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anti-communisme

  • Qui étaient les fascistes russes ?...

    Le 12 octobre 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Sylvain Roussillon pour évoquer avec lui son essai Les fascismes russes (1922-1945) - Vie et mort d'une mouvance en exil.

    Président d'un établissement privé d'enseignement universitaire, Sylvain Roussillon est déjà l'auteur de plusieurs livres, dont Les Brigades internationales de Franco (Via Romana, 2012).

     

                                              

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  • Entre politique et barbouzerie...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique de François Audigier intitulée Histoire du SAC - Les gaullistes de choc 1959-1969. Maître de conférence en histoire contemporaine à Nancy-II, François Audigier a publié récemment Les Prétoriens du Général - Gaullisme et violence politique de 1947 à 1959 (PUR, 2018).

     

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    " SAC : Service d’Action Civique. Peu d’organisations politiques ont autant défrayé la chronique et suscité les passions que le service d’ordre gaulliste, fondé en 1960. Ses milliers d’adhérents, rugueux et déterminés, protégeaient les meetings et campagnes d’affichage du parti au pouvoir. Gaullistes fidèles, anciens de la Résistance ou de la France libre pour beaucoup, ils vouaient un culte au Général dont ils se considéraient comme les grognards inconditionnels. Ce carré de la Garde était engagé lors des élections compliquées et les moments de crise du régime (putsch des généraux, barricades de 68). Mais le SAC avait aussi sa part d’ombre. Car à côté d’une majorité d’honnêtes militants figuraient des éléments douteux : membres d’extrême droite attirés par l’anticommunisme violent, aventuriers et escrocs mythomanes, malfrats à la recherche d’une impunité policière et judiciaire. Des mauvaises fréquentations expliquant les délits dans lesquels des adhérents se trouvaient impliqués : braquages, trafics de drogue, d’armes et de fausse monnaie, proxénétisme, escroqueries, rackett, agressions… Aux méfaits crapuleux s’ajoutaient à l’occasion des dérives et violences politiques : infiltration des forces de l’ordre, provocations et espionnage clandestin, coups contre les militants de gauche. Que le patron politique du SAC ait été Jacques Foccart, puissant et mystérieux conseiller du Général pour les affaires sensibles touchant aux services secrets, à l’Afrique et à l’outre-mer, achevait d’exciter les imaginaires. Le SAC n’aurait-il pas été un service d’ordre barbouzard jouant les polices parallèles ?
    Sans négliger cette part de fantasme, et fort de sources inédites, François Audigier démêle le vrai du faux et inscrit l’histoire de l’organisation dans un temps plus long. Il en réaffirme la nature politique en montrant que les gros bras étaient aussi les petites mains d’un gaullisme manquant alors de militants et en soulignant les liens personnels forts du Président avec ces « Prétoriens » du régime. Plus largement, il explore les questions sensibles du lien aux forces de l’ordre officielles, de la pratique du renseignement politique et de l’infiltration des services de sécurité. Loin des clichés, l’ouvrage se penche enfin sur les membres du SAC, des grandes figures (Charles Pasqua, Pierre Debizet, Paul Comiti…) aux adhérents les plus modestes, ces Mamelouks du Général souvent plus sensibles à l’épopée du gaullisme qu’à son programme politique, ces militants bagarreurs qui, en marge du parti, constituaient un « corps franc » dévoué à de Gaulle. "

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  • "Vive les soviets" ou "Mort aux bolchos" ?...

    Les éditions Les échappés ont publié depuis la rentrée de septembre deux ouvrages jumeaux consacrés aux affiches de propagande communiste et anti-communiste. Le premier , Vive les soviets, est de Romain Ducoulombier, professeur de sciences politiques et auteur d'un essai intitulé Camarades !  la naissance du parti communiste en France ( Perrin, 2010). Le second, Mort aux bolchos, est signé par Nicolas Lebourg, qui est, notamment, l'auteur de la biographie de François Duprat (Denoël, 2012).


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    "Vive les Soviets… À mort les Bolchos ! À la manière d’une histoire parallèle, deux livres se répondent. Les historiens Romain Ducoulombier et Nicolas Lebourg analysent et font revivre un siècle d’affiches communistes et anticommunistes.

    Fondée sur des collections privées exceptionnelles d’affiches politiques françaises du XXe siècle, cette histoire nous livre la guerre visuelle qui s’est livrée sur les murs de France. De Jaurès à Mélenchon et de Maurras à Le Pen, l’affiche est devenue un media majeur de propagande et d’influence sur les foules, avec ses codes, ses techniques et ses artistes. Esthétique ou brutale, complexe ou caricaturale, l’affiche politique illustrée a eu sa belle époque et ses grandes crises."

     

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