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fascisme

  • L'OAS : terroristes ou résistants ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à l'OAS, des articles variés et les rubriques habituelles : actualités, interview, mémoire des lieux, portrait, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

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    EXPOSITIONS

    ENTRETIEN 
    Nikola Mirkovic : « L'alignement des planètes en 2024 n'est pas favorable au camp atlantiste »

    MÉMOIRE DES LIEUX
    La coupole d'Helfaut, l'antre des V2

    PORTRAIT 
    François-Médard Racine, corsaire normand

    A L’ÉCOLE DE L'HISTOIRE 
    Georges Dumézil et la tripartition indo-européenne

    GÉOPOLITIQUE
    La dernière folie d'Ursula

     

    DOSSIER
    L'OAS. Terroristes ou résistants ?

     

    LE JAPON ET LA GRECE ANTIQUE
    Un dialogue entre deux civilisations

    LA BONIFICATION AGRICOLE FASCISTE
    L'assèchement des marais pontins

    LES WISIGOTHS DE TOULOUSE
    Le royaume le plus stable du Ve siècle

    HISTOIRE POLITIQUE
    Les Comités de défense paysanne

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    58 av. J.-C. : la bataille de Bibracte

    EXPOSITION 
    La République sociale italienne

     

     

     

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  • Esotérisme et fascisme...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Gianfranco de Turris et intitulé Esotérisme et fascisme - Histoire, interprétations et documents. Journaliste et intellectuel italien, Gianfranco de Turris est un spécialiste de l’œuvre d'Evola, et également de celle de Tolkien. On lui doit notamment Julius Evola dans la guerre et au-delà 1943-1951 (Akribéia, 2018).

     

    De Turris_Esotérisme et fascisme.jpg

    " Ce livre est le premier à traiter de manière exhaustive des relations entre l’ésotérisme et le fascisme à travers 37 essais de 26 auteurs différents et à l’aide de documents, souvent inédits, sans sensationnalisme et sans fantaisie, mais sur la base d’une recherche d’archives selon une méthode rigoureusement historico-scientifique.

    Il n’y a pas eu d’« ésotérisme fasciste » ou de « fascisme ésotérique », comme ce fut le cas pour le nazisme, mais il y a eu des relations complexes entre le régime fasciste et certains cercles spiritualistes, occultistes et ésotériques qui travaillèrent à ses côtés et même parfois en son sein.

    Cet ouvrage examine les liens entre la franc-maçonnerie, la théosophie, l’anthroposophie, le néopaganisme, la tradition italique et le fascisme. Sont également tracés les portraits de personnalités importantes considérées à tort comme mineures, telles que Arturo Reghini, Julius Evola, Aniceto Del Massa, Massimo Scaligero, Guido De Giorgio, le duc Colonna di Cesarò.

    Le champ d’investigation du livre s’étend également au culte de la romanité, aux symboles utilisés par le fascisme et à son aspect de « religion civile » avec l’École de mystique fasciste, aux théories raciales ayant un arrière-plan traditionnel et ésotérique, et aux écrivains, peintres et musiciens de l’époque influencés par l’ésotérisme et l’occultisme, dont, tout particulièrement, Gabriele D’Annunzio. "

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  • Réchauffement climatique ou climato-scepticisme ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°80 - Hiver 2023) est paru. Le dossier est consacré au réchauffement climatique...

    La revue n'est plus disponible que par abonnement.

     

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    Au sommaire :

    En bref

    Antipasti

    Les pochoirs nationalistes, une aventure artistique méconnue

    Scènes et rustines du nationalisme

     

    DOSSIER 

    Réchauffement climatique ou climato-scepticisme ?

    Climat : les bobards et les vrais chiffres, par Eugène Krampon
    Histoire du climat en Europe, l'apport de Le Roy Ladurie, par Klaas Malan

    La finance climatique, nouvelle arme du capitalisme, par Eugène Krampon

    Greta Thunberg et le narratif de la peur, par Klaas Malan

    La guerre de l'eau, par Scipion de Salm

    Entretien avec Rémy Prud'homme

    Entretien avec François Gervais

     

    Grand entretien

    Île de France: « Le futur se fera avec nous.»

