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homosexualité

  • Feu sur la désinformation... (349)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 : Zemmour a la presse en ligne de mire !
      Eric Zemmour s'est déplacé au salon Milipol, un évènement dédié à la sécurité intérieure. Il a eu l'occasion de prendre en main un fusil de précision avec lequel il a tenu les journalistes en joue sur le ton de la blague. Les journalistes en sont restés blafards et Marlène Schiappa a réagi.
    • 2 : Le prétendu "massacre du 17 octobre" est un bobard !
      Chaque année, les médias relaient le récit forgé de toute pièce du "massacre du 17 octobre 1961", selon lequel les policiers français auraient tué 200 algériens et en auraient jeté une bonne partie dans la Seine. Jean-Yves Le Gallou dézingue ce bobard historique !

    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Les séries Netflix : une influence destructrice sur les adolescents
      Les séries Netflix telles que Sex Education font la promotion auprès des jeunes d'une "déconstruction" de la sexualité et prônent l'homosexualité et une sexualité décomplexée. De quoi désemparer les adolescents, encore en questionnement et en pleine construction.

     

                                             

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  • Feu sur la désinformation... (198)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée cette semaine par Michel Geoffroy, essayiste et membre de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Les bobards d’été : la propagande ne prend pas de congés
      C’est la rentrée, mais la propagande n’a pas pris de congés, pendant l’été les médias ont propagé de nombreux bobards, exemple : Poutine aurait chassé le tigre, Mc Cain aurait été un fervent opposant à la guerre en Irak, et la France aurait été condamnée par l’ONU dans l’affaire Baby-Loup.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Le militantisme pro euthanasie fait le tour des médias. Sur le canapé de Kombini, Jacquelin Jencquel explique à Hugo Clément (ex petit journal et Quotidien) qu’elle a décidé de recourir « au suicide assisté » en janvier 2022. L’interview a été très largement reprise dans la presse (le point RTL 20 min etc.). A aucun moment le journaliste n’a précisé que Jacqueline Jencquel était l’ex vice-présidente de l’ADMD, le plus actif lobby mitant en faveur de l’euthanasie.

    • 3: Homosexualité et psychiatrie, le pape est-vraiment il homophobe ?
      « A vomir Honteux », la presse se soulève contre les propos du Pape François qui a préconisé le recours à la psychiatrie pour les enfants ayant des penchants homosexuels. Un mot polémique sorti de son contexte, faisant du pape et de l’Eglise une institution homophobe. 
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Absence de neutralité et censure sur les réseaux sociaux : Alors que la suppression de comptes et de publications est désormais monnaie courante. Les principaux réseaux sociaux sont aujourd’hui accusés de partialité, un employé de Facebook déclare « Nous affirmons que nous accueillons tous les points de vue, mais nous attaquons très vite souvent en groupe – toutes les personnes qui présentent une -opinion qui semble contraire aux idées de gauche ».

     

                                        

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  • Feu sur la désinformation... (103)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Loi Taubira : sondage trafiqué médias engagés

      « Mariage pour tous », un sondage commandé par l’ADFH (association des familles homoparentales) déclare que 65 % des français sont favorables à la loi Taubira. Un sondage trafiqué, pour des médias engagés. Décryptage dans I-Média.

    • 2 : Le zapping d’I-Média

    • 3 : Quand Clinton tousse, les médias sont malades

      Hillary Clinton malade ? pour les médias cette info est une intox et relève du complotisme. Le 11 septembre Hillary tombe, changement de cap, revirement en urgence c’est la cata dans les médias.

    • 4 : Tweets d’I-Média
    • 5 : Abel Mestre déclare la guerre à la réinformation

      Breizh-info obtient un accord avec le club de rugby de Vannes. Un accord qui n’est pas du goût d’Abel Mestre. Le journaliste engagé du Monde va faire appel à la censure pour faire annuler l’accord. I-Média réinforme.

