Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

intégration - Page 3

  • Immigration : des vérités difficiles à dire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Malika Sorel-Sutter, cueilli sur le site de Marianne et consacré à la question de l'immigration. Membre du Haut-conseil à l'intégration, Malika Sorel est l'auteur de plusieurs essais, dont Immigration, intégration : le langage de vérité (Mille et une nuits, 2011).

     

    Barbès 2.jpg

     

    Immigration : ces vérités si difficiles à dire

    Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe» (Jean Jaurès). Notre époque aurait-elle à ce point manqué de courage qu'elle a, depuis près de quarante ans, accepté de subir la loi du mensonge dans la question de l'immigration-intégration, sujet pourtant capital puisqu'il engage le destin de notre cohésion sociale et nationale ?

    Une multitude de facteurs se sont conjugués pour empêcher que de simples vérités ne soient dites quand, dans le même temps, les esprits libres se sont faits de plus en plus rares. Une concordance inattendue d'intérêts entre les univers politique, médiatique, financier et économique a coulé la chape de plomb d'une pensée unique qui a conduit à la castration du politique. Pour Hannah Arendt, «la politique, c'est cet espace intermédiaire où se joue la liberté, où agissent les hommes libres». Le retour de la politique est le défi que nos sociétés démocratiques doivent de toute urgence relever si elles ne souhaitent pas être balayées.

    Entre mensonges et interdits

    L'immigration est une chance pour la France, et même la chance d'une Europe qui ne fait plus assez d'enfants. L'immigration rapporte plus qu'elle ne coûte. Il n'y a pas de problème d'intégration des descendants de l'immigration extraeuropéenne. Ce que vous croyez voir et vivre au quotidien n'est que le produit de vos fantasmes, ceux d'esprits racistes et étriqués. Voilà ce qui est assené chaque jour aux Français depuis de nombreuses années.

    Un discours lucide a été tenu dès 1981 par Georges Marchais, alors secrétaire général du PCF, puis en 1990 par Michel Rocard, Premier ministre de l'époque. Mais, comme le dit l'adage, nul n'est prophète en son pays. Leurs avertissements sont restés lettre morte. En janvier 1981, Georges Marchais parlait de «cote d'alerte atteinte» et disait qu'il fallait «résoudre l'important problème posé dans la vie locale française par l'immigration». Il évoquait des «familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes» et le fait que cela rendait «difficiles leurs relations avec les Français». Etablissant un lien entre la poursuite de l'immigration et la menace du chômage qui pesait sur les ouvriers, il voulait «stopper l'immigration officielle et clandestine». Il déplorait «l'idée lamentable» que ses «détracteurs, qui vont de la droite au Parti socialiste» se faisaient des «travailleurs» : «bornés, incultes, racistes».

    On serait bien en peine de dire ce qui a changé depuis, hormis que ce procès a été étendu à tous les Français qui défendent le socle des valeurs de la République, ainsi qu'à ceux des enfants de l'immigration extraeuropéenne qui se sont culturellement intégrés. C'est un fait, une partie non négligeable de nos élites, et leurs prises de position l'attestent, ont pris le parti de ceux qui ne s'intégraient pas dans la communauté nationale, et même de ceux qui ne s'inséraient pas dans notre société, une société dont les normes collectives sont de plus en plus rejetées, et parfois aussi combattues. Or, même s'il s'élève dans l'échelle sociale, un enfant de l'immigration ne sera à terme adopté par la communauté nationale que si, et seulement si, il est perçu par les Français comme partageant leur conception de principes fondamentaux tels que la liberté individuelle, l'égalité homme-femme, la fraternité, la laïcité, la liberté d'opinion. En matière d'intégration, c'est le corps social, et non le politique au travers de l'administration, qui décide qui est français et qui ne l'est pas.

    Du discours de Michel Rocard à l'Assemblée nationale, on n'a voulu retenir qu'une infime partie : «Nous ne pouvons pas - hélas - soulager toutes les misères de la planète.» On a enterré le cœur de son intervention, qui détaillait la menace qui pesait sur notre société si elle persistait à accueillir un «flux massif et incontrôlé», ce qui finirait par hypothéquer «gravement et tout ensemble d'abord l'équilibre social de la nation, ensuite les chances d'intégration des étrangers installés, enfin l'avenir même de nouvelles vagues d'arrivants et des pays d'où ils viennent [...]». Et pour conclure, Michel Rocard refusait de «croire définitivement inconciliables la politique et la sagesse».