    Fascisme

    Le groupe Ur, entre fascisme et magie, par Christian Bouchet

    Économie

    Sur les cryptomonnaies, par Klaas Malan

    BANDE DESSINÉE

    Super-héros vs super-fachos, par Sylvain Roussillon

    Notes de lecture

    Les crimes du mois

    Beaux-arts

    L'art soviétique, par Pierre Gillieth

    Disques

     

     

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  • Giuseppe Pagano, architecte fasciste et antifasciste...

    Les éditions Conférence viennent de publier un ouvrage datant des années 30 de  l'architecte italien Giuseppe Pagano intitulé Architecture rurale italienne ainsi qu'un essai qui lui a été consacré par Riccardo Mariani intitulé Giuseppe Pagano, architecte fasciste, antifasciste, martyr.

    Giuseppe Pagano est un des architectes de premier plan de l'Italie fasciste au cours des années 30, tenant d'une ligne moderniste. Membre du parti et responsable de la section artistique de l'Ecole de mystique fasciste, il rompt avec le fascisme en 1942 et rejoint l’opposition. Il meurt en déportation à Mauthausen en avril 1945.

     

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    " Architecture rurale italienne est le catalogue devenu presque mythique de l’exposition que Giuseppe Pagano et Guarniero Daniel ont organisée en 1936 lors de la VIe Triennale de Milan (catalogue dont la seule édition remonte à 1936). Il ne s’agit pas d’une exposition anecdotique, ni d’un éloge déguisé des « valeurs rurales » que caresserait une nostalgie ethnographique ; mais au contraire d’une « enquête » (c’est le terme employé par les auteurs) sur les formes d’« architecture spontanée » dont la rigueur fonctionnelle et l’économie de moyens sont décrites avec une attention systématique servie par un usage en ce sens pionnier de la photographie, dans le but de définir la tâche d’une architecture contemporaine rationaliste et soucieuse de sa dimension sociale. Le propos est en réalité très ambitieux et très programmatiquement réfléchi, reprenant de premières esquisses de réflexion publiées précédemment par Pagano dans quatre articles successifs de la revue Casabella, et se constituant parallèlement à deux autres expositions montées par ce dernier sur les techniques modernes de de la photographie ou de l’enquête ethnographique, celle de l’interprétation politique dans un régime appelant au « retour à la campagne », ou encore celle de notre propre lecture d’une telle tendance ou de la question d’une « architecture dimension documentaire ou historique : elle est d’une ampleur ayant peu d’équivalent. L’Architecture rurale italienne est une manière de proposition et de démonstration, qui a durablement marqué des générations d’architectes ― pensons à Giancarlo De Carlo, à Gio Ponti, à Ernesto Rogers ou à Vittorio Gregotti, lequel écrivait à son sujet : « L’extraordinaire répertoire formel qu’[elle] faisait découvrir influença pendant de longues années l’architecture italienne dans son effort de contact avec les couches populaires » (V. Gregotti, Orientamenti nuovi nell’architettura italiana, Milan, Electa, 1969, p. 53). Bien des éléments ici peuvent nourrir la réflexion, que l’environnement où nous sommes rend peut-être plus inquiète encore qu’en 1936 ; Pagano écrivait dans l’Architecture rurale : « Avec l’accroissement des connaissances techniques, avec l’influence (souvent esthétiquement pernicieuse) des experts ruraux épris d’une fausse couleur locale, avec la pudeur romantique dont firent preuve tant de constructeurs qui se crurent obligés de transformer les fermes en villas ou les hameaux industriels modernes en villages médiévaux, l’architecture rurale a failli perdre son immense valeur de construction “pure”, a-stylistique, fonctionnelle. » On peut mesurer à chaque instant la pertinence qu’il y a aujourd’hui à reprendre de tels questionnements. Mais un autre intérêt de cet ouvrage tient à la figure de Giuseppe Pagano : à l’importance de son œuvre d’architecte, de critique, de photographe, assurément, mais aussi à son histoire propre, dont Riccardo Mariani, en 1975, résumait admirablement le cours dans le titre de la longue étude qu’il lui consacrait et dont l’autre volume que nous présentons propose la traduction : « Giuseppe Pagano architecte fasciste, antifasciste, martyr ». Le destin de Pagano, irrédentiste, fasciste, puis déçu par le fascisme au point de s’engager contre lui dans la lutte armée avant de mourir d’épuisement à Mauthausen, éclaire en effet tous les recès d’une époque difficile. Composition du volume : I. La traduction du catalogue de Pagano et Daniel de 1936, sous la forme du fac-simile de l’édition italienne. La « Note du traducteur » s’explique sur les raisons de cette reprise. On peut dire cependant que ces raisons sautent aux yeux : la qualité de la mise en page de l’original, et celle des photographies dues pour l’essentiel à Giuseppe Pagano, sont telles qu’une présentation