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latin

  • Ne perdons pas notre latin !...

    Les éditions Les Belles Lettres ont publié récemment un essai de Robert Delord intitulé Mordicus - Ne perdons pas notre latin ! . L'auteur est professeur de Lettres classiques et enseigne le latin depuis plus de quinze ans. Il préside également l'association "Arrêtes ton char !" , consacrée aux langues et cultures de l'antiquité aujourd'hui, dont le site mérite le détour...

     

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    " Mordicus : mordre le latin à belles dents, le latin qui se joue en classe pour offrir aux adolescents des armes intellectuelles.

    Mordicus : montrer les dents, en se battant, patiemment et ardemment, contre les préjugés, contre les idéologies, contre les contraintes budgétaires, contre l’uniformisation de l’éducation et de la culture, contre tant des forces qui égarent notre époque, pour que chacun comprenne que le latin tranchera au vif la formation du monde de demain.

    Dans ces pages passionnées, touchantes, drôles, vous verrez le latin comme vous ne l’avez peut-être jamais vu et, que vous l’ayez ou non étudié, vous aurez sûrement envie d’en (re)faire demain. Pour demain. "

    Au sommaire :

    Introduction

    Situation du latin
    Mais qui veut la peau du latin ?
    Latin : l’élitisme pour tous
    Apprendre et enseigner le latin : un acte de rébellion

    Le latin, à la croisée des savoirs
    La reconquête du français
    Le latin, passerelle entre les langues
    Latin et sciences

    Le latin, bien commun
    L’imaginaire antique
    Homo sum, nihil humani a me alienum puto
    Latin et citoyenneté
    Le prisme de l’Antiquité

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  • Promenade dans la Rome antique...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus le Dictionnaire amoureux de la Rome antique de Xavier Darcos. Agrégé de lettres classiques et latiniste, Xavier Darcos a été professeur de khâgne à Louis-le-Grand avant de devenir, quelques années plus tard, ministre de l’Éducation nationale.

     

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    "« Je propose tout simplement d’évoquer ce qui me touche, m’étonne ou m’enchante dans l’Antiquité romaine. J’ai essayé, à partir des réalités pittoresques et des personnages hauts en couleur, de rendre intelligibles une culture, des splendeurs, des valeurs, des croyances, des comportements, une littérature… sans trop idéaliser, car la Rome antique fut raffinée mais violente et cruelle. Ces contrastes nous éclairent aussi sur nous-mêmes : certes nous sommes distincts de nos ancêtres latins, mais ils nous ont légué notre lexique, notre droit, nos canons esthétiques, nos figures légendaires, nos mœurs. On ressent toute la vigueur du génie de cette civilisation romaine qui a su transformer une bourgade rurale en capitale du monde. »"

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  • Le bon air latin...

    Les éditions Fayard viennent de publier sous l'égide de l'Association le Latin dans les littératures européennes un essai collectif  intitulé Le bon air latin. Une défense et illustration de la langue latine à l'heure où son enseignement dans les collèges et les lycées est condamné à mort par l'alliance des technocrates et des pédagogistes fous...

     

    " Le bon air latin, c’est un souffle qui a donné naissance à notre langue, et n’a cessé depuis, contre vents et marées, d’assurer son allure.
    C’est lui qui inspire au français sa richesse d’invention lexicale, sa précision grammaticale, sa musicalité propre et – bien peu s’en rendent compte – sa stabilité dans la traversée des siècles. Si les Français peuvent encore aujourd’hui lire Descartes, Molière, Voltaire ou Victor Hugo, c’est parce que, parmi les forces vives et fécondes qui poussent à l’évolution d’une langue, l’influence latine a toujours exercé sa modération sur le français.
    Un français coupé de sa respiration latine, tel que le projettent les réformes successives de l’Éducation nationale – au nom d’un égalitarisme qui ne profite qu’aux initiés –, c’est le baragouin que nous voyons se répandre autour de nous dans les médias, dans les arts, dans la politique, dans le commerce, dominé par le pire de ce que nous pouvons emprunter à la belle langue anglaise. On réussira ainsi à en dégoûter non seulement les étrangers qui continuent de s’intéresser à notre culture, mais surtout les Français eux-mêmes.
    Certes, l’« air » du latin, sous la férule des maîtres, n’a pas toujours soufflé telle une douce brise, mais il ne tient qu’à nous maintenant de lui rendre toutes ses folles bouffées et de le faire circuler librement dans une fidélité avertie à sa tumultueuse histoire.
    Il n’y va donc pas de la nostalgie de quelques pédants grincheux mais de notre avenir. Quel français voulons-nous ? À cette question répondent les contributeurs prestigieux de ce volume. Ils abordent sans érudition qui pèse la question de la langue dans toutes ses perspectives.
    Ce bon air latin fournit au grand public l’information indispensable pour se prononcer sur un sujet essentiel puisqu’il conditionne la vitalité de l’esprit français dans le monde de demain. "
     

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  • Le latin, discipline de l’esprit...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Antoine Desjardins, cueilli sur Causeur et consacré au projet d'éradication de l'enseignement du latin porté par les pédagogistes du ministère de l’Éducation Nationale. Professeur de Lettres modernes, Antoine Desjardins est membre de l'association Sauver Les Lettres.

