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écologie - Page 18

  • Comment nous vivons et comment nous pourrions vivre...

    Les éditions Rivages publient dans leur collection de poche Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, un recueil de textes de William Morris. Chef de file des préraphaélites et du mouvement Arts & Crafts, William Morris fut aussi le tenant d'un socialisme écologique et enraciné et le précurseur de la pensée de la décroissance.

     

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    "William Morris (1834-1896) connaît plusieurs carrières successives : il est peintre, poète, tisserand, traducteur, décorateur, romancier, éditeur, imprimeur. Vers 1883, il s'engage auprès des socialistes. Dès lors, il sillonne l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande, pour donner des conférences, en général à des auditoires d'artistes ou d'ouvriers. Ce volume réunit trois de ces conférences.

    Il y examine le système économique de son temps et démontre avec ferveur ce que ce système a de déshumanisant, il s'y interroge sur les arts décoratifs et sur leur importance dans la vie quotidienne.

    Dans ces pages, Morris affirme ses préceptes favoris : aucun objet chez soi qui ne soit beau ou utile. Aucun travail qui ne soit une joie à accomplir. Rien de plus important que la beauté, l'amitié et la solidarité."

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  • L'écologie en bas de chez moi...

    Publié initialement chez P.O.L, L'écologie en bas de chez moi, l'essai corrosif de Iegor Gran consacré à ce catéchisme écologique qui envahit l'espace publique,  est réédité dans la collection de poche Folio. Iegor Gran est aussi l'auteur d'un roman grinçant intitulé O.N.G !...

     

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    "Il semble qu'aujourd'hui le développement durable soit la seule idéologie qu'il nous reste. De facture relativement récente, on la retrouve cependant partout, tout le temps. Elle accommode l'école, bien sûr, mais aussi le travail, le supermarché, la politique... Le Pape même s'y est mis. Sujet incontournable, consensuel ou presque...
    Iégor Gran a voulu comprendre. Était-il le seul à sentir le grotesque des discours moralisateurs, l'insupportable opportunisme marchand des uns et des autres, le culte du déchet, et cette curieuse manière d'idolâtrer la science – quand elle prédit l'avenir – tout en la rejetant quand elle est moteur de progrès ?... Comment font les français, ce peuple frondeur (au moins en paroles, sinon dans les actes), pour accepter ce culte du geste symbolique, cette immodération vers le bien pratiquée à dose homéopathique et imposée à tout le monde ?
    Le plus terrible dans ce déferlement de bonne conscience, c'est que l'on nous invite à ne plus penser. À mettre un sérieux bémol à la culture et à la civilisation au nom d'un danger imminent.
    Et comme le développement durable est une idéologie transversale, il permet d'aborder les sujets aussi variés (et passionnés) que les limites de la science, l'opportunisme politique, l'économie de marché, les rapports Nord-Sud, l'avenir de la civilisation, le rapport aux croyances, le rôle de la culture, etc. Iégor Gran ne s'en est évidemment pas privé, concevant son livre comme un arbre de Noël : sur le tronc central de la discussion de fond, il a accroché des notes de bas de page où il explore certains abysses de la bêtise humaine tout en faisant avancer le récit. Car il s'agit d'un récit tout autant qu'un essai, d'une autofiction tout autant qu'un roman."

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  • Penser notre futur...

    Vous pouvez écouter ci-dessous un exposé percutant de Laurent Ozon, diffusé par Le libre Teamspeak. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Laurent Ozon est un militant et un théoricien, par ailleurs chef d'entreprise, qui s'est beaucoup investi dans la diffusion des idées écologistes et localistes et a, notamment, dirigé la remarquable revue Le recours aux forêts, malheureusement disparue.

     

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  • Une vision du monde réactionnaire ?...

    Les éditions du Cerf ont publié récemment  L'Écologie politique - Une vision du monde réactionnaire ?, un essai de Stéphane François. Chercheur au CNRS dans le domaine de l'histoire des idées, l'auteur a notamment publié La musique europaïenne (L'Harmattan, 2006), Les Néo-paganismes et la Nouvelle droite (Arche, 2008) et Le néo-paganisme : une vision du monde en plein essor (La Hutte, 2012).

     

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    "L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une écologie d'extrême droite, voire néo-païenne, assez vivace qui coexiste avec des formations plus établies. Cette approche novatrice permet de comprendre cette configuration droitière de l'écologie politique, sans pour autant porter de jugements sommaires sur les discours analysés."

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  • Alain de Benoist s'entretient avec David L'Epée (2/2)...

    Vous pouvez visionner ci-dessous la suite de l'entretien d'Alain de Benoist avec David L'Epée.

    Thèmes abordés :

    1 –  Le péril américain
    2 –  Peut-on parler d’une islamisation de l’Europe ?
    3 –  Le progrès, la mondialisation et le sens de l’histoire
    4 –  Quel avenir pour la globalisation ?
    5 –  L’écologie : à la fois conservatrice et révolutionnaire
    6 –  La décroissance : une chasse gardée de l’extrême gauche ?
    7 –  Considérations sur quelques esprits libres d’hier et d’aujourd’hui
    8 –  Quel mode de vie pour un penseur dissident ?
    9 –  S’instruire et écrire : une question d’organisation et de discipline.