     

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  • De la famille clanique au couple parental homosexuel...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de publier sous la signature de Damien Viguier un essai intitulé De la famille au couple parental homosexuel, qui constitue le premier tome de leur collection Leçons de droit. Avocat, Damien Viguier est docteur en droit privé et en sciences criminelles.

     

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    " Parmi les critères qui différencient les peuples dits sauvages des sociétés civilisées, on trouve l'existence du Droit. Censée organiser la société, régler les conflits selon des règles connues de tous, la Loi est le reflet de l'âme d'une époque. Comprendre comment elle évolue, ce qu'elle implique et ce qu'elle révèle nous plonge dans les rouages d'une machinerie qui nous dirige et nous formate tout à la fois. Parce qu'elle permet d'échapper à la pensée binaire, cette compréhension est également le premier pas vers une libération. Premiers pas que ces Leçons de Droit, rédigées dans un style accessible à tous, vous proposent d'accomplir.

    Tout entières dirigées vers la perpétuité du clan, et cela même dans leurs exceptions et leurs assouplissements, les législations anciennes ont permis à ce qui étaient de simples dérogations de devenir de nouvelles normes, brisant dès lors l'organisation de la société en clans pour introduire le règne de la « famille bourgeoise ». Ceux qui clament « un enfant, c'est un papa et une maman », en réaction à l'instauration du « mariage pour tous », ne réalisent pas que la révolution anthropologique qu'ils dénoncent tient moins à l'élargissement du mariage aux couples homosexuels qu'à cette révolution plus ancienne, commencée sous Justinien et fortement accélérée à la Révolution, qui initia l'émiettement des structures familiales, en vertu de l'égalité par l'indifférenciation des sexes. C'est la promotion même du ménage formé d'un homme et d'une femme, « brique » ou « cellule fondamentale » de notre structure sociale, et au nom duquel se fait la lutte contre le mariage pour tous, qui, en réalité, y a mené. Suite logique de l'évolution du Droit qui, en même temps qu'elle a abouti aux unions et aux filiations homosexuelles, a conduit à l'atomisation d'une société, et in fine à l'individualisme que nous connaissons aujourd'hui. "

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  • Feu sur la désinformation... (26)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  « Homos, la haine », documentaire propagande sur France 2.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Haro sur Ménard.
    • 4 :  Le bobard de la semaine.
    • 5 :  Catherine Puiseux Kakpo, le nouveau kapo de TF1.

     

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  • Nos amies les féministes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue percutant de Sylvain Pérignon, cueilli sur le site du Cercle Aristote et consacré aux féministes...

     

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    Nos amies les féministes

    Guide pour devenir le collabo docile de la pensée officielle

    Tu es français, blanc, mâle, hétéro, de culture gréco-latine et de sensibilité chrétienne. C’est déjà un acte d’accusation et avec un pareil dossier, tu as intérêt à te faire tout petit. Tu ne fais partie d’aucune franc-maçonnerie, d’aucune nomenklatura, d’aucune caste surprotégée, d’aucune minorité souffrante et tes identités se veulent discrètes. Détestant l’exhibitionnisme idéologique, tu es plutôt « majorité silencieuse » sur bien des sujets.

    Tu es contre la guerre, la famine, le viol, la torture, l’esclavage et le travail des enfants au fond des mines, mais tu n’éprouves pas le besoin de le clamer sur tous les toits et de faire admirer  tes postures.

    Dans l’isoloir, tu essayes de voter pour le moins menteur, le moins démagogue et le moins clientéliste, sans grandes illusions d’ailleurs.

    Tu vois ce que tu vois, tu entends ce que tu entends, tu penses ce que tu penses. Hé bien, garde le pour toi. Tu ne fais pas le poids.

    Tu ne fais pas le poids devant les sachants, les doctes, les experts, les pontes, les consultants qui t’écrasent de leur mépris souriant si tu n’emploies pas les mots autorisés ou si tu dévoiles de suspects questionnements.

