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guerre - Page 24

  • Ungern, le dieu de la guerre...

    Les éditions Lohengrin viennent de rééditer Ungern, le dieu de la guerre, le récit historique de Jean Mabire, avec une préface de Christopher Gérard et de magnifiques illustrations de Jacques Terpant. Décédé en 2006, Jean Mabire, qui était un des grands écrivains de l'aventure, qu'elle soit historique, mythologique ou politique, a aussi été un combattant pour la cause de l'identité des peuples européens.

    Le livre est disponible à la commande sur le site des éditions Lohengrin.

     

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    " L’incendie allumé en 1917 par le Bolchevisme emporte dans un tourbillon de feu et de sang le cœur même de l’Asie. Contre les hordes qui déferlent sur le pays ravagé, se dresse, solitaire, un simple chef d’escadron de cavalerie qui se proclame de lui-même général. Il se nomme Roman Feodorovitch von Ungern-Sternberg. D’origine balte, fruste, sauvage, impitoyable, il se veut loup parmi les loups de la steppe. Il va franchir en 1920 la frontière mongole, conquérir Ourga la capitale et tenter de réaliser le grand rêve de Gengis-Khan : la conquête de l’Asie puis de l’Europe. Dernier chef des armées blanches, il sera bien près de réaliser sa folle ambition. Trahi et capturé par les Rouges en 1921, après avoir été célébré par les Mongols comme leur dieu réincarné de la guerre. "

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  • Feu sur la désinformation... (303)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

     

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Retour sur l’annonce hier soir par Emmanuel Macron d’un nouveau confinement.
    • 2 : Les islamistes déclarent la guerre à la France
      Entre les attaques d’Erdogan, les manifestations dans le monde entier et la menace intérieure liée à la démographie, la France semble sur le point d’entrer en guerre ouverte contre l’islamisme.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Donald Trump : ennemi médiatique numéro 1
      Aux Etats-Unis, les élections se jouent dans un contexte médiatique pesant… Et les médias français ne sont pas les derniers à attaquer Donald Trump !

     

                                           

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  • Le jeu de la guerre de Guy Debord...

    Les éditions B42 viennent de publier un essai d'Emmanuel Guy intitulé Le jeu de la guerre de Guy Debord. Normalien, agrégé de lettres modernes et docteur en histoire de l’art, Emmanuel Guy est enseignant-chercheur et travaille sur le fonds Guy Debord de la Bibliothèque nationale de France depuis l’entrée du fonds dans les collections patrimoniales en 2010.

     

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    " On connaît Guy Debord pour avoir été poète, cinéaste, artiste, théoricien révolutionnaire, directeur de revue et fondateur de mouvements d’avant-garde. Mais il fut surtout stratège. Qu’entend-on par là ? Que la poésie, le cinéma, la théorie, et l’avant-garde furent pour lui les moyens employés dans le cadre d’un conflit contre la société de son temps. Un objet en particulier, Le Jeu de la guerre, dont la vocation était d’aiguiser le sens stratégique et la conscience d’une incessante guerre à mener, répond de cet objectif. Debord conçoit dans le milieu des années 1950 un jeu, qui se présente sous la forme d’un plateau quadrillé et de pions représentant les diverses unités d’une armée, qu’il pratique et cherche à diffuser tout au long de sa vie. En tant que modélisation de la guerre, le jeu permet de retrouver la charge critique des recherches situationnistes sur l’espace, la cartographie, les labyrinthes et le ludique en général. À l’heure où le design – qu’il soit d’objets, de systèmes, d’interfaces ou d’expérience – tend à envahir les discours et englober de plus en plus de champs de l’activité créative, technique, sociale et économique, et où l’art peine à penser les conditions de sa validité émancipatrice, Emmanuel Guy propose à travers cette analyse une relecture de l’œuvre critique de Guy Debord sous l’angle de la stratégie. Tiré de sa thèse de doctorat, ce livre offre un regard nouveau sur la vie de l’un des plus grands intellectuels de la deuxième moitié du XXe siècle. L’ouvrage sera accompagné de nombreuses illustrations inédites, appartenant pour la plupart au Fonds Debord, conservé à la Bibliothèque Nationale de France. Les annexes comprendront les règles du jeu, telles que pensées par Debord, ainsi qu’un « manuel » de fabrication du Jeu de la guerre permettant de concevoir soi-même à partir de vis et boulons les pions et le plateau du jeu initialement imaginés par Guy Debord. "

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  • Regards sur la guerre...