    David L'Epée dispose d'un site sur internet : David L'Epée, intellectuel indépendant

    Vous pouvez, par ailleurs, suivre les activités d'Alain de Benoist et vous tenir informé de ses publications sur le site : Les amis d'Alain de Benoist

     

     


    Entretien avec Alain de Benoist 2/2 par davidlepee

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  • Ecologie, l'autre crise ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte d'Hervé Juvin, cueilli sur son blog Regards sur le renversement du monde et consacré à la remise en cause de certains dogmes écologiques maniés par des lobbies qui en ont fait un fond de commerce profitable sur le plan politique ou économique...

     

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    Ecologie, l’autre crise?

    L’annonce que le Président Obama s’opposerait à l’adoption d’un texte sur la pureté de l’air, soutenu par les agences de l’environnement, une grande part du parti démocrate et les militants écologistes, a été interprétée comme un reniement, voire une trahison, et un lâche alignement sur les demandes des industriels, accusés de provoquer ou d’accélérer 100 000 décès annuels par maladies des voies respiratoires aux Etats-Unis.

    En Europe, après la flambée anti-nucléaire attisée par la peur, la contrainte budgétaire et la menace d’une récession ne sont pas les amies de l’environnement. Ici, ce sont des élus de retour de vacances qui font part de leur conviction ; l’affaire des algues vertes en Bretagne a été surjouée, il y a en a toujours eu, et les écologistes savent qu’ils jouent à coup sûr en accusant une agriculture intensive, alors qu’ils se montrent bien discrets sur la situation, par exemple, du bassin d’Arcachon et du bilan biologique de ses huîtres. Là, ce sont d’autres élus qui entreprennent de s’attaquer aux rentes exorbitantes que certains entrepreneurs avisés se sont constituées sur l’éolien ou le photovoltaïque, et qui rabotent les incitations fiscales concédées sans calcul et sans limites. Là, ce sont des militants politiques qui font part de leur énervement devant ce qu’ils appellent l’arrogance d’écologistes affirmant comme certitudes scientifiques des hypothèses de travail, et déroulant des scénarios de catastrophe qui relèvent de la foi religieuse plus que de l’anticipation scientifique ou du débat démocratique. Là encore, ce sont des chercheurs qui s’amusent du paradoxe ; les budgets ne manquent pas sur les grands sujets industriels, ils ne manquent pas non plus sur les sujets « à la mode » écolo, les autres n’ont aucune chance d’être financés. ,Et de dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas ; s’il avait été le fait de cultures industrielles, ou d’OGM, le scandale des légumes allemands contaminés, et mortels, aurait pris une toute autre ampleur – mais est-il permis de critiquer le bio ?

    L’atterrissage est douloureux, il est polémique, mais nécessaire. Derrière l’angélisme de la nature et l’idéalisme des militants et des actions de l’écologie, une industrie est née. S’il est permis de désigner des lobbys, il y a bien un lobby écologiste, il pèse ses milliards d’euros, il les pèse aussi en subventions, dégrèvements et aides de toute sorte, et les associations qui se partagent le gâteau des aides, des formations, des conseils et des déclarations obligatoires n’entendent rien céder ni rien perdre. En clair, l’environnement est devenu un business comme un autre.

    Le problème est que les intérêts légitimes des entreprises de l’environnement tendent à s’abriter derrière une nouvelle religion, une nouvelle morale, si ce n’est une nouvelle inquisition. La posture de prédicateur de maints écologistes est insupportable, dans un monde où personne ne peut prétendre détenir le bien, le bon et le vrai – il est seulement permis de les chercher. La démarche d’assistés elle aussi rebute. Beaucoup d’entreprises ont compris qu’il est plus lent et plus difficile de créer un marché que de s’attirer des subventions. Elles en usent, elles en abusent. Autour de faits avérés, préoccupants, quelquefois dramatiques – la dévastation des mers par la pêche industrielle, par exemple, ou encore l’extinction forcenée des derniers peuples hors du temps industriel par l’obligation de développement – se construit tout un appareil de normes, d’affirmations, bientôt de dogmes, qui ne méritent ni l’autorité qui leur est concédée, ni les obligations qui en résultent ; le scandale des nouvelles ampoules électriques, dont il apparaît qu’elles fatiguent les yeux et peuvent provoquer des troubles de la vision, est exemplaire à cet égard. Derrière, des monopoles se constituent, des rentes de situation s’étalent, et le contribuable paie pour des captations réglementaires dont les semenciers n’ont pas le monopole.

    Il y a la crise de l’environnement, la dégradation de notre milieu de vie, et il y a la crise de l’écologie comme mouvement, comme croyance et comme idéologie. Trop peu de preuves, et trop de dogmes. Trop peu de débat, et trop de certitudes. Trop peu de propositions, et trop de morale. Les temps promettent d’être difficile pour l’écologie. Parce que le hold-up de l’extrême gauche est contre nature, à moins que l’écologie humaine, qui défend l’autonomie de peuples libres de choisir leur vie et leurs lois, et l’harmonie née de la diversité collective entre des peuples libres de défendre leur unité interne, soit soluble dans la mondialisation. Parce que l’écologie a aussi ses notables, ses aristocrates et ses grands prêtres, qui s’empressent de faire commerce de vérités hasardeuses, ou d’indulgences bien négociées. Parce qu’un souci authentique et justifié se dégrade trop vite et trop fort en magistère moral, en rentes et en péages sur l’espace public. La crise de l’écologie est à venir. La crise, l’endettement, le souci du lendemain ne l’expliquent pas seuls. Le temps est venu de repenser la démocratie comme combat pour convaincre, pour faire sentir, pour partager et pour, ensemble, choisir un monde désirable.

    Hervé Juvin (Regards sur le renversement du monde, 20 septembre 2011)

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