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islamisme - Page 2

  • Attentat d'Arras : le point de vue d'un policier...

    Le 14 juillet 2023, Vincent Lapierre recevait Jean-Pierre Colombiès, ex-officier de police, sur Le Média pour tous pour évoquer avec lui l'assassinat d'un professeur à Arras par un terroriste islamiste tchétchène.

     

                                                

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  • La Belgique, un laboratoire de l'islamisme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain Destexhe cueilli sur le Figaro Vox et consacré à l'islamisation de la Belgique. Sénateur honoraire belge, Alain Destexhe est l'ex-secrétaire général de Médecins Sans Frontières.

     

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    Attentat à Bruxelles: «La Belgique est devenue le laboratoire de l'islamisme»

    Après Arras, Bruxelles : personne n'aura été surpris. Débouté du droit d'asile, en séjour illégal, condamné en Tunisie, islamiste radicalisé, connu des services de police, le suspect de l'attentat de Bruxelles n'avait rien à faire sur le sol européen. L'État belge a encore failli.

    La Belgique est confrontée aux mêmes problèmes que la France mais, rapporté à sa population, ils sont d'une bien plus grande ampleur. L'immigration y est plus importante (61 % de la population bruxelloise est d'origine extra-européenne), de même que les naturalisations (40 % des Belges de Bruxelles sont d'origine étrangère). Dans la capitale, il n'y a plus que 23 % de Belges d'origine belge, selon la terminologie de Statbel, l'office national des statistiques. Par rapport à la France, deux fois plus de djihadistes ont rejoint l'État islamique et on se souvient douloureusement du rôle de la cellule de Molenbeek dans les attentats de Paris (2015) et de Bruxelles (2016). Cette ville, supposée être la capitale de l'Europe, est en passe de devenir à majorité musulmane !

    Contrairement à la France, c'est au cœur des grandes villes que se concentre la population musulmane, transformant définitivement la physionomie urbaine. Il y a longtemps que toute forme de politique d'assimilation a été abandonnée, et même l'intégration n'est plus vraiment à l'ordre du jour, remplacée par «l'inclusion» qui implique que chaque communauté fasse le même pas vers l'autre.

    C'est à Bruxelles qu'une première femme voilée, Mahinur Özdemir, a siégé dans un parlement en Europe, un tremplin qui lui a permis récemment de devenir ministre d'Erdogan en Turquie, car les Turcs comme les Marocains ne perdent pas leur nationalité d'origine. L'année dernière, la STIB, l'équivalent de la RATP, a été condamnée pour avoir refusé d'engager une femme portant le hijab. Il est question que les conducteurs de métro puissent porter des signes religieux. Depuis des années, les synagogues et lieux communautaires juifs font l'objet d'une protection spéciale permanente. Dans les quartiers musulmans, le voile est omniprésent, la Shoah n'est plus enseignée depuis belle lurette dans les écoles et «juif» est devenu une insulte générique, sans lien avec la qualité de celui qui la subit. Bruxelles compte désormais plusieurs parlementaires, maires et échevins (adjoints au maire) musulmans qui pratiquent un communautarisme effréné. Les campagnes électorales se déroulent aussi en turc, en arabe ou en ourdou.

    En résumé, en Belgique, toutes les digues de la souveraineté nationale ont cédé face à la pression de l'islam. Les brèches ont été ouvertes par les pouvoirs publics eux-mêmes, surtout à partir de 1999. Pour la première fois, le gouvernement sorti des urnes a proclamé que la Belgique, auparavant francophone, flamande et germanophone, était une société multiculturelle ouverte à tous. Dans un bel enthousiasme et sans opposition, les mesures prises à cette époque ont fait exploser l'immigration, principalement musulmane, et les naturalisations qui ne nécessitaient plus que trois ans de séjour (deux ans pour les réfugiés), sans aucune condition d'intégration, ni même la connaissance d'une des langues nationales. En parallèle, dans un État fédéral faible où les compétences sont morcelées et se chevauchent entre neuf gouvernements, la Belgique est devenue un ventre mou où tous les courants de l'islam se sont implantés, souvent sans contrôle des autorités.

