Au sommaire cette semaine :
- sur son blog Confiture de culture, Pierre Jourde dézingue Christine Angot et c'est comme toujours un régal...
Angot dit l'essentiel sur Duras
- sur Hashtable, H16 rafale le cirque politico-médiatique autour des attentats de Bruxellles...
classe politico-médiatique
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Les snipers de la semaine... (124)
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Feu sur la désinformation... (79)
Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.
Au sommaire :
- 1 : Arnault chef d’orchestre publicitaire
Merci patron, le film qui taille un costard à Bernard Arnault, plus grand annonceur de France.
Critique difficile dans les médias, tentative de censure sur Europe 1. -
2 : Le zapping d’I-Média.
- 3 : Récompense artistique la prime au politiquement correct
Le plus prestigieux concours de photojournalisme a récompensé la photo « espoir d’une nouvelle vie » : des clandestins qui franchissent des barbelés.
Gianfranco Rossi reçoit l’ours d’or de Berlin pour son film documentaire sur les migrants.
- 4 : Tweets d’I-Média.
- 5 : Promotion politique à l’AFP
Emmanuel Marcovitch le directeur général adjoint de l’AFP promu au cabinet du premier ministre. I-média décrypte les liaisons incestueuses du pouvoir et des médias. -
6 : Le bobard de la semaine.
- 1 : Arnault chef d’orchestre publicitaire
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Les snipers de la semaine... (97)
Au sommaire cette semaine :
- sur Novopress, Ulysse allume l'ordre médiatico-politique et son refus de l'"amalgame"...
“Pas d’amalgames !” ou Zénon et les procureurs…
- sur son site personnel, Richard Millet, après l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, dézingue la classe politique qui "a rendu possible le massacre, et ,plus largement, la guerre civile".
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Ça balance !...
Nous reproduisons ci-dessous un article décapant de Philippe Randa, cueilli sur Voxnr, et consacré aux différentes "affaires" qui défraient la chronique...
Roubignolles propres, tête haute
Ça balance terrible… comme dans la célèbre chanson de Zanini, sauf que le salle de danse est différente : il s’agit du monde politique français et le tempo est rythmé : une dénonciation-délation-révélation par semaine. Georges Tron à peine chassé du gouvernement, c’est Luc Ferry qui accuse sur Canal + un ancien ministre d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc. Sa prestation lui a aussitôt valu une volée de bois vert non seulement de la gauche qui se sent étrangement visée en général et de Jack Lang en particulier, alors qu’il n’a nommément désigné personne… mais également de son propre camp, d’Alain Juppé à Rachida Dati, de Dominique Paillé à François Baroin et Christian Jacob.
Tous le somment de donner un nom ou de se rétracter, le menaçant sinon – et même de toute façon – de terribles représailles judiciaires…
À croire finalement que ce n’est pas les déboires ancillaires de Dominique Strauss-Kahn ou les tripotages plantaires du Maire de Draveil qui vont ouvrir la boîte de pandore des vilaines pratiques sexuelles de nos politiques, mais bien plus sûrement les révélations de l’ex-Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche de Jean-Pierre Raffarin.
Il est certain que de telles accusations laissent planer le doute sur toute la classe politique, du moins celle qui est au Pouvoir depuis une trentaine d’années, gauche et droite confondues.
Quel « Premier Ministre » a-t-il confirmé à Luc Ferry la partouze pédophile de “quel ministre” présent ou passé et en quelle année ? À cette question, une réponse est déjà terriblement révélatrice : le nombre de coupables potentiels et présumés… à défaut d’innocents présumés potentiellement coupables !
Pour preuve, la réaction paniquée de Jack Lang “prêt à défendre son honneur devant la justice”, qui déclare au Figaro ne pas souhaiter se mêler de ces histoires pour l’instant (“Je m’exprimerai en temps et en heure. Cette affaire est tristement banale"), mais ajoutant aussitôt que “seront poursuivis pénalement tous ceux – journaux et personnes – qui mettront (son) honneur en cause.”
N’importe quel quidam attirant ainsi l’attention sur lui se retrouverait immédiatement en garde-à-vue sous les quolibets des policiers, trop heureux à l’idée qu’on leur mâche à ce point leur enquête.
Mais outre les indignations saugrenues de l’auto-proclamé “ministre éternel de la culture” en “éternel chômage ministériel” depuis une dizaine d’années, Luc Ferry a porté le fer rouge dans une plaie qui ne demandait sans doute qu’à s’ouvrir.