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    Le latin, discipline de l’esprit

    « Le grammairien qui une fois la première ouvrit la grammaire latine sur la déclinaison de “Rosa, Rosae” n’a jamais su sur quels parterres de fleurs il ouvrait l’âme de l’enfant. »

    Péguy, L’Argent, 1913

    Dès lors qu’on s’en prend au latin, à l’allemand (langues à déclinaisons), qu’on affaiblit ou qu’on dilue ces enseignements, on s’en prend à la grammaire mais aussi aux fonctions cognitives : à l’analyse et à la synthèse, à la logique, à la mémoire pourtant si nécessaire, à l’attention. On s’en prend à la computation sémantique et symbolique, au calcul (exactement comme on parle de calcul des variantes aux échecs), à la concentration. On s’en prend donc indirectement à la vigilance intellectuelle et à l’esprit critique.

    « L’âme intellective » qu’Aristote plaçait au dessus de « l’âme animale », elle-même supérieure à « l’âme végétative » : voilà désormais l’ennemi.

    Mais le pédagogisme a déclaré la guerre à cette âme. Il est un obscurantisme qui travaille à humilier l’intelligence cartésienne, présumée élitiste : il est un mépris de la mathématique et de la vérité, il sape le pari fondateur de l’instruction de tous, il nie les talents et la diversité, fabrique de l’homogène ou de l’homogénéisable. Il mixe et il broie, il ne veut rien voir qui dépasse. Il est d’essence sectaire et totalitaire. Il est un ethnocentrisme du présent  comme le souligne Alain Finkielkraut : « Ce qu’on appelle glorieusement l’ouverture sur la vie n’est rien d’autre que la fermeture du présent sur lui même. »  Il utilise à ses fins la violence d’une scolastique absconse,  jargon faussement technique destiné à exercer un contrôle gestionnaire. Le novmonde scolaire exige en effet sa novlangue. Activement promue par nos managers, elle est loin d’être anodine : elle montre l’idée que ces gens se font de ce qu’est la fonction première du langage : une machine à embobiner et à prévenir le crime par la pensée claire.

    L’URSS, à qui ont peut faire bien des reproches, eut au moins cette idée géniale, à un moment, de faire faire des échecs à tout le monde ! Quel plaisir pour beaucoup d’enfants, quelle passion dévorante qui vit éclore tellement de talents. De très grands joueurs vinrent des profondeurs du petit peuple russe : c’est cela aussi ce que Vilar appelait l’élitisme pour tous, utopie pour laquelle je militerai sans trêve ! Si j’avais la tâche d’apprendre les échecs à mes élèves, je ne leur ferais pas tourner des pièces en buis avec une fraise à bois dans le cadre d’un EPI (enseignement pratique interdisciplinaire) ! Je leur apprendrais, pour leur plus grand bonheur, le déplacement des pièces, les éléments de stratégie et de tactique ! je les ferais JOUER : Je ne pars pas du principe désolant, pour filer mon analogie, que ce noble jeu est réservé à une élite, aux happy few, tout simplement parce que c’est faux ! Je ne pars pas du principe également faux que ce jeu est ennuyeux !

    Le plaisir de décortiquer une phrase latine est unique : c’est un plaisir de l’intelligence et de la volonté, une algèbre sémantique avec ses règles, comme les échecs. On perce à jour une phrase de latin comme Œdipe résout l’énigme du Sphinx. Tout le monde devrait pouvoir y parvenir. Construire une maquette de Rome avec le professeur d’histoire ou un habit de gladiateur avec celui d’arts plastiques… ne relève pas du même plaisir ! Je pense que ce qui ressortit au périscolaire, même astucieux, ne doit plus empiéter sur le scolaire.

