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michel déon

  • Dominique de Roux et Céline...

    Les éditions de L'Herne viennent de rééditer le volume des Cahiers de L'Herne que Dominique de Roux avait consacré à Céline en 1963. Un ouvrage indispensable à tous les admirateurs de l'auteur du Voyage au bout de la nuit avec des textes de Marcel Aymé, André Brissaud, Lucien Rebatet, Jack Kerouac, Robert Faurisson, Michel Déon, Paul Morand et Pol Vandromme notamment.

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    " Ce Cahier, à travers l’abondante correspondance, les écrits inédits de l’Auteur, les témoignages et souvenirs de ceux qui le fréquentèrent et partagèrent son intimité, révèle des aspects inconnus de l’écrivain. Il rectifie également maints détails et apporte de nombreux éclaircissements sur son œuvre, sa personnalité, et ses idées. Les essais font la part belle au cas Céline, et tentent d’esquisser les contours de cet écrivain hors normes si complexe et si dérangeant ; depuis la révélation que constitua le Voyage au bout de la nuit sur le plan de la langue et du style, si radicalement nouveaux, jusqu’au scandale et à l’ostracisme suscités par les pamphlets et les déclarations antisémites. "

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  • Quelques heures avec eux...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Une heure avec..., un recueil des entretiens menés par Pierre Gillieth, pour la revue Réflechir & Agir notamment, avec une brochette particulièrement variée d'auteurs et de personnalités.

    Collaborateur de différents magazines, Pierre Gillieth a publié plusieurs livres, dont des romans comme Les Dioscures (Auda Isarn, 2002), Ombre (Auda Isarn, 2007) ou Western électrique (Auda Isarn, 2020), et des essais comme La France d'Alphonse Boudard (Xénia, 2011) ou L’Épuration ou la fin du monde (Auda Isarn, 2020).

     

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    Voici réunis en recueil les principaux entretiens recueillis par Pierre Gillieth depuis plus de 30 ans, parus dans différents magazines (Le Magazine des Livres, Réfléchir&Agir, etc.). On y trouvera écrivains, artistes, dessinateurs, journalistes, archéologues, musiciens de styles et opinions très diversifiés, et même le fondateur de l’ETA basque !

    A.D.G. – Adolf – Brigitte Bardot – Alain de Benoist – Arnaud Bordes – Jérôme Bourbon – Jean-Paul Bourre – Jean-Louis Brunaux – Didier Carette – Chard – Jean-Louis Costes – Michel Déon – Patrick Eudeline – Bruno Favrit – Floc’h – Edmond Fraysse – Camille Galic – Pierric Guittaut – Philippe d’Hugues – Île de France – In Memoriam – John King – Konk – Francis Lacassin – Bruno Lafourcade – Brigitte Lahaie – Edouard Limonov – Jean-Louis Loubet Del Bayle – Jean Mabire – Julen Madariaga – Jack Marchal – Thierry Marignac – Michel Marmin – Jacques Martin – David Miège – Michel Mohrt – Papacito – Jean-Bernard Pouy – Pierre Robin – Sylvain Roussillon – Guy Sajer – Jacques Terpant – Jean Tulard – Varg Vikernes – Dominique Zardi – Eric Zemmour

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  • Les Nobles Voyageurs...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier Les Nobles Voyageurs, une réédition du journal de lecture de Christopher Gérard.

    Animateur, entre 1993 et 2000, de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié aux éditions L'Age d'Homme un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Le songe d'Empédocle (2003), Maugis (2005) Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012). Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont publié son récit de flâneries urbaines, Aux armes de Bruxelles (2017) et son roman Le prince d'Aquitaine (2018).

     

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    " « Votre livre est une somme. Ce que l’université et la politique ont voulu effacer avec une hargne incompréhensible reprend sa place dans votre brillant essai où j’ai pris un rare plaisir à retrouver nos amis dans leur pureté et leur courage. » Michel Déon

    « Ce que je voulais vous dire, c’est ma surprise et mon admiration totales devant tous ces textes magnifiquement vrais, écrits avec une grande générosité, une immense culture littéraire et une fraternité de haut vol. C’est un livre fondamental. » Jean Raspail

    Les Nobles Voyageurs n’a rien du traité ni du pamphlet. Un panthéon d’irréguliers, un journal de lectures avec ses inévitables redites, une conversation au coin du feu avec ses silences, au cours de laquelle s’exprime, par touches et fragments, le refus de la décadence, la sereine incroyance face aux dogmes de toujours, la passion de la liberté et le culte de la langue française, la langue des Dieux depuis l’oubli du grec. "

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  • La mafia des démocraties...

    Les éditions KontreKulture viennent de publier sous le titre La mafia des démocraties, un recueil de textes de Maurice Bardèche publié dans la revue Défense de l'Occident. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " En 1952, Maurice Bardèche fondait la revue Défense de l’Occident, dans laquelle des écrivains tels que Lucien Rebatet, Michel Déon, Jean Mabire, François d’Orcival et François Duprat interviendront. Maurice Bardèche y prendra aussi régulièrement la plume sur des sujets aussi variés que l’Europe, la littérature, le socialisme, le monde arabe, la violence, la question juive, l’examen de conscience et bien d’autres. Ces textes méritaient, par leur profondeur de vue qui transcende les années, d’être rassemblés et réédités, que ce soit pour le regard historique qu’ils apportent ou pour la réflexion qu’ils suscitent sur des questions intemporelles.

    « La démocratie n’est nullement l’exercice du pouvoir par le peuple, comme le croient les naïfs », au contraire, enfermées dans le pouvoir bureaucratique, les démocraties libérales, sourdes aux cris des peuples, s’imposent à eux par la falsification de l’histoire et l’impératif du progrès. Le mensonge devient un instrument permanent de leur maintien, la décomposition morale s’installe, la corruption et les désordres de toute nature surgissent et se poursuivent grâce aux tolérances dont ils bénéficient.