Rétorquant qu’il n’a fait que relayer une information publiée dans le Figaro magazine du week-end précédent, il a surtout parlé de “bal des faux–culs”, propos qui n’auraient sans doute guère eu de retentissement s’il n’avait aussi prononcé ces quelques mots terribles : “Probablement nous savons tous, ici, de qui il s’agit…”
Tous ? C’est-à-dire pas seulement les journalistes présents à l’émission, mais la classe politique UMPS. Tous au courant, tous silencieux… et donc tous complices ! Pour le ministre pédophile et ses frasques marocaines comme pour le “chimpanzé en rut”, ancien Président du FMI et ex-candidat à la Fonction Suprême sans que la “France politico-médiatique d’en haut” ne s’en soit jamais offusqué.
Qu’importe alors que ce fut un homme de droite ou de gauche qui fut ou est actuellement Ministre dans un gouvernement de gauche ou de droite, aujourd’hui ou hier, on concevra aisément qu’il n’y a là aucune préoccupations idéologique, mais l’évidence même du pourrissement morale de la classe politique.
Comment alors ne pas penser au “pourrissement moral” de notre voisine italienne – sur fond maffieux, elle – voilà quelques vingt ans. L’opération judiciaire “mani pulite” (mains propres) lancée en 1992 contre la corruption du monde politique italien abouti, souvenons-nous en, à la disparition de partis comme la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti socialiste italien (PSI).
L’arrestation de DSK, le limogeage de Georges Tron et la dénonciation d’un “ministre” pédophile, même fantôme – pour combien de temps ? – débouchant finalement sur une identique opération judiciaire française contre la débauche du monde politique français, pourrait bien être le prélude à la disparition de partis comme l’UMP et le PS…
Alors, pourquoi pas une opération “Roubignolles propres”, en quelque sorte ! Voire “Roubignolles propres, tête haute”, si affinité !Philippe Randa (Voxnr, 3 juin 2011)
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La lutte des castes...
Dans le numéro 67 de Flash, le journal gentil et intelligent, on revient sur l'affaire DSK et ce qu'elle dévoile : gauche caviar, droite bling-bling et médiacrates, tous unis contre le peuple ! Pour retrouver un peu de sérénité, on pourra lire un bel article de Pierre Le Vigan consacré à Charles Péguy. A lire également, un décrypage du Printemps arabe par Christian Bouchet...
Au sommaire :
La Firme : ils se serrent les coudes... ils serrent surtout les fesse !
Mieux qu'une lutte des classes, la lutte des castes ! Qui de l'argentier richissime ou de la femme de ménage l'emportera ?
Grosse débandane, grand procès, gros sous... La défense de DSK ? Business is business, comme d'habitude...
L'affaire du Siècle : ces élites qui se croient tout permis. Emmanuel Ratier nous dévoile les ficelles de l'oranisation... Mépris des pauvres et solidarité des parasites !
Le Printemps arabe décrypté : Washington commence une nouvelle Guerre froide contre la Chine et la Russie. Christian Bouchet nous guide sur un terrain miné...
Charles Péguy l'homme de toutes les traditions, "des fleurs de lys mais aussi du bonnet phrygien avec cocarde..." Lumière sur une incarnation de l'ancienne France. Par Pierre Le Vigan.
Que faisaient nos intellectuels en période troublée ? "Archives de la vie littéraire sous l'Occupation", une exposition "à lire" à l'Hôtel de Ville de Paris.
De naze à nazi, il n'y a qu'un pas ! Lars von Trier part en vrille au Festival de Cannes !
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La com' au pouvoir...
A l'heure où la parole des hommes politiques se limite à des "petites phrases" et à des "éléments de langage" répétés au mot près, les éditions FYP font oeuvre utile en publiant le petit essai de Guy Achard, La com' au pouvoir, justement destiné à nous aider à décrypter le langage de la classe politico-médiatique.
"L’exercice du pouvoir est aussi devenu un exercice de communication. Le langage sert souvent d’outil de mise en scène ou de travestissement de la réalité.
Les mots des gouvernants et des médias nous influencent considérablement et orientent nos choix de société. Au croisement des sciences politiques et des sciences du langage, cet ouvrage décrypte toutes les manipulations qui permettent de séduire habilement l’opinion. L’auteur révèle et explique toutes les figures de style, les faux-semblants, le double langage, toute cette nouvelle rhétorique des gouvernants ou des médias.
Chaque cas est illustré par des exemples réels de la manière dont elle est utilisée. Avec rigueur et parfois espièglerie, l’auteur brocarde et décode les « petites phrases » des politiques, les discours et les arguments des gouvernants français ou internationaux, ainsi que les commentaires des journalistes et éditorialistes. Il s’agit là d’une grille d’analyse qui jette les bases d’une nouvelle rhétorique, fournit des clés de compréhension essentielles et propose une méthode simple pour exercer notre esprit critique et faire ainsi mieux vivre notre démocratie."