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drogue

  • Rétiaire(s)...

    Les éditions Gallimard viennent de publier le nouveau polar de DOA intitulé Rétiaire(s).

    Auteur puissant, DOA décrit en virtuose le monde de l'ombre où se croisent espions, terroristes, mercenaires et mafieux. On lui doit déjà, notamment, Citoyens clandestins (Gallimard, 2007) et Le serpent aux mille coupures (Gallimard, 2009) et Pukhtu (Gallimard, 2016).

     

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    " Une enquêtrice de l'Office anti-stupéfiants, l'élite de la lutte anti-drogue, qui a tout à prouver. Un policier des Stups borderline qui n'a plus rien à perdre. Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie. Avec la rigueur qu'on lui connaît, DOA immerge son lecteur dans le quotidien des acteurs du trafic de came ; son indiscutable talent de romancier nous arrime à la destinée de ses personnages, à leurs relations complexes et fragiles ; son style, d'une précision presque brutale, colle au plus près de cet univers de violence et de solitude. "

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  • Enquête en zones de non-France...

    Le numéro 58 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré aux zones de non-France, des entretiens avec les romanciers Olivier Maulin et Sébastien Lapaque, ainsi que les rubriques habituelles "Monde", "Essais", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • Confinez-vous avec : ... Le Bouclage, de Vladimir Volkoff !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver aux éditions Le Livre de Poche, un roman de Vladimir Volkoff intitulé Le Bouclage. Écrivain et traducteur, spécialiste des questions de désinformation, Vladimir Volkoff (1932-2005) est l'auteur d'une œuvre marquante aussi bien dans le domaine de la littérature générale, avec sa tétralogie intitulée Les Humeurs de la mer (1980), que dans celui de la littérature d'espionnage, avec Le Retournement (1979) ou Le Montage (1982), ou dans celui du roman historique, avec sa trilogie du Temps des troubles (1989-1995).

     

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    " Au coeur d'une cité méditerranéenne - dans un pays qui n'est pas nommé, mais qui pourrait être l'Espagne - un de ces quartiers qu'on appelait jadis un « quartier chaud ». En quelques années, le quartier chaud s'est transformé en une véritable cour des miracles. La délinquance est ici chez elle. La drogue se vend au grand jour. Le terrorisme international y trouve refuge. Les voleurs volent, les détrousseurs détroussent, les racketteurs rackettent. La police est impuissante à protéger les habitants, et ceux-ci, apeurés et résignés, ne songent plus à réagir. Une image en somme, à peine grossie, de l'insécurité ordinaire dans nos grandes villes modernes.

    Tout cela n'inquiète guère Julian Dandolo, le jeune et séduisant Administrateur qui vient de prendre ses fonctions. Jusqu'au jour où il est amené; à ses dépens, à apprendre que « le Mal est contagieux ». Il découvre alors ses responsabilités à l'égard de la paix civile.

    Acceptant les conséquences possibles de l'initiative qu'il va prendre, il décide de boucler le centre ville et de passer le quartier au peigne fin.

    Mais il arrive souvent malheur à ceux qui veulent sortir des sentiers battus: L'opinion publique, la presse; le gouvernement seront-ils après coup favorables à des mesures d'exception qu'on leur a soigneusement cachées ? Le succès de l'opération menée par Julian sera-t.-il une victoire à la Pyrrhus ?

    Vladimir Volkoff est un romancier très singulier qui ose parler de ce dont on ne parle pas. Le Bouclage grouillant de personnages aux personnalités fortes, fertile en péripéties; en « montages » et en retournements », est un roman d'aventure et d'action, au rythme dur, tendu, brutal même, qui a la puissance des grands films américains. Mais on peut y trouver aussi une réflexion sur les problèmes de la violence quotidienne. Et plus profondément, une méditation sur la Justice et le jugement Dernier. "

     

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  • Le crime organisé, une cible mobile...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Atlantico dans lequel il commente la présentation par le Ministre de l'intérieur à Marseille, ces derniers jours, d'un n-ième plan national de lutte contre la drogue. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

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    Lutte contre les stupéfiants : le plan antidrogue qui n’en était pas un

    Christophe Castaner a présenté mardi 17 septembre un nouveau  plan antidrogue avec notamment la création d’un organisme, l’Ofast, « chef de file unique de la lutte contre les trafics de drogue, sur le modèle de la DGSI pour la lutte anti-terroriste ». L’organisation reste pilotée par un commissaire de police.

