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arabes

  • Extrémismes européens et mondes arabo-musulmans...

    Les éditions  SPM viennent de publier, sous la direction de Bernard Bruneteau et d'Yves Santamaria, les actes d'un colloque organisé à Grenoble en 2011 et intitulé Extrémismes européens et mondes arabo-musulmans - Rapprochements stratégiques et convergences idéologiques. Un livre qui vient compléter l'essai que Philippe Baillet a consacré à ce sujet, L'autre tiers-mondisme (Akribéia, 2016).

     

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    " Depuis 1979, la visibilité internationale de l'islam a conduit à incorporer cet acteur jusqu'ici négligé à un imaginaire politique occidental structuré de longue date. Soit pour l'assimiler à des forces honnies, vaincues et condamnées par l'Histoire, soit afin de délégitimer des adversaires recherchant des accommodements toxiques avec une religion politique conquérante. Les textes réunis dans cet ouvrage sont issus d'un colloque organisé à Grenoble en 2011 par le Centre de recherches et d'histoire de l'Italie et des pays alpins (Grenoble-II) et l'Institut d'études politiques de Grenoble. Il entendait apporter quelque profondeur de champ dans un débat trop souvent marqué par le déni ou, pour reprendre un terme démonétisé, l'amalgame. Ces textes écrits il y a une décennie n'ont pas été retouchés. "

    Contributeurs : Bernard Bruneteau, Yves Santamaria, Dominique Avon, Uwe Backes, David Bisson, Sylvain Boulouque, Philippe Buton, Olivier Carré, Stéphane Courtois, Jean-William Dereymez, François Dumasy, Antonio Elorza, Olivier Forlin, Matthias Küntzel, Nicolas Lebourg, Jean Marcou, Chantal Metzger, Guy Pervillé, Karla Poewe, Yuri Teper, Vincent Tournier.

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  • Hier les Arabes, aujourd’hui les musulmans. Ce qui a changé !...

    Pour cette nouvelle édition, Cette année-là remonte à l’année 1985 et à la publication d'un dossier de la revue Éléments consacré aux Arabes...

    Autour de Patrick Lusinchi, la rédaction d’ÉlémentsFrançois Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François, Nicolas Gauthier et Émeric Cian-Grangé – s’interroge sur la façon dont le terme "Arabes", alors en vogue, va peu à peu être remplacé par "musulmans" sur fond d’immigration et de poussée islamique.

     

                                       

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  • Al Andalus, l'invention d'un mythe...

    Les éditions du Toucan viennent de publier, dans leur collection L'Artilleur, un essai de Serafin Fanjul intitulé Al Andalus, l'invention d'un mythe - La réalité historique de l'Espagne des trois cultures. Professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid, membre de l’Académie Royale d’Histoire, Sébastien Fanjul a consacré sa vie à l’étude de l’Islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique.

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    " Dans l’Europe actuelle confrontée à une immigration musulmane continue, on aime bien se référer au modèle de cohabitation pacifique des trois cultures d’Al-Andalus.

    L’histoire de l’Hispanie musulmane ou d’Al-Andalus est ainsi un enjeu archétypique. Au Moyen Âge, la Péninsule ibérique aurait connu une remarquable et inhabituelle cohabitation pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans. Une admirable symbiose culturelle qui aurait duré vaille que vaille du VIIIe siècle jusqu’à l’expulsion des juifs en 1492, voire, jusqu’à l’expulsion des morisques en 1609.

    Serafín Fanjul, affirme qu’il s’agissait, dans la réalité des FAITS, d’« un régime très semblable à l’apartheid sud-africain » et d’une époque globalement « terrifiante ». Soulignant que les motifs et les facteurs de luttes et d’affrontements entre l’Espagne musulmane et l’Espagne chrétienne ont été prédominants pendant toute la période concernée, il montre qu’Al-Andalus a été tout sauf un modèle de tolérance.

    Il ne s’agit pas pour lui de nier qu’il y a eu des éléments de communication culturelle (surtout d’origine hellénistique) jusqu’au XIIe siècle. Mais il s’agit de montrer qu’il n’y a jamais eu un merveilleux système mixte sur lequel aurait reposé la cohabitation pacifique ; qu’il n’y a jamais eu un mode de vie partagé par tous, une même perception du monde valable pour tous. "

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  • Algérie : l'histoire à l'endroit !...