différente eût profondément altéré le propos des architectes. À quoi s’ajoute ce qu’on pourrait appeler la marque stylistique de l’époque, et des Quaderni della Triennale en particulier, dans la série desquels s’inscrit le volume de 1936, mais avec une singularité qui l’en distingue et qui tient à l’extrême cohérence de son propos et à la loi, pour ainsi dire, de son association avec l’image. II. Un ensemble de textes visant à mieux faire mesurer l’importance de ce catalogue et l’écho des préoccupations qui s’y font jour, et en même temps à présenter la figure extraordinairement singulière de Giuseppe Pagano (précisons ici que le choix de se concentrer exclusivement sur l’un des auteurs du catalogue est dicté par deux motifs : a. le caractère décisif de la figure de Pagano, et comme architecte, et comme photographe ― il est non seulement l’auteur de presque toutes les photographies, mais ses Archives témoignent à partir des années 34-35 d’une inlassable activité de prises de vues ―, et comme homme à l’itinéraire exceptionnel ; b. l’absence complète d’informations sur Guarniero [Werner] Daniel, qui ne semble connu qu’au seul titre de co-auteur de l’exposition, plus que du livre lui-même, du reste, dont les thèses sont si proches des articles antérieurs de Pagano parus dans Casabella, qu’il convient d’en attribuer à ce dernier la paternité exclusive.) Cette tâche nous semble d’autant plus nécessaire qu’il n’existe aucune publication sur ou de Pagano en langue française. Cet ensemble de textes est le suivant : 1. Une note du traducteur, évoquant les raisons de cette édition et proposant un premier portrait de Pagano et une évaluation de l’importance de ce catalogue (par sa beauté, assurément ; mais aussi par le regard anthropologique que sert la photographie, et le lien nécessaire que Pagano parvient à établir entre les formes fonctionnelles de la construction populaire et spontanée, saisie dans le développement et les transformations de son histoire, et les exigences de l’architecture moderne qu’il défend). 2. Des documents annexes, propres à l’édition française : a. Un article de Pagano sur sa propre pratique photographique, « Un chasseur d’images » (1938) b. Une notice biographique sur l’architecte, permettant de suivre les étapes de sa vie en fonction principalement des péripéties politiques de la période (Gabriella Musto, directrice du Museo Nazionale di Castel Sant’Angelo à Rome) Puis trois études ou propositions d’interprétation choisies en raison à la fois de leur caractère suggestif, de leurs divergences et de leur différence de ton, comme une manière d’invitation faite au lecteur de pénétrer plus avant dans l’entrelacs et la complexité de la période du ventennio et des motifs d’une vie ― la variation des tonalités interprétatives valant question toujours ouverte en même temps qu’hommage à la richesse exceptionnelle de ce destin humain : c. Une étude succincte de l’ensemble de l’œuvre, où sont notamment évoqués les diverses préoccupations sociales et architecturales de Pagano, le lien entre son rationalisme dans la conception et ce qu’il appelle « l’architecture courante » ou « spontanée » (telle qu’il la décrit dans le livre-exposition sur l’architecture rurale), son rapport ondoyant avec le fascisme et avec les architectes officiels du régime (Antonino Saggio, professeur d’architecture à l’Université La Sapienza de Rome). d. La lettre que le grand historien de l’art et de l’architecture (qui fut aussi maire de Rome) Giulio Carlo Argan a écrite sur l’architecte dont il fut l’ami, pour le numéro spécial que lui consacra en 1975 la revue Parametro à l’occasion des trente ans de sa disparition à Mauthausen. e. Un texte tout récent, mi-biographique mi-critique, sur Pagano, qui fait comprendre l’ardeur avec laquelle on peut aujourd’hui se tourner vers cette figure en donnant à saisir la dimension d’engagement qui a parcouru l’ensemble de son existence, de l’irrédentisme se transformant en adhésion aux promesses du fascisme jusqu’à l’antifascisme de combat, à l’emprisonnement et à la mort ; on trouvera aussi dans ces pages des extraits des dernières lettres de Pagano (Alessandro Mauro, professeur d’architecture à l’Université Frédéric II de Naples). f. Enfin, des indications bibliographiques : les ouvrages portant sur Giuseppe Pagano en particulier, son architecture, sa photographie, sa situation politique et intellectuelle, sa figure propre sont très nombreux, tout comme la littérature s’intéressant à l’architecture italienne de la période ; il a donc paru préférable de ne pas égarer le lecteur français, et de lui proposer un choix raisonné des ouvrages et des articles les plus féconds permettant, à partir de Pagano comme architecte, comme photographe ou comme directeur de revue, de se faire une idée plus précise non seulement d’une œuvre et de son auteur, mais de l’atmosphère morale et politique où elle est apparue. "