    Tout ce que Michel Rocard avait anticipé s'est finalement produit. L'équilibre social de la nation se trouve aujourd'hui gravement hypothéqué. L'intégration des étrangers déjà installés et de leurs descendants est largement compromise par la reproduction des sociétés culturelles d'origine sur la terre d'accueil, conséquence directe des flux migratoires dont l'explosion est nourrie, entre autres, par l'exigence d'endogamie qui pousse à aller chercher époux ou épouse dans le pays d'origine. Elle est compromise aussi du fait des attaques en règle dont le modèle français d'intégration est la cible constante, et de l'évolution d'un certain nombre de facteurs sur la scène internationale. Nonobstant les conséquences ravageuses des errements sur cette question, un rapport sur l'intégration qui vient d'être remis au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, cloue au pilori toute approche qui serait fondée sur le respect des «grands concepts et valeurs suprêmes» du peuple d'accueil, et recommande d'entériner l'impuissance de l'Etat à faire respecter les règles d'accueil et de séjour de la République, en délivrant des titres dits «de tolérance» qui aboutiraient à une régularisation massive des clandestins.

    Politique et sagesse définitivement inconciliables ?

    Le vœu de Michel Rocard n'a pas été exaucé : la politique et la sagesse ne sont toujours pas réconciliées. Le personnel politique a persévéré dans la voie du laisser-faire, accompagné d'un discours public fondé sur le déni puis le camouflage du réel, prenant au passage les citoyens pour des esprits simples capables de gober mensonges et inepties. Le puzzle de l'intégration a été sans cesse réduit à sa plus petite pièce, la pièce socio-économique. Les pièces décisives ont été écartées : distance culturelle, rôle central des parents, causes profondes qui empêchent l'école d'assurer sa mission première. En outre, on n'a eu de cesse de dresser les enfants de l'immigration contre notre société, en les persuadant qu'ils étaient les victimes des Français et en leur taisant la réalité des investissements considérables consentis par l'Etat - certes souvent peu fructueux puisque le diagnostic de départ était erroné.

    Le résultat ? C'est la menace qui pèse désormais sur notre démocratie et, en premier lieu, sur nos élites. Selon l'enquête d'Ipsos «France 2013, les nouvelles fractures», 72 % des sondés considèrent que le système démocratique fonctionne plutôt mal en France et 82 % jugent que les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels. Les items relatifs aux questions d'ordre identitaire éclairent d'une lumière crue le gouffre béant qui sépare désormais les élites des citoyens. La défiance touche également les médias, qui sont mis dans le même sac que la classe politique. Devant tant de voyants qui ont viré au rouge, on s'attendrait à un sursaut de la part des élites. Espérons que politique et sagesse finiront par se réconcilier.

    Malika Sorel-Sutter (Marianne, 22 mars 2013)

    Lien permanent 0 commentaire Pin it!
  • Politiques d'intégration : 30 ans d'erreur de diagnostic ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Malika Sorel, cueilli sur Atlantico et consacré à la publication d'un rapport sur l'intégration qui propose des mesures particulièrement nocives, destinées à adapter notre pays aux populations immigrès...

    Malika Sorel est l'auteur d'un essai intitulé Immigration, intégration : le langage de vérité (Mille et une nuits, 2011).

    malika_sorel.jpg

     

    Un peuple ne doit pas accommoder ses principes et ses valeurs au profit des immigrés

    Atlantico : Dans un état des lieux commandé par Matignon, le conseiller d'Etat Thierry Tuot dénonce les politiques d’intégration menées par l’Etat depuis 30 ans. Quelles sont les raisons pour lesquelles l’intégration fonctionne mal aujourd’hui ?

    Malika Sorel : Le rapport accuse en réalité l’État de n’avoir en quelque sorte rien fait pour l’intégration et d’avoir coupé les moyens à l’intégration. L’accusation est à mes yeux infondée car, bien au contraire, l’État n’a eu de cesse de consacrer des montants considérables à ce sujet qui est même devenu l’une des obsessions de la classe politique.

    Peut-on ainsi dire que les 43 milliards injectés en dix ans dans la rénovation urbaine, ce n’est rien ? Peut-on considérer comme négligeables les près d’un milliard d’euros qui sont investis chaque année dans l’éducation prioritaire, chiffre qui avait été rendu public dans un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale ? Peut-on balayer d’un revers de main tout ce qui a été injecté dans tous les programmes ZFU, ZUS, Halde, plan égalité des chances, ACSÉE, préfets à l’égalité des chances, cordées de la réussite, internats d’excellence, commissariat à la diversité, Plan espoir banlieues, Contrats d’Accueil et d’Intégration, et à présent les emplois dits « d’avenir » ? Sans compter le financement d’associations avec l’argent public, et le manque à gagner lorsque des acteurs publics cèdent des terrains pour 1 euro symbolique par le biais de baux emphytéotiques. Si l’on faisait la somme de tout l’argent public consacré à ce sujet, on en conclurait, au vu du faible retour sur investissement, qu’on le verse dans un puits sans fond. Dans mon dernier livre, j’avais évoqué l’image du châtiment du tonneau des Danaïdes.