    Sous couvert de sa revue L'Afrique réelle, Bernard Lugan vient de publier Algérie - L'histoire à l'endroit. Africaniste réputé et historien, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015) et Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016).

    Cet ouvrage est uniquement disponible à la commande sur le site de l'auteur : Blog officiel de Bernard Lugan

     

     

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    " Depuis 1962, l’écriture officielle de l’histoire algérienne s’est appuyée sur un triple postulat :
    - Celui de l’arabité du pays nie sa composante berbère ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait, l’arbre algérien de ses racines. 
    - Celui d’une Algérie préexistant à sa création par la France à travers les royaumes de Tlemcen et de Bougie présentés comme des noyaux pré-nationaux.
    - Celui de l’unité d’un peuple prétendument levé en bloc contre le colonisateur alors qu’entre 1954 et 1962, les Algériens qui combattirent dans les rangs de l’armée française avaient été plus nombreux que les indépendantistes.
    En Algérie, ces postulats biaisés constituent le fonds de commerce des rentiers de l’indépendance. En France, ils sont entretenus par une université morte du refus de la disputatio et accommodante envers les falsifications, pourvu qu’elles servent ses intérêts idéologiques. Dans les deux pays, ces postulats ont fi ni par rendre le récit historique officiel algérien aussi faux qu’incompréhensible.
    Cinquante ans après l’indépendance, l’heure est donc venue de mettre à jour une histoire qui doit, comme l’écrit l’historien Mohamed Harbi, cesser d’être tout à la fois « l’enfer et le paradis des Algériens ».
    Ce livre répond donc aux interrogations fondamentales suivantes : l’essence de l’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ? Avant la conquête française, ce pays fut-il autre chose qu’une province de l’Empire ottoman ? Les résistances d’Abd el-Kader et de Mokrani furent-elles des mouvements pré-nationaux ?
    Que s’est-il véritablement passé à Sétif et à Guelma en mai 1945 ? La France a-t-elle militairement perdu la guerre d’Algérie ? Quelle est la vérité sur le « massacre » du 17 octobre 1961 à Paris ? Enfin, peut-on raisonnablement affirmer que la France ait « pillé » l’Algérie comme le prétendent certains ? "
     
    Table des matières :
     
    Chapitre I : 
    - L’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ?
    Chapitre II : 
    - Comment des Berbères chrétiens sont-ils devenus des Arabes musulmans ?
    Chapitre III : 
    - Pourquoi Bougie et Tlemcen n’ont-elles pas créé l’Algérie alors que Fès et Marrakech ont fondé le Maroc?
    Chapitre IV : 
    - L’Algérie, Régence turque oubliée ou marche frontière de l’empire ottoman ?
    Chapitre V : 
    - Abd el-Kader, une résistance « nationale » ou arabe ?
    - Mokrani, une résistance « nationale » ou berbère ?
    Chapitre VI :
    - Que s’est-il passé à Sétif et à Guelma au mois de mai 1945 ?
    - Sétif au-delà des mythes
    Chapitre VII :
    - 1954-1962 : la « révolution unie », un mythe ?
    - La revendication berbériste
    Chapitre VIII :
    - Le FLN a-t-il militairement vaincu l’armée française ?
    - La guerre d'Algérie ne s'est pas terminée le 19 mars 1962
    Chapitre IX :
    - Le 17 octobre 1961 à Paris : un massacre imaginaire ?
    Chapitre X :
    - La France a-t-elle pillé l’Algérie ?
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  • Une faillite du monde arabe ?...

    Les éditions Astrée viennent de publier un essai d'Hussein Ali intitulé La faillite du monde arabe - Une Renaissance manquée (1916-2016). Diplômé de l'ESSEC et docteur en sciences de gestion, Hussein Ali a travaillé pour plusieurs grandes entreprises privées ainsi que dans les milieux académiques et diplomatiques syriens.