    En France, démagogie scolaire, chômage et prélèvements massifs sur le travail forment un triptyque imposé au nom de l’égalité et de la solidarité. Mais cette solidarité est une escroquerie, elle n’est en réalité que contrainte, car il faudrait d’abord que la lutte des classes n’existe plus et que l’on comprenne que « la solidarité consiste à se sauver ensemble par l’accord de tous » et non à charger les uns pour donner des droits illimités aux autres. Plus encore, les « trois libertés essentielles qui découlent du contrat social, la liberté individuelle, la liberté d’expression et la liberté du travail nous sont aujourd’hui refusées ». C’était vrai hier, ça l’est plus encore aujourd’hui. "

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  • Génération Hussards...

    Les éditions Perrin publient demain un essai de Marc Dambre intitulé Génération Hussards - Histoire d'une rébellion en littérature. Professeur émérite de littérature française à la Sorbonne Nouvelle, Marc Dambre est l'auteur de Roger Nimier, hussard du demi-siècle (Flammarion, 1989). Il a également dirigé le Cahier de l'Herne Nimier en 2012.

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    " Si la plupart des groupes d’écrivains revendiquent leur appartenance à un mouvement – que l’on songe au naturalisme de Zola et Maupassant, à la Négritude de Césaire et Senghor, ou encore au Nouveau Roman de Sarraute et Robbe-Grillet –, les hussards dénotent profondément car leur unité repose plus sur ce qu’ils ne sont pas que sur ce qu’ils sont.
    En effet, ils ne constituent pas une école littéraire (tiré du Hussard bleu, leur nom leur a été attribué malgré eux), ils n’épousent pas les idéaux de leur époque (l’humanisme de Camus et l’existentialisme de Sartre), ils ne se reconnaissent pas dans le monde dans lequel ils évoluent (leur difficulté d’être les rapproche du romantisme) et, enfin, ils n’acceptent pas la bien-pensance marquant l’après-guerre (ils réhabilitent des auteurs controversés comme Céline).
    L’écriture contestataire et le style frondeur des hussards ne fait donc aucun doute, et c’est ce qui les rassemble. De la Libération à la fin de la guerre d’Algérie, Roger Nimier, Antoine Blondin et Jacques Laurent, leurs chefs de file – rejoints plus tard par Michel Déon –, publient nombre d’essais, de pamphlets, d’histoires d’amour et de romans d’aventure. Ces jeunes auteurs désinvoltes et insouciants produisent une œuvre considérable d’une richesse absolue, marquant ainsi profondément et durablement la France des années 1950.
    Cette brillante synthèse met enfin en lumière toute une vie culturelle qui a inspiré de nombreux artistes : de François Truffaut à Eric Neuhoff, en passant par Fabrice Lucchini ou encore Henri Verneuil (qui adapte au cinéma Un Singe en hiver, de Antoine Blondin, avec Gabin et Belmondo)."

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  • La Droite buissonnière des années 50...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un essai de Pol Vandromme intitulé La Droite buissonnière, avec une préface de Marc Laudelout. Critique littéraire et écrivain, Pol Vandromme est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le monde de Tintin (Table Ronde, 1994), Céline (Pardès, 2001) ou Rebatet (Pardès, 2002).

     

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    Préface de Marc Laudelout.

    La Droite buissonnière a été écrit à la fin des années 50. Il porte la date de sa publication, du souci qui l’a gouverné, du zèle qui y a correspondu dans la hâte.

    Pol Vandromme s’était refusé, jusqu’ici, à sa réédition. Il y consent aujourd’hui, et il dit pourquoi dans une préface inédite. Parce qu’une ardeur prémonitoire fer­men­tait dans le libelle d’autrefois, que l’essentiel de son esprit et de sa manière s’y trouvait en germe.

    À savoir : le refus de la politique militante, le privilège absolu concédé à la littérature, la liberté de l’allure, le style comme une éthique, la continuité d’une recherche, l’approfondissement de ce que laissait deviner un titre devenu tout de suite comme une référence de passe.

    Les jeunes gens – les plus impatients à souhaiter cette réédition – liront La Droite buissonnière comme il faut la relire aujourd’hui : dans le prolongement des études ache­vées de Pol Vandromme (sur Déon, Marceau, Mohrt notamment) et au rendez-vous de ses bivouacs d’un hussard.

    Sommaire

    Préface de Marc Laudelout ; introduction de Pol Vandromme

    Première partie : La Droite qui se reconnaît pour ce qu’elle est I. La Droite vue d’en face 21 II. Le bourgeois gentilhomme (Alfred Fabre-Luce) III. Le maître de cérémonie (Pierre Boutang) IV. L’insurgé malgré lui (Maurice Bardèche) V. Le gardien de l’arche (Paul Sérant) 63VI. Le néophyte (Louis Pauwels) VII. Uriel, les droites et le côté sudiste de la destinée

    Deuxième partie : La Droite que l’on reconnaît par ce qu’elle n’est pas I. La Droite malgré elle II. Le géomètre de l’absurde (Marcel Aymé) III. La commère des Halles (Jacques Perret) IV. L’enfant triste saisi par le désenchantement (Roger Nimier) V. L’enfant du bon Dieu est seul au monde (Antoine Blondin) VI. Le joueur asservi à son caprice (Jacques Laurent) VII. L’initiation à la sagesse antibourgeoise (Kléber Haedens) VIII. Le prince du bonheur (Michel Déon) IX. Le seigneur du domaine (Félicien Marceau) X. L’apologiste du libertinage (Roger Vailland) XI. Uriel, l’hypocrisie et la tenue

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