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lugnasad

  • Lug et Cernunnos, les Jumeaux divins des Celtes...

    Les éditions Terre de Promesse viennent de publier un essai de Daniel Gricourt et Dominique Hollard intitulé Les Jumeaux divins dans le festiaire celte. Les deux auteurs travaillent à la Bibliothèque nationale de France. Spécialistes des monnayages antiques et de leur iconographie, leurs recherches se sont étendues à la religion des Celtes envisagée dans un cadre comparatiste indo-européen.

     

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    " Des travaux récents montrent l’importance des Jumeaux divins celtiques qui s’inscrivent dans le vaste cadre du dioscurisme des peuples indo-européens. Chacun d’eux, au-delà de leur gémellité, est un dieu majeur dans son domaine d’élection. Le premier frère, affin à l’eau, aux espaces et créatures sylvestres, protagoniste de morts et renaissances successives, s’incarne dans le cervin Cernunnos. Le comparatisme montre en ce dioscure ‘sauvage’ l’homologue du grec Dionysos et de l’indien Śiva. De son côté, le frère lumineux et multifonctionnel Lug(us) s’avère l’équivalent d’Apollon. Le dieu de Delphes dans son sanctuaire phocidien est d’ailleurs complémentaire de Dionysos sur les plans calendaire et fonctionnel. Ce sont les liens entre les Jumeaux celtiques et le calendrier qu’explore cet ouvrage. Chacun patronne une moitié de l’année : le semestre chaud et lumineux pour Lugus; le semestre froid et sombre pour Cernunnos. Le basculement cyclique entre ces périodes s’effectue aux 1er mai (Beltaine) et 1er novembre (Samhain). Mais l’année celtique apparaît plus complexe. Outre quatre fêtes saisonnières préservées jusqu’à nos jours en Irlande (Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain), liées aux phases lunaires, aux constellations, voire aux mouvements de Vénus, les quatre stations de l’année solaire que constituent solstices et équinoxes se révèlent au cœur du festiaire celtique. Textes et images montrent les dieux frères présents, isolément ou de concert, à toutes les étapes du cycle annuel. Ils jouent un rôle moteur dans la dynamique cosmique et l’alternance saisonnière. Se manifestant tour à tour en majesté au milieu de l’été (Lugus à Lugnasad) ou de l’hiver (Cernunnos à Imbolc, ancêtre de notre Carnaval), ils coopèrent à force égale lors des basculements équinoxiaux et sont en interaction différenciée lors des solstices, dramatiques ‘retournements’ de la course solaire (...) "

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  • Samain, Imbolc, Belteine et Lugnasad...

    Les éditions Yoran Embanner viennent de rééditer Les Fêtes celtiques,  l'ouvrage de Françoise Le Roux et de Christian-J Gyuonvarc'h. Les deux auteurs, disciples de Dumézil et spécialistes réputés du monde celtique, ont également publié un essai intitulé La civilisation celtique, lui aussi disponible chez l'éditeur.

     

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    " L’américanisation de nos sociétés a popularisé la fête d’Halloween, ou plus exactement Samain,
    selon son nom irlandais, dont les médias ne manquent à chaque automne, de rappeler sa lointaine origine celtique. Mais derrière son aspect folklorique et festif, en quoi consistait-elle exactement ? Quelle était sa signification ? Sa symbolique ?
    Sa place avec les autres fêtes célébrées par les Celtes de l’Antiquité ? Alors que la thématique celtique connaît un regain d'intérêt, cet ouvrage se veut une initiation claire et précise aux quatre principales fêtes des Celtes : Samain, le 1er  novembre qui ouvre l’année celtique, Imbolc au 1er février, Belteine au 1er mai et Lugnasad, le 1er août.
    Avec un décalage d’environ quarante-cinq jours sur la date calendaire réelle, ces fêtes se classent selon deux catégories : les fêtes solsticiales de Samain et Belteine et les fêtes équinoxiales d'Imbolc et de Lugnasad. Seules les deux grandes fêtes de novembre et de mai comportaient des sacrifices et des cérémonies religieuses tandis que la fête d’août était une fête des moissons et celle de février, un rituel de lustration.

    Ces quatre fêtes sont étudiées ici à partir de sources irlandaises médiévales qui constituent, du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine, la seule source valable de documentation et d’interprétation. "

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