    Mais la logique, aujourd’hui, est attaquée et l’Instruction avec elle. Des dispositifs « interdisciplinaires » nébuleux proposant des « activités » bas de gamme et souvent franchement ridicules, viennent jeter le discrédit sur les disciplines et dévorer leurs heures. Comme si des élèves qui ne possèdent pas les fondamentaux allaient magiquement se les approprier en « autonomie » en faisant n’importe quoi. Pauvre Edgar Morin ! La complexité devient… le chaos et la transmission, le Do it yourself. Portés par une logorrhée toxique produite en circuit industriel fermé, des « concepts » tristement inspirés du management portent la fumée et même la nuit dans les consciences. La « langue » des instructions officielles donnerait un haut-le-cœur à tous les amoureux du français : on nage dans des « milieux aquatiques standardisés », on finalise des « séquences didactiques », on travaille sur des « objectifs » (de production), on valide des « compétences » (Traité de Lisbonne), on doit « socler » son cours, donner dans le « spiralaire » et le « curriculaire », prévoir des « cartographies mentales ». Voilà à quoi devrait s’épuiser l’intelligence du professeur. Voilà où son désir d’enseigner devrait trouver à s’abreuver. Cela ne fait désormais plus rire personne… En compliquant la tâche du professeur, on complique aussi celle de l’élève. On plaque une complexité didactique artificieuse et vaine sur la seule complexité qui vaille : celle de l’objet littéraire, linguistique, scientifique, qui seul devrait mobiliser les ressources de l’intelligence.

    Dans les années 2000, déjà, le grand professeur Henri Mitterand, spécialiste de Zola,  appelait le quarteron d’experts médiocres qui s’appliquaient et s’appliquent encore  à la destruction de l’école républicaine, les « obsédés de l’objectif » ! Depuis, ils sont passés aux « compétences » et noyautent toujours l’Institution : rien ne les arrête dans leur folie scientologico-technocratico-égalitaro-thanatophile. Finalement ces idéologues fiévreux ne travaillent pas pour l’égalité (vœu pieu) mais pour Nike, Google, Microsoft, Coca-Cola, Amazon, Bouygues, etc. Toutes les multinationales de l’entairtainment, de la bouffe, des fringues, de la musique de masse, disent en effet merci à la fin de l’école qui instruit : ce sont autant de cerveaux vierges et disponibles pour inscrire leurs injonctions publicitaires. Bon, il est vrai que nos experts travaillent aussi pour Bercy : l’offre publique d’éducation est à la baisse, il faut bien trouver des « pédagogies », si possible anti-élitistes et ultra démocratiques, pour justifier ou occulter ce désinvestissement de l’État et faire des économies.

    Après trente ans de dégâts, il serait temps de remercier les croque-morts industrieux de la technostructure de l’E.N. qui travaillent nuit et jours à faire sortir l’école du paradigme instructionniste à coup de « réformes » macabres. Des experts pleins de ressentiment, capables de dégoûter pour toujours de la littérature (bourgeoise !) et de la science (discriminante !) des générations d’élèves ! Des raboteurs de talents qui, et c’est inédit, attaquent à présent, en son essence même, l’exercice souverain de l’intelligence : les gammes de l’esprit ! Ils n’ont toujours pas compris que l’élève joue à travailler et que l’art souriant du maître consiste à exalter ce jeu.Plus que jamais aujourd’hui, nos élèves ont besoin, avec l’appui des nouvelles technologies s’il le faut, mais pas toujours, de disciplines de l’esprit qui fassent appel à toutes les facultés mentales. Ils doivent décliner, conjuguer, mémoriser, raisonner, s’abstraire. Ils doivent apprendre la rigueur, la concentration et l’effort : toutes choses qu’un cours transformé en  goûter McDo interdisciplinaire ne permet guère. Ils ont besoin d’horaires disciplinaires substantiels à effectifs réduits, de professeurs  passionnés et bien formés et non d’animateurs polyvalents : la réforme du collège prend exactement le chemin inverse.

    Quant à moi, dans l’œil de tous mes élèves, je la vois, oui, l’étincelle du joueur d’échecs potentiel, du latiniste en herbe qui s’ignore, du musicien ou du grammairien, du germaniste, de l’helléniste en herbe qui veut aussi faire ses gammes pour pouvoir s’évader dans la maîtrise. Déposer dans la mémoire d’un élève de ZEP, pour toujours, le poème fascinant et exotique de l’alphabet grec. Peu me chaut qu’on ne devienne pas Mozart ou Bobby Fischer ou Champollion, c’est cette étincelle ou cette lueur qu’il me plaît de voir grandir. L’innovation en passera désormais par une ré-institution de l’école et une réaffirmation de ses valeurs. Il faut participer à la reconstruction d’une véritable culture scolaire, où l’élève apprenne à conquérir sa propre humanité. Au lieu de moraliser, il faut instruire ! Au lieu d’abandonner l’élève il faut le guider.