     

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    " Giuseppe Pagano, architecte fasciste, antifasciste, martyr, propose la traduction de l’essai fouillé (1975) de Riccardo Mariani sur la figure exceptionnelle de l’architecte et du théoricien hors pair que fut Giuseppe Pagano (1896-1945), accompagnée de cinq autres textes : un article du « dernier » Pagano sur l’avenir de l’architecture, et les hommages que lui ont rendus un architecte qui l’a bien connu, Ernesto Nathan Rogers (auteur lui-même, par exemple de la Tour Velasca à Milan), et une historienne antifasciste, Giulia Veronesi, qui collabora de très près à la revue que dirigea Pagano, Casabella. "

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  • Paul Sérant et le romantisme fasciste...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste - Étude sur l’œuvre politique de quelques écrivains français avec une préface d'Olivier Dard, complété par une bibliographie de son auteur, établie par Alain de Benoist. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

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    " « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. […] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. »  Paul Sérant

    Paru en 1959, Le Romantisme fasciste eut un grand retentissement et si, au fil du temps, les publications concernant les écrivains et les sujets étudiés par son auteur se sont multipliées, elles n’ont rien enlevé à l’originalité de son regard. Magistralement préfacé (et enrichi) par Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, cet ouvrage est assorti d’une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist et d’une « Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais (1922-1945), qui court de Plutarque à Stendhal et de Gobineau à Jean Genet. "

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  • Julius Evola, le philosophe en prison...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un ouvrage de Guido Andrea Pautasso intitulé Julius Evola - Le philosophe en prison, qui revient sur le procès politique fait à l'auteur de Révolte contre le monde moderne par les autorités de la République italienne au début des années 50.

     

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    " En mai 1951, après sept ans et demi d'absence, Julius Evola, qui relève d'une longue hospitalisation (il a été gravement blessé lors d'un bombardement aérien), revient à Rome. Une semaine après, l'Italie démocratique et républicaine fait procéder à son arrestation. Evola est en effet suspect, aux yeux du bureau politique de la questure, d'être l'inspirateur et l'idéologue des Faisceaux d'action révolutionnaire, un petit groupe néo-fasciste dont des membres sont supposés être les auteurs de quelques attentats dans des lieux symboliques.
    Trente-six autres militants seront incarcérés le même jour. Six mois plus tard tous seront jugés et pour certains condamnés. Ce livre rassemble toutes les pièces de cette affaire : déclarations de Julius Evola, rapports policiers, plaidoiries des avocats, articles de presse, etc. De ce fait, il sera une mine d'or pour les passionnés d'Evola aussi bien que pour les historiens et les chercheurs qui s'intéressent à l'Italie de l'immédiate après-Deuxième guerre mondiale. "

     

     

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