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Métapo infos - Page 702

  • Z comme... Zentropa !

    La communauté militante Zentropa vient de publier le numéro zéro de son bimestriel Z, dont le rédacteur en chef est Xavier Eman. On y trouvera un éditorial, un manifeste, un article de doctrine ("L'écofascisme ou la mort") et plusieurs articles sur la musique (Damien Saez, In Memoriam) ou le cinéma, ainsi qu'une tribune d'Arnaud de Robert (Méridien zéro)... A lire et à suivre !

     

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  • Cyber, la guerre permanente...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une essai de Jean-Louis Gergorin et Léo Isaac-Dognin intitulé Cyber - La guerre permanente. Polytechnicien, énarque, Jean-Louis Gergorin a d'abord été diplomate avant d'exercer de hautes responsabilités chez Matra puis EADS, puis d'être impliqué, avec Dominique de Villepin, dans l'affaire Clearstream. On notera qu'il a également été membres des réseaux de pouvoir français et internationaux, comme Le Siècle ou le groupe Bilderberg. Léo Isaac-Dognin, spécialiste de la fraude et du crime financier, est consultant.

     

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    " Fake news, scandale Facebook-Cambridge Analytica, virus WannaCry : de la propagande djihadiste à l'ingérence électorale et de la manipulation ciblée à la cyber-attaque tous azimuts, le nouveau conflit mondial a commencé. Il a pour champ de bataille virtuel Internet. Il change la donne politique, bouleverse l'ordre géopolitique, multiplie les capacités et les formes d'agression. Il abolit la distinction entre la guerre et la paix, la sécurité et la liberté, les oligarchies et la démocratie. De Moscou à Washington, en passant par Tel Aviv, Téhéran, Londres ou Paris, mais aussi des laboratoires secrets de la Silicon Valley aux agences de renseignement du Vieux-Continent, voici, enfin révélée, la vraie face cachée de la globalisation numérique. Dévoilant les acteurs, les épisodes et les dessous des cartes de cette lutte planétaire, décryptant l'état des forces et des enjeux, des risques et des menaces, dessinant les scénarios de demain, ce livre sans précédent, informé et percutant, nous place face à l'urgence de rompre avec l'ignorance ou la passivité.
    Un grand document qui se lit comme un thriller. Un cri d alerte indispensable sur notre proche avenir. Un manuel de résistance à la guerre permanente de l'information. "

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  • Gilets jaunes : la bataille de la dignité...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur Huyghe.fr et consacré aux manifestations des "Gilets jaunes" du 24 novembre. Spécialiste de la guerre de l'information, François Bernard Huyghe, auteur de nombreux livres, a récemment publié La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015) et Fake news - La grande peur (VA Press, 2018).

     

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    La bataille de la dignité
     
    La journée du 24 novembre, acte II de l’histoire des gilets jaunes, a été largement polluée par l’effet de loupe sur les violences (d’une gravité tout à fait relatives, que l’on parle dégâts ou nombre d’interpellations) sur les Champs-Elysées. Casseurs d’ultra-droite dans la journée, d’extrême-gauche le soir ? C’est possible, encore que le fait d’avoir laissé la situation pourrir dès 10 H du matin avec toutes sortes d’accès non filtrés aux Champs, avec du mobilier urbain disponible, ait pu donner des tentations à quelques uns. Et de belles images pour les télés du monde entier.

    La théorie de Castaner - complot, radicalisation, ultra-droite séditieuse, factieuse, rappelant le 6 février 34, s’en prenant aux institutions, commanditée par Marine le Pen, peut-être aidée de Jean-Luc Mélenchon, ajoutent quelques seconds couteaux - est pour le moins réductrice. Et ressemble furieusement à une stratégie du leurre. Elle pourrait d’ailleurs tourner à la prophétie auto-réalisatrice : à criminaliser moralement le gilets jaunes, et à jouer l’affrontement des réformateurs avec les forces obscures, on finit par donner des tentations électorales à des gens apolitiques qui se diront que stigmatisés pour stigmatisés.... C’est si bon quand c’est un péché. Et il est bien connu que le choix de notre ennemi révèle quelle est notre propre question.

    Mais la question n’est pas là. Le gouvernement et une bonne partie des commentateurs se plaignent du caractère horizontal, déstructuré, presque liquide du mouvement : comment négocier avec des gens qui n’ont pas de chefs, pas de revendications précises et qui prétendent s’auto-représenter ? Quelle confusion !

    Il nous semble au contraire que la parole des manifestants, dès qu’on leur passe un micro, soit d’une clarté remarquable.
    - Nous sommes le peuple, disent-ils. Il y a un sentiment de légitimité de gens qui expérimentent souvent pour la première fois l’expression directe dans la rue et qui, notamment, ne comprennent pas qu’on leur dise où ils ont le droit ou pas de manifester.
    - Nous sommes la classe moyenne qui n’en peut plus, les perdants, les déplorables, les culturellement dévalorisés, nous sommes exactement tels que nous décrivent des Guilluy, des Michéa, des Piketty, des gens que nous n’avons pas forcément lus, mais dont les élites auraient du écouter les avertissements. Nous voulons que vous réalisiez notre sentiment de chute et d’angoisse.
    - Nous voulons de la considération: être reçus, avoir des réponses, ne pas être traités par le mépris. Notez avec quelle fréquence revient ce mot de « mépris ». A cet égard, le tweet de Macron : «  Honte à ceux qui ont violenté d'autres citoyens et des journalistes. Honte à ceux qui ont tenté d'intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République », mélange d’emphase et de cours de morale aux vilains gamins habillés en jaune est un chef d’œuvre d’incompréhension de ce que ressentent les gens. Quand ils disent rendre l’argent (notamment celui de l’ISF), les manifestants ajoutent souvent aussi qu’ils veulent qu’on leur rende leur honneur de travailleurs. Soit dit en passant, il circule en ce moment des vidéos anonymes de policiers et gendarmes qui disent leur honte d’être obligés de taper sur le peuple. Cela ressemble à un gros signal faible.
    - Cessez d’évacuer la question sociale d’égalité au profit des promesses d’efficacité économique et de modernité sociétale. C’est bête mais nous pensons fins de mois, riches et pauvres et moyens de vivre demain. C’est bête, mais les conditions matérielles de vie restent le premier facteur de mobilisation. Vous l’aviez oublié là-haut ?

    Colère (le sentiment), plus auto-organisation (les médiations), plus refus des représentations dominantes (allant jusqu’à l’agressivité contre les médias « complices »), inquiétudes sur le contrat social (consentement à l’impôt remis en cause) et même une certaine fraternité qui naît. Depuis quand n’avions nous pas vu une pareille conjonction ?

    Et, puisque nous avons cité Guilluy, dont les analyses trouvent ici une incroyable illustration, nous ne résistons pas à une tentation sur ce qu’il appelle le soft-power de la France périphérique.
    L’expression soft-power n’est pas la plus parlante pour désigner une capacité de résistance et de refus de la culpabilisation, et nous aurions, pour notre part, plutôt parlé de résistance idéologique et culturelle. Mais Guilluy a raison quand il décrit « cette autonomie contrainte d’un monde d’en bas désormais hermétique aux discours et injonctions d’en haut permet aux classes populaires de réaffirmer ce qu’elles sont collectivement. Contre toute attente, elles exercent aujourd'hui un soft-power invisible qui contribue à l’effondrement de l’hégémonie culturelle des classes dominantes et supérieures »
    Or, pour suivre cette hypothèse, ceux d’en bas, semblent, en effet de plus en plus imperméables au discours venu d’en haut. Qu’il s’agisse du discours « de vérité » (vous n’allez pas croire ces fake news, si on regarde bien les chiffres, on voit au contraire que tout va de mieux en mieux. Ou du discours de la peur morale (attention au fascisme, pensez à la planète, ne soyez pas factieux.
    Résister à l’impératif hégémonique, c’est une chose. Énoncer des objectifs politiques, c’est mieux.
    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 25 novembre 2018)
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  • Les snipers de la semaine... (172)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Figaro Vox,

    Bienvenue en Lacrymalocratie, le régime où les victimes sont reines

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    - sur La voix de nos maîtres, Ingrid Riocreux mouche la désinformation des médias sur le mouvement des gilets jaunes

    Les médias et la « radicalisation » des gilets jaunes

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  • Feu sur la désinformation... (210)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les gilets jaunes face aux medias
      Après une mobilisation extrêmement importante, les gilets jaunes annoncent une grande manifestation à Paris ce samedi. Cette France enracinée semble intriguer et même inquiéter de nombreux journalistes. Au point de tenter de diaboliser le mouvement ?.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Dans un discours politique, Jean-Luc Mélenchon évoque la « nouvelle France », celle de l’immigration. Un aveu de la transformation de la population française auquel François Durpaire apporte un écho singulier en évoquant la chance que la Francophonie soit aujourd’hui portée par l’évolution démographique de l’Afrique.
      Pendant ce temps, Jean Lassalle enfile son gilet jaune à l’Assemblée nationale et fait le sourd aux remontrances de Richard Ferrand. Quant à la surdité de Macron face au peuple, elle est saluée sur les ondes de France Inter par Gilles Legendre, président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale..

    • 3: Les médias découvrent la France d’avant
      Avec les gilets jaunes, les journalistes parisiens découvrent la France périphérique. Cette France blanche, européenne, que certaines autorités médiatiques et politiques voudraient voir en moins grand nombre dans les médias. Mais cette France là fait de la résistance.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Des gilets jaunes interceptent des clandestins dans un camion avant de se rendre à Paris pour la grande manifestation de samedi 23. Une manifestation qui, selon Laurence Rossignol, fait de l’ombre à un rassemblement contre les violences faites aux femmes !
      Moins amusant, une promotion de Saint-Cyr a été débaptisée au nom du politiquement correct.
    • 5 : Pacte pour les migrations, débat interdit ?
      Politiquement et médiatiquement, le Pacte de l’ONU pour les migrations est âprement discuté dans de nombreux pays d’Europe. En France, le traitement médiatique semble minimal… à l’exact inverse des enjeux civilisationnels.

     

                                     

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  • Il faut vivre dangereusement...

    Les éditions Le Passeur viennent de publier un recueil de pensées de Nietzsche, rassemblées par Jean-Yves Clément, sous le titre Il faut vivre dangereusement. Jean-Yves Clément est essayiste et spécialiste de Liszt.

     

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    " Cette anthologie présente un Nietzsche à plusieurs facettes. Un Nietzsche moraliste, dans le sens où l'étaient les frappeurs de maximes du XVIIIe siècle que le philosophe appréciait tant : Chamfort, La Rochefoucauld...
    Certaines de ses pensées suggèrent ainsi une ligne de conduite : " Que votre amour de la vie soit amour de votre espoir le plus haut : et que votre espoir le plus haut soit la pensée la plus haute de la vie. " Mais également un Nietzsche psychologue qui, avant Freud et à la même époque que Dostoïevski, jette un regard aigu sur les profondeurs de l'âme humaine. Il affirme par exemple que " ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou".
    Le pourfendeur de la religion laisse ici la place à un créateur inspiré et pénétrant, sage solitaire pour notre temps. Ainsi, à travers de nombreux thèmes – l'amour, la liberté, la santé, l'art, la solitude, la pensée, la vertu –,se dégage la vision, peut-être inattendue, d'un Nietzsche spirituel. "

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