    Tu ne fais pas le poids devant les artistes rebelles qui font leur promo avec leurs engagements en bandoulière, les saltimbanques « qui se sentent concernés », les  humoristes qui n’ont la dérision que méchante et sectaire.

    Tu ne fais pas le poids devant le terrorisme des communautés, qui instaurent par l’intimidation  des interdictions d’ouvrir les débats qui leur déplaisent.

    Tu as d’ailleurs intérêt à faire profil bas. N’oublie pas que nous vivons dans une société de délation, où l’État sous-traite à de multiples associations subventionnées le quadrillage de la société civile et la surveillance des atteintes à la bien-pensance. Juges indépendants et journalistes objectifs y veillent également, la main dans la main. La liste des choses-qui-ne-sont-pas-des-opinions-mais-des délits ne cesse de croître.

    Il convient donc de te guider pour que tu puisses t’en sortir et gagner l’estime de nos élites. La réserve et la discrétion ne suffisent pas, il te faudra clamer bien haut tes repentances et tes allégeances, et avant tout surjouer tes indignations.

    Tu dois d’abord apprendre quels sont tes amis. Tu dois commencer par faire allégeance au matriarcat light et faire oublier le macho en puissance que tu es. Tu seras gay friendly en demandant l’indulgence pour ton hétérosexualité. Tu tireras ta révérence devant nos amis mahométans et éviteras les amalgames et les stigmatisations. Tu plaindras et excuseras nos amis égarés, les délinquants, victimes d’une société d’exclusions et d’inégalités. Tu cesseras de considérer les écolos comme une secte obscurantiste et malfaisante. Et tu demanderas plus d’Europe, qui t’a apporté la paix et la prospérité.

    Tu devras ensuite lister tes ennemis et apprendre à les reconnaître, même lorsqu’ils se cachent sous divers masques : Les cathos, les fachos, les xénophobes, les réactionnaires, qui sont les multiples têtes de l’hydre qui ose combattre la modernité et s’interroger sur ses bienfaits. Tu déconstruiras l’idée même de nation et dénonceras sans faiblir les inquiétantes dérives populistes qui montrent en fait le véritable visage du peuple, qu’il faut savoir remettre à sa place.

    Il te faudrait un petit manuel de survie en milieu progressiste, pour t’aider à devenir le collabo docile de la pensée officielle. Tu  échapperas ainsi à  la placardisation ou à l’ostracisme  qui te guettent si tu relèves la tête. Tu cesseras de passer pour un  blaireau populiste aux yeux des personnes éclairées. Accessoirement, tu t’éviteras de sévères râteaux si jamais tu entreprenais de séduire des dames qui pensent bien comme il faut.

    Rééduque toi avant d’être forcé à le faire !!

    Aujourd’hui, nous allons te parler de nos amies les féministes. Et non pas « nos amies les femmes », qui nous donnerait plus de trente millions d’amies, mais te grillerait définitivement.

    Tu es un homme de ton temps. Tu es le premier étonné que les femmes françaises n’aient eu le droit de vote qu’en 1944, quatorze ans après les femmes turques, et que cela ait pu si longtemps faire débat. Mais sous la Troisième République, la gauche laïcarde et franc-maçonne s’y opposait farouchement, les femmes étant suspectées de suivre docilement les consignes de l’église catholique. Il te semble évidemment normal que les femmes étudient, travaillent, et disposent des mêmes droits que les hommes. Dans ton milieu  professionnel, tu n’appelles pas tes subordonnées « mon petit »,  et tu sais par expérience  que tes collègues féminines peuvent être très compétentes, tout en faisant moins de cinéma que les mecs. Mais tu n’apprécies guère qu’à une critique qui te semble fondée, on te réponde « vous dites cela parce que je suis une femme ». Si tu dépends d’une supérieure hiérarchique et qu’elle te reproche un manquement professionnel, tu te défendras comme tu pourras si tu estimes injuste ses propos, mais tu ne mettras pas cela sur le compte d’une misandrie inavouée.

