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djihadistes

  • Mortel Sahel...

    Julian Tannhäuser, le héros de Victor d'Usclat dans la série Tann, revient dans une nouvelle aventure intitulée Mortel Sahel.

    Comme les autres volumes, Mortel Sahel est en vente sur la plateforme Amazon, et devrait l'être prochainement dans les bonnes librairies.

    Auteur d'essais et de romans, sous un autre nom, chez des éditeurs traditionnels, Victor d'Usclat s'appuie sur des enquêtes de terrain pour rester en prise avec l'actualité.

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    " Tann et deux agents de l'Aquarium, très secrète officine dédiée aux affaires les plus sensibles, sont envoyés en mission au Sahel.
    Dans cette région, considérée comme une des plus dangereuses d'Afrique, de multiples mouvements djihadistes se disputent le leadership.
    Mais comment retrouver dans ces immensités l'homme soupçonné d'avoir participé à l'exécution de six humanitaires français ?
    Batailles rangées, guets-apens, exécutions sommaires, les affrontements entre les agents oméga et leurs ennemis seront pleins de fureur et de sang. "

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  • Retour des djihadistes : quand l'Etat protège les barbares...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julie Gé, cueilli sur Polémia et consacré aux djihadistes partis de France pour combattre au sein de l’État islamique et condamnés à mort par les autorités irakiennes...

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    Retour des djihadistes. L’État protège les barbares

    L’agitation médiatico-juridique bat son plein autour de la condamnation à mort, prononcée par le tribunal antiterroriste de Bagdad, à l’encontre de 9 «Français » appartenant au groupe Etat islamique.

    Une opinion publique hostile à ce retour

    Sébastien Chenu a résumé le fond de la pensée de l’immense majorité de nos concitoyens à l’égard de ces condamnés en indiquant avec une remarquable économie de mots : «  J’en ai rien à foutre des djihadistes français condamnés à mort en Irak ».

    Abrupt mais efficace et traduisant parfaitement l’état d’esprit d’une opinion publique qui n’en peut plus de subir sur son sol des attentats islamistes et de devoir, de surcroît, supporter le rappel permanent de l’existence de ces barbares.

    La seule réserve à émettre donc sur cet avis lapidaire de Sébastien Chenu tient à la juxtaposition des termes « djihadistes » et « français » qui peut heurter quelques sensibilités et surtout permettre un débat qui ne devrait avoir lieu.

    Malgré le désintérêt légitime pour le sort des condamnés à mort manifesté par 90 % des sondés, l’Etat français « s’active au plus haut niveau » pour faire commuer la peine de mort en incarcération à vie dans le cadre de négociations diplomatiques dont on ne saura jamais, si elles aboutissent, ce qu’elles nous auront coûté financièrement et politiquement.

    Les droits de l’homme, piège idéologique

    Les associations du Camp du bien s’activent également.

    Les Droits de l’Homme sont entrés en scène aux côtés de l’Etat de droit.

    A ceux qui estiment qu’il serait moral, face à la barbarie, d’abandonner les barbares au sort qu’ils ont librement choisi, rappelons que les choix politiques successifs de nos dirigeants ont, malheureusement autant que méthodiquement, enfermé la France dans les rets quasi irréversibles des «  Droits de l’Homme » depuis l’ère Mitterrand.

    Le 9 octobre 1981 la peine de mort était abolie par une loi. Il fallait ensuite lier la France par des verrous successifs et étendre l’abolition aux temps de guerre, quelle que soit l’horreur des exactions commises.

    Ce fut chose faite par la ratification des protocoles additionnels n° 6 et 13 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la modification de la constitution par l’ajout d’un article 66-1 et la ratification du pacte de New York de 1989.

    Ainsi, alors qu’en 2015, l’opinion publique, rattrapée par la réalité, se déclarait favorable à l’abandon de l’abolition (sondage Ipsos  avril 2015  52% favorables), le retour en arrière s’avèrerait très difficile voire impossible, sauf à sortir des traités internationaux et de l’UE si intransigeante sur «ses valeurs ».

    Les pays (les USA n’en font pas partie, non plus que la Chine, l’Iraq, l’Arabie Saoudite etc.) qui ont eu la faiblesse, l’imprévoyance ou la soumission de se lier à des règles internationales en se privant des moyens de lutter à armes égales avec les barbares ont fait clairement le choix de faire supporter à leurs propres populations les pires massacres sans pouvoir éliminer définitivement leurs auteurs.

    Par ailleurs l’exemplarité de la peine et son potentiel caractère dissuasif est sortie de la strate de réflexion de nos décideurs politiques.

