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noam chomsky

  • L'Empire de la surveillance...

    Les éditions Galilée viennent de publier un essai d'Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, intitulé L'Empire de la surveillance. Il est complété par deux entretiens, l'un avec Julian Assange et l'autre avec Noam Chomsky.

     

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    " Les spectaculaires révélations du lanceur d'alerte Edward Snowden ont permis au plus grand nombre de découvrir que la protection de notre vie privée est désormais menacée par la surveillance de masse à laquelle nous soumettent les merveilleux outils (smartphones, tablettes, ordinateurs) qui devaient élargir notre espace de liberté... Pourtant, on mesure encore mal à quel point, et de quelle façon, nous sommes espionnés. Et donc contrôlés. L'inimaginable révolution numérique dans laquelle Internet nous a fait entrer a totalement bouleversé le champ du renseignement et de la surveillance, devenue omniprésente et parfaitement immatérielle. Elle profite en premier lieux aux cinq entreprises privées qui dominent la Toile — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — et qui s'enrichissent de l'exploitation de nos données personnelles, qu'elles transfèrent par ailleurs en continu à la NSA, la plus secrète et la plus puissante des agences américaines de renseignement. Mais d'autre part et simultanément, au prétexte de lutter notamment contre le terrorisme, des gouvernements — y compris parmi les plus démocratiques —, s'érigent en Big Brother, n'hésitant plus à enfreindre leurs propres lois pour mieux espionner leurs citoyens. Dans un texte fort documenté et nourri d'exemples, Ignacio Ramonez décrit l'alliance sans précédent — Etat, appareil militaire de sécurité, industries géantes du Web — qui a produit cet Empire de la surveillance qui défie les citoyens, restreint leurs droits civiques et met en péril une certaine conception de la démocratie. A l'appui de ces thèses, l'auteur convoque deux grands témoins avec lesquels il s'entretient : Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, et Noam Chomsky, l'un des plus grands intellectuels de notre temps."

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  • A propos de la censure et des censeurs...

    « Dans la mesure où l'on cherche à modifier ce que pensent les personnes à l'âge adulte, soit par des lois limitant leur liberté d'expression,qui sont parfois présentées comme ayant une valeur pédagogique, soit par des campagnes faites par des associations subventionnées par les pouvoirs publics, on entre dans une sorte de totalitarisme mou, ce qu'on pourrait appeler le stalinisme bobo. »

     

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean Bricmont à Kontre Kulture à l'occasion de la sortie de son livre La République des censeurs (L'Herne, 2014). Chercheur et professeur en physique théorique, Jean Bricmont est un disciple de Noam Chomsky et un défenseur de la liberté d'expression. Il s'est fait connaître dans le monde des idées par un livre, Impostures intellectuelles (Odile Jacob, 1997), écrit avec Alan Sokal dans lequel il étrillait quelques pontes (Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Bruno Latour...) de la pensée socio-philosophique française...

     


    Jean Bricmont sur son livre "La République des... par kontrekultureA

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  • Une instrumentalisation politique des massacres ?...

    Les éditions Lux viennent de publier Génocide et propagande - L'instrumentalisation des massacres, un essai  de Edward S. Herman et de David Peterson. Edward S. Herman, professeur à l'Université de Pennsylvanie, est un proche collaborateur de Noam Chomsky, tandis que David Peterson est journaliste indépendant.

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    "Depuis la fin de la guerre froide, les termes « massacre », « bain de sang » et « génocide » ont massivement fait irruption dans le vocabulaire des relations internationales. Ils sont devenus essentiels à la justification des interventions militaires occidentales, que ce soit au Kosovo, en Bosnie-Herzégovine, en Irak ou en Libye.

    En politique, rappellent Edward S. Herman et David Peterson, les mots ne sont pas innocents. Le sens qu’on leur donne est fonction des buts que l’on poursuit et des intérêts que l’on défend. En étudiant de manière rigoureuse l’usage de ces trois termes dans les discours officiels et les médias, les auteurs démontrent qu’ils sont principalement utilisés pour qualifier les agissements de pays qui, d’une manière ou d’une autre, sont en conflit d’intérêts avec les États-Unis. Très rare est leur usage pour parler des exactions commises par ces derniers et leurs alliés.

    Que faut-il en conclure ? Qu’en plus de leur précision chirurgicale, les missiles américains ont la faculté de juger du bien pour ne s’attaquer qu’à l’infâme, au vil, au néfaste ? Ou alors, que la « responsabilité de protéger », évoquée pour justifier les interventions militaires à vocation « humanitaire » de l’Occident, n’est que le nouvel emblème d’un impérialisme plus vigoureux que jamais ?"

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