    Par la pratique assidue des langues, la lecture des grands textes, il faut maintenir les intelligences en état d’alerte maximum au lieu de baisser pavillon et de glisser plus avant dans l’entonnoir de la médiocrité en prêchant un catéchisme citoyen bas de gamme à usage commun. Il ne s’agissait pas pour Condorcet et les autres de fabriquer du citoyen pacifié, docile, lénifié, mais bien de porter partout la connaissance, l’esprit de doute méthodique, l’esprit scientifique, la fin des préjugés ! Dans le même mouvement, qu’on en finisse avec cette espèce de maximalisme égalitaire qu’on dirait inspiré de doux idéologues cambodgiens génocidaires. Comme l’a montré Ricœur en son livre sur l’histoire (La mémoire, l’histoire, l’oubli) une société dépense une grande violence pour ramener à chaque instant une position d’équilibre (égalité/normalité) quand il y a un déséquilibre (inégalité/anormalité). A grande échelle, cette violence peut s’avérer meurtrière et criminelle. Relisons notamment Hannah Arendt sur les questions d’éducation et sur l’analyse du totalitarisme. L’égalité ne saurait être l’égalisation, elle doit être l’égalité des chances : chacun a le droit de réussir autant qu’il le peut et autant qu’il le mérite.

    Pour un pouvoir politique, quel qu’il soit, c’est prendre un grand risque d’émanciper le peuple, de le rendre autonome. L’école des « compétence » et de « l’employabilité » qu’une poignée de réformateurs nous impose est une école du brouillage et de l’enfumage des esprits, de l’asservissement du prof-exécutant et des élèves « apprenants ». En attaquant le latin, elle s’en prend de façon larvée non pas à un ornement scolaire, mais à sa substance même : la gymnastique de l’esprit.

    Si, comme le pensait Valéry, la politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde, on comprend mieux que l’école programme désormais l’impuissance intellectuelle et l’art d’apprendre à ignorer.

    Antoine Desjardins (Causeur, 6 janvier 2016)

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  • Pas mort le latin !...

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer dans leur collection de poche Biblis La grande histoire du latin, de Jürgen Leonhardt.  Spécialiste de la langue et de la civilisation latines, Jürgen Leonhardt est professeur à l’université de Tübingen.

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    " Voici retracée l’extraordinaire aventure de cette langue, des origines de Rome à nos jours, en passant par les monastères carolingiens, le mouvement humaniste, les écoles jésuites, les clubs de conversation… Langue des vainqueurs, langue administrative, langue des érudits, langue scolaire et langue de l’Église…

    Le latin sous toutes ses formes a façonné nos représentations, produit d’innombrables trésors de foi et de culture. Et offert un support indispensable à la bonne santé de ses nombreux cousins, le français, l’italien, l’espagnol… Comment croire après un tel livre que le latin est une langue morte ? "

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  • Parlez-vous gaulois ?...

    Les éditions La Différence rééditent cette semaine le Dictionnaire Français-Gaulois de Jean-Paul Savignac. Traducteur de latin, de grec et de gaulois, Jean-Paul Savignac a déjà publié Merde à César – Les gaulois, leurs écrits retrouvés (La Différence, 2000).

     

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    " Cet instrument de travail, le premier du genre, est né du besoin de répondre, comme un dictionnaire de thème, aux légitimes et nombreuses demandes linguistiques des Français concernant cette langue fragmentaire ancestrale que diverses découvertes ont considérablement enrichie ces dernières décennies et dont ils ont été coupés depuis toujours, au point même de douter parfois de son existence.
    Satisfaisant aux exigences de la lexicographie, cet ouvrage offre pour chaque entrée un mot confirmé comme étant gaulois (cité par un auteur ancien, attesté dans une inscription, reconstitué sous certaines conditions) ; son sens est élucidé par la comparaison avec des langues issues de l’indo-européen (l’irlandais ancien le plus souvent), permettant de traduire l’éventail des mots composés dans lesquels il se trouve, le cas échéant, employé, et son étymologie est établie.
    Ce dictionnaire permettra aux non-spécialistes, aux historiens, aux amateurs et aux curieux de recouvrer un héritage intact, source de sens et de bonheur, de découvrir, en plein XXIe siècle, une vaste terra incognita linguistique et, à partir des mots, d’entreprendre des recherches de toutes sortes, toponymiques, bien sûr, mais aussi onomastiques et anthropologiques, voire d’entrer dans la mentalité à la fois étrangère et familière de ces Gaulois qui n’ont eu que leurs ennemis pour témoins.
    Pour la première fois – et parce que c’est devenu possible – la parole est donnée aux Gaulois. "

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