Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

système - Page 24

  • L'extrémisme, c'est eux !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à la colère politique et sociale qui monte dans notre pays à l'encontre des représentants du système...

     

    Marianne baillonnée 2.jpg

     

    L'extrémisme, c'est eux !

    Faute de restaurer un lien de confiance avec le peuple français, l'aile californienne de l'UMPS use d'un stratagème rodé jusqu'à la corde : la diabolisation. Les opposants au mariage gay seraient donc devenus des extrémistes, optant " pour une stratégie de la tension". Les années de plomb à l'italienne ne sont probablement pas loin, et, si les forces de l'ordre n'y mettent pas un terme, nous assisterons bientôt à un déferlement de sang et de larme.

    Outre l'atteinte implicite à la liberté d'expression, celle, en l'occurrence, jamais désavouée quand les agités étaient de gauche, qui débordait un peu les limites fixées par la loi – et il ne faut pas oublier que ce « parti du mouvement » s'est toujours appuyé sur la transgression, notamment en ce qui concerne ce fameux mariage homo (souvenons-nous d'act-up et de sa violence, des coups de la LGBT, de Mamère et de sa perfide et tenace trahison des lois qu'il devait défendre en tant que maire...) - on prend la mesure de la menace. Les chiens aboient avant que la caravane n'écrase toute les résistances qui tentent d'arrêter son irrésistible marche vers le désert...

    « Tension » ! « Extrémisme » ! De la part d'un parti qui a toujours défendu le brigadiste assassin Battisti, singulièrement grâce à l'intervention de son plus éminent représentant, François Mitterrand lui-même, et qui l'a probablement aidé à fuir la France, voilà qui ne manque pas de sel. Et quand on sait que l’état-major du parti est peuplé de créatures directement issues des rangs de l'extrême gauche trotskiste, on saisit toute la tartuferie d'une telle déclaration, qui équivaut à mettre en scène un tueur en série aux mains sanglante beuglant « à l'assassin ! ».

    Quant à l'extrémisme qu'on fait mine de combattre, cela vaut le coup d'y regarder de plus près. Nous ne nous attarderons pas sur le soutien armé – approuvé quand il s'agissait de Sarkozy aidant les salafistes libyens à prendre le pouvoir, ou diligenté actuellement en faveur des groupes qui sèment la terreur en Syrie, sans oublier toutes les entreprises de déstabilisation qui visent à semer le chaos au Proche et au Moyen Orient, en reprenant explicitement ou implicitement les récriminations de cet Etat voyou qu'est Israël, et en sous traitant l'entreprise criminelle de l'Etat maquereau américain – tout cela, c'est de la politique étrangère !, mais nous prendrons au sérieux le projet utopiste d'éradiquer toute légitimation biologique à l'identité de la personne (bizarrement, personne au parti socialiste ne remet en cause la filiation juive par la mère – ce qui est manifestement une contradiction par rapport à des principes constructivistes hautement proclamés, et une incohérence non moins éclatante par rapport à la dénégation du concept de race).

    Comment qualifier en effet la main mise d'un Etat censément « républicain » - donc « neutre » - empreint pourtant d'une idéologie manifestement partisane, qui manœuvre pour laver les cerveaux de toute cette poussière ancestrale, vieille de plusieurs centaines de milliers d'années, coupable de laisser croire, contre toute évidence, que l'on puisse – horreur ! - naître homme ou femme, comme cela, naturellement. Il fallait rectifier la nature – et c'est en voie. Dès l'Ecole maternelle, on pourvoira à la déficience éducative des familles, et on inculquera les saines écritures. Et on ouvrira les écluses pour que le marché – pourtant prétendument « naturel », lui ! s'engouffre dans le commerce de la procréation artificielle.