    Cette réforme prétend s’appuyer sur le modèle de la DGSI. Quelles seront les spécificités de ce nouvel organisme ? Est-ce un modèle cohérent pour lutter contre un problème de l’ampleur du trafic de drogue ?

    La France a un grave problème de stupéfiants. Pour la cocaïne, c’est même une inondation. Pour 2017-2018, ont été saisies en France plus de 32 tonnes (32 000 kilos…) de cocaïne. Comme, au mieux, on intercepte 20% de telles livraisons de drogue sur leur trajet à portée de nos douaniers, policiers, etc., ces deux années, passées, plus de 250 tonnes de cocaïne ont été livrées en métropole. Au prix de gros, avant coupage et deal de rue, cela a enrichi divers producteurs et grossistes, du nord de l’Amérique latine à l’Europe
    via l’Afrique, de plus de 7 milliards de dollars.

    Mais se dire « J’ai un problème de stupéfiants ALORS je vais créer un super-office des stups » témoigne d’une forte myopie stratégique ou d’un vif cynisme : tout criminologue sérieux aurait averti MM. Castaner et Nunez que – différence cruciale entre le milieu criminel et les honnêtes gens – les bandits n’ont pas de métier. Il n’y a pas de trafiquant de drogue pour la vie, comme il y a des avocats ou des fleuristes, mais des prédateurs
    opportunistes arbitrant à tout instant, en une simple logique coût-bénéfice.

    On lit par exemple qu’explose le proxénétisme des cités, prostituant des jeunes femmes fragiles, mineures, etc. Qui sont ces néo-maquereaux ? Des dealers victimes de deux lois absolues de la vie criminelle : celle des rendements décroissants et l’effet de déplacement. Trop de dealers dangereux dans votre cité ? Il faut changer de job criminel ou de crémerie.

    Ainsi, le crime organisé n’est pas la cible fixe qu’imaginent Castaner-Nunez : elle est mobile. Or comme ce qu’ils découvrent lors d’une énième tuerie est déjà vieux d’une décennie – on se souvient des excursions marseillaises du pauvre Valls et de ses ministres, en 2012 – et ce n’était déjà pas une nouveauté – Castaner-Nunez tireront sans doute sur un canard-narco, qui aura déjà filé.

    La seule façon d’atteindre une cible criminelle mouvante est de la priver de son territoire, les cités hors-contrôle : là, le gouvernement ne fait rien ; et d’y dissoudre les gangs – on n’en prend pas le chemin. Chaque jour désormais, ces cités connaissent des émeutes lors desquelles nulle arrestation sérieuse n’est opérée. Un gilet jaune tire la langue face caméra, la justice l’accable. Là, véhicules brûlés… Jets d’acide sur les policiers – répression zéro. Preuve que le nouvel office de Castaner-Nunez n’est sans doute que de la com’, ou une rustine de plus sur un pneu crevé de longue date.

    Divers pays ont choisi la légalisation pour couper l’herbe sous le pied des trafiquants. La France se refuse encore à explorer cette voie-là. Pour quelle raison légalisation et dépénalisation sont-elles encore des sujets tabous en France ?

    Que donne dans les faits – pas dans les rêves de soixante-huitards fatigués – la légalisation du cannabis ? Dernier exemple, le Canada. Chiffres du service canadien de renseignement criminel (SCRC) : 1 g. de cannabis légal coûte 11 dollars can. – 6 $ can. en deal de rue – d’où, retour des toxicomanes au marché illégal. Le premier ministre-ludion médiatique Trudeau avait promis de « retirer des milliards des poches des criminels » en légalisant le cannabis. Le fort prudent SCRC parle de « premiers résultats positifs d’ici trois ans et plus ». Qui a dit calendes grecques ? Et – coïncidence ? – le nombre de cocaïnomanes a DOUBLÉ au Canada en 4 ans (730 000 aujourd’hui) car les narcos ne sont pas stupides. Une cible mouvante, on l’a vu. Si vous voulez voir ça advenir en France, allons-y.

