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michel onfray - Page 12

  • Michel Onfray et la décadence européenne...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Yannick Jaffré sur Radio Libertés, consacrée à la décadence européenne telle que vue par Michel Onfray dans son dernier essai Décadence (Flammarion, 2017).


                                                   


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  • La revue de presse d'un esprit libre... (25)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    L’émission de Méridien Zéro du 10 mars était consacrée au dernier numéro de Nouvelle École portant sur Charles Maurras, «  instituteur » du nationalisme-royaliste qui  exerça pendant un demi-siècle un magistère intellectuel de premier plan. Deux des contributeurs de la revue, Rémi Soulié et Olivier François, et les animateurs habituels de  la radio s’efforcent d’approfondir de façon passionnante certains des aspects de l’homme et de l’oeuvre, sans en taire les limites et les impasses.
     
     
     
    Dernier épisode des conversations entre Paul-Marie Coûteaux et Alain de Benoist. Reconnaissant avec lucidité qu’il s’est battu toute sa vie pour des idéaux qu’il n’a jamais vu  triompher Alain de Benoist concède cependant à son interlocuteur que sa notoriété est désormais suffisamment établie pour qu’il soit traduit dans la plupart des langues de  l’Europe. Œuvrant depuis longtemps afin que des penseurs de la transversalité puissent engager le dialogue, il se réjouit que Michel Onfray, brisant certains interdits, ait eu  l’intrépidité en 2015 d’entamer ce colloque dans les colonnes de la revue Éléments, prélude à de nombreux et enrichissants échanges qui sont autant de symptômes d’une banquise qui commence à se liquéfier. Après une mort qu’il ne craint pas, qu'y a-t-il ? Les autres répond-il sobrement, ceux qui poursuivent l’œuvre entreprise. Sur la pérennité des choses, seul l’univers est immortel puisqu'il ne croit en aucun arrière monde. Selon lui nous avons vécu la fin du grand cycle de la modernité, d’où les grandes incertitudes de l’époque. L’histoire n’étant guidée par aucune nécessité, elle est toujours ouverte ce qui rend obsolète toute prophétie. L’évolution positive du champ de la géopolitique vers la multipolarité fait évidemment apparaitre de nouveaux risques comme celui d’une guerre possible contre la Russie que les États-Unis n’hésiteraient pas à déclencher si celle-ci s'avisait de reprendre son rôle passé de grande puissance. Citant Carl Schmitt qui remarquait dès les années trente que l’État national était entré dans une crise irréversible, il considère que le capitalisme financier, prospérant dorénavant à l’échelle planétaire, n’a plus besoin des nations pour vivre et se développer et qu’à ce titre sa logique de domination les rend caduques. C’est pourquoi il désapprouve le souverainisme qui continue d’analyser le monde nouveau qui se dessine avec les outils conceptuels d’une époque révolue. Il déplore la disparition des écosystèmes, condition d’une vie véritablement humaine et affirme sa proximité avec Serge Latouche. Se prononçant sur la loi d’évolution de la technique, il énonce à l’exemple de Friedrich Georg Jünger (le frère d’Ernst) que tout ce qu’il est possible de concevoir techniquement sera un jour réalisé. D’ailleurs, remarque-t-il les créations techniques sont parvenues à chambouler la vie quotidienne de façon beaucoup plus intense que n’importe quelle révolution politique et de citer la révolution industrielle, le moteur à explosion, la pilule contraceptive, la télévision, internet, l’imprimante 3D, et le téléphone portable. Autant d’inventions sur lesquelles les politiques n’ont aucune prise. Dans ce que l’on appelle « progrès », il faut distinguer les améliorations à la marge, faites de techniques toujours plus performantes, de l’idéologie progressiste issue de la conception biblique de l’histoire où l’humanité conçue comme un tout qui se dirige vers une fin nécessaire. Enregistrant le décès du Progrès avec majuscule, il note que nos contemporains n’imaginent plus des avenirs radieux et des lendemains qui chantent. Le futur ils l’envisagent avec crainte. Critique de la modernité, de Benoist précise qu’il ne la blâme pas d’un point de vue réactionnaire, dans une perspective restaurationniste, mais qu'il la dénigre au nom d’un avenir possible plus qu’au nom d’un passé défunt. Filmé dans la maison de Normandie où il passe l’été dans une relative solitude propice au travail, cet entretien aux aspects parfois intimistes clôt une série très riche d’aperçus et marquée par la clarté didactique et la fluidité de la parole.
     