    Dans les années 2000, Bruxelles s'est avérée être une plaque tournante pour la préparation d'attentats terroristes, depuis celui contre le commandant Massoud en Afghanistan en 2001 jusqu'à ceux de 2015 et 2016. Encore davantage qu'en France, politiques, médias et associations ont vécu et vivent encore largement dans le déni des conséquences de cette islamisation progressive, rejetant à «l'extrême droite» et dans l'oubli médiatique, les rares lanceurs d'alerte. Les djihadistes belges de l'État islamique ont même parfois été présentés comme des victimes de la société ! La CEDH, les tribunaux belges et les médias, tous orientés au centre ou à gauche, ont coupé l'herbe sous le pied des maigres velléités politiques de reprendre le contrôle de l'immigration.

    Les réactions aux récents attentats terroristes du Hamas ont montré à quel point la gauche francophone belge était désormais soumise à son électorat musulman. Le PTB, proche de La France Insoumise, a pris parti pour le Hamas. Par une phrase ambiguë, la présidente socialiste de la Chambre des représentants a renvoyé dos à dos le Hamas et Israël en affirmant «Je ne sais pas où qualifier les actes terroristes». Écolo, le second parti à Bruxelles lors des dernières élections régionales, était lui aux abonnés absents. Contrairement à Bart de Wever, le bourgmestre nationaliste flamand d'Anvers, celui de Bruxelles, socialiste, a refusé d'arborer le drapeau israélien sur l'hôtel de ville et a autorisé une manifestation pro-palestinienne où des slogans antisémites ont été scandés. Le seul parti francophone à avoir condamné sans ambiguïté l'attaque terroriste du Hamas est le Mouvement réformateur (MR) proche de Macron et son président George Louis Bouchez, mais il ne représente que 20 % de l'électorat.

    Il en fut de même après l'attentat de cette nuit. Certes, cette fois, le mot terrorisme a été prononcé mais le mot islamisme semble toujours incapable de sortir de la bouche des représentants de la gauche.

    Alain Destexhe (Figaro Vox, 17 octobre 2023)

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  • Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou cueilli sur Polémia et consacré aux lecons à tirer de l'attaque des islamistes du Hamas contre Israël...

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    Action terroriste du Hamas contre Israël : quelles leçons en tirer ?

    1– L’action terroriste du Hamas visant des civils israéliens a beau avoir utilisé des moyens modernes (drones, parapentes) elle relève d’un mode opératoire classique dans le monde arabo-musulman, le rezzou, le pillage et l’enlèvement de femmes et enfants. Depuis les batailles du prophète musulman jusqu’aux raids des Touaregs en passant par ceux des pirates barbaresques, rien n’a changé dans l’horrible traitement des mécréants.

    2– Les déclarations complaisantes de La France Insoumise se refusant à condamner clairement une action terroriste de grande ampleur ont choqué, on le comprend, et surpris, on le comprend moins. LFI suit sa base électorale qui se trouve dans les banlieues de l’immigration qui sont globalement solidaires du Hamas comme l’est « la rue arabe » partout dans le monde. Ceux qui ont encouragé ou toléré (le CRIF, le PS, LR, etc.) la venue d’immigrés toujours plus nombreux sont mal placés pour chouiner aujourd’hui : ce sont eux qui ont apporté à l’extrême gauche une base électorale puissante. Et tout cela était théorisé depuis plus de 20 ans.

    3– La vraie question aujourd’hui est de savoir comment éviter d’avoir avec la Seine-Saint-Denis (236 km2) un Gaza (360 km2) aux portes de Paris. Juste pour mémoire, 73 % des nouveau-nés en Île-de-France ne sont vraisemblablement pas d’origine européenne puisqu’ils sont dépistés à la drépanocytose.

