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  • Akinakès : Une histoire des épées divines en Eurasie...

    Les éditions Lemme edit viennent de publier un essai de Iaroslav Lebedynsky intitilé Akinakès - Une histoire des épées divines en Eurasie.

    Historien spécialiste des anciennes cultures des steppes eurasiatiques et du Caucase, Iaroslav Lebedynsky enseigne l’histoire de l’Ukraine à l’Institut national des langues et civilisations orientales à Paris.

     

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    " De l’akinakès des anciens nomades de la steppe, à l’Excalibur d’Arthur, en passant par le « glaive de Mars » que prétendait détenir Attila, Batradz, le héros caucasien dont le corps est une lame d’acier trempé, le mythique Zulfikar d'Ali, ou les sabres des héros chinois et japonais, les cultures d’Eurasie connaissent de nombreuses traditions d’épées divines. Certaines légendes ont des similitudes frappantes... Remontent-elles à une source commune ?
    Sans omettre la part de rêve attachée à ces armes surnaturelles, ce livre recense les principales histoires d’épées "magiques" d’Eurasie, nous entraînant par là même de la Bretagne à l’Extrême-Orient, des steppes d’Ukraine aux pics du Caucase. "

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  • Que sont devenus les héros européens ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Desylve cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à l'effacement des héros européens.

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    Que sont les héros d’autrefois devenus ?

    Si vous demandez à un enfant quel est son héros préféré, il y a de très fortes chances pour qu’il vous réponde par le nom d’un « super-héros ». Les jours de Carnaval dans les écoles, vous croiserez Spiderman, Batman ou l’un de leurs acolytes, un Robin des Bois si vous avez de la chance, mais probablement pas d’Hercule ni de Siegfried. Les héros européens sont en voie d’effacement, plus précisément de “super-remplacement” dans l’imaginaire collectif.

    Point n’est besoin de revenir ici en détail sur la figure du héros européen – figure saillante porteuse de vertus cardinales ou célèbre pour ses bienfaits – ni de citer d’autres noms que ceux d’Arthur, Cúchulainn, Siegfried et Achille, ou encore Ulysse et Héraklès, pour que nous sachions de quoi il est question.

    Désormais, au lieu de quelques individus incarnant les vertus cardinales européennes, nous assistons à une multiplication de clones bon marché qui officient comme autant de têtes de gondoles du supermarché de la bien-pensance. D’un petit nombre de héros inspirants, célèbres pour les bienfaits qu’ils ont apportés ou pour les modèles qu’ils nous proposent, nous sommes passés à une horde grouillante et bigarrée de héros en plastique.

    Pourquoi nos héros européens sont peu à peu remplacés ?

    Comprendre les raisons de ce remplacement, c’est déjà avancer vers son remède. Plusieurs phénomènes coexistent.

    Le premier est la rupture des transmissions traditionnelles combinée à la perte de nos racines. Déclin de la lecture et de la transmission orale au sein de la famille, qui conduit à l’ignorance de plus en plus généralisée de l’existence de nos propres héros. Les enfants ne lisent plus, et leurs parents ne leur racontent plus nos histoires. Coupés de leurs racines, ils sont abandonnés devant des écrans par des adultes complices, qui ne contrôlent pas ce que regardent leurs rejetons. Smartphones, télévision, jeux vidéo sont remplis de super-héros. Est-il besoin de préciser que ces écrans sont alimentés par les mêmes qui préfèrent des super-héros rentables à des héros incompatibles avec le monde globalisé ?

    Après la perte des racines vient ensuite la permanence de l’aspiration héroïque. Les peuples ont besoin de héros, du sentiment héroïque transcendant. Mais nos héros européens, personnages d’ascendance divine ou non, incarnent des modèles propres à notre civilisation, à la civilisation européenne. Et c’est bien là ce qui les rend incompatibles avec notre monde moderne, mercantile et globalisé. En étant porteurs de valeurs spécifiques à un peuple, à une aire civilisationnelle, ils sont des obstacles au marché qui nous voudrait tous identiques, standardisés et acheteurs des mêmes produits.

    Dès lors, très logiquement, le marché nous propose des héros compatibles avec ses objectifs. Des héros mondialisés et porteurs des valeurs de la morale universaliste. Ces héros de substitution qui nous encerclent, en étant ceux d’aucun peuple, deviennent ceux de tous les peuples et remplacent les héros mythologiques.

    Du modèle d’élite au produit de grande consommation : le super-héros comme modèle confortable

    Dans la plupart des cas, le super-héros n’est qu’un humain lambda qui reçoit des super-pouvoirs par hasard, s’inscrivant dans la plus pure logique égalitariste : il n’est pas différent des autres, et ce qui lui est arrivé pourrait arriver à n’importe qui. Il n’est qu’un citoyen moyen, mais disposant de super-pouvoirs.