    L'artifice : voilà qui sonne bien ! Laissons entrer la cybernétique dans les classes d'école, les cerveaux, les chairs, les cellules, les instincts ! C'est cela, la libre disposition des cœurs et des esprits ! Foin des vieilles balivernes morales, si artisanales du bricolage pour curé archaïque ! Le monde est un pousse au jouir massif, que seuls les coincés peuvent encore refuser. Des vioques qui, de toute façon, disparaîtront... Bougeons ! Néologeons !

    Qu'on se le dise : la liberté est au centre de l'individu qui naît.

    C'est-à-dire, rien.

    Nous naissons rien, il faudra donc devenir tout. Par choix, caprice, volonté.

    Rien d'aussi stupide et criminel n'a été soumis à l'intelligence de l'homme. Outre l'invitation à tous les crimes – puisque par définition, cette liberté ne saurait souffrir de limites, elle est unilimited – comme on dit dans le marketing – et l'on sait que la « loi », pure convention, est malléable, et, désormais, qu'elle peut être promulguée par des dirigeants irresponsables, nihilistes et complètement détachés de toute certitude morale – on place l'être humain devant une impossibilité quasi ontologique de se réaliser. Si tout est le fruit de mon choix, sur quoi donc le faire reposer ? Sur le caprice, ce vent ? N'est-ce pas la plus singulière violence faite à une personne en devenir, que de lui demander d'oublier ses filiations, ses héritages, ses appartenances naturelles, ses appuis, ses protections, le sol où il pouvait croître, pour lui ordonner, sous peine un jour de sanction – sans doute quelque chose d'équivalent à la loi Gayssot – de devenir ce qu'il est censé être, c'est-à-dire, somme toute, une sécrétion onirique de son cerveau ? Quel poids pour un enfant ! Quel terrorisme !

    Mais toute cette bouillie pour apprenti sorcier n'est rien à côté du méga terrorisme que nous concocte, dans sa marmite diabolique, le libéralisme mondialiste, qui reprend, en gros, ce que le mariage homo nous propose en détail. Il faut d'abord bien préciser que les distinctions sophistiquées entre libéralisme et ultra-libéralisme ne sont que des billevesées à l'usage des nigauds et des escrocs. Le libéralisme est une doctrine anglo-saxonne d'économie politique, qui a réussi à conquérir les esprits depuis deux siècles, et qui ambitionne de transformer la civilisation en marché.

    Comme l'on sait, le marché, c'est en principe la libre disposition du consommateur face au vendeur. Il n'existe plus alors ni femme, ni homme, ni français, ni quoi que ce soit, hormis les signes fluctuants que le désir marchant provoque et instrumentalise dans le champ de perception de l'acheteur, et dans ses rêves. Comme Karl Marx l'affirmait dans le Manifeste du parti communiste, le capitalisme ne connaît aucune frontière, au propre comme au figuré, et l'argent n'a ni odeur, ni couleur, ni origine : il court, il circule, il est comme un fluide qui dilue tout dans un immense océan de non sens et de « liberté » absolue.

    La devise du capitalisme conquérant est : « Rien ne s'oppose à ma liberté ! »

    Autrement dit : « Il est interdit de s'interdire quoi que ce soit ».

    Sauf quand il s'agit des règles drastiques imposées par la loi du travail. Puritanisme, efficacité, productivité obligent. On ne fumera pas, on ne boira pas, on nous imposera tous les préservatifs possibles, car faire le contraire coûte trop cher.

    L'idéal du capitalisme est le noceur qui n'oublie pas sa capote. On peut être dépravé, on n'en reste pas moins boureois, c'est-à-dire, in fine, épicier (et l'on sait combien le petit commerçant calcule et se méfie des petits matins blêmes...). Le stupre et la fornication, oui, mais dans l'Ordre.

    Pour le reste : Fay ce que voudras ! Et surtout consomme.

    C'est pourquoi le gouvernement actuel, cette bande de roublards au fond de culotte tapissé de dollars, raminagrobis de jeux vidéos, chattemites douceâtres quand le rôle l'impose, greffiers sournois quand il le requière, est, comme son prédécesseur, une cellule terroriste manigançant ses coups et les assénant par traîtrise (« Hollande, où sont tes promesses ? »).