    Les éditions Astrée viennent de publier un essai d'Olivier Entraygues intitulé Regards sur la guerre - L'école de la défaite. Lieutenant-colonel de l'infanterie, Olivier Entraygues est un spécialiste de l’œuvre de J.F.C Fuller, penseur britannique, non-conformiste, de la guerre , oublié en France au profit de son cadet Liddell Hart. Il lui a consacré plusieurs études, dont Le stratège oublié (Brèches, 2012) ou La Troisième Voie - La pensée politique de de J.F.C. Fuller (Le Polémarque, 2015) et a traduit nombre de ses textes comme Les fondations de la science de la guerre (Economica, 2014). Il a également publié un essai stratégique intitulé Formes de guerre, stratégies et déclin de l'Occident (Economica, 2015).

     

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    " Dans notre période de bouleversement des modèles mentaux, si le Regard sur la guerre ne génère pas de nouveaux problèmes, ne sommes-nous pas conduits à la stagnation théorique ? Tel est posé le véritable enjeu de cet essai. Son but est de relier deux éléments paradoxalement difficilement dissociables : le problème de la connaissance, théorie, et le problème de l’action, praxis. Si dans cet ouvrage la nature de l’objet étudié n’a rien de nouveau, les recherches de l’auteur conduisent à présenter la guerre d’une nouvelle manière. Et c’est là que se tient la véritable innovation de ce livre. Elle est pédagogique. En s’appuyant sur une approche épistémologique et méthodologique, la guerre est d’une part présentée sous le prisme de modèles dynamiques ( antique, féodal, étatique, européen et occidental ) et d’autre part, par six dominantes qui caractérisent son état actuel. Cet état des lieux polémologique permet de conduire une analyse stratégique globale. Le monde actuel est alors qualifié d’Empire du désordre dans lequel un modèle quantique de la guerre semble s’imposer. C’est là que se situe le changement de paradigme entre la guerre étatique et la guerre quantique, point fondamental d’un raisonnement qui place le couple Vainqueur-Vaincu au centre de tout questionnement sur la construction de toute structure épistémique de la guerre. Cette École de la défaite doit finalement être comprise comme une attitude mentale nécessaire au développement d'une histoire critique de la guerre. "

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  • Stratégies militaires contemporaines...

    Les éditions Ellipses viennent de publier un manuel de David Cumin intitulé Stratégies militaires contemporaines. Maître de conférence en droit public et en sciences politiques à l'université Lyon III, David Cumin est un spécialiste de l’œuvre de Carl Schmitt et est l'auteur de Carl Schmitt - Biographie intellectuelle et politique (Cerf, 2005), d'une Histoire de la guerre (Ellipse, 2014) ainsi que d'un traité en trois volume, Le droit de la guerre (L'Harmattan, 2015).

     

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    " Le présent ouvrage offre un tour d’horizon comparatif des stratégies militaires contemporaines. Après avoir relaté l’évolution du concept de stratégie, il en retient l’acception militaire. Puis il rappelle la réflexion du maître de la pensée militaire : Clausewitz. Sur le fil conducteur clausewitzien, sont analysées, d’une part, les stratégies classiques (aéroterrestres), en retrait relatif, d’autre part, les stratégies nucléaires, les stratégies navales et aériennes, les stratégies subversives et contre-subversives (la guerre irrégulière et la contre-guerre irrégulière), les plus pratiquées depuis le second XXème siècle. Le champ des stratégies militaires s’en trouve systématisé et clarifié, étayé enfin par les principales références bibliographiques en langue française au XXIème siècle. On lit ainsi un manuel théorique général, didactique, en la matière. "

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  • Les Germaniques...

    Les éditions Lemme Edit viennent de publier un roman de Julien Monange intitulé Les Germaniques, avec une préface de Georges-Henri Soutou.  Officier d'active, Julien Monange est déjà l"auteur de plusieurs études historiques sur la guerre de 14-18. Nous reproduisons ci-dessous une critique du roman par Cyