jean-claude albert-weil
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Pierre Benoit ou la force tranquille d'un honnête homme...
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Uchronies, histoire contrefactuelle et mondes alternatifs...
Nous vous signalons la parution cette été d'un numéro hors-série de la revue Réfléchir & Agir consacré à l'uchronie dans la littérature et au cinéma. Le numéro est malheureusement réservé aux abonnés.
Au sommaire :
Uchronies, histoire contrefactuelle et mondes alternatifs, par Georges Feltin-Tracol
Le Steampunk, par William L'Harmet
Le regard de Poul Anderson, par Francis Berlingot
La guerre de sécession uchronique, par Klaas Malan
Le prince de l'uchronie, par Georges Feltin-Tracol
L'uchronie au cinéma, par Francis Berlingot
Qui se souvient de Jimmy Guieu, par Klaas Malan
Uchronie et jeux vidéos, par Francis berlingot
Sur « Jour J » , par Julien Guersey
A l'est, une uchronie, par Maximilien Malirois
La seconde guerre mondiale uchronique, par le CREA
Le Contre-Monde de Jean-Claude Albert-Weil, par Patrick Kéridan,
Jacques Bainville et l'histoire d'un autre temps, par Pierre Adrien Dumonteil
Bibliographie, par Francis Berlingot
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Michel Foucault, archéologie d'un fétiche...
A l'occasion de la sortie des œuvres de Michel Foucault, icône de la gauche libérale-libertaire, dans la Pléiade, les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un pamphlet de François Bousquet intitulé « Putain » de saint Foucault - Archéologie d'un fétiche. Rédacteur en chef adjoint de la revue Eléments, François Bousquet est, notamment, l'auteur d'un essai sur Jean-Edern Hallier ainsi que d'un livre d'entretien avec Jean-Claude Albert-Weil, l'auteur de la trilogie de l'Altermonde...
" « C’est aujourd’hui la star incontestée des labos de recherche, le coproducteur de la théorie du genre, le gourou de Judith Butler, de la Gay Pride et des pédagogues ; accessoirement, l’auteur en sciences humaines le plus cité dans le monde, aussi connu dans son genre que les Beatles. Un saint, a fucking saint, « un putain de saint », pour reprendre l’expression de David Halperin dans son Saint Foucault (1995), adulé de part et d’autre de l’Atlantique. (…) On n’en finit pas de célébrer le retour du fils prodigue de la philosophie qui a brûlé la vie par les deux bouts avec une prodigalité somptuaire qui n’aurait pas déplu à Georges Bataille, faisant réentendre par-dessus les siècles le rire de Démocrite, un rire plus diabolique que l’original, celui d’un vieux sage qui aurait été contraint de lire Sade et de consommer du LSD. Prémoderne et postmoderne. Un pied au Collège de France, l’autre en enfer. »
Et si Michel Foucault nous avait, tous, bernés ? A l’heure de son entrée solennelle, en Pléiade, n’est-il pas temps de lui arracher les innombrables masques qui lui assurèrent la plus longue réplique possible sur la scène médiatique alors qu’en off, sa philosophie avait depuis longtemps rendu l’âme... "