    Nous sommes également passés du héros comme élite – appartient à une élite celui qui sait qu’il a plus de devoirs que de droits – au super-héros comme produit de marché. C’est un rapport totalement inversé qui s’est instauré. Au lieu de héros qui personnifient les vertus nécessaires à un peuple donné, valeurs qui fondent son identité et alimentent sa puissance, ce sont les individualismes forcenés et les minorités qui donnent leurs caractéristiques aux super-héros. Noir, musulman, bisexuel, LGBT… la liste est longue et ne cessera de s’allonger à mesure que de nouveaux marchés s’ouvriront.

    Il faut souligner en outre que l’identification à un super-héros est bien plus facile qu’à un héros traditionnel, puisque le catalogue est tellement large que vous finirez bien par trouver celui auquel vous pouvez vous identifier sans aucun effort. Aujourd’hui, un héros n’est plus qu’un personnage de fiction mercantile qui lutte pour le « bien ». Le modèle vertical du héros s’est effacé devant le modèle horizontal de la logique de marché.

    Et c’est le marché, avec toute sa puissance, qui mène la guerre contre nos héros : encerclement par les produits dérivés et ciblage de toutes les tranches d’âge. Les clients de ces « super-héros » ne sont pas seulement les enfants devenus parents, mais directement les parents. Le marché du super-héros est devenu un marché transgénérationnel qui n’épargne personne. Les parents amènent leurs enfants au cinéma voir le dernier film de « super-machin », et lui offrent ensuite un cartable logoté qui transformera ce pauvre gosse en homme-sandwich. Films, dessins animés, jeux-vidéos, jouets, vêtements, fournitures scolaires, boissons, friandises… L’envahissement est total.

    Enfin, et c’est un facteur important, ces « super-héros » sont bien souvent des produits américains. De cette Amérique qui se veut tout sauf européenne. De cette Amérique qui, avec à peine plus de trois siècles d’histoire, demeure elle aussi soumise à ce besoin de culte héroïque, et produit donc des héros antinomiques aux héros européens traditionnels.

    Que faire ? Comme toujours, puiser à nos propres sources

    Tout d’abord, nous devons nous réjouir du regain d’intérêt pour la mythologie en général, et grecque en particulier. Les héros grecs sont l’archétype du héros européen, la source primordiale à laquelle il faut accompagner les enfants pour qu’ils y puisent.

    Ensuite, nous affranchir des écrans et du marché, revenir à nos traditions. Traditions de nos propres héros qui portent et transmettent nos valeurs, et tradition de la transmission au sein de la famille. Raconter des histoires à nos enfants, raconter nos histoires à nos enfants. Redécouvrir, nous adultes, parents, ces histoires, les faire nôtres à nouveau et les raconter à notre tour. Point n’est besoin d’infliger à nos enfants un cours magistral sur le culte héroïque, il suffit de les laisser s’émerveiller devant les exploits de Finn Mac Cumhail, la ruse de Pénélope, et ignorer royalement le lancement de tel ou tel « super-héros » supplémentaire.

    Frédéric Desylve (Institut Iliade, février 2022)

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  • Un mythe à l'épreuve du temps...

    Les éditions Guy Tredaniel ont récemment publié un livre d'Hervé Dumont intitulé Les Chevaliers de la Table ronde à l'écran - Un mythe à l'épreuve du temps. Ancien responsable de la Cinémathèque suisse à Lausanne, Hervé Dumont est notamment l'auteur de Napoléon - L'Epopée en 1000 films (Ides et Calendes, 2015).

     

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    " Depuis plus de mille ans, la saga pré-médiévale de la Table Ronde avec tous ses héros, le roi Arthur et son épouse Guenièvre, Merlin, Lancelot, Gauvain, Perceval et Galaad partis à la quête du Graal, Tristan et Iseut, hantent l'imaginaire occidental. Il s'agit là du plus colossal ensemble mythique de la littérature européenne. Arthur est le modèle incontesté d'un idéal chevaleresque dont les valeurs essentielles restent profondément ancrées dans notre subconscient collectif. Si cette matière dite "de Bretagne" a été amplement disséquée et documentée sur les plans littéraire, musical (Wagner) et philologique, on s'était en revanche moins intéressé à étudier l'intégralité de sa transposition imagée à l'écran, telle qu'elle se dessine à partir du XXe siècle. Ce livre se consacre à la présentation de quelque 210 films de cinéma et de télévision illustrant l'univers de Camelot et d'Excalibur. Des produits tous publics comme des films d'auteur où apparaissent Robert Taylor, Ava Gardner, Richard Harris, Vanessa Redgrave, Sean Connery, Fabrice Luchini et les Monty Python... Il ravivera certes des souvenirs hauts en couleur de péripéties enchantées, de frissons, de coups de coeur et d'épée. Mais la reconstitution du passé n'est jamais innocente. L'ouvrage invite donc aussi, et surtout, à des questionnements qui dépassent le plan strictement cinématographique pour aborder des enjeux civilisationnels et métaphysiques peut-être plus fondamentaux qu'il n'y paraît. Il y va de la nature des mythes et de notre rapport à eux, de leur travestissement (ou "tolkienisation"), de leur instrumentalisation et marchandisation, enfin de leur métamorphose en un miroir sociétal singulièrement éloquent de notre époque. Et son reflet n'est pas toujours flatteur. "