     
     
    Vincent Coussedière s’érige en faux contre le sentiment commun d’une vague « populiste » irrésistible. Et pour cause; celui qui parle du « retour du peuple » n’identifie pas ce retour aux partis dits populistes car le peuple n’est pas un parti. Le populisme du peuple doit, selon lui, s’interpréter comme la pression exercée par les peuples voulant conserver leur existence substantielle contre les système partisans qui se montrent non seulement incapables de les protéger mais qui entendent les liquider. Ainsi, si la décomposition des systèmes politiques est généralisée, leur recomposition « populiste » fantasmée par de nombreux commentateurs n’est pas encore à l’ordre du jour comme vient de le montrer le relatif échec de Geert Wilders aux Pays-Bas. Vincent Coussedière vient de publier « Fin de partie. Requiem pour l’élection présidentielle » chez Pierre-Guillaume de Roux.
     
     
     
    Courte chronique de Yannick Jaffré au sujet de l’ouvrage de Michel Onfray « Décadence » sur les ondes de Radio Libertés. 
     
     
     
    Excellent commentaire de Michel Drac à propos des « Écrits corsaires » de Pier Paolo Pasolini, un livre des années 70 où le cinéaste tenait sur l’évolution de nos sociétés vers  un hédonisme de masse un discours d’avant garde. Saisissant parfaitement l’esprit de cette époque, Pasolini y voyait, à l’encontre des débris de l’antifascisme archaïque, l’imposition du nouvel ordre bourgeois de la marchandise.
     
     
     
    De Michel Drac on peut également consulter le compte-rendu du livre de John Rushton « Race, Evolution and Behavior. A Life History Perspective» (première référence). Également sa chronique de l’ouvrage de Stratediplo intitulé « La huitième plaie » qui traite de l'invasion que subit notre continent et qui selon lui résulte d’un plan globalement concerté par les oligarchies auxquelles nous avons délégué notre souveraineté (deuxième référence).
     
     
     
     
    Quand Daoud Boughezala (rédacteur en chef de « Causeur ») dénonce le racisme subliminal de Laura Slimani. Non, contrairement aux apparences elle n’est pas membre du Parti des Indigènes de la République, mais « porte-parole égalité femmes-hommes » de la campagne de Benoît Hamon et accessoirement présidente des Jeunes socialistes européens.
     
     
     
    Dans un entretien avec Causeur l’économiste, Jean-Luc Gréau affirme que si notre pays crée bien des emplois (187000 en 2016), ce ne sont que des emplois à faible productivité, tandis que les emplois à forte productivité continuent de quitter le sol national, ce qui explique le faible taux de croissance. Conclusion : l’économie française se tiers-mondise toujours plus.
     
     
     
    Pour le Commissaire européen Dimitris Avramopoulos, l’heure est grave car les « valeurs » de l’Europe sont en jeu. « Allons-nous nous laisser submerger par la montée du populisme, du nationalisme et de la xénophobie ? » s’interroge-t-il, anxieux, dans un entretien à La Tribune de Genève. Ce qui ne l’empêche nullement de souffler sur les braises en décrétant que « Les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de 6 millions d’immigrés », et de décider ex abrupto « d’ouvrir des bureaux dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest » car c’est le meilleur moyen de lutter contre les passeurs ». Les attentats islamistes ? Aucun problème puisqu’ils  « ont été commis par des citoyens européens » (ce qui est vrai sur le papier). Bref, nulle précision sur les « valeurs » de l’Europe ni sur ce qu’il faut entendre par le concept « citoyen européen ». 
     
     
     
    Selon Joachim Véliocas de l’Observatoire de l’islamisation, le candidat Emmanuel Macron, l’un des porte-paroles préférés de l’oligarchie qui se présente néanmoins comme« antisystème, brisant les routines de la classe politique française » , affiche sans complexe un domaine où surtout rien de doit changer en France. C’est la politique d’immigration.  Si d’aventure il se trouvait élu en mai prochain non seulement il compte ouvrir grand la vanne des frontières pour les « migrants » mais il renforcerait l’exercice de la discrimination positive (déclaration du 8 mars) c’est à dire celle des passe-droits accordés aux membres de certaines catégories de la population afin de leur permettre d’échapper aux critères du droit commun de la République. Comme le dit Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit constitutionnel, « L’adjectif positif est destiné à gommer le caractère négatif de la différenciation puisque toute discrimination est en l’espèce évidemment positive pour son bénéficiaire mais négative pour celui qu’elle exclut. Une discrimination en faveur des femmes ou des Noirs se fait au détriment des hommes ou des Blancs. Et dès lors que l’on prétend ériger la lutte contre toutes les discriminations en politique publique, il est incohérent de prétendre parallèlement les encourager en faveur de certaines catégories et donc au dépens des autres » (Le Figaro du 16 mars).
     