    Tu es un homme de ton temps, encore un peu « macho », comme elles disent. Tu as rigolé en entendant quelques histoires de blondes, tu ne repasses pas tes chemises, tu laisses ta compagne se dépatouiller avec les histoires de contraception, tu n’aimes pas lui laisser le volant quand vous vous déplacez en voiture, sauf si vous rentrez d’une soirée où tu as un peu picolé.

    Mais comme tous les hommes, tu n’en mènes pas large devant la féminité et les jupes des filles. Tu ne peux mieux dire qu’Alain Souchon :

     «  Elles, très fières,
    Sur leurs escabeaux en l’air,
    Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
    Elles, dans l’suave,
    La faiblesse des hommes, elles savent
    Que la seule chose qui tourne sur terre,
    C’est leurs robes légères ».

    Tu viens d’aggraver ton cas en évoquant le charme et la beauté  des femmes. Voudrais-tu les enfermer dans les rôles millénaires de la séductrice rouée, de l’allumeuse calculatrice,  de l’amoureuse intrigante ? Crois-tu que l’amour peut réellement exister tant que règnera le système hétéro-patriarcal ?

    Il est grand temps pour toi de rompre avec le machisme et de devenir un militant féministe. Mais à qui faire acte d’obédience ?

    Il y a d’abord le féminisme canal historique. Tu connais ses mantras : « On ne nait pas femme, on le devient ; la femme est un homme comme les autres ». Les menues différences d’ordre biologique  entre les sexes sont totalement secondaires par rapport aux différences culturelles imposées par la domination phallocratique. Il convient donc de revendiquer une égalité totale des droits, et surtout d’avoir un égal accès aux postes, aux places, au pouvoir, à l’argent, en éliminant par tous les moyens, même légaux, toute forme de discrimination sexiste.

    Mais il y aussi le féminisme de la féminitude, revendiquant une nature féminine, des valeurs féminines  apportant dans un monde de brute attention à autrui, douceur et compassion. Face au mâle dégoulinant de testostérone, qui ne connaîtra jamais les joies  rédemptrices de la maternité et de l’allaitement, la femme doit s’investir dans la vie publique pour faire reculer la violence, l’agressivité, le cynisme, la mauvaise alimentation et l’alcoolisme. La femme est l’avenir de l’homme. Elle ne lui est pas égale, mais supérieure, car elle seule peut être mère.

    Et tu as enfin les dures de chez dures, les radicales, les postmodernes, les queers,   pour    lesquelles le choix d’une sexualité n’a rien à voir avec le fait d’être affligé d’un sexe biologique, pure donnée de fait qui n’a aucune signification en soi. La différence des sexes est une pure construction sociale permettant la domination hétéro-patriarcale, et qu’il faut déconstruire pour permettre un libre choix d’une identité de genre. Il faut donc détruire tous les stéréotypes, les conditionnements, les préjugés qui s’opposent à ce libre choix. On concédera, du bout des lèvres, qu’il arrive (quelquefois ? très souvent ? généralement ?) que l’identité de genre choisie coïncide avec le sexe biologique, mais c’est avant tout sous la pression sociale. Il faut se défaire des années de dressage à l’hétérosexualité. D’ailleurs la lesbienne n’est pas plus une femme que l’homosexuel n’est un homme, tous deux sont des sujets humains qui ont choisi leur genre. Idem pour les bi(e)s et les trans. Cette liberté de choix est la seule voie pour mettre à bas la différenciation sexuelle et le système de hiérarchisation et d’exploitation qu’elle fonde. C’est pourquoi celles qui sont appelées « femmes » dans le langage androcentré n’ont pas besoin des hommes. Comme le disent les féministes américaines, une femme sans homme, c’est un poisson sans bicyclette. Il ne peut y avoir de complémentarité entre les sexes, puisque ceux-ci n’existent pas. Le genre chasse le sexe !