    Ce gouvernement promulgue toutes les lois, tous les décrets visant à déréglementer, à soumettre l'économie nationale, – la gestion de notre maison commune, en grec- aux intérêts financiers internationaux, à la bureaucratie libérale et américaine de Bruxelles, à livrer la personne humaine au chaos économique, à l'exploitation la plus crue, au désespoir le plus profond en lui interdisant d'avoir une vie de famille normale, stable et solidement établie sur des protections viables. Le démantèlement du droit du travail, qui a son équivalent dans la suppression des règlement empêchant les promoteurs de faire n'importe quoi (dès qu'on s'attaque à la « bureaucratie » « lourde » et « tatillonne », dites-vous qu''il y a toujours un libéral qui pointe son sale pif), la tentative d'imposer l'anglais – langue de l'ennemi anglo-saxon, de l'économisme, du déracinement, langue du tarmac et des bourses – à l'enseignement supérieur (avec pour finalité, un jour, de substituer notre langue à celle du marché) – ce qui vaudra à aux responsables d'un tel terrorisme, d'une telle atteinte à l'intégrité du patrimoine culturel français, à sa force scientifique et intellectuelle, à son indépendance, un procès pour haute trahison, de même d'ailleurs qu'à ceux qui ont livré l'armée à l'Otan américaine et qui s'apprêtent à noyer le pays, à l'occasion du Traité de libre-échange transatlantique, dans l'empire yankee – ce qui est aux trois-quarts fait – la mise sous tutelle du budget national – tout cela (et nous en oublions) est purement et simplement l'expression la plus paroxystique du terrorisme.

    Comment appeler autrement ce qui s'avère être l'entreprise la plus totalitaire de destruction de ce qui fonde l'humain ?

    C'est pourquoi il est impossible de ne pas combattre cette conspiration criminelle. Le devoir est de se battre. Il y va non seulement de notre vie biologique, mais aussi de tout ce qui légitime l'existence. Nous n'avons plus le choix. Ce n'est pas une option politique, comme jadis entre droite et gauche (c'est fini, cela!), mais le choix entre le zéro et l'infini.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 31 mars 2013)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • A propos de la plus grande manifestation de l'Histoire de France...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte d'Henri Hude, cueilli sur son site et consacré à la manifestation géante du 24 mars 2013 et au potentiel de révolte contre le Système dont elle est porteuse...

    Henri Hude est philosophe et enseigne (enseignait ?...), notamment, l'éthique à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan.

    Printemps français.jpg

     

    La plus grande manifestation de l'Histoire de France

    Paris vient d’accueillir la plus grande manifestation populaire de toute l’Histoire de France.

    Beaucoup pensaient que son ampleur n’égalerait pas la première : c’était une erreur. Cette manifestation du 24 mars 2013 confirme donc et renforce les enseignements de la précédente. Le 13 janvier, nous étions un million, nous avons atteint sans doute le million et demi, la prochaine fois nous reviendrons deux millions. Ne parlons pas des évaluations du Pouvoir et du Léviathan médiatique : le Docteur Goebbels n’est pas mort. Cette observation nous met au cœur du sujet : le Peuple français se trouve en face d’une nouvelle entreprise totalitaire. En quoi consiste-t-elle ? 

    Comme dans toute idéologie, il y a au principe une volonté arbitraire d’indépendance absolue.

    L’idéologue des Démons de Dostoïevski en a donné pour toujours la formule achevée : « Je commence avec la liberté absolue et j’aboutis à la dictature parfaite. » C’est la logique de Robespierre. C’est la logique de Lénine. C’est la logique de Peillon, c’est celle de Taubira. C’est la logique totalitaire, partout et toujours, qui produit toujours le même résultat, le despotisme, en vertu d’une force des choses. Car il s’agit de transformer un Peuple en une Communauté de transgression, menée à la baguette par une secte d’idéologues.