    Christophe Castaner a aussi déclaré vouloir s’attaquer au « patrimoine des dealers ». Le chiffre d’affaires du trafic de drogue en France étant estimé à 3,5 milliards d’euros/an, quels peuvent être les bénéfices de cette stratégie ? Quelles autres voies explorer ?

    Encore de la com’ !
    L’immense majorité des semi-grossistes et grossistes de la drogue opérant en France a des liens forts avec sa diaspora d’origine, Balkans, Maghreb ou Sahel. Car les dealers de base n’ont que des miettes du trafic, grâce à quoi ils survivent tout juste.

    Comment saisir des villas ou des entreprises, réelles ou non, des comptes en banque, à Casablanca, Tirana, ou Bamako ? Si Castaner-Nunez espèrent trouver le trésor des narcos à Romorantin ou Criquebeuf-sur-Seine, ils risquent la déception. Mais bien plus sûrement n’espèrent-ils rien de pareil et vont-ils faire du cosmétique, gagner du temps avant telle échéance électorale, situation hélas classique depuis l’instauration du quinquennat.

    Xavier Raufer (Atlantico, 18 septembre 2019)

     

     

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  • "Une société de drogués, c’est déjà presque une société de zombies"...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question des drogues... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et L'écriture runique et les origines de l'écriture (Yoran, 2017).

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    Alain de Benoist : La drogue, phénomène de masse - une société de drogués, c’est déjà presque une société de zombies

    L’éternel serpent de mer revient avec le débat sur une possible légalisation du cannabis. Certaines régions des États-Unis viennent, d’ailleurs, d’en autoriser la vente à « usage récréatif ». En France, le gouvernement annonce un aménagement des sanctions frappant ses utilisateurs. On se souvient que les Américains n’ont jamais autant bu que sous la prohibition. Le combat est-il perdu d’avance ?

    Précisons, d’abord, que la légalisation et la dépénalisation ne sont pas la même chose et qu’en France, les autorités ne s’orientent, pour l’instant, ni vers l’une ni vers l’autre. Selon la législation actuelle, les fumeurs de joints sont, en principe, passibles d’une peine d’un an de prison. Comme on compte environ 700.000 fumeurs quotidiens, si l’on appliquait la loi, il faudrait transformer des villes ou des régions entières en prisons. C’est donc une loi inapplicable – et il n’y a rien de tel, pour discréditer la loi, que de la rendre inapplicable. En rendant l’usage du cannabis justiciable d’une simple contravention, on rend au moins la loi applicable. C’est donc le contraire d’une dépénalisation. (Vous remarquerez que, dans l’immédiat, rien n’est prévu pour les drogués au Nutella®.)

    Les stupéfiants sont aussi vieux que l’humanité. Il en était fait, autrefois, un usage religieux, chamanique ou divinatoire. Freud était cocaïnomane, Nabokov morphinomane, Rimbaud et Pierre Loti fumeurs d’opium, Antonin Artaud a eu recours à toutes les drogues, Ernst Jünger a essayé le LSD. Le problème ne commence vraiment que lorsque la drogue devient un phénomène de masse : une société de drogués, c’est déjà presque une société de zombies. Quant aux États-Unis, qu’on y légalise maintenant le cannabis (la coke et le crack s’y consommant déjà à la tonne) alors que fumer une cigarette dans la rue suffit presque à vous faire considérer comme un terroriste, disons qu’ils nous surprendront toujours…

    C’est en grande partie grâce à l’interdiction des stupéfiants, et donc à leur trafic, que nos « cités sensibles » demeurent relativement « tranquilles ». Si ces substances venaient à se retrouver en vente libre, les mêmes « banlieues » exploseraient pour de bon. Le prix à payer pour cette paix sociale vous paraît-il trop élevé ?

    Le principe du racket mafieux, c’est : Tu payes pour ta « protection » ou on casse tout ! La « loi des banlieues », c’est la même chose : Tu laisses faire le trafic ou ce sera l’émeute ! Cela n’a rien à voir avec une éventuelle légalisation du cannabis. Si celle-ci se produisait, les bandits et les voyous se reconvertiraient instantanément dans un autre trafic juteux, et la situation serait la même. Faire reposer la « paix sociale » sur des concessions faites à la pègre, cela revient à reconnaître que c’est elle qui a le pouvoir de décision.