    Les grandes prêtresses des diverses églises féministes ne cessent de s’excommunier mutuellement, chacune accusant les autres de trahir la cause sacrée. Ces débats sont d’ailleurs difficiles à suivre, car il y a même des féministes qui s’opposent à l’interdiction du voile musulman dans l’espace public, au nom de la diversité des cultures et de l’anticolonialisme.

    Mais ne t’avise pas de prendre part à ces controverses (Par pitié, ne parle pas de « querelles de filles » !), elles feraient bloc contre toi, sous l’étendard de la revanche contre des millénaires d’oppression masculine, pendant lesquels le mâle a imposé sa loi, obligeant à échanger sexe contre nourriture et protection !

    Tu devras donc donner des gages à toutes les dimensions du féminisme, sous le regard pointilleux des militantes et des associations dédiées à la cause, qui te surveillent et rêvent de te punir.

    Ne crois pas que le droit de vote, la généralisation du travail des femmes et l’avortement en libre service marquent la fin des luttes émancipatrices : tout reste à faire ! Et dénonce l’amnésie des jeunes générations pour lesquelles les suffragettes n’évoquent rien, sauf quelque chose qui se situerait entre les clodettes et les majorettes.

    Tu commenceras par massacrer la langue française : Il convient de mettre fin à l’invisibilité linguistique des femmes. Tu veilleras à nommer correctement les auteures, les chercheures, les  professeures, les écrivaines, les sergentes, les bourrelles, les substitutes, les maîtresses de conférences, les cheffes de cabinet, les questrices, les rectrices, les rabbines, les sapeuses-pompières et les sans-papières. Madame la première ministre nommera des préfètes, et la députée sera rapporteuse du budget. Bon, tu t’y feras. Tu t’indigneras qu’une grammaire suintant le mépris sexiste  exige encore que le masculin l’emporte sur le féminin. Tu militeras pour qu’à cette règle odieuse se substitue la règle de proximité qui accorderait le genre et le nombre de l’adjectif avec le nom le plus proche qu’il qualifie : Ainsi, les hommes et les femmes seraient égales et belles !

    Une grande victoire a déjà été obtenue avec la suppression de l’immonde case « Mademoiselle » dans les formulaires administratifs, victoire qui a du faire chaud au cœur de nos sœurs d’Afghanistan. L’ignoble expression « en bon père de famille » a été virée du code civil. Mais il convient d’aller plus loin encore. Est-il supportable que dans le numéro de sécurité sociale le chiffre 1 désigne le mâle et le chiffre 2 la femelle ? Est-il admissible que l’école des touts petits soit dénommée « école maternelle », terme  qui renvoie une fois de plus à la fonction maternante dans laquelle on veut enfermer la femme ?

    Tu militeras ensuite pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Pardon, pour l’égalité entre les femmes et les hommes. L’égalité des droits te semble acquise depuis longtemps, mais la réalité est cruelle : Jusqu’à nouvel ordre, ce sont encore les femmes qui font les enfants. Il y a là une assignation biologique, comme elles disent et le regrettent pour certaines. Mais après l’accouchement, auquel le père doit obligatoirement assister  même s’il trouve cela un peu gore, rien ne justifie le partage inégal des tâches domestiques et d’élevage des enfants, qui pénalise les femmes, pendant que les salopards de mâle font carrière. Les solutions du type temps partiel consacrent définitivement les inégalités de salaire et de promotion.

    Il convient donc que l’Etat réagisse. Les 35 h devaient être l’occasion pour les hommes de se réinvestir dans l’espace domestique ou familial. Pas de chance, ils en profitent surtout pour faire du travail au black, sous prétexte de ramener des sous à la maison. Il faudrait passer aux 32 h, et contrôler par tous les moyens de surveillance possibles l’amélioration du partage des tâches qui devrait s’ensuivre. Et pas question d’heures supplémentaires, surtout défiscalisées.