    Autant on aurait pu dire que l’État n’avait pas fait grand-chose pour venir en aide aux immigrés des précédents flux migratoires – d’origine intra-européenne –, autant on ne peut pas le dire pour les flux migratoires extra-européens. Mais il est un fait que l’État s’est complètement trompé dans son approche de l’immigration extra-européenne, car il a sans cesse sous-estimé le rôle considérable joué par la dimension culturelle dans la question de l’intégration. Il s’est fourvoyé en croyant que c’était la dimension socio-économique qui était importante, alors qu’elle est négligeable. Le rapport Tuot n’échappe pas à cet écueil. 

    On ne peut pas dire que ce rapport propose une refondation des politiques d’intégration. Il ne fait que pousser à son paroxysme la logique qui est suivie depuis les années 80 et qui nous a conduits au bord du gouffre, comme le confirment les résultats de la récente enquête Ipsos pour le Cévipof « France 2013, les nouvelles fractures ».

    Ce qui ressort du rapport, c’est que le concept même d’intégration est vidé de son sens. On finit par réduire l’intégration à une simple insertion dans la société. Et lorsqu’on évoque l’intégration, on renverse alors les rôles, à savoir qu’il revient au peuple d’accueil de s’intégrer aux derniers arrivés, cela en accommodant le contenu des principes et valeurs qui sont pourtant au cœur de son identité.

    L’intégration fonctionne mal pour de multiples raisons : la nature des flux a changé ; les flux migratoires de ces trente dernières années sont en outre bien plus conséquents que ce que n’importe quelle société eût été capable d’ingérer ; l’école n’est plus guère en capacité de faire son travail de préparation des futurs citoyens – là aussi pour d’innombrables raisons - ; nous assistons à un repli identitaire qui s’accompagne d’un violent retour aux sources culturelles dans la plupart des sociétés sources de l’immigration, et ce repli trouve sa traduction jusque sur le sol des terres d’accueil. Il y a aussi le fait que l’on pense que tout le monde a vocation à s’intégrer, ce qui est impossible. Rappelons pour mémoire que sur la vague migratoire italienne de 1870 à 1940, seul un Italien sur trois s’est intégré.

    AtlanticoQuels sont les tabous qui pèsent sur le débat ? On parle beaucoup de problèmes d’intégration, mais que doit-on vraiment mettre derrière ce terme ? Est-ce que cela a toujours un sens de parler d’intégration au bout de la deuxième et de la troisième génération ?

    Il y a trop de tabous pour tous les citer ici. Ces tabous entravent toute réflexion politique sérieuse sur le sujet. Cela commence dès l’emploi du mot d’intégration lui-même. On réduit l’intégration dans la communauté nationale à une simple insertion au sein de la société. Or pour les Français, une personne est reconnue comme intégrée une fois qu’elle est identifiée comme partageant la même conception de principes tels que la liberté individuelle, l’égalité homme/femme, la fraternité, la laïcité. 

    L’intégration se traduit par une myriade de signes dont, entre autres, le respect de l’individu dans sa liberté de pensée, de jugement et d’opinion ; un certain sens de l’humour et de l’autodérision. Dans son rapport, le conseiller d’État Thierry Tuot déplore que les Français puissent continuer de considérer comme étrangères des personnes d’ascendance étrangère auxquelles la nationalité française a été accordée. C’est un fait, en matière d’intégration, c’est le corps social, et non le politique au travers de l’administration, qui décide au final qui est intégré et qui ne l’est pas. Le peuple est souverain, il faudra s’y faire. 

    Contrairement à ce qui avait cours pour l’immigration intra-européenne, il y a aujourd’hui un sens à parler d’intégration au bout de plusieurs générations, car la dégradation de l’intégration dans le temps est une réalité qui se mesure chaque jour. Elle se mesure au travers du refus d’utiliser la langue française au quotidien, y compris dans les cours de récréation. Elle se mesure au travers de la remise en cause de la neutralité religieuse dans les universités, dans les entreprises, dans les hôpitaux. Cette dégradation a d’ailleurs été consignée par un certain nombre de chercheurs, dont récemment Hugues Lagrange dans son ouvrage Le déni des cultures, où il écrit que nous assistons à « un réenracinement des troisièmes et quatrièmes générations de l’immigration dans la culture de leurs parents et de leurs pays d’origine. »

    Il faut évoquer le tabou du taux de natalité qui conduit à feindre de croire qu’un enfant éduqué au sein d’une fratrie nombreuse, avec des parents qui ne détiennent ni le niveau d’instruction, ni la maîtrise des codes de la société française, pourra réussir à terme aussi bien qu’un enfant éduqué dans une fratrie de taille raisonnable et dont les parents détiennent suffisamment de clés, l’une des plus importantes étant au demeurant le souci de l’enfant et l’écoute de ses besoins pour un développent harmonieux au sein de notre société.

    On évoque peu la question des personnes d’origine asiatique. Certes, elles réussissent vite et bien leur insertion au sein de notre société. Mais peut-on pour autant en déduire qu’elles s’intègrent en majorité dans la communauté nationale française ? Je pense que pour l’heure, nous ne pouvons pas le conclure. Il faudrait analyser les mariages qu’ils contractent, car comme l’a très justement écrit l’anthropologue Emmanuel Todd dans Le Destin des immigrés : « Le taux d’exogamie, proportion de mariages réalisés par les immigrés, leurs enfants ou leurs petits-enfants avec des membres de la société d’accueil, est l’indicateur anthropologique ultime d’assimilation ou de ségrégation, qui peut opposer sa vérité à celle des indicateurs politiques et idéologiques. »

    AtlanticoLe rapport Tuot place d’abord le débat sur l’intégration sur le terrain social. A l’inverse, un récent rapport du Haut conseil à l'intégration – "Une culture ouverte dans une République indivisible", enterré par le Premier ministre – faisait état d'un séparatisme culturel et géographique croissant dans la société française. Au-delà de la question sociale, existe-t-il aussi des problèmes culturels ? A refuser de voir certaines réalités ne se condamnent-on pas à l'échec ?

    J’ai en partie répondu à cette question dans la précédente. Comme je l’avais d’ailleurs écrit dès mon premier livre, la question sociale est la plus petite pièce du puzzle de l’intégration. Et tant qu’on persistera à ne considérer que la plus petite pièce, on se condamnera à l’échec. Nous le constatons dès à présent, les conséquences de ces erreurs d’analyse sont catastrophiques et dramatiques pour l’ensemble de la société.

    Je ne sais pas si le Premier ministre a « enterré », pour reprendre votre expression, le rapport Une culture ouverte dans une République indivisible. Il se trouve que ce rapport date de novembre 2012 et que le décret de nomination du collège du HCI était lui daté du 4 septembre 2009 et que le collège était nommé pour trois ans. Je continue pour ma part à faire partie de la mission laïcité du Haut Conseil à l’Intégration. 

    En ce qui concerne le séparatisme culturel et géographique, il se mesure désormais. Là où des populations immigrées, ou issues de l’immigration mais perçues comme non intégrées, s’installent ou sont déjà présentes en nombre, on observe des mouvements d’autres populations, dans lesquels on compte d’ailleurs également des familles d’origine étrangère qui souhaitent que leurs enfants puissent vivre dans un environnement culturel français. L’assouplissement de la carte scolaire qui avait été mise en place par le précédent gouvernement a d’ailleurs aidé à la fuite d’élèves d’un certain nombre d’établissements scolaires quand leurs parents en avaient les moyens.

    Sur cette question du séparatisme, il serait d’ailleurs très intéressant de se pencher sur l’envers des chiffres publiés au sujet de Paris intra-muros. D’un côté, les études montrent que les couples qui souhaitent agrandir leur famille finissent par quitter la capitale pour cause de cherté des loyers et de la vie ; et de l’autre, le taux de natalité recommence à y croître. Peut-être faudrait-il, pour décrypter ces résultats, les analyser à l’aune du séparatisme culturel et géographique. Plusieurs arrondissements de Paris sont au demeurant déjà, pour certaines parties, assimilables à des formes de ghettos.

     

    Malika Sorel, propos recueillis par Alexandre Devecchio, (Atlantico, 11 février 2013)


     

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • Les Français apatrides sur leur propre terre ?...

    Les accusations de racisme lancées par les inquisiteurs de Mediapart à l'encontre des instances nationales du football nous donnent l'occasion de reproduire cette mise au point percutante de Malika Sorel, publiée sur son blog. Malika Sorel vient de publier aux éditions Mille et une nuits un essai intitulé Immigration, intégration : le langage de vérité.

    equipe-de-france.jpg

     

     

    Les Français apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres

    L’inquisition a frappé, par la voix de Mediapart. La ministre Chantal Jouanno a donc fait rouler la tête du directeur technique, qui n’aura même pas eu droit à un procès, fût-il stalinien. Laurent Blanc, lui, verra peut-être sa tête sauvée car, dixit Chantal Jouanno : « Pour le connaître, il prône plutôt le métissage ». Il faudra que le soviet suprême nous dise un jour ce que « métissage » signifie exactement.