    Ce que les totalitaires nomment « égalité », ce n’est pas la justice, dont ils se moquent. C’est une sorte de religion

    C’est une communion transgressive entre dévots de la liberté absolue. Cette communion se réalise toujours par une action politique, symbolique et sacramentelle, qui peut être le meurtre d’un monarque ou l’assassinat d’une classe, le renversement d’un autel, la suppression de la propriété privée, ou l’élimination d’une race. Ce pourrait être aussi l’infanticide, ou le suicide, ou le parricide collectif. De notre temps, un parti-secte a décidé l’abolition du couple et de la famille. C’est là son sacrement. C’est là son culte. C’est sa communion, son Egalité. C’est là qu’il jouit et s’adore. Et, comme toujours, l’Homme est sa victime.

    Les idéologues forment une secte.

    La secte engendre un parti totalitaire. Le parti manipule la démocratie, l’annule, domine l’Etat. L’Etat absorbe la société. Toute opposition est broyée. La secte est heureuse.

    Malgré leur unanimité, les idéologues divergent. Chacune des passions qui se disputent le cœur humain fabrique sa propre idéologie. Toutes unies pour détruire l’Homme et sa liberté, les idéologies se font des guerres plus inexpiables encore que ne firent jamais les religions.

    Il est totalement inutile de raisonner avec les idéologues. Car ce qui est perverti, chez eux, c’est la raison.

    Celle-ci devrait être le moyen de résoudre nos problèmes. Investie par l’idéologie, c’est la raison qui devient le cœur du problème et le fondement même du totalitarisme. Le pouvoir de questionnement radical est le fondement de l’esprit scientifique et la base de la philosophie. C’est ce questionnement qui rend l’Homme sûr à la fois de la vérité et de sa liberté. Car il n’y a pas de réponse, pour qui n’a pas de question. Mais chez les idéologues, ce pouvoir de questionner devient une méfiance paranoïaque, une manie de douter, une rage de nier, un besoin de se refuser. La raison devient folle et s’endort, « engendrant des monstres » : moule à préjugés, machine à systèmes, prétexte à bourrer le crâne et à interdire de questionner. Puisque le peuple désormais pense comme nous, il n’est plus nécessaire qu’il pense. L’important est qu’il communie dans notre Egalité de transgression. Telle est l’idéologie.

    Le Peuple français fait face à une entreprise totalitaire.

    Nous n’assistons plus au déroulement d’un jeu politique ordinaire. Le Peuple n’est pas même en face d’un coup d’Etat permanent. Il fait face à une entreprise d’usurpation visant à lui imposer une autre constitution – plus encore, une autre constitution anthropologique. Nous sommes en face d’un pouvoir législatif qui usurpe le pouvoir constituant et qui l’usurpe absolument. Nous sommes en face d’un pouvoir constituant mégalomane et illégitime, qui prétend changer la nature humaine, la manipuler à sa guise, se saisir des esprits, embrigader la jeunesse et réprimer toute dissidence. Nous sommes bien en présence d’une entreprise totalitaire. L’heure est donc à la Résistance, jusqu’à la Libération, et à la Renaissance.

    Quelle est la force réelle de l’entreprise totalitaire ? Elle est faible ! Et le Peuple est fort !

    Le Peuple prend de plus en plus conscience de sa force et de sa résolution. Il y avait hier à Paris une représentation d’une bonne moitié de l’élite française, pour réclamer un pouvoir qui respecte la famille. Et il y aurait pu y avoir en même temps un autre million et demi entre la République et la Bastille, pour réclamer un pouvoir effectivement social, qui défende le travail des Français. Il est probablement inévitable que les deux mouvements finissent par converger contre le totalitarisme nihiliste et l’oligarchie, non seulement en France, mais peu à peu dans toute l’Europe, et, on l’espère, aux États-Unis.

    Le pouvoir devrait prendre conscience de sa faiblesse.