    Le congé parental. Que cela te plaise ou non, tu seras bientôt obligé de le prendre et de le partager à égalité avec ta compagne, sous peine de diverses sanctions. Le refus de le prendre devrait d’ailleurs être constitutif d’un délit pénalement réprimé. Dans ton travail, tu lutteras  contre la culture du présentéisme et refuseras toute réunion après l’heure du goûter. De gré ou de force, l’entreprise devra jouer le jeu. Il faut bien obliger les hommes à avoir eux aussi leur triple journée, d’actif, de père et d’époux. Et défense d’avoir la migraine !

    Tu te battras également pour la parité. L’égalité doit aboutir à la mixité de tous les métiers et à la parité dans tous les lieux de pouvoir ou de mémoire. Il est vrai que les femmes sont peu ou pas représentées au Panthéon, au Jockey club, dans les loges maçonniques et dans les régiments d’infanterie de marine.  98% des rues sont actuellement baptisées de noms masculins, dont bon nombre de négriers, de militaires, d’ecclésiastiques  ou pire encore. Et personne ne connaît le nom de la femme du soldat inconnu !

    Tu t’étonneras de la vivacité de la revendication, alors que la féminisation du travail est une réalité aveuglante, et qu’il n’est plus guère de professions ou de filières fermées au beau sexe. (Surtout, ne dis pas « elles sont partout », cela te nuirait). Mais l’égalité exige la parité, qu’il s’agisse des instances publiques  ou des conseils d’administration des sociétés ou associations.

    Ce robuste appétit de pouvoir s’accompagne de l’idée que si tout va mal en ce bas monde, c’est que le pouvoir  est accaparé par les hommes.  Comme le chante Renaud,

    « Aucune femme sur la planète
    N’s’ra jamais plus con que son frère
    Ni plus fière ni plus malhonnête
    A part peut-être, Madame Thatcher »

    Toutes les crises que nous connaissons se résument en une seule : la crise de l’hyper-masculinité des instances de pouvoir. On sait effectivement tout ce que les femmes peuvent apporter au monde en matière de douceur et de paix. De Frédégonde à Madeleine Albright, qui fit bombarder Belgrade, la participation des femmes à la vie politique en est l’illustration éclatante.

    Pour imposer la parité, tu réclameras donc la généralisation des femmes-quotas : partout, où que ce soit, dans n’importe quel lieu, dans n’importe quelle circonstance, il en va des fondements mêmes de la démocratie. Ne pense pas que cette discrimination positive soit légèrement insultante pour les femmes, et notamment pour les femmes qui sont arrivées à de hautes fonctions ou responsabilités en raison de leurs compétences, de leur travail et de leurs mérites. Pas le temps d’attendre : grâce aux quotas, tout de suite les places et les postes !  Et fait taire les vils phallocrates qui ricanent en soulignant les avantages d’une stratégie combinant promotion canapé et bon usage des quotas, on sait bien que cela ne peut exister que dans l’imagination dévoyée des mâles dominants.

    Remarque, les quotas, j’allais dire les emplois réservés mais ça c’est pour les handicapés, n’ont pas que du mauvais : Ils peuvent constituer non un plancher, mais un plafond  destiné à protéger la biodiversité. On sait que les magistrats et avocats mâles  deviennent une espèce en voie de disparition face aux espèces invasives que sont les magistrates et les avocates. Mais je te déconseille cette vision des quotas, qui sont et doivent rester à sens unique !

    Non, le problème, c’est que les femmes ne sont pas les seules à exiger des quotas  dans tous les domaines. Dans la revendication victimaire, la concurrence est rude. Minorités visibles et invisibles exigent aussi leur juste part du gâteau, ce qui risque de nous entraîner dans une combinatoire de critères difficile à maîtriser. Mais quand on commence à compter les unes et les autres, on ne sait plus où s’arrêter.

    Et si les exigences d’égalité et de parité amènent des femmes à atteindre leur niveau d’incompétence, ce n’est pas grave et c’est même rassurant. Comme l’écrivait Françoise Giroud : « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente ».

    Françoise Giroud peut être rassérénée. D’Edith Cresson à Cécile Duflot, son vœu s’est amplement réalisé.