    Il est aujourd’hui important de se remémorer le comportement inqualifiable de certains joueurs de l’équipe de France de football lors de la dernière coupe du monde. Les langues s’étaient alors déliées pour porter à la connaissance du grand public l’absence totale de cohésion, le regroupement selon l’ethnie d’origine, la dictature exercée par certains joueurs pour lesquels on était allé jusqu’à imposer un certain nombre de contraintes à l’ensemble de l’équipe, y compris d’ordre alimentaire et sanitaire (douches séparées). Se souvient-on encore du préjudice énorme que cette « équipe » avait alors fait subir à la France en salissant son image devant les téléspectateurs du monde entier ?

    Au micro de RTL, Christophe Dugarry révèle que le soir de 1998 où la France vient d’être sacrée championne du monde, alors que les joueurs prennent des photos dans les vestiaires, Lilian Thuram lance un : « allez les blacks, venez on va faire une photo tous ensemble ! » Imaginez que c’eût été un joueur blanc qui ait lancé « allez les blancs, venez on va faire une photo tous ensemble ! »… Alors, c’était donc ça, la France black-blanc-beur de Jacques Chirac ?

    Un problème notable existe aussi du fait du comportement de joueurs dotés d’une double nationalité. Le Monde : « Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, neuf footballeurs français ont joué la compétition avec une autre équipe que les Bleus, alors qu’ils avaient porté le maillot de l’équipe de France en sélection de jeunes. Ces “binationaux” sont nés et ont grandi dans l’Hexagone, mais ont choisi de jouer pour le pays d’origine de leurs parents. »

    La gauche comme la droite pratiquent depuis fort longtemps la discrimination positive au profit des personnes d’origine étrangère. J’en avais longuement parlé dans Le puzzle de l’intégration. Le critère ethnique est même mentionné en toutes lettres dans la Charte de la diversité instituée en octobre 2004 par Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre.[1] Engagement n°3 de la Charte de la diversité : “Nous [les entreprises signataires] nous engageons à chercher à refléter la diversité de la société française et notamment sa diversité culturelle et ETHNIQUE dans notre effectif, aux différents niveaux de qualification.”

    La Charte de la diversité incite, dans les faits, les entreprises à favoriser le recrutement de ceux qui ne sont pas d’origine européenne. Cela se transforme en discrimination négative vis-à-vis des Français de souche européenne.

    Voici un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité.

    « Sur le terrain, la pratique de la discrimination positive se transforme, de manière très concrète, en discrimination négative envers les Français de souche européenne : “L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume […], déclare le directeur général du groupe Jean-Paul Agon. Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chances d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.[2]” Ces propos discriminatoires à l’égard des Français de souche ont été tenus par le dirigeant d’un groupe qui emploie 12 000 personnes en France. Autre illustration : “À compétences égales, eh bien désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc pour être clair.[3]” Ces propos discriminatoires à l’égard des hommes blancs ont été tenus par Anne Lauvergeon, patronne d’un groupe français qui emploie 50 000 personnes. Imaginons que de tels propos aient été tenus à l’encontre d’autres couleurs que la couleur blanche ; toutes les associations de France et de Navarre auraient rué dans les brancards. Là, il ne s’est rien passé. Comment expliquer, par ailleurs, que de tels propos et attitudes n’aient pas été sanctionnés par la loi ? Parce que le racisme est devenu, comme je l’ai précédemment évoqué, un concept à géométrie variable, qui ignore superbement les comportements qui frappent les Français de souche européenne. Le 14 mai 2009, le ministre de l’Immigration félicitait le groupe L’Oréal pour sa politique de recrutement et le gratifiait du “label diversité” [4]…
    […]
    Par exemple, le racisme dirigé contre les Français de souche européenne ne semble guère les émouvoir. Leur indignation est sélective. Eux qui font feu de tout bois, se gardent bien de s’interroger sur cette tendance aujourd’hui à l’œuvre sur le sol français : “Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2010, 485 cimetières et lieux de culte ont été dégradés : 410 l’ont été au préjudice de sites chrétiens, dont 179 cimetières et 231 lieux de culte.[5]” Autrement dit, 85 % des dégradations de lieux de culte ont visé en 2010 des sites chrétiens ! Les Français ont-ils le sentiment que cette information a été relayée par les médias, ou que leurs représentants politiques ont témoigné la moindre compassion, à défaut d’indignation ? Le comportement de ces censeurs porte de surcroît atteinte au vrai combat contre le racisme, car, mettait en garde Claude Lévi-Strauss, “en banalisant la notion de racisme, en l’appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu, et on risque d’aboutir au résultat inverse de celui qu’on recherche.[6]”
     »

    Si vous y réfléchissez bien, nous ne sommes plus du tout en France dans une politique de méritocratie républicaine, mais dans une politique clairement fondée sur un critère de préférence extra-nationale. Et comme l’avait très bien relevé notre ami Jugurta, les Français d’origine extra-européenne qui ont réussi leur intégration et se sont assimilés subissent le même sort que les Français de souche européenne.