    Ils ne sont pas davantage concernés par la notion de « réparation » incluse dans les peines et ont ainsi exacerbé le sentiment, qui se généralise, d’une inégalité flagrante entre le traitement protecteur accordé aux barbares et celui accordé aux victimes et à l’ensemble de la société.

    Au-delà du territoire français, ils refusent avec un cynisme éhonté, d’envisager que des populations d’Iraq ou de Syrie, ayant subi les atrocités de Daech, puissent juger inconcevable que la France, pourvoyeuse de tortionnaires, ait en outre l’outrecuidance, au nom de ses propres lois, de vouloir adoucir la peine prononcée.

    De façon générale, il est de plus en plus criant que les droits de l’homme deviennent paradoxalement un outil de protection de leurs pires ennemis, lesquels excellent à utiliser tous leurs ressorts.

    Les victimes, quant à elles, sont le plus généralement traitées comme des faits divers dont on tait volontairement les souffrances pour ne pas créer d’amalgames ou éviter de devoir exercer une juste sévérité à l’encontre des délinquants, criminels et barbares.

    De là naît une lancinante interrogation : quel est le but recherché par l’utilisation de ces droits de l’homme ?

    Les ethnomasochistes veulent sauver leurs djihadistes

    Si la volonté première a pu être de favoriser une évolution de notre société vers davantage d’humanité et de tolérance, on voit aujourd’hui que l’effet social inverse se produit et que la barbarisation se répand. Or, ce constat visible de tous, loin de remettre en cause la politique de «droits de l’homme », la voit se renforcer.

    Le but serait-il donc moins avouable que celui avancé par les tenants de cette prolifération humaniste ?

    Des éléments de réponse se trouvent dans l’évolution « progressiste » imposée à notre société, buts et moyens confondus : libéralisme marchand, baisse des niveaux de vie, de la qualité et du nombre des services publics, recherche d’une relève consumériste et maintien d’un système capitaliste exsangue s’accompagnant d’une immigration non contenue voire recherchée et de droits de l’homme généreusement attribués aux populations migrantes et à leurs descendants.

    Les promoteurs de cette évolution manient l’ingénierie sociale avec une efficacité redoutable jusqu’à présent, arrivant à imposer aux foules, victimes de leurs décisions la tyrannie de l’inacceptable : les attentats inévitables, l’immigration que rien ne peut stopper , les charges financières et sociales de ces dérives, l’existence de zones de non droit dans lesquelles prolifèrent insécurité et délinquance , les restrictions de liberté , la coexistence avec d’autres cultures déclarées de valeur égale et point d’orgue de notre totale déculturation, «  LE DJIHADISTE FRANÇAIS » devenu composante de notre population

    Dès lors, nos gouvernants s’empressent de défendre cette nouvelle composante irréductible de notre nouveau monde pour donner, à moindre frais, l’illusion d’un état de droit dont ils se gargarisent. Ils y gagneront l’estime des progressistes et de quelques avocats signataires de tribunes et ardents défenseurs des droits de l’homme dans ses pires dévoiements.

    Les droits de l’homme seront saufs et redorés après les mutilations et arrestations arbitraires des six derniers mois infligées à une catégorie qui est dans la mauvaise case de l’ingénierie sociale.

    Entre de mauvaises mains, les droits de l’homme sont un outil et une arme redoutable utilisés de façon convergente par gouvernants et criminels pour asservir et non libérer les peuples.

    Il est grave qu’ils soient utilisés au profit de barbares qui se sont volontairement placés en marge de l’humanité et de toute appartenance à une communauté nationale, hors celle de l’Etat Islamique qu’ils ont voulu contribuer à créer par la terreur et le sang.

    Julie Gé (Polémia, 22 juin 2019)

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  • Un coupable idéal ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque la condamnation d'Eric Zemmour à la suite de propos concernant les musulmans résidant en France et leur appréciation des djihadistes...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié l'automne dernier aux éditions Léo Scheer un roman intitulé Province.

     

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    Un coupable idéal : Éric Zemmour

    Il est remarquable que le « milieu intellectuel » ne se soit pas ému de la nouvelle condamnation d’Éric Zemmour pour « incitation à la haine envers les musulmans », laquelle survient après une précédente condamnation pour « incitation à la discrimination raciale ». Peut-être est-on las de son cas ; ou alors est-ce un effet de la canicule. Il va pourtant de soi que ces condamnations constituent  non seulement une injustice mais des actes de guerre – des épisodes de la guerre civile en cours : celle que mène, contre les nations décrétées « vieilles », voire contre l’idée même de nation, le pouvoir mondialisé, qui a fait une valeur suprême de l’immigration de masse, surtout celle dont l’islam est le glaive. Le capitalisme mondialisé aime l’islam parce que celui-ci mine de l’intérieur les nations européennes, auxquelles on enseigne en outre à se renier, sur tous les plans, afin d’« accueillir » l’ « autre », fût-il plein d’une haine immémoriale contre les chrétiens et les juifs.

    La clique médiatico-politico-littéraire qui gouverne, en parallèle, sous le nom de « Culture », consent donc à la condamnation de Zemmour. Cette clique, qui aurait tant voulu passer sous silence le meurtre de Sarah Halimi par un djihadiste spontané, « issu de la diversité » (et donc une chance pour la « vieille nation française »), affiche même sa satisfaction de voir punir un « récidiviste ». Pendant ce temps, les « fichés S » et leurs innombrables soutiens locaux et internationaux peuvent se promener avec des permis de port d’armes et des passeports en bonne et due forme, en affichant leur haine de la France, du sionisme, du christianisme.

    Pendant ce temps, aussi, Jacques Toubon, « défenseur des droits », majordome de la protection des « minorités » auto-victimisées, déclare, à propos du projet de loi anti-terroriste, que celle-ci « vise dans 99% des cas des personnes qui ont toutes la même religion », i.e. les musulmans. « Tout se passe comme s’il existait en France des gens qui ne seraient pas “pareils”  et qui présenteraient par essence plus de risques », ajoute ce repenti du gaullisme pur et dur. En effet, les musulmans ne sont pas « pareils » et ils créent non seulement des « risques » mais encore un état de guerre civile par leur refus de s’assimiler, leur agressivité vestimentaire et religieuse, leur mépris des femmes et des coutumes françaises. Ils sont élevés, particulièrement les Algériens, de façon identitaire, dans la haine de la France et de l’Occident, au profit de la super-nationalité de l’Oumma. Ce ne sont ni des juifs ni les chrétiens qui commettent des attentats, partout dans le monde. Cette haine reçoit la bénédiction de l’idéologie multiculturelle comme celle du gauchisme culturel qui entretient l’univocité victimaire : ainsi, parce que noire, Danièle Obono, femme député fraîchement élue du mouvement boboïque La France insoumise, en refusant de dire « vive la France », devient la « victime » de ceux qui lui reprochent son manque de patriotisme – et qui sont donc fatalement « racistes ». La guerre civile se joue aussi sur le terrain sémantique.

    Ce que dit Zemmour, et pour quoi il est condamné, je le dis ici même, depuis plusieurs années. Nous sommes donc, lui et moi, coupables de témoigner de la décomposition d’une nation qui a été exemplaire pendant des siècles. Zemmour (comme naguère Renaud Camus) est condamné par une justice aux ordres du capitalisme mondialisé. Pour avoir remarqué la portée symbolique d’un nom arabe (« El Khomry ») nommant, pour la première fois dans l’histoire de France, une loi importante de la précédente législature, j’ai été répudié par Le Point, le dernier magazine qui me donnât la parole. Il n’est pas moins dangereux de montrer que la quasi totalité de la production littéraire contemporaine est nulle ou insignifiante ou encore un fait de propagande. Dans un cas comme dans l’autre (et Dieu sait s’ils sont liés !), je touchais le cœur du Système.

    En condamnant Zemmour, en empêchant un écrivain de s’exprimer librement, l’État, au nom de la raison économique et d’une illusoire paix civile, se fait le complice de la terreur islamiste – celle qui accompagne les attentats en imposant le silence aux musulmans prétendus pacifiques et intégrés, comme aux indigènes, lesquels sont seulement autorisé à disserter, hors amalgame », sur les imperfections du « vivre ensemble » et à y trouver des remèdes en se soumettant à l’islam.

    Cette condamnation s’explique aussi par le fait que le Système ne peut tolérer qu’un seul « fou du roi » : Zemmour a été remplacé par Onfray, médiatiquement compatible, car indéfectiblement gauchiste. J’avancerai encore ceci : c’est sans doute parce qu’il est juif que Zemmour est donné en pâture à l’ire judicaire par un pouvoir étatique soumis au lobby musulman, qui exige des gages – de plus en plus de gages.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 24 juin 2017)

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  • Tour d'horizon... (72)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Slobodan Despot nous livre un beau texte sur l'incompréhension dont les Occidentaux font preuve à l'égard de la Russie...

    Misère de l'occidentalisme

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    - sur Investig'action, Marc Vandepitte rappelle qu'avec l'Etat islamique en Irak et au Levant, les Occidentaux sont confrontés à un ennemi qu'ils ont eux-mêmes créé.

    Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal

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