auteur, mort en 2001, a débuté dans les années 40 une carrière prometteuse d'écrivain, publiant cinq romans et deux recueils de nouvelles. Mais frappé de cinq ans d'indignité nationale pour avoir écrit quelques articles dans La Gerbe et Je suis partout, il a préféré abandonner la vie littéraire pour se tourner vers la viticulture et le commerce des vins de Bordeaux. Ce n'est qu'à la fin des années 80 que Pierre Luccin a repris la plume pour écrire ce roman, resté inédit jusqu'à ce jour.

     

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    " Quatre ans d’absence et rien n’a changé. Autour de Daniel, ce ne sont que bassesses et médiocrité, cupidité et conformisme. C’est donc ça, l’humanité ? C’est pour ça qu’on s’est battu ? Mieux vaut encore tout quitter et s’enfoncer dans les bois. Les bêtes sauvages, elles, ne trichent pas ; alors autant devenir l’une d’entre elles.
    Mais les hommes n’aiment pas être méprisés, encore moins jugés, et les animaux, ils les chassent.

    Dans cette fable saisissante, Pierre Luccin campe solidement son Sanglier, entre retour à la nature et révolte viscérale. "

     

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