     
     
    Si l’on en croit Arnaud Lachaize (pseudonyme d’un haut fonctionnaire soumis au droit de réserve) Emmanuel Macron qui était reçu le jeudi 16 mars par la chancelière Angela Merkel développe comme elle un programme assumé d’ouverture des frontières. En janvier lors d’une précédente visite il avait loué la généreuse politique d’accueil inconditionnel de la dirigeante allemande qui avait ouvert son territoire à plus d’un million de « migrants » parmi lesquels des terroristes et des criminels et reprochait à une Europe frileuse de n’avoir pas « réagi comme elle aurait dû à ce moment là ». Très bonne mise au point face à l’angélisme de certaines élites. On regrettera seulement une incise inutile sur la soi-disante « xénophobie » qui aurait cours en France.
     
     
     
    Dans l’émission d’Olivier de Lagarde « Moi président » sur France Info du 16 mars Malika Sorel-Sutter présentait son projet d’abolition de l’ensemble des lois mémorielles qui censurent abusivement la liberté d’expression et encouragent, selon elle, le communautarisme victimaire. Une intervention courageuse dont il n’est pas certain que le candidat Fillion la reprenne à son compte. Malika Sorel figurait cependant à ses cotés lors de la manifestation du Trocadéro…
     
     
     
     
    Le débat « intellectuel » dans l’espace médiatique destiné au grand public ne doit pas être confondu avec le débat intellectuel tel qu’il se déroule dans les laboratoire ou au sein du milieu feutré du CNRS. Le premier souffre en termes pascalien de la confusion des ordres avec l’intrusion abusive du moralisme (aussi bien celui des intentions que  celui des conséquences) et des arrières pensées politiques. Ainsi substitue-t-on les critères du bien et du mal là où ne devraient s’imposer dans la délibération, que la question du vrai et du faux. Ainsi s’est imposée dans le débat médiatique la sentence que même vraie une proposition doit être tue au regard des conséquences qu’elle pourrait avoir ou parce que elle ferait le jeu de x ou y. André Perrin, auteur du livre « Scènes de la vie intellectuelle en France. L’intimidation contre le débat » (préface de Jean-Claude Michéa, paru en 2016 aux Éditions de l’Artilleur) déroule ainsi son raisonnement convainquant au cours d'une émission Répliques d’Alain Finkielkraut. Un Finkielkraut qui s’abandonne lui même à une facile confusion des ordres dès que pointe le soupçon terrifiant de « révisionnisme ». 
     
     
     
    L’émission de Radio communauté juive animée par Elisabeth Lévy et Alain Finkielkraut  du 12 mars prend acte tout d’abord de la relaxation de Georges Bensoussan à la suite du procès qui lui avait été infligé par des associations islamistes et la Licra qui voudrait faire passer toute critique argumentée de l’islam pour une apologie du racisme puis commentent les graves « incidents » intervenus au lycée Suger en Seine Saint-Denis. Finkielkraut s’insurgeant contre ceux qui lorsqu’on ose avancer que le déclin s’empare de tout ou partie de l’activité sociale se récrient tout de go avec cette apostrophe sublime empruntée à la doxa : « Vous n’allez pas prétendre que c’était mieux avant ». Pourtant, dit-il, ce qui s’est passé les 6 et 7 mars aux abords de ce lycée de Saint-Denis n’a pas d’antécédent dans l’école républicaine. La bataille rangée contre les forces de l’ordre laisse de marbre les nouveaux Pangloss qui prennent prétexte des inégalités dont souffrent les banlieues pour tout pardonner aux fauteurs de trouble au nom de l’antiracisme. Protégée par l’alibi sociologique la violence des encapuchonnés du lycée Suger est expliquée par la violence sociale qui se déverse sur eux, ils cessent du même coup d’être fautifs et les victimes se retrouvent métamorphosées en coupables. Il est vrai que Geoffroy de Lagasnerie, le sociologue pour lequel le syntagme « intellectuel de droite » relève de l'oxymore affirme « qu’excuser est un beau programme pour la gauche ». Ainsi, comme on le voit, l’antiracisme fou n’a pas fini de faire des ravages.  
     