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  • La mythologie arthurienne en dictionnaire...

    Les éditions Imago viennent de publier un Dictionnaire de Mythologie arthurienne établi par Philippe Walter. Professeur de littérature française du Moyen Age et grand spécialiste de la littérature arthurienne et du cycle du Graal, Philippe Walter est l'auteur de monographies publiées chez Imago sur les personnages principaux de la légende comme Arthur, Merlin, Gauvain, Perceval ou Galaad mais également sur la Fée Mélusine.

     

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    " Arthur, Lancelot, Perceval, la fée Morgane, Escalibor, Brocéliande… nul n’ignore ces noms célèbres, mais qui connaît Guivret le petit, le chevalier Outredouté, Gormon Cœur Fier ou Le Beau Couard ? À vrai dire, il n’est guère facile de s’aventurer seul dans le vaste palais des mythologies arthuriennes.
    En éminent médiéviste, Philippe Walter nous offre le sésame permettant de pénétrer et de découvrir le monde foisonnant de la légende de la Table ronde. Il restitue à la matière celtique — bretonne, mais aussi galloise et irlandaise — la place privilégiée qui lui revient, sans négliger toutefois l’héritage indo-européen ou la greffe biblique si manifeste dans la quête du Graal.
    Avec près de six cents rubriques, ce dictionnaire se veut d’abord un guide de lecture, allant des premiers textes du VIIIe siècle à l’épanouissement courtois du XIIe siècle jusqu’à la christianisation tardive de la fin du Moyen Âge. Novateur dans sa démarche pluridisciplinaire, entrecroisant littérature, histoire, anthropologie, archéologie et philologie, il nous offre une synthèse magistrale jamais réalisée jusqu’alors. "

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  • Les héros ne sont pas fatigués !...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte d'Alain de Benoist, publié en novembre 1978 dans le Figaro magazine et consacré à l'idéal héroïque.

     

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    LES HEROS NE SONT PAS FATIGUES

     

    La guerre de 1914-1918 : vingt-et-un million de morts. La Seconde Guerre mondiale : au moins quarante millions. Les hécatombes peuvent inspirer des sentiments divers. Tout dépend des valeurs auxquelles on se réfère. Tous les hommes tombés à la guerre n’étaient certes pas des héros. Tous n'étaient pas partis au front pour « se faire une âme », comme dit Montherlant. Mais leur sacrifice collectif n’en est pas moins une leçon d’héroïsme. Les faits, après tout, prennent leur sens selon la perspective dans laquelle on les place. Et dans notre histoire, l'héroïsme, forme d'exemplarité poussée jusqu’à ses dernières limites, a pendant des siècles été constamment admiré. Qu'au pays de Voltaire, il y ait aussi des esprits hypercritiques pour en sourire, tant pis ! L'ironie est la forme française de l'impuissance.

    Ce qui distingue le héros du marchand, disait Werner Sombart, c'est que le premier cherche toujours ce qu'il peut donner à la vie tandis que le second recherche ce qu'il peut en retirer. Le héros, cependant, retire lui aussi quelque chose de ses actes. Il en retire une certaine conformité à l'idée qu'il se fait de lui-même, en même temps qu'un agrandissement de soi. Chez le héros, le Moi de la conscience n'étouffe jamais complètement le Moi vital. Tout héros pense comme Goethe : au début était l'action. Les récits héroïques sont essentiellement dynamiques : jaillissements permanents d'expressions et d'images. Dans un monde toujours inapte à totalement satisfaire, l'acte d'héroïsme apparaît comme une révolte. Le héros, par ses actes, cherche à se donner une forme, à se donner une âme, à passer du statut d'individu à celui de personne. Soumis à la fatalité, il la défie pourtant. Et par cette contradiction, il se transfigure, se dépasse et s'atteint en même temps.