    Mais il ne suffit pas de prôner l’égalité et la parité. Il faut surtout s’attaquer à la racine du mal, les stéréotypes qui dès le plus jeune âge, avec la complicité de parents rétrogrades, enferment filles et garçons dans des identités qu’ils n’ont pas choisies et dans des rôles inégaux. On devrait arracher les enfants à leurs parents, afin que l’Etat soit seul habilité à formater les jeunes âmes.

    En attendant ce jour, participe à la lutte contre le sexisme ! Quand on pense que des municipalités semi-fascisantes offrent à la rentrée des classes des cartables roses aux filles et bleus aux garçons ! Tu jetteras à la poubelle les « Martine », ouvrages pernicieux qui véhiculent des valeurs nauséabondes. « Martine infirmière », « Martine hôtesse de l’air » et « Martine petite maman » sont parmi les plus insidieux. Il conviendrait que les parents n’aient pas le droit d’acheter cette littérature, et que l’accès aux livres soit contrôlé par l’école  ou par des bibliothécaires municipaux soigneusement séléctionnés. « Jean a deux mamans », « Tango a deux papas », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « Papa porte une robe » , voilà des lectures qui s’imposent pour remettre dans le droit chemin les gamines qui rêvent d’être princesse ou les gamins qui réclament un masque de Spiderman. Si le petit DSK avait appris à l’école l’égalité femmes-hommes, il serait aujourd’hui Président de la République.

    Avec les chiennes de garde, tu lutteras contre l’instrumentalisation du corps de la femme pour faire vendre n’importe quoi, et tu éviteras de penser que les femens font la même chose en taguant leurs nichons. Et n’avoue jamais avoir souri devant le célèbre slogan vantant la crème Babette : « Babette, je la lie, je la fouette, et parfois elle passe à la casserole ». Le sens de l’humour et du second degré se fait rare en milieu féministe.

    Tu lutteras contre la prostitution (pardon, le « système prostitutionnel ») et réclameras la pénalisation du client, ce qui est nettement plus facile que de traquer le proxo albanais ou la mamma maquerelle africaine. Et surtout, ne demande pas comment concilier cette lutte avec les projets de création d’un statut d’assistant(e) sexuel(le), destiné à régler les problèmes des personnes « en situation de handicap » (et demain ceux des « personnes avancées en âge » ?). Quand c’est un service public, ce n’est pas la même chose, voyons ! Ne demande pas non plus comment concilier la lutte contre la marchandisation du corps féminin et la lutte pour la légalisation des « mères porteuses ». Comme le déclarait Pierre Bergé, « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ». Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

    Et pour mieux lutter contre les stéréotypes sexués, tu te déviriliseras avec constance et méthode. Si tu deviens papa, ne sois pas un pater familias, figure de la loi et de l’autorité, mais deviens une seconde maman. D’abord, tu regretteras amèrement que les lois idiotes de la nature ne te permettent pas d’enfanter. Comme le chante Renaud ,

     Parfois c’qui m’désole, c’qui m’fait du chagrin
    Quand je r’garde son ventre et l’mien
    C’est qu’même si j’dev’nais pédé comme un phoque
    Moi j’s’rai jamais en cloque…

    Pour rattraper le coup, tu accompagneras ta compagne aux séances de préparation à l’accouchement et feras comme elle le petit phoque ou le petit chien. Tu peux même faire la couvade, c’est très mode. Tu apprendras à changer les couches (lavables, si vous êtes écolos, c’est plus amusant). Tu dénonceras le scandale des logos qui, dans les aires de repos des autoroutes, indiquent le coin « change-bébé » par la stylisation d’une maman se penchant sur l’enfant. Tu feras le kangourou portant le bébé sur ton ventre. Tu te feras discret pour ne pas troubler l’amour fusionnel entre la reine-mère et l’enfant-roi.

    N’en fais pas trop, cependant. Une maman, ça va ; deux, bonjour les dégâts !

    Dévirilise toi (et n’en profite pas pour larguer toutes tes responsabilités !). Tu liras avec profit le manifeste de John Stoltenberg : «  Refuser d’être un homme-Pour en finir avec la virilité », Editions Syllepse, 2013 (publicité gratuite). Si tu es un people, tu te feras photographier en talons haut, pour montrer ton refus des stéréotypes. Tu verras en Conchita Wurst le symbole des valeurs de l’Union Européenne. Tu laisseras ton ado aller en jupe à l’école pour démontrer  l’horreur de la sexuation vestimentaire. Tu militeras pour que les mecs fassent pipi assis, vieille revendication des féministes suédoises, y a pas de raisons ! N’aie pas peur du ridicule, tu n’en feras jamais assez pour tuer en toi le mâle prédateur hétéro-fasciste.

    Et ne sois jamais galant. Le malheureux Barack Obama en a récemment fait l’expérience. Lors d’une réunion, il avait félicité la ministre de la Justice de Californie d’être « brillante, engagée, stricte », mais il avait cru bon d’ajouter  qu’ « il se trouve aussi qu’elle est, de loin, la plus belle ministre de la Justice du pays ». Hurlements des féministes, l’éditorialiste du New York Magazine soulignant que « le degré auquel les femmes sont jugées sur leur apparence reste un important obstacle à l’égalité des sexes au travail« . On a frisé la procédure d’impeachment.

    Il faut dire que le féminisme victimaire n’a qu’une seule et unique grille de lecture de notre monde : Le sort injuste fait aux femmes dans le système de la domination masculine. Dès lors, il lui faut toujours trouver du nouveau grain à moudre, pour faire oublier ce qu’elles ont déjà obtenu et lutter contre ce qui a déjà largement disparu. Il faut sans cesse ouvrir de nouveaux fronts, dénoncer de nouvelles discriminations. Le dernier exemple en est la campagne lancée par le collectif féministe  Georgette Sand (on ne rit pas) dénonçant la « taxe rose » générée par le fait que certains produits, destinés aux femmes, seraient plus chers que leurs équivalents destinés aux mâles. Aux dernières nouvelles, le ministre de l’économie va lancer une enquête sur ce sujet, et nul ne doute que le législateur se penchera un jour sur ce grave problème.

    Et si tu émets timidement des doutes sur l’idéologie féministe, sur les statistiques bidonnées, sur les interprétations biaisées, évacuant toute la complexité des rapports entre les hommes et les femmes, prend garde à toi. Tu te heurtes à un système d’accusation mélangeant sciemment les dénonciations les plus diverses, visant les inégalités salariales, la drague lourdingue, le plafond de verre, le harcèlement, les stéréotypes, l’excision des africaines, le retard dans le paiement des pensions alimentaires, la prostitution, la part des femmes dans les instances de pouvoir politique ou économique , la burka, le trop faible nombre d’écrivaines couronnées par un prix littéraire et l’insuffisant partage des tâches ménagères.

    Tu admireras cette tactique éprouvée du monde féministe, consistant à lier indissolublement  les réalités les plus diverses. Dès lors, si tu manifestes la moindre réserve sur un des aspects du package, si tu considères que les rôles sexués ne peuvent se ramener à une simple construction sociale, si tu penses que le mâle  n’a pas le monopole des comportements malfaisants, tu seras jugé complice du système patriarcal et des crimes qu’il génère, et ta parole sera inaudible. Le féminisme est un bloc qu’il faut accepter comme tel, sous peine d’encourir la plus infamante des accusations, celle de « masculinisme ».

    Alors prosterne-toi devant la sainte alliance des féministes, des lesbiennes et des homosexuels. Essaye de répondre à leurs injonctions les plus contradictoires. Et le jour où une femme déplorera qu’il n’y a plus de vrais mecs, évite de lui répondre que le communautarisme féminin n’y est pas pour rien.

    Sylvain Pérignon (Cercle Aristote, 24 novembre 2014)

     

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