     
     
    Bonne intervention d'Éric Zemmour sur la crise agricole. Si à l’occasion du salon de l’agriculture chaque candidat y est allé de sa visite mimant ainsi Jacques Chirac, c’est aussi au temps de Chirac que les paysans sont devenus des « agriculteurs » et se simple mot a tout changé. On se moquait désormais de la qualité des produits, de la pollution, des dettes et des saisons. C’était le Pérou et il avait pour capitale Bruxelles et sa politique agricole commune. Mais, selon lui la PAC n’existe plus et se sont les technocrates bruxellois eux-mêmes qui ont cassé leur jouet en jetant les agriculteurs dans la fournaise du marché mondial où la plupart périssent quand ils ne sont pas mis dans la main des grandes surfaces et des banques. Elle produit toujours plus et toujours plus mauvais, elle ruine les sols et les estomacs. De là le choix qui en découle pour le monde de la terre : jouer le jeu de la « ferme des 1000 vaches » ou celui de l’agriculture biologique et des circuits courts.
     
     
     
    Raisonnement semblable à celui de Zemmour chez Périco Légasse.
     
     
     
    Eugènie Bastié présente « Les derniers gaulois », le beau documentaire de Patrick Buisson consacré à l’ethnocide des paysans qui a vu disparaitre en deux générations un monde séculaire et presque immobile.
     
     
     
    Eugénie Bastié nous introduit au livre « Aux origines de la décroissance. Cinquante penseurs », ( L’Échappée-Le Pas de côté-Ecosociété) recueil de portraits des précurseurs de cette école qui a tracé son sillon du XIX au XX siècle. Contre l’hubris de la civilisation industrielle qui ne connait plus de limites elle nous rappelle avec Jacques Ellul que « S’intéresser à la protection de l’environnement et à l’écologie sans mettre en question le progrès technique, c’est engager une opération non seulement inutile, mais fondamentalement nocive ».
     
     
     
    Dans le denier numéro de « Perspectives Libres » dirigée par Pierre-Yves Rougeyron, (numéro 19 consacré à « De Gaulle au XXI siècle »), trois articles de Pierre Le Vigan ont retenu notre attention. Il s’agit de « L’implosion du politique. Du constat de l’impuissance de nos élites à la possible relève populaire du politique », de « La culture post-moderne, une imposture. Hédonisme, technophilie et marchandisation », et « Comment et pourquoi l’école a cessé d’être l’école ».
     
     
     
    Dans un entretien avec le site de réflexion « Le comptoir », Frédéric Pichon, historien et géopolitologue auteur de « Syrie: Pourquoi l’Occident s’est trompé » et tout récemment de « Syrie, une guerre pour rien » (Édition du Cerf) reprend les propos de Dominique de Villepin sur le déploiement en France d’une sorte de « virus néoconservateur » et reconnait que notre pays est incapable d’agir sans demander l’autorisation de Washington. Il note également l’influence des lobbies anti-iraniens au quai d’Orsay et fustige l’action des ONG dans cette partie du monde qui a fait libérer de nombreux islamistes des geôles dans lesquelles ils pourrissaient aggravant ainsi le malheur des populations locales; « le messianisme occidental faisant la courte échelle aux fondamentalistes… ». Un démêlement des intrigues de ce Proche-Orient compliqué, savant et très bien informé qui met en valeur la réaction « clausewitzienne » russe privilégiant le rapport de force militaire et qui a fait d’elle l’acteur majeur de la recomposition de la région.  
     
     
     
    S’exprimant sur notre politique en Syrie, Frédéric Pichon déclare « nommer l’ennemi c’est précisément définir ce qui nous distingue, ce qui nous discrimine, c’est tracer une frontière, une limite même normative, c’est affirmer contre, toutes choses auxquelles la culture contemporaine a décider de renoncer… » Selon lui, nos politiques se sont lourdement trompés en Syrie.
     
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (22)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Le texte de Julien Freund « La Thalassopolitique » publié en 1985 par les Éditions du labyrinthe comme postface au « Terre et Mer. Un point de vue sur l’histoire mondiale » de son ami Carl Schmitt, ressort sous forme d’article.
     
     
     
    Pour la Revue du crieur (émanation de Mediapart) le temps presse. Pourquoi ? Parce que les « droites et les extrêmes droites » européennes sont de plus en plus contaminées par les idées d’Alain de Benoist… ! Article passe partout qui en reste à l'alarme classique style « camarade réveillez-vous, bon sang » et demeure rivé au logiciel droite-gauche comme ultime grille d’analyse. En bref une dénonciation qui ne brille pas par son originalité.
     
     
     
    Un film de Patrick Buisson glorifie le monde ancien de la France paysanne, celle des derniers Gaulois (extraits).
     
     
     
    Le site Metamag publie un court article sur Maslenitsa, la fête russe d’origine païenne qui ponctue le retour du printemps.
     
     
     
    Bérénice Levet répond à Emmanuel Macron, candidat du postnational et de la vie liquide, qui nie l’existence d’une culture et d'un art français.
     