    Voici ce que déclarait Nicolas Sarkozy le 26 octobre 2005, en tant que Ministre de l’Intérieur, dans une conférence-débat sur le thème Un défi républicain : la discrimination positive à la française, le ministère de l’Intérieur s’engage : « La première fois, Ministre de l’Intérieur, où j’ai réuni les préfets, j’ai demandé à mes collaborateurs : “Y-a-t-il quelque chose qui vous choque ?” Ils m’ont répondu : “Rien du tout. Tout est normal.” Ben moi y’a quelque chose qui me choquait. Parmi les préfets, il n’y avait que des Christophe. Enfin, des Pierre, des Louis, des Jean et c’est amusant, et parmi les préfets ils étaient tous de la même couleur. Je vous laisse la deviner. »

    Encore un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité : « Les Français se sentent aujourd’hui apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres. Pour qu’ils reprennent confiance en eux et en l’avenir de la France, il est urgent qu’ils se réapproprient le droit élémentaire qui leur a été confisqué – celui d’exprimer et d’assumer ce que “Français” signifie dans leur tête, leur cœur, leur âme et surtout leur inconscient collectif ».

    Malika Sorel (Le blog de Malika Sorel, 4 mai 2011)

     

    [1] La Charte de la diversité en entreprise a été instituée en octobre 2004 (Jean-Pierre Raffarin). Elle comprend actuellement 3076 entreprises signataires, dont la liste peut être consultée ici

    [2] Jean-Paul Agon, « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume », propos recueillis par Nathalie Brafman et Stéphane Lauer, Le Monde, 13 juillet 2007.

    [3] Propos tenus par Anne Lauvergeon lors du Women’s Forum à Deauville, Journal de France 2, 16 octobre 2009.

    [4] La création de ce label « diversité » a été annoncée par le Président de la République dans son discours à l’École polytechnique sur l’égalité des chances. Ce label a été créé par décret le 17 décembre 2008.

    [5] Lettre adressée par Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales à Thomas Hammarberg, commissaire aux Droits de l’homme au Conseil de l’Europe, rendue publique le 2 novembre 2010.

    [6] Claude Lévi-Strauss, Didier Éribon, De près et de loin, Odile Jacob, 1988.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • A droite et à gauche... (1)

    Une nouvelle rubrique pour Métapo infos, intitulée "A droite et à gauche...", dans laquelle nous ferons figurer des citations variées, cueillies au fil de nos lectures du moment...

     

    luger gauche droite.jpg

     

    " Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et tire profit du métissage. Et si par ailleurs il y a des enjeux d'intégration dans notre pays, c'est notamment à l'école et avec les enseignants qu'il faut les aborder."

    Laurence Parisot, « Restons un pays ouvert qui profite du métissage », Le Monde (17-18 avril 2011)

     

    Soleil noir.png

    " Notre politique de l’emploi est aberrante. La France vient d’adopter une directive européenne dont le but est d’« attirer les ressortissants de pays tiers aux fins d’emplois hautement qualifiés ». Or de nombreux diplômés français s’exilent chaque année à l’étranger, où leurs talents sont reconnus. Mieux vaudrait endiguer la fuite de nos cerveaux ! Autre exemple : la signature en 2008 d’un accord d’immigration entre la France et le Sénégal. Il s’agit d’ouvrir le marché du travail français aux ressortissants sénégalais dans cent huit métiers, dont beaucoup ne sont pas très qualifiés : des emplois qui pourraient trouver preneurs en France, à niveau de compétence égal ou moyennant la formation de chômeurs.On estime à 4 millions le nombre des demandeurs d’emploi, si l’on tient compte des chômeurs qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi et des salariés à temps partiel subi. Peut-on tout à la fois supporter la charge du chômage et recourir à une immigration de travail massive ? Ce n’est pas seulement une question financière, c’est une question de dignité : priver d’emploi des hommes et des femmes capables de travailler, c’est les condamner à l’exclusion sociale. "