    L’INSEE annonce qu’à partir du mois de mai, à la demande de l’Institut européen des statistiques, il va intégrer le trafic de drogue dans le calcul du produit intérieur brut (PIB). Faites-vous partie de ceux qui s’en indignent au motif qu’il est « immoral » de considérer que la drogue fasse partie de la richesse nationale ?

    Ceux qui s’en indignent sont des naïfs : ils croient encore que l’économie a quelque chose à voir avec la morale ! Mais ce sont surtout des gens qui n’ont absolument pas compris ce qu’est le PIB. Le PIB ne mesure pas la richesse mais la croissance qui résulte de l’activité économique, sans s’interroger sur les causes de cette croissance ni sur la nature de cette activité. Le PIB ne mesure nullement le bien-être, mais seulement la valeur ajoutée des produits et des services ayant fait l’objet d’une transaction commerciale, quelle que soit la source, positive ou négative, de ces échanges. C’est la raison pour laquelle il comptabilise positivement l’activité économique qui résulte des accidents de la route, des catastrophes naturelles, de certaines pollutions, etc. La tempête de décembre 1999, par exemple, a été comptabilisée comme ayant contribué à une hausse de la croissance de l’ordre de 1,2 %. Le PIB, d’autre part, ne tient aucun compte de la dégradation de l’environnement ni de l’épuisement des ressources naturelles. Ce qui est stupéfiant, ce n’est donc pas qu’il intègre le trafic de drogue ou la prostitution dans ses statistiques, mais qu’il y ait encore des gens pour être en extase devant la croissance mesurée par le PIB.

    À l’instar de tous les autres commerces, celui de la drogue est désormais mondialisé. Le criminologue Xavier Raufer se désole que cette « économie grise », représentant près de 15 % du PNB mondial, intéresse assez peu les économistes et les politiques. Qu’est-ce que cela nous dit sur celui de nos sociétés ?

    Cela nous dit qu’à l’échelle mondiale, la part de l’illicite ne cesse de croître par rapport à celle des activités licites. Mais cela nous dit surtout, et c’est beaucoup plus grave, que les deux domaines deviennent de plus en plus indiscernables. Il y a belle lurette, en effet, que les profits faramineux des narcotrafiquants sont allés s’investir dans des sociétés industrielles et financières tout à fait légales, ce qui a encore renforcé leur pouvoir. Dérégulation aidant, pratiquement toutes les banques utilisent de l’argent sale, et très peu sont condamnées. Système capitaliste et crime organisé ont, ainsi, peu à peu fusionné. Entre le narcotrafic, le crime, la corruption, la spéculation à haute fréquence (à la vitesse de la nanoseconde), les contrefaçons et les pratiques frauduleuses, ce sont des centaines de milliards de dollars qui se promènent ainsi dans le monde. Lisez, à ce propos, le livre de Jean-François Gayraud sur « Le Nouveau Capitalisme criminel » (Odile Jacob, 2014). Il est éclairant.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 8 février 2018)

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  • Les scandales du showbizz : drogue, sexe, mafia et politique...

    Le troisième numéro de la nouvelle série du Crapouillot (novembre 2016 - janvier 2017) est en kiosque avec un dossier consacré au showbizz et  à ses turpitudes. Quand la jeune équipe du magazine non conformiste débarque sur la planète "people" et sort le lance-flamme, ça fait mal !...

     

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    Au sommaire :

    L’arnaque du classement des personnalités

    Angelina Jolie : le cauchemar américain

    La presse people, une presse poubelle

    Le sexe, maladie chronique des PEOPLE

    Pourquoi les célébrités sont-elles si célèbres ?

    Les stars, une race bien à part

    Les stars et LES petites frappes

    Les médias, une niche Fructueuse

    Macron et Mourad, politique et médias, un amour fort !

    Journalistes corrompus

    Les journalistes de la télé à la mangeoire du show-business !

    L’affaire Morandini ou la sordidité du monde médiatique

    Croisade contre Bernard de la Villardière

    Mafia et célébrités mimétisme et proximité

    La noblesse ratée du prince Victor-Emmanuel IV

    Johnny Halliday copain du milieu malgré lui ?

    Alain Delon, icône aux amitiés sulfureuses

    Rap et banditisme un mariage fidèle

    Sport business et tradition criminelle

    Zdravko Mamic : le Parrain du football croate

    S’extraire de la société du divertissement

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