     
     
    Tribune d’Alain de Benoist sur boulevard Voltaire à propos d’Emmanuel Macron, télévangéliste christique.
     
     
     
    Pour Mathieu Bock-Côté Macron c’est la globalisation heureuse et le gauchisme culturel.
     
     
     
    Boris Le Lay : Macron, les oligarchies financières contre les peuples (vidéo).
     
     
     
    Éric Zemmour dans une récente chronique qualifie Macron de fils adultérin de Madelin et de Cohn-Bendit (vidéo).
     
     
     
    Le livre de Xavier Eman « Une fin du monde sans importance » paru aux Éditions Krisis fait l’objet d’une belle recension sur le blog du Cercle Non Conforme.
     
     
     
    La matinale de radio-libertés du 21 février est animée par Xavier Eman. Celui-ci propose en fin d’émission des modalités d’action « communautaires » à la dissidence.
     
     
     
    À propos des médias russes présentés unilatéralement à l’Ouest comme de dangereux agents d’influence du Kremlin susceptibles de bouleverser les résultats de l’élection présidentielle française, François-Bernard Huyghe décrypte les rouages de la diplomatie d’influence à commencer par celle de Washington autrement plus préoccupante.
     
     
     
    Entretien avec Ingrid Riocreux paru le 20 février dans Le BSC News Magazine à propos de son livre « La langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement » paru aux Éditions du Toucan.
     
     
     
    Le brillantissime Charles Robin est l’invité de Bistro Libertés pour son livre «  Itinéraire d’un gauchistes repenti » paru aux éditions Krisis. Malheureusement les débats se noient dans des bavardages inconsistants, aussi sera-t-il plus sage de ne regarder que les vingts premières minutes de la vidéo, celles où l’hôte donne libre cours
    à sa compréhension du présent.
     
     
     
    Christopher Gérard a surtout apprécié dans « La Morsure des Dieux », dernier film de Cheyenne-Marie Carron, le portrait d’une paysannerie acculée au désespoir.
     
     
     
    La philosophe Anne Frémaux pose de bonnes questions dans un article publié par le Journal du Mauss. S’interrogeant d’un point de vue de gauche sur les bons usages de l’utopie dans l’anthropocène, elle conclut à la nécessité de la décroissance sans s’apercevoir, semble-t-il, que sa démarche ne doit rien à la gauche qui tout au long de son histoire a compris son progressisme comme le déploiement sans fin de l’arraisonnement de la terre et de l’accumulation du capital.
     
     
     
    En France les villes moyennes désertées. En cause le développement exponentiel de leur périphérie. Entretien avec Olivier Razemon auteur du livre « Comment La France a tué ses villes ».
     
     
     
    La revue québécoise Le Harfang a publié un entretien avec Lucien Cerise consacré à l’ingénierie sociale dont il décortique les usages et les finalités.
     
     
     
    Michel Onfray se rapproche de plus en plus des positions de la nouvelle droite canal historique, comme le montrent ses interventions au cours d’une émission avec Zemmour et Naulleau. Vidéo (les 52 premières minutes).
     

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  • La révolte contre le système médiatique est en marche !...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Ingrid Riocreux au Figaro Vox et consacré aux signes de la révolte du peuple contre les médias du système... Agrégé de lettres modernes, Ingrid Riocreux a récemment publié un essai intitulé La langue des médias - Destruction du langage et fabrication du consentement (Toucan, 2016).

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    Réseaux sociaux contre journalistes : assiste-t-on à une révolution anti-médiatique ?

    FIGAROVOX. - Jean-Luc Mélenchon, critique vigoureux des médias, connaît un succès retentissant sur les réseaux sociaux, notamment sur sa chaîne YouTube. Vous avez écrit un livre à charge contre le langage médiatique. Les réseaux sociaux peuvent-ils être un palliatif pour qui veut débattre et s'informer?

    Ingrid RIOCREUX. - Les réseaux sociaux sont des relais très puissants. En ce sens, on peut dire que désormais, la hiérarchie de l'information échappe en grande partie aux médias officiels. Une information jugée mineure par les journalistes peut prendre une ampleur énorme par le biais des réseaux sociaux. Le problème évidemment, c'est que des informations fausses prennent également une ampleur énorme de cette manière. Mais ce qui est intéressant, c'est que la fameuse, disons, la prétendue «éthique de la responsabilité» des journalistes est totalement à revoir.

    Souvenez-vous des agressions de Cologne. Toute tentative d'étouffer des faits avérés est contre-productive. Les faits en question finissent par être connus parce que les réseaux sociaux propagent les images et les témoignages. Et les médias faisant autorité apparaissent comme des manipulateurs ayant voulu cacher la vérité. Par contrecoup, les médias alternatifs gagnent en crédibilité: ils apparaissent comme ceux qui disent ce que les autres nous cachent. Il faut compléter ce commentaire en remarquant un phénomène corollaire, très compréhensible, sorte de réflexe de défense des grands médias face à la concurrence de la toile: je veux parler de la propension des médias à nous mettre en garde contre ce qui circule sur les réseaux sociaux, et je pense notamment aux épisodes d'attentats. Cet appel à la prudence est légitime, mais ces mêmes médias ne semblent pas se l'appliquer à eux-mêmes. La volonté obsessionnelle d'être le premier à divulguer telle ou telle information les conduit à relayer toutes les rumeurs, en se protégeant derrière l'emploi du conditionnel, ce qui est un peu facile! Sans compter les erreurs liées à la précipitation.

    Le candidat de la «France insoumise» est probablement l'un des derniers hommes politiques à faire usage d'une langue française riche et variée, à la fois populaire et soutenue. Pensez-vous que cela puisse jouer dans sa popularité croissante à gauche?

    Pas uniquement à gauche. La qualité de son expression, support d'un discours clair, capable de subtilité tout en restant très accessible, est un atout majeur qui séduit jusqu'aux gens les plus opposés à son orientation politique. On n'est peut-être pas d'accord avec lui mais on a envie de l'écouter ; et cela constitue une victoire en soi. Sa manière de parler tranche avec l'expression de François Hollande, par exemple. Le président actuel n'a pas seulement laissé massacrer l'enseignement du français dans les programmes scolaires: il a saccagé la langue dans ses propres discours. Débit hésitant, inaptitude à poser sa voix, phrasé sans rapport avec la logique de la phrase, lexique très réduit, syntaxe maladroite, souvent fautive... Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais il a contaminé Manuel Valls, qui s'était mis à scander ses phrases de la même façon que Hollande, avec cette bizarre tendance à hacher le discours qui est très agaçante à l'oreille. Une allocution de François Hollande, on la subit ; et je me surprends parfois à plaindre les journalistes qui sont obligés de l'écouter! Alors qu'on a plaisir à écouter Jean-Luc Mélenchon.

    Florian Philippot, qui critique aussi vertement les médias, est en même temps un fidèle habitué des matinales radiophoniques et des plateaux de télévision. Le vice-président du FN a lui aussi décidé de lancer une chaîne YouTube pour raconter les coulisses de la campagne frontiste. N'est-ce pas un peu inauthentique et artificiel?

    En fait, j'ai l'impression qu'il y a une différence essentielle entre la démarche de Jean-Luc Mélenchon et celle de Philippot. Le vice-président du FN aime les médias. On sent qu'il est à l'aise sur les plateaux. S'il fait une chaîne YouTube, c'est seulement… pour faire une chaîne YouTube, vous voyez ce que je veux dire? L'idée, c'est uniquement «il y en a qui le font et ça marche, alors on va le faire aussi». Bien sûr, cela suscite l'intérêt et la curiosité ; il suffit de voir le nombre d'articles consacrés au lancement, assez pitoyable en effet, de cette chaîne. Philippot ne va pas déserter les plateaux télé: la chaîne YouTube, c'est un petit plus. Mélenchon, lui, sait pourquoi il fait une chaîne YouTube. Ce n'est pas un coup marketing mais le résultat d'une réflexion sur les médias de masse, proche de celle qui a conduit Michel Onfray à lancer sa «Web TV». L'utilisation de YouTube par le président de «la France insoumise» se substitue à sa présence médiatique. Il dit bien que son but est de «contourner les médias officiels». Quand on espère convaincre les électeurs en s'exprimant dans la presse, à la radio, à la télévision, comme c'est l'usage, on accepte de se soumettre à la loi des médias. On leur délègue un pouvoir énorme. On ne dispose pas du temps qui serait nécessaire pour développer une pensée complexe, il faut parler vite et l'on ne peut pas s'accorder le luxe de se reprendre, de chercher le mot juste, on est interrompu sans cesse, les questions sont souvent d'un intérêt très limité, quand elles ne sont pas tout bonnement stupides. Le journaliste traque le «dérapage» ou le scoop, je dirais même qu'il cherche à les provoquer ; le reste ne l'intéresse pas. Et quoi que l'on dise, il faut faire très attention car en définitive, ce qui restera de l'interview, c'est une expression qui tournera dans le bandeau en bas de l'écran toute la journée! Coupée du reste de la phrase, isolée du contexte qui lui apporte sa justification et ses nuances, elle deviendra excessive, brutale ou caricaturale.

    Les candidats dits «populistes» cherchent des plateformes d'expression alternatives face à ce qu'ils ressentent comme une mise au banc, une disgrâce. N'y a-t-il pas aussi une forme de victimisation de la part de ces candidats qui se proclament hors du système?

    J'ai montré dans mon livre comment la sphère médiatique diffuse une espèce de pré-pensée définissant le corpus des préjugés officiels de notre société. Mélenchon désigne les médias comme «le parti de l'ordre». Il est vrai que certains journalistes semblent considérer que leur rôle est de veiller à ce que les pensées dissidentes ne s'expriment pas trop fort et soient publiquement dénoncées comme mauvaises, afin de préserver la paix civile, laquelle repose sur l'adhésion contrainte ou consentie à un corpus de croyances. Évidemment, plus cette adhésion est contrainte, plus la situation est explosive. La majorité du personnel politique se soumet au magistère moral des médias et accepte ce système dans lequel il faut utiliser certains mots et pas d'autres, rappeler sans cesse que l'on soutient pleinement telle idée avant de pouvoir formuler telle autre, un peu plus hardie, etc. Toujours sous l'œil sévère d'un journaliste, qui veille à la rectitude morale du propos. Vous parlez de «victimisation»: ceux que l'on considère comme des «populistes» ont en fait compris que ce dispositif d'inquisition exaspère beaucoup de gens ; et qu'il pouvait être vendeur de se faire détester des médias. On ne peut pas vraiment être un candidat «hors système». Cela reviendrait à ne pas exister du tout. Si on laisse de côté ceux qui se prétendent hors système sans l'être en rien, les candidats «hors système» sont, en réalité, ceux qui arrivent à utiliser le système contre lui-même. Ah, ils traquent les dérapages? Eh bien je vais les accumuler, les dérapages. Et les médias foncent tête baissée dans le piège. Regardez Trump: il a bâti sa victoire quasi exclusivement sur cette stratégie, être le candidat des médias malgré eux.

    Emmanuel Macron, tout conseiller de François Hollande qu'il fut, se proclame lui aussi hors du système. S'appuyant sur une dynamique que les sondages ne démentent pas jusqu'à maintenant, il fait l'objet d'une certaine fascination, notamment médiatique. Lui-même n'hésite pas à tomber dans une forme d'exaltation. Que pensez-vous de la langue politique du candidat d'En Marche?

    Les médias s'intéressent à lui beaucoup moins pour ses idées que pour ce qu'il est: jeune, et nouveau venu en politique. Ce qui est intéressant, c'est que lui-même centre son discours sur sa propre personne plus que sur un programme. Écoutez-le: ses propos en reviennent toujours à «je» plus «vous» égale «nous». Certes, il énumère des mesures économiques concrètes, c'est son domaine de spécialité. Cet excès de technicité sur les questions d'économie cache mal l'absence d'autres aspects, primordiaux dans tout programme présidentiel. Emmanuel Macron désigne souvent son programme en disant «notre projet économique et social» et il greffe dessus, progressivement, des questions de sécurité, d'éducation, d'immigration, etc. mais il manque une vision globale qui établisse la cohérence du projet. Ou alors, on peut considérer ce manque comme symptomatique et en déduire que pour Emmanuel Macron, la force et le prestige d'un pays, comme le bonheur de sa population, se réduisent à sa prospérité économique, sans égard pour le non-quantifiable. En fait, ce qu'il recherche, ce qu'il attend de nous, c'est moins une approbation raisonnée qu'un attachement personnel. Quand il dit: «il y a six mois, personne n'y croyait et pourtant nous l'avons fait», on a l'impression qu'il porte des idées révolutionnaires (il a même écrit un livre qui s'appelle Révolution) ; alors que si personne n'y croyait, c'est justement parce qu'il ne portait pas un discours clair, un projet identifiable. D'une certaine manière, et c'est presque admirable, il a construit sa popularité sur cette image de coquille vide: au lieu d'énoncer les axes d'une politique pour soumettre un projet à notre jugement, il a mis en scène une vaste consultation populaire. Le nom même de son mouvement — d'autres que moi l'ont fait remarquer — traduit cette absence d'orientation: en marche… vers où? quel est l'objectif ou du moins, la direction?

    Loin de l'exaltation, François Fillon choisit une communication minimaliste, un langage précis voire austère, sans effet de manche. N'est-ce pas aussi une forme de rupture dans le langage politique d'aujourd'hui, dominé par les codes de la communication politique?