    D’abord, il ne vit que d’emprunts. Les banques, l’an dernier, n’ont plus acheté ses bons du trésor. Elles ont été remplacées par l’intervention de fonds souverains asiatiques et moyen-orientaux. Si les émirs ne lui font pas un chèque toutes les trois semaines, si les Français n’achètent plus d’assurance-vie, le pouvoir est en cessation de paiements. Ce pouvoir déjà dans la main de puissances étrangères serait à la merci d’une grève de l’impôt.

    Ensuite, ce pouvoir est sans appui démocratique et populaire. Le système médiatico-partisan est encore monté de telle sorte que le fonctionnement biaisé des institutions lui permet de conserver encore une apparence démocratique. Mais l’opinion publique est clairement consciente du caractère désormais non représentatif du régime.

    Ce pouvoir a perdu le peuple. Impuissant, ou complaisant, ce pouvoir semble n’être là que pour laisser faire l’argent et laisser mourir le travail. La France est ainsi privée de capitaux qui vont égoïstement s’investir là où est possible une inégalité maximale, accroissant aussi maximalement l’inégalité en France. Pour cette raison, le pouvoir a perdu le peuple, les pauvres pullulent, auquel il refuse l’égalité économique et la dignité du droit au travail.

    Ce pouvoir qui est si dépendant des grandes compagnies internationales, persécute le petit et moyen patronat, seul qui investisse encore dans ce pays pour y donner du travail à nos compatriotes.

    Ce pouvoir va perdre mêmes les fonctionnaires, qu’il va devoir tondre à leur tour, et licencier, pour obéir aux ordres des syndicats d’usuriers et de leurs fondés de pouvoir (OMC, FMI, etc.).

    Avant d’en venir là, il va mettre en péril la sécurité de la France, en abaissant follement le niveau de nos forces armées.

    Quelle honte que le nom de « socialisme » en soit venu à désigner ce qu’on aurait cru son contraire : cette « soif de l’argent qui gangrène le monde » (François, 24/03/2013), et l’individualisme radical.

    Ce pouvoir n’a même pas la force physique entre ses mains. Quel officier de gendarmerie, quel officier de police, commandera de matraquer un peuple non violent, le jour où, par dizaine de milliers, sans violence, sans porter de coup, mais juste en avançant, et décidés à se laisser au besoin frapper sans reculer, comme faisaient les Indiens menés par Gandhi, il avancera, déterminé à sauver sa liberté, son travail, sa dignité d’homme et de femme, et franchira les barrières ?

    Le pouvoir voudrait salir le Peuple et lui prêter des sentiments de haine ou de discrimination, juste parce qu’il n’a rien à faire de son idéologie.

    Mais voilà que les nihilistes se trouvent désarmés, dépités, en présence d’une amitié naissante et rayonnante entre tous ceux qui, aussi différents soient-ils, ont en commun de refuser la persécution et la normalisation idéologique. Les Français veulent tout simplement demeurer des hommes et des femmes, tels que les a faits la nature, ou tels que les faits Dieu, et tels que la raison leur conseille de demeurer, avec son bon sens si bien partagé.

    Le pouvoir est faible parce qu’il cimente contre lui l’unité du peuple en sa diversité. Le Peuple découvre avec stupeur que la laïcité aux mains des totalitaires s’est muée en fanatisme idéologique. Le despotisme fabrique ainsi contre lui-même une fraternité nouvelle et jusqu’alors inconnue de toutes les religions et de toutes les philosophies, autant que de toutes les races. Il ne pourra plus la dissoudre.

    Ce pouvoir n’a pas de force, car il a déjà perdu sa légitimité profonde.

    Le pouvoir détruit le travail. Il entend en outre détruire le mariage et la famille. Ce pouvoir qui démolit les cadres moraux les plus essentiels est incapable, par suite, de lutter contre l’insécurité croissante. Et ce sont des gens-là qui prétendent, en plus, faire la morale aux jeunes et leur bourrer le crâne avec des folies idéologiques, comme si on était en Chine populaire ?