     

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    " Pourquoi les Arabes perdent-ils toujours ? Et pourquoi même quand ils gagnent, finissent-ils par perdre ? Pourquoi leurs projets politiques, économiques et sociaux s’arrêtent-ils toujours au milieu du chemin sans parvenir à leurs buts ? Est-ce la faute des puissances étrangères ? Est-ce la responsabilité de dirigeants corrompus ? S’agit-il d’un défaut « génétique » ou « culturel » ? Est-ce que l’Arabe est un être incapable, corrompu, fataliste et défaitiste ? Comment peut-on expliquer que malgré leurs énormes richesses, matérielles, financières et humaines, les Arabes sont incapables de sortir de leur sous-développement, de bâtir des États modernes et d’obtenir, réellement, leur indépendance ?
    Le temps de l’autocritique est venu. C’est dans ce cadre de réflexion que l’auteur nous fait revisiter l’histoire du monde arabe de 1916 à nos jours. Il s’agit de présenter, avec rigueur et simplicité, les événements majeurs qui ont secoué ce monde arabe et d’analyser leurs causes, internes et externes, et leurs conséquences locales,
    régionales et internationales. Dans les circonstances actuelles où le monde arabe n’a jamais été aussi battu, déchiré et perdu, l’accent sera mis sur la responsabilité des Arabes eux-mêmes, peuples comme dirigeants, dans leurs échecs et leurs défaites à répétition. "
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  • Nos ancêtres les Germains ?...

    Les éditions Tallandier publient cette semaine une étude historique de Laurent Olivier, intitulée Nos ancêtres les Germains - Les archéologues au service des nazis. Archéologue lui-même et conservateur au musée de Saint-Germain-en-Laye, l'auteur, au travers de ce livre souligne le caractère éminement politique de cette science qui fait parler les ruines et les traces... Pour d'autres exemple, plus contemporains, d'Israël aux Etats-Unis en passant par l'Inde, de cette politisation de l'archéologie, nous ne pouvons que renvoyer les lecteurs intéressés vers l'essai de Jean-Pierre Payet,  La guerre des ruines (Choiseul, 2010). 

     

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    "« Le métier d’archéologue n’est pas une pratique innocente. Il interroge les origines à partir desquelles nous envisageons notre identité collective.

    De quelles cultures du passé nous pensons-nous les héritiers, de quels peuples anciens nous considérons-nous les plus proches ? […]

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, cette profession cache le rôle qu’a joué la recherche allemande au service du nazisme. Plus que toute autre organisation professionnelle, les archéologues allemands ont soutenu massivement l’idéologie du régime. Après la conquête des territoires à l’Ouest du Reich, ils se sont engagés dans une entreprise dirigée par les plus hautes instances du parti nazi ou de la SS. Ce projet visait à démontrer que, depuis la Préhistoire, les pays conquis étaient des terres de colonisation germanique. En France occupée, les chercheurs envoyés par les autorités nazies ont bénéficié de la coopération des archéologues français. Pour la plupart, ceux-ci leur ont apporté leur aide. Certains sont allés très loin, appelant, au nom de ces prétendues racines germaniques préhistoriques, à l’annexion d’une partie de la France au territoire de l’Allemagne nazie. »

    Des recherches sur le mégalithisme breton, en particulier à Carnac, à l’effacement des pertes territoriales dues au Traité de Versailles (démontrer que le mur d’enceinte du Mont Sainte-Odile avait été édifié par les germains vers 200 av. JC pour protéger l’Alsace contre les incursions des Gaulois), la « science historique » nazie tentait de montrer que, depuis les origines de l’humanité, les grandes civilisations étaient d’origine biologique « aryenne ».

    Wilhelm Reusch, directeur du Landesamt de Metz dira, à propos du programme de fouille de la nécropole mérovingienne d’Ennery (rebaptisé Hochschloss), que l’objectif est de « lever le voile d’ombre qui recouvre l’ancienne histoire germanique de notre pays ».

    En 1941, la tapisserie de Bayeux est même présentée comme un « élément inestimable pour la connaissance de la Préhistoire germanique » !

    Cette « nouvelle archéologie » allemande fut servie avec enthousiasme par une génération de jeunes chercheurs qui poursuivirent brillamment leur carrière après 1945. Cette continuité a directement contribué à entretenir une véritable omerta sur le passé nazi de la discipline archéologique.

    Ces dernières années, l’étude des archives européennes révèle l’étendue de cette entreprise d’instrumentalisation au profit de l’idéologie nazie et souligne l’importance de cet encombrant héritage dans l’archéologie européenne actuelle."

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