    L'héroïsme n'est pas seulement un don de soi. La liberté pour mourir est aussi une liberté pour vivre – sous-tendue par les mêmes raisons. Ainsi que l'a remarqué Philippe Sellier (Le mythe du héros, Bordas, 1970), l'acte d'héroïsme traduit fondamentalement un « désir d'être dieu ». Il n'y a pas de transformation du monde qui ne repose d'abord sur un dépassement de soi. Le héros constitue un trait d'union incessant entre des dieux et des hommes qui se sont mutuellement conçus à leur image. Le héros n'est pas un homme-dieu, mais un demi-dieu, un homme divin : « le divin Achille », répète Homère. Tout homme qui se dépasse participe lui aussi de la divinité, devient porteur d'une étincelle divine. L'abondance des héros dans l'antiquité gréco-romaine et celto-germanique va de pair avec la multiplicité des dieux.

    Achille, Hector, Enée, Léonidas, Goliath, Siegfried, Heraklès, Roland, Rodrigue, Arthur ou Lancelot : dans une certaine mesure, la vraie religion de l'Europe, c'est ce « culte des héros » évoqué par Carlyle au siècle dernier, dans un ouvrage (Les héros. Le culte des héros et l'héroïque dans l'histoire, 1840) qui s’employait à tracer une trajectoire depuis Odin jusqu'à Napoléon. L'histoire universelle, disait Carlyle, repose sur des « biographies de héros ». C'est que l'exemplarité de ses « travaux » fait du héros une figure populaire, une figure qui parle immédiatement à un peuple dont elle incarne les aspirations inconscientes et les sentiments collectifs. L'épopée antique, dont Georges Dumézil, élu tout récemment à l'Académie française, a montré toute l'importance dans le développement des cultures indo-européennes (Mythe et épopée, 3 vol., Gallimard, 1968-77), n'est rien d'autre que l'expression d'une structure mentale axée sur des valeurs héroïques.

    On connaît la fraternité des anciens combattants. Seule l'adhésion aux valeurs héroïques permet d'éviter le moralisme totalitaire, car seule elle permet d'estimer l'adversaire par-delà ce qui peut séparer de lui. Il fut un temps où l'on ne se battait bien que contre ceux qu'on estimait : telle fut l'origine du duel. D'où la notion de « fraternel adversaire » : séparés par des idées ou des frontières, des hommes se reconnaissent lorsqu'ils adoptent le même style, se rallient aux mêmes valeurs. Un ennemi reste un frère quand il vit au même niveau que nous. Quand Achille tue Lycaon, il lui dit : Alla, philos !, « Meurs, ami ! » Ce sont les idéologies modernes, prenant le relais des anciennes religions dogmatiques, qui ont exigé qu'on haïsse l'adversaire. Comment aurait-on pu, sans cela, être pacifiste et se battre ? Pour combattre des hommes quand on se déclare « humaniste », il faut leur dénier leur humanité, les réduire au statut de « non-hommes » : dès lors, contre eux, tout est permis.

    L'Europe a fait sien pendant des siècles le mot de Sénèque : « Vivre est le fait d'un guerrier ». Mais l'héroïsme déclenchait déjà les sarcasmes de Pascal et d'Augustin. Aujourd'hui, à nouveau, on semble ne plus croire aux « grands hommes » – quitte à se dire disciples de Marx, de Freud ou de Mao. Ce n'est d'ailleurs pas un mince paradoxe que le socialisme ait si souvent rencontré l'idéal héroïque, alors que l'esprit petit-bourgeois l'a toujours dédaigné : le désir de sécurité à tout prix a gommé l'esprit héroïque plus sûrement que les révolutions, qui l’ont au contraire entretenu.

    Ce n'est probablement qu'une apparence. L'héroïsme répond à un besoin éternel de l'âme européenne (et de ce point de vue, l'hostilité moderne au héros dissimule d'évidence une hostilité plus générale à un système de valeurs spécifiquement européen). Bachelard rappelait que « l'imagination est toujours jeune ». Drieu La Rochelle et Romain Rolland, Saint-Exupéry et Malraux ont continué en ce siècle d'exalter la grandeur. Non, les héros ne sont pas fatigués, c'est le monde qui s'est provisoirement lassé d'eux. Les demi-dieux se sont réfugiés dans l’inconscient des peuples, dans l'imagination populaire. Ils attendent leur heure, sûrs de leur retour, comme les chevaliers d'Arthur dans les brumes d'Avalon – l'« île des pommes » de la légende celtique – ou ceux de Barberousse dans les forêts sauvages du Kyffhäuser. 

    Alain de Benoist (Le Figaro Magazine, 10 novembre 1978)

     

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