    Malika Sorel, « La France fait trop de concessions », Valeurs actuelles (21 au 27 avril 2011)

     Soleil noir.png

    " La gauche convenable - et nous partageons avec elle bien des valeurs et des combats - estime infâme, contraire à l'éthique, de s'interroger sur une éventuelle diminution de l'immigration légale? Mais pourquoi diable? Pourquoi cette gauche convenable se rallie-t-elle avec une facilité déconcertante à l'idéologie inspirée par le Medef, qui exige toujours plus d'immigrés nouveaux surexploités et sous-payés, tellement plus malléables que ces immigrés installés en France depuis quelques années déjà, qui ont pris conscience de leurs droits sociaux et qui, parfois, ont l'audace de revendiquer, de protester, d'occuper ? Alors, osons émettre une hypothèse dérangeante : la gauche convenable ne s'aligne-t-elle pas, une nouvelle fois, sur l'idéologie CAC 40 du grand patronat ? Se soucierait-elle moins du sort des immigrés que de la défense des intérêts de la finance ? "

    Maurice Szafran, Le droit à la complexité, Marianne (16 au 22 avril 2011)

     Soleil noir.png

    " La France connaît donc aujourd'hui une immigration de peuplement, conséquence directe du regroupement familial. Mais les immigrés constituent plus que jamais l'armée de réserve du capital. On ne peut qu'être frappé de voir comment les réseaux « sans-papiéristes » de l'extrême gauche, qui croient trouver dans les immigrés un prolétariat de substitution, servent les intérêts du patronat. Réseaux mafieux, passeurs d'hommes et de marchandises, grands patrons, militants « humanitaires », employeurs « au noir»: tous sont adeptes de l'abolition des frontières par le libre-échangisme mondial. Olivier Besançenot, Laurence Parisot, même combat ! "

    Alain de Benoist, Immigration, l'armée de réserve du capital, Eléments n°139 (avril-juin 2011)

     Soleil noir.png

    " Les politiques n'ont jamais eu le courage de s'attaquer vraiment au problème des banlieues quand les premières émeutes ont commencé à se généraliser au début des années quatre-vingt-dix. La droite parce que c'est elle qui a autorisé le regroupement familial dans les années soixante-dix et parce qu'elle avait besoin de ces populations pour faire tourner les usines, le bâtiment, tout en maintenant les salaires très bas dans un contexte de mondialisation croissante, et la gauche parce qu'elle était confronté à un " bug » de son système idéologique: les pauvres et les immigrés ne peuvent pas être coupables, c'est impossible voyons, c'est forcément la faute aux autres (blancs et riches si possible). "

    Pierric Guittaut, En direct de nos banlieues à Beyrouth-sur-Loire, Eléments n°139 (avril-juin 2011)

     Soleil noir.png

    " Aujourd'hui, ce n'est plus l'avenir qui est bouché, c'est le présent qui se défait. L'idée n'est plus que l'on est en train de descendre mais que l'on est bel est bien descendu, que l'on touche le fond. Dans ce contexte, les récentes annonces de hausses des prix (gaz, pétrole, électricité) sont ressenties violemment : les gens ne parlent que de ça. On n'est plus dans une crise du lendemain, mais dans une crise du quotidien, qui se traduit par un sentiment d'insécurité permanente.
    [...] Avant la présidentielle de 2007, les milieux populaires pensaient que l'on allait s'intéresser à eux. La preuve : ils ont voté massivement pour Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy au second tour. Bref, ils y ont cru. Leur déception est à la mesure de leurs attentes. Ils pensent s'être fait avoir. J'irai même plus loin : ils estiment que la relégation qu'ils subissent est volontaire. Ils pensent que, pour s'enrichir, les représentants de l'" oligarchie financière ", qui sont les acteurs de la mondialisation, doivent délibérément les précariser et les appauvrir. Cette relation de cause à effet entre mondialisation et fragilisation est au coeur du discours de Marine Le Pen. Voilà pourquoi sa voix porte tant.
    [...] Nicolas Sarkozy est complètement décrédibilisé. Il est non seulement vu comme celui qui n'a pas tenu ses promesses mais comme celui dont les amis sont au CAC 40 et qui, justement, incarnent cette mondialisation génératrice d'insécurité générale. On ne le croit plus capable de jouer contre son camp, celui de l'" oligarchie financière ".
    Dominique Strauss-Kahn est lui aussi l'objet d'une forte suspicion. Quant à la gauche, elle est perçue comme très molle sur la mondialisation. Reste un Mélenchon, mais il donne l'impression de ne pas prendre vraiment en compte la question de l'intégration des étrangers. Or celle-ci est centrale dans le discours des milieux populaires.
    [...] La situation actuelle est perçue comme un noeud gordien, trop complexe, trop enchevêtré pour être dénoué fil à fil. Le seul moyen pour se libérer est, comme dans le mythe grec, de trancher le noeud. Or, Marine Le Pen est la seule à être perçue comme capable de vraiment trancher. Comme si les gens se disaient : « Elle, au moins, contrairement à tous les autres, on ne l'a pas essayée »."