    Si, c'est certain. On voit bien qu'Alain Juppé, en essayant de rajeunir son image par l'emploi d'un vocabulaire relâché («j'ai la super pêche») voire vulgaire («je les em....e») s'est ridiculisé, comme d'ailleurs un Bruno Le Maire, qui restera comme l'auteur de cette formule mémorable: «être français, p....n, c'est la classe!». Il n'a pas lancé sa chaîne Youtube mais son passage chez un jeune Youtubeur aura été remarqué, peut-être pas comme il l'espérait! François Fillon a joué la carte inverse et, là encore, on voit que cela fonctionne. Ses sourcils, par exemple. On sait que les sujets de l'émission Ambition intime avaient fait l'objet d'une discussion préalable ; il n'est donc pas anodin qu'il ait accepté que Karine Lemarchand lui demande pourquoi il ne s'épilait pas. Il met en scène son choix de l'authenticité: je ne suis pas idéalement photogénique selon vos canons, mais je suis vrai ; voilà l'idée. C'est encore évident dans la manière dont il endosse le rôle de l'homme austère et vieux jeu. Quand il conteste le fait que la conclusion de L'Émission politique de France 2 soit confiée à Charline Vanhoenacker, auteur d'un billet humoristique qui, manifestement, ne le fait pas rire ; alors que d'autres candidats se sentent obligés de paraître cools et branchés en feignant d'apprécier ce procédé. Ou encore quand il affirme: «J'aime mon pays, ça peut paraître ringard sur un plateau télé mais ça ne l'est pas dans le cœur des Français.» Je ne dis pas que François Fillon est plus sincère ou plus crédible que les autres. Il veut, en tout cas, donner l'image de la sincérité, c'est une question d'«éthos» pour reprendre le vocabulaire de la rhétorique. En fin de compte, on en revient actuellement à la base de la rhétorique: la question «à qui est-ce que je parle?» et implicitement, «à qui est-ce que je veux plaire?». Beaucoup d'hommes politiques ont fini par croire qu'il fallait parler aux médias, parler la langue des médias, pour atteindre l'électorat. Les mythes de l'objectivité médiatique, de la liberté de la presse ou du contre-pouvoir salutaire avaient fini par conférer aux médias le statut de caution morale nécessaire. Et l'intermédiaire était devenu l'interlocuteur unique. Aujourd'hui, une méfiance croissante envers les médias traditionnels, qui se répand indifféremment dans l'électorat de droite et de gauche, oblige le personnel politique à revoir sa stratégie. Et l'on voit que, pour un candidat, jouer la carte du rapport conflictuel avec les médias est de plus en plus efficace.

    Ingrid Riocreux, propos recueillis par Alexis Feertchak (Figaro Vox, 16 janvier 2017)

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  • Le cas Onfray...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'entretien donné par Julien Rochedy à Christopher Lannes sur le Bréviaire des patriotes dans lequel il évoque la pensée ambiguë de Michel Onfray...

    L'entretien dans son intégralité est visible ici.

     

                                              

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  • L'homme et la technique...

    Les éditions RN viennent de rééditer l'essai d'Oswald Spengler intitulé L'homme et la technique, avec une présentation de son biographe, Gilbert Merlio, et une préface de Michel Onfray. Figure essentielle de la Révolution conservatrice allemande, historien et philosophe, Oswald Spengler est, en particulier, l'auteur du Déclin de l'Occident, fresque historico-philosophique, qui a eu un très fort retentissement en Europe lors de sa publication au début des années 20.

     

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    " Paru en 1931, juste avant la mort de Spengler, ce petit livre était probablement une première approche à un livre d’envergure beaucoup plus grande que ne nous ne connaîtrons jamais. Anticipant de manière prémonitoire tout ce que l’Occident (que Spengler appelle « culture Faustienne ») devait connaître de crises au cours du XXe siècle (contestations contre le mode de vie consumériste et productiviste, décolonisation, vide spirituel et sentiment d’enfermement dans la vie moderne, crises écologiques), Spengler, avec son style parfois polémique mais toujours vivifiant, propose une réflexion sur la technique en tant que consubstantielle à l’homme, « grand carnassier ». Convoquant archéologie, histoire des civilisations et surtout son intuition phénoménale, Spengler, non idéologue, non politique, non dogmatique mais fin analyste pétri de stoïcisme, propose un texte à lire, pour ce qu’il garde d’actualité et d’acuité.

    Essayiste virulent, disciple de Nietzsche et de Schopenhauer, analyste polémique aux intuitions géniales, Oswald Spengler (1880-1936) est l’auteur d’une œuvre éminemment originale sur les cultures et civilisations humaines. "

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