    4– Le principe de précaution doit donc conduire à interrompre toute immigration nouvelle et à entreprendre une politique d’éradication des bandes délinquantes. Ce qui suppose de reprendre le pouvoir sur les juges (ce que tente d’ailleurs de faire le gouvernement israélien).

    5– Lors des attentats du Bataclan et de Nice, l’opinion française a été formatée par la propagande autour d’une double réponse : « Pas d’amalgames », « Vous n’aurez pas ma haine ! ». Ceux qui refusaient de rentrer dans ce jeu ont été poursuivis et censurés. Les Israéliens n’ont pas ces pudeurs et ils ont raison. Mais on ne voit pas pourquoi on ne lèverait pas certains interdits idéologiques en France avant qu’il ne soit trop tard.

    6– La réponse israélienne porte un nom : le recours à la force. C’est normal, c’est l’ultima ratio des nations.
    Sans attendre d’être dans une situation critique, les nations européennes devraient utiliser sans tarder un recours proportionné à la force pour stopper l’invasion migratoire. Mieux vaut éliminer des filières de passeurs, arraisonner des bateaux, et expulser des indésirables aujourd’hui qu’avoir à bombarder des immeubles demain.

    7– Ces considérations ne doivent pas interdire de s’interroger sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Occident, un ensemble géopolitique dans lequel l’Europe est embarquée sur le porte-bagages des États-Unis, de la Grande Bretagne et d’Israël.
    Un ensemble fragilisé par :

    • une démographie en berne ;
    • des guerres à répétition (Irak, Serbie, Afghanistan, Syrie) ne débouchant pas sur le nation building mais sur l’essaimage de groupes terroristes ;
    • un hédonisme incompatible avec la montée des périls, alors même que les lieux de fêtes sont visés (Bataclan, Rave party du désert du Néguev).

    Les Européens ne s’en sortiront qu’en reprenant conscience de leur identité et en retrouvant les vertus romaines qui ont fait leur force. Une force qui ne doit pas exclure le recours à la force.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 10 octobre 2023)

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  • Abayas à l’école : Macron et Attal en représentation théâtrale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au feuilleton des abayas à l'école.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

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    Abayas à l’école : Macron et Attal en représentation théâtrale

    Les abayas, c’est le feuilleton de la rentrée. Oublié, l’été sécuritaire catastrophique. Oublié, le Waterloo diplomatique français en Afrique. Oubliée, la hausse des prix et des tarifs qui ne s’arrête pas. Dès lundi « les abayas ou les qamis n’entreront pas en classe[1] », annonçait le ministre Gabriel Attal, et les médias saluaient cette belle fermeté à l’unisson. Attal, quel homme !

    Quelle fermeté !

    Une fermeté médiatique qui, à vrai dire, sert aussi à éclipser un Darmanin devenu quelque peu gênant. Et qui s’inscrit pleinement dans la stratégie macronienne de séduction de la vieille droite – déjà ralliée à lui sur le covid, l’Ukraine et le règlement DSA de l’UE – avec en ligne de mire la modification à son profit de la durée du mandat présidentiel.
    Et quelle habilité ! Pendant que Gabriel Attal joue les matamores[2], son conjoint Clément Beaune se prononce en faveur de la GPA : un coup à droite, un coup à gauche. Bravo, les duettistes !
    Las, la lecture de la note de service ministérielle du 30 août 2023 laisse quelque peu songeur quant à la détermination réelle du gouvernement dans cette affaire.

    Armons-nous et partez !

    Que lit-on en effet dans cette circulaire ?

    D’abord, bien sûr, que les chefs d’établissement et les directeurs d’école sont en première ligne dans cette proscription de l’abaya.
    L’usage de la formule bureaucratique classique « je demande aux chefs d’établissement de veiller à » ne trompe pas : la hiérarchie n’est qu’en soutien et elle n’interviendra que si elle est sollicitée, en cas de « difficultés » (sic).
    Courageuse mais pas téméraire, la hiérarchie qui pourra toujours se désolidariser du directeur maladroit.