    Alain Mergier, « Les milieux populaires pensent s'être fait avoir », Le Monde (22 avril 2011)

     Soleil noir.png

    " Aux États-Unis, le maire libéral de New York dans les années 1930 exhorte ouvertement la police à obtenir des truands arrêtés des aveux par tous les moyens. Et un chroniqueur judiciaire de décrire les séances de tabassage dans les commissariats et aussi de « fraisage »forcé chez un dentiste proche des policiers dans un livre au titre sans ambiguïté. Au début des années 1950, un auteur universitaire américain synthétise : « On trouve difficilement une seule brutalité physique infligée par la Gestapo que les policiers américains n'ont pas quelque fois utilisée »."

    Dominique Inchauspé, Garde à vue ? Garde à vous !, Chroniques d'actualité n°1 (mars 2011)

     Soleil noir.png

    " Le 17 février 2011, la police croate a terminé l'exhumation, dans une fosse de la banlieue de Zagreb, de centaines de corps de victimes allemandes, civiles et militaires, abattues par la résistance communiste en 1945. Il y a deux ans, à Harmica, un charnier contenant 5000 corps (4500 soldats de la Wehrmacht et 500 officiers) avait déjà été mis au jour. Il y aurait encore 200 sites de cette nature à explorer, selon le ministre croate de l'Intérieur. "

    Guerres et histoire n°1 (1er trimestre 2011)

     Soleil noir.png

    " Or l'eugénisme ne se limite pas à une simple sélection des naissances. Toutes sortes de questions connexes s'y rattachent, à peine soulevées encore, malgré leur urgence. Quelle doit être, par exemple, l'attitude de fond à adopter, vis-à-vis des groupes ethniques fixés ou décidément peu progressifs, par l'aile marchante de l'Humanité ? La Terre est une surface fermée et limitée. Dans quelle mesure doit-on y tolérer, racialement ou nationalement, des aires de moindre activité ? - Plus généralement encore, comment faut-il juger les efforts que nous multiplions, pour sauver, dans les hôpitaux de toutes sortes, ce qui n'est souvent qu'un déchet de vie ? Quelque chose de profondément beau et vrai (je veux dire la foi en la valeur irremplaçable et aux ressources imprévisibles contenues dans chaque élément personnel) se cache évidemment sous cette opiniâtreté à tout sacrifier pour sauver une existence humaine. Mais cette sollicitude de l'homme pour son prochain individuel ne devrait-elle s'équilibrer d'une passion plus haute naissant de la foi en cette autre personnalité supérieure qui est attendue, nous le verrons, de la réussite terrestre de notre évolution ? Jusqu'à quel point le développement du fort (si tant est qu'on puisse clairement définir celui-ci) ne devrait-il pas primer la conservation du faible ? Comment concilier dans un maximum d'efficience le soin à prodiguer aux blessés avec les nécessités supérieures de l'attaque ? En quoi consiste la vraie charité ? "

    Pierre Teilhard de Chardin, L'Energie humaine, cité par Jacques Arnould, Teilhard de Chardin (Tempus, 2009)

    Soleil noir.png

    Lien permanent Catégories : Citations, Points de vue 3 commentaires Pin it!
  • Laïcité et Islam...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un extrait de l'émission Ce soir ou jamais ! du 1er mars 2011, animée par Frédéric Taddeï, qui comprend un échange entre Malika Sorel et Rokhaya Diallo, à propos de la place de l'Islam dans la société française...

     


    Laïcité et Islam : Malika Sorel vs Rokhaya Diallo
    envoyé par bergheim. - L'info internationale vidéo.

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'immigration en France...

    Le numéro d'octobre 2010 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. On y trouvera un solide dossier consacré à l'immigration, avec notamment des articles de François Bousquet ("Intégration ou assimilation"), François-Laurent Balssa ("Un choix salarial pour les grandes entreprises") ou Henry de Lesquen ("Nationalité et immigration"), et des entretiens avec Jean-Paul Gourévitch et Malika Sorel. Hors dossier, on pourra aussi lire un bel article de François Bousquet consacré à Kipling, et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

    Spectacle du Monde 2010-10.jpg

     

     Il est possible de s'abonner sur le site de la revue : Le spectacle du monde

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!