    Le pouvoir est failli. Il menace de jeter la France dans une guerre lointaine, probablement pour complaire aux puissances dont les financements prolongent sa survie. Et c’est ce même pouvoir, parvenu à l’extrémité du discrédit possible, qui se lance dans une entreprise totalitaire et prétend passer avec mépris le licou à des millions et des millions de Français, juste parce qu’il est habile à manipuler les médias et le système des partis ? Eh bien cela ne sera pas !

    Ce pouvoir dresse désormais contre lui et les conservateurs et le peuple, au moins la moitié de l’élite et de ceux qui payent les impôts et souscrivent aux emprunts d’Etat.

    Si les forces populaires ont de la présence d’esprit, elles comprendront que le moment est venu et que c’est maintenant qu’elles peuvent renouveler le syndicalisme et sauver le travail. Elles ne le sauveront qu’en juxtaposant à la Manif pour tous, ou en injectant en elle, une dimension de Manif pour le Travail pour Tous.

    Quand un pouvoir a gravement failli à toutes ses obligations et qu’il veut mettre le Peuple à genoux, il prend le risque que le Peuple le mette à pied et le punisse

    Il existe toujours au-dessus des pouvoirs constitués un Pouvoir supérieur et constituant. Ce pouvoir reste le maître et le juge.

    Le jour venu, il peut renvoyer devant la juridiction qu’il constituerait certains individus qui, ayant eu à exercer les pouvoirs constitués, auraient manqué à leurs devoirs et posé des actions susceptibles d’être qualifiées de forfaiture et d’atteinte aux intérêts vitaux de la nation.

    Face au fanatisme totalitaire, un Peuple peut prêter serment de ne plus se séparer sans avoir rendu sa Constitution à son pays.

    Le Peuple est fort. Non seulement il se compte et mesure à la fois la faiblesse du pouvoir et sa propre force. Mais plus encore, il sait qu’il EST le Peuple, qu’il a pour lui le droit et la raison, la justice et la tolérance, et qu’il lutte contre le totalitarisme. Il est déterminé à opposer une Résistance farouche, jusqu’à la Libération. L’Ordre Nouveau ne passera pas.

    Et maintenant ? – On peut désormais prévoir trois choses :

    1. Le Peuple va se déclarer en permanence – ou, en tout cas, en manifestation permanente contre le Totalitarisme et pour la Liberté.

    2. Le peuple qui exige du Travail pour tous, et tous les participants de la Manif pour tous, vont un jour se rejoindre et faire Peuple ensemble, contre le totalitarisme libertaire.

    3. Les dates des deux prochaines manifestations seront probablement le 1er mai 2013 et le 14 juillet 2013.

    Henri Hude ( Site d'Henri Hude, 25 mars 2013)

    Lien permanent Catégories : Textes 0 commentaire Pin it!
  • Frontières invisibles...

    Les éditions Apopsix viennent de publier Frontières invisibles, un roman d'anticipation de Jean Barret. L'auteur, avocat, s'est d'abord fait connaître par l'écriture de nouvelles de science-fiction...

    frontieres-invisibles.jpg

    " Peut-on s'attaquer au Système ? Peut-t-on le faire tomber ? Le héros de ce livre en est persuadé. Pour lui, les maux de la société tiennent à la dégénérescence du système social, religieux et économique et les oligarchies qui tiennent le monde en esclavage. Pour sauver l'homme et le libérer, il faut détruire la bête planétaire.

    Loin d'une simple utopie, le héros va nourrir une réflexion globale et critique du monde actuel qui le conduira à mener un assaut d'une extrême violence contre toutes les structures en place, prenant en otage le pays tout entier dans une mise en scène cruelle et impossible à stopper. La manoeuvre est extrême, sans pitié. L'objectif : anéantir l'humain dans son mode de fonctionnement actuel, faire naître le chaos pour que fleurisse un monde nouveau, affranchie de toutes les routines et habitudes morbides qui sclérosent notre époque.