    Ensuite la circulaire précise d’entrée que les chefs d’établissements doivent engager le dialogue préalable avec l’élève concernée et, si cela ne suffisait pas, avec ses parents. Voilà la fermeté transformée en dialogue.
    La circulaire précise certes que ce dialogue « ne saurait être une négociation » et doit se dérouler dans « un temps resserré » (non précisé cependant). Mais pour le ministère « ce dialogue peut en effet, dans un grand nombre de cas, résoudre les tensions et dissiper les incompréhensions ».
    On a un peu de mal à suivre cette logique de Bisounours : si le dialogue est aussi efficace que l’écrit le ministère, pourquoi n’a-t-il pas déjà permis de mettre un terme aux signes ou comportements religieux musulmans à l’école ? Mystère.

    Et s’il s’agit de l’équivalent pédagogique d’une sommation de police, ce n’est pas un dialogue.

    Débrouillez-vous !

    Accessoirement, la circulaire ne précise pas ce qu’il advient de l’élève concernée durant cette phase de dialogue, dont on imagine aisément la facilité dans les zones où la majorité de la population est de religion musulmane. L’élève est-elle toujours en classe ou seulement dans l’école ? Rentre-t-elle chez elle pour réfléchir ou pour ameuter ses grands frères ? On ne sait.

    Enfin, si l’élève persiste dans son comportement malgré ce sympathique dialogue préalable, « une procédure disciplinaire sera systématiquement engagée par le chef d’établissement », pour violation de la loi du 15 mars 2004.
    Là aussi la circulaire se garde bien d’indiquer la nature de la sanction qui sera prononcée, éventuellement, par ledit conseil de discipline, ce qui laisse la porte ouverte à bien des capitulations. D’autant que la scolarisation est un droit autant qu’une obligation.

    Et procédure disciplinaire implique en outre délais et voies de recours. Que se passe-t-il pour l’élève durant cette période : est-elle suspendue ou non ? La circulaire, courageusement, ne le précise pas : les chefs d’établissement, une fois encore, devront se débrouiller.

    La formation à la laïcité, voilà la panacée

    Il est enfin frappant de constater que la conduite à tenir face à ces tenues islamiques ne représente finalement qu’une petite partie de cette circulaire.
    Laquelle s’étend de long en large sur la nécessaire formation à la laïcité de la communauté éducative, comme on dit, et des élèves. « Tous les professeurs contribuent à la pédagogie de la laïcité et des valeurs de la République, à laquelle concourent l’ensemble des disciplines et les éducations transversales », affirme ainsi cette note de service.

    La circulaire rappelle aussi qu’« outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’École de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». On comprend donc mieux les priorités de la rue de Grenelle face à la chute du niveau scolaire en France.

    Et l’on découvre que, pour ce faire, la communauté éducative bénéficie de magnifiques outils payés par le contribuable : un « coffret guide républicain », un « vade-mecum “La laïcité à l’école” », un « plan académique », des « équipes académiques Valeurs de la République », des « formateurs laïcité » et, bien sûr, la « charte de la laïcité ». Ne manque que le raton laveur pour que la liste soit complète !

    On pourrait se demander quand même pourquoi cette avalanche de moyens n’est pas parvenue jusqu’à présent à venir à bout des abayas et qamis, dans 500 établissements si l’on en croit les chiffres du ministère.
    Manifestement, ces outils passent à côté de l’essentiel : la volonté de les mettre en pratique, qui s’efface vite devant le « pas de vagues » officiel. Comme pour les « signalements à la hiérarchie », que la circulaire cite une fois encore pour se donner bonne conscience, alors que nombre d’enseignants se plaignent de l’absence de réaction de la hiérarchie à leurs alertes.

