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action française

  • Thierry Maulnier : de l’Action française au Figaro...

    Le 29 janvier 2023, Rémi Soulié recevait, sur TV libertés, Olivier Dard pour évoquer la figure de Thierry Maulnier (1909-1988), essayiste, dramaturge, et journaliste, qui fut au cœur de l’aventure intellectuelle du XXème siècle.

    Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, notamment, l'auteur d'une étude sur l'OAS, Voyage au cœur de l'OAS (Perrin, 2005) et a également publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013). Il a dirigé la publication, avec Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois, du Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), du Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et du Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

     

                                             

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  • La Condamnation de l’Action française...

    Les éditions Kontre Kulture ont réédité récemment une étude historique de Philippe Prévost intitulée La condamnation de l'Action française. Historien, essayiste et docteur es lettres, Philippe Prévost a publié de nombreux essais historiques, dont La France et la déclaration Balfour (Erick Bonnier, 2018).

     

    Prévost_La condamnation de l'Action française.png

    " Le 29 décembre 1926, la Congrégation du Saint-Office met à l’index cinq livres de Charles Maurras ainsi que le journal de l’Action française. Bien que cette dernière multiplie les gestes de bonne volonté, Rome refuse toute discussion et durcit ses mesures disciplinaires envers les dirigeants de l’AF : privation des sacrements, de la confession, refus de l’enterrement religieux, etc., mais également contre les prêtres qui contourneraient ces interdictions. Une véritable chasse aux sorcières se met en place, avec délations et punitions. Mais alors que les dirigeants de l’Action française sont accusés de nier Dieu, les mystères de l’Incarnation, les dogmes et toute morale, on peut se demander si cette condamnation est véritablement religieuse ou si elle n’obéit pas en réalité à des motivations politiques. En effet, le plébiscite des idées de Maurras inquiète les démocrates-chrétiens et Rome n’a comme seul vrai reproche que le refus du ralliement par un mouvement royaliste et résolument antirépublicain. Pour répondre à cette question, l’auteur a mené une authentique enquête, fouillant dans les archives du Vatican, mais également dans divers fonds privés ou publics, découvrant lettres, notes personnelles, témoignages et coupures de journaux.

    On pourrait croire que cette condamnation ne fut qu’un épisode sans conséquence de l’histoire tourmentée des relations de l’Église avec sa fille aînée, la France. Ce serait une grande erreur, car la déchirure qui se produisit alors au sein de la communauté catholique joua un rôle prépondérant dans son affaiblissement – faisant perdre la foi à de nombreux catholiques – et poussa à la nomination de cardinaux ralliés qui seront particulièrement actifs lors du concile Vatican II. Mais surtout, cette fracture est encore présente aujourd’hui, empêchant toute action cohérente des catholiques qui, par refus de tout lien avec ce qui est qualifié d’ « extrême-droite », finissent par se rallier, eux aussi, au système en place. "

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  • Réflexion sur la politique...

    « Jacques Bainville, un Cassandre si actuel »
    Éric Zemmour  (Le Figaro, 21 avril 2021)

    Les éditions Déterna, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un essai de Jacques Bainville intitulé Réflexion sur la politique, avec une préface de Jean Mabire. Journaliste, historien et essayiste influent, Jacques Bainville (1879-1936) a été un des piliers du journal royaliste L'Action française dont il tenait la rubrique "Politique étrangère".

     

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    " Jacques Bainville demeure comme l’une des grandes figures du courant de pensée monarchiste, dans la mouvance de l’Action française, entre les deux guerres. Mais son engagement politique ne nuisait ni à sa lucidité ni à l’élégance de son style ; s’il abordait dans ses articles de multiples sujets, touchant aussi bien à la critique littéraire qu’aux questions financières, sa matière de prédilection restait l’histoire, à laquelle il consacra de nombreux ouvrages.

    Les réflexions réunies dans ce recueil sont toujours d’une saisissante actualité et ont même une valeur quasi prophétique ; en quelques chapitres brefs, l’auteur nous livre des aphorismes sur la politique : gouvernement, états, nations…

    La grande œuvre de sa vie est finalement non d’idéologie, mais de métho­de. Il a démontré, mathématiquement pourrait-on dire, l’en­chaî­ne­ment en Histoire des causes et des effets. Il a osé affir­mer que les réalités sont têtues et se moquent des chi­mères, à commencer par les idées dites « généreuses ».

    Chez Bainville, l’étu­de de l’Histoire n’a d’intérêt que si elle débouche sur une action volon­tariste. "

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  • L'itinéraire de Georges Valois...

    Les éditions Pardès viennent de publier dans leur collection Qui suis-je ? un Georges Valois sous la plume d'Yves Morel. Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et docteur en histoire, Yves Morel est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'étude du système éducatif français, d'une Histoire du parti radical (Via Romana, 2015) ainsi que, dans la même collection d'un Abel Bonnard.(2017), d'un Codreanu (2019) et d'un Bucard (2020).

     

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    " Aucun homme n’aura, comme Georges Valois, illustré les efforts de la droite nationale française pour se doter d’une doctrine et d’un projet politiques propres à lui permettre de s’imposer au xxe siècle, en un monde démocratique, dominé par l’économie, la question sociale et caractérisé par l’importance des masses.

    Ses origines plébéiennes le portaient à l’anarchisme et à l’anarcho-syndicalisme. Mais son esprit critique lui révéla assez vite les limites de cette mouvance : manque de réalisme, insuffisance intellectuelle. Réflexion et expérience lui firent découvrir le nationalisme autour de 1905. Il crut alors trouver un maître en Charles Maurras. Son obstination à vouloir résoudre la question sociale par une ouverture sérieuse à la classe ouvrière et le corporatisme (Cercle Proudhon) l’amenèrent à rompre avec l’Action française, bourgeoise et conservatrice. Il se convertit au fascisme mussolinien et, en 1925, fonda le Faisceau, conçu comme son équivalent français, mais qui, sous l’effet de dissensions internes, disparut en 1928.

    Valois imagina, par la suite, diverses variantes du socialisme (syndicalisme républicain, coopératisme), sollicitant en vain son adhésion à la SFIO, puis critiquant la politique de Léon Blum, après avoir pourtant soutenu le Front populaire.

    Et, de fasciste qu’il avait été, il se mua en défenseur des libertés publiques et en contempteur des visées bellicistes de l’Italie mussolinienne et de l’Allemagne hitlérienne. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté en mai 1944 et mourut déporté au camp de Bergen-Belsen en février 1945. "

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  • Jacques Bainville et les lois de la politique étrangère...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Christophe Dickès intitulé Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville.  Docteur en histoire, Christophe Dickès a déjà dirigé l'édition dans la collection Bouquin de La monarchie des lettres : histoire, politique et littérature, un choix d’œuvres du journaliste et historien monarchiste.

     

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    " Dans un livre prophétique.  Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Jacques Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres  : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit. Ses analyses et ses déductions furent tout simplement exceptionnelles. Mais Bainville ne fut pas écouté et mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
    Analyste hors-pair de la politique internationale, la diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Selon lui, la politique est régie par des lois et elle est toujours l'oeuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir, par l'action, des dangers qu'il recèle.
    Christophe Dickès a consacré plus de dix ans d'études à l'oeuvre de Jacques Bainville. Il présente ici l'homme et sa pensée, dont la pertinence, appliquée aux événements de l’époque actuelle, est toujours exceptionnelle. "

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  • Confinez-vous avec : ... Mythes et mythologies politiques, de Raoul Girardet !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver aux éditions du Seuil, dans la collection Point, un essai de Raoul Girardet intitulé Mythes et mythologies politiques. Agrégé d'histoire et docteur ès lettres, Raoul Girardet (1917-2013) a été professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'ENA. Intellectuel de droite, il a été dans sa jeunesse membre de l'Action française, puis résistant et s'est ensuite engagé dans le combat pour l'Algérie française.

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    " C'est par l'examen de ses rêves qu'une société révèle ses désordres et ses souffrances. Essai d'exploration de l'imaginaire politique à travers notre histoire, le livre de Raoul Girardet montre comment les grands moments d'effervescence mythologique ont toujours correspondu à des phénomènes de crise, de mutation ou de rupture.

    L'ouvrage s'organise autour de l'étude de quatre " grands ensembles " politico-mythologiques : la Conspiration, le Sauveur, l'Âge d'or et l'Unité. S'inspirant des leçons de Bachelard et de Lévi-Strauss, il en décrit les thèmes et en analyse les structures. Mais il s'efforce aussi d'apporter un élément nouveau d'interprétation en les replaçant dans le cadre de l'histoire générale d'une société et d'une culture.

    C'est à une nouvelle lecture de l'histoire idéologique de la France contemporaine que l'auteur nous invite. "

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