    Plus percutant que le 11 septembre, plus définitif que Fight Club, plus activiste que les Anonymous, « Frontières invisibles » n'est pas un roman mais un livre d'anticipation sociale considéré comme le plus subversif de la littérature underground des trente dernières années.

    Si vous ne supportez plus le système mondial injuste et décadent, le mensonge quotidien comme seule vérité, de vivre une existence ordinaire sans avenir... Si vous êtes prêts à changer radicalement et définitivement le cours de votre vie, bienvenue au delà des frontières invisibles. "  

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Une rencontre avec Alain de Benoist...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un court entretien entre Piero San Giorgio, auteur de Survivre à l'effondrement économique (Retour aux sources, 2011) et de Rues barbares (Retour aux sources, 2013), et Alain de Benoist, à propos de deux de ses livres, Demain, la décroissance ! (E-dite, 2007) et Au bord du gouffre ( Krisis, 2011).

     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Contre la tyrannie médiatique ! ...

    Les éditions Via Romana publient dans les prochains jours un essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé La tyrannie médiatique. Jean-Yves Le Gallou, énarque, dirige la fondation Polémia, un laboratoire d'idées qui organise chaque année la journée d’étude de la réinformation et la cérémonie des Bobards d’Or. Il a déjà publié La préférence nationale : réponse à l'immigration (Albin Michel, 1985), Le défi gaulois, carnets de route en France réelle (L'Æncre, 2000) et Le dictionnaire de Novlangue (Polémia, 2008).

    Le livre peut d'ores et déjà être commandé sur le site des éditions Via Romana.

    Tyrannie médiatique 2.jpg

    "Les médias ne sont pas un contre-pouvoir. Ils ne sont pas davantage le quatrième pouvoir. Ils sont progressivement devenus le premier pouvoir : celui qui s'exerce sur les esprits. Plus inquiétant, ils semblent même prendre le contrôle des autres pouvoirs, intellectuels, politiques et judiciaires.
       Or journaux, radios, télévisions et même certains sites d'information en ligne ne sont ni indépendants, ni libres. Ils subissent la loi d’airain publicitaire des banques et des financiers, prisonniers des préjugés de ceux qui les font, la caste journalistique. C’est l’alliance du grand capital et de la pensée unique de salle de rédaction qui passent tout au crible de l’idéologie mondialiste : ouverture des frontières, dérégulation économique et financière, rejet des traditions, « antiracisme » et « mariage gay ». Pour rééduquer, ils conditionnent par la désinformation, la Novlangue, la censure, la diabolisation et le bobard sont leurs instruments, au mépris de l’identité, de la souveraineté, de la démocratie française et des libertés.
       J.-Y. Le Gallou reconstitue l’histoire et autopsie cette tyrannie des temps modernes ; il trace aussi les voies de son renversement : par le développement de l’esprit critique, la réinformation, l’essor des médias alternatifs sur Internet, l’abolition des lois liberticides, le développement de la démocratie numérique et de la démocratie directe. Pour redonner vie à une véritable liberté d'expression, il faudra bien chasser les assassins de l’information."

    Lien permanent Catégories : Livres 3 commentaires Pin it!
  • C'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia  et consacré à l'enquête explosive de l'IPSOS commandée par le CEVIPOF et le journal Le Monde...

     

    Ca suffit.jpg

     

    C'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution

    Le journal Le Monde, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (Le Monde du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui.

    Un rejet général du Système

    Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).

    C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante. Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.

    Toujours moins

    Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :

    – toujours moins de travail : le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ; – toujours moins de croissance : car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;– toujours moins de revenus et de retraites : car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ; – toujours moins de protection sociale pour les autochtones, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ; – toujours moins de services publics qui marchent, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ; – toujours moins d’ascenseur social à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;– toujours moins de liberté : parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ; – toujours moins de sécurité à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ; – toujours moins de démocratie et de souveraineté, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ; – toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.

    No future

    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.

    Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.

    Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.

    Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.

    Michel Geoffroy (Polémia, 25 janvier 2013)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!