    Attal médiatique versus Attal réel

    La circulaire du 31 août 2023 permet de mesurer l’écart séparant l’Attal médiatique de l’Attal réel, ministre du gouvernement Borne.
    Les moyens évoqués dans la circulaire ne constituent en effet aucune véritable novation.
    Par conséquent on est en droit de se demander pourquoi ils n’ont pas déjà été appliqués par le ministère de l’Éducation contre les abayas. Et pourquoi ce qui n’a pas fonctionné hier marcherait mieux maintenant. Par seule la vertu du verbe attalien ? Parce que les musulmans seraient enfin touchés par la grâce laïque ?

    La question que pose l’islamisation de notre société, conséquence de l’immigration de peuplement, ne se réduit pas en outre aux abayas et aux qamis, lesquelles ne sont que la partie émergée de l’iceberg. En admettant que quelques succès soient acquis en la matière (et ils seront bien sûr fortement médiatisés !), cela ne changera nullement les rapports de force à l’œuvre dans notre société.

    La circulaire du 31 août 2023 confirme qu’il faut toujours distinguer entre les propos tenus par un politicien – qui n’engagent que ceux qui les écoutent –, les mesures réellement prises par lui – qui ne correspondent pas nécessairement aux intentions déclarées – et leurs effets concrets – lesquels peuvent contredire l’intention initiale du fait du principe d’hétérotélie.

    Une distinction essentielle que les médias mainstream effacent en permanence, en nous présentant des paroles comme des réalités. Des vessies pour des lanternes, donc.

    Michel Geoffroy (Polémia, 7 septembre 2023)

     

    Notes :

    [1] Le Monde du 31 août 2023.
    [2] « Tueur de Maures » en espagnol.

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  • Le frérisme et ses réseaux...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier une enquête de Florence Bergeaud-Blackler intitulée Le frérisme et ses réseaux - L'enquête. Florence Bergeaud-Blackler est anthropologue, chargée de recherche au CNRS.

     

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    " Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l’internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu’il s’est développé en Europe: Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l’origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d’endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au cœur même des sociétés européennes en s’appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l’homme ou en « islamisant » la connaissance.
    Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c’est le résultat d’une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l’islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d’eux pour imposer une stratégie d’islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l’économie à l’écologie, de l’école à l’université.

    Un document de référence, qui éclaire un phénomène souvent mal cerné. Un livre précieux pour sa mesure et sa lucidité, qui nourrit le débat de faits plutôt que d’anathèmes idéologiques. "

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  • Feu sur la désinformation... (395)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Une image curieuse qui nous vient d’un passé lointain : 1983. Edward Snowden a partagé sur son fil Twitter une partie d’interview d’un agent de la CIA qui expliquait comment cette organisation gouvernementale influençait les médias pendant la guerre du Vietnam. Un vieux témoignage toujours d’actualité.
    • 2 - Député Fournas, une manip’ colossale
      Alors que tous les médias, AFP en tête, hurlent avec les loups de la France Insoumise à “l’incident raciste” provoqué par Grégoire de Fournas (RN) dans l’hémicycle la semaine dernière, ils passent à côté des véritables sujets de la semaine. Entre autre chose, la proximité du député présenté comme la victime de racisme avec des personnalités islamistes radicales.
    • 3 - Revue de presse
      Actualité, aberrations médiatiques et manipulations : tout est au rendez-vous cette semaine dans notre revue de presse.
    • 4 - Le calendrier secret du ministère des Armées
      Damien Rieu, le lanceur d’alerte de Reconquête, aura réussi l’exploit de démontrer, en une journée, les liens entre Bilongo et les islamistes et de faire mentir le Ministère des Armées. Après avoir publié une photo sur Twitter d’un calendrier du ministère faisant la promotion du voile islamique, la tension est montée d’un cran. Et si ce calendrier n’était que la pointe de l’iceberg d’une infiltration très inquiétante de l’Armée par des islamistes proches des Frères musulmans ?

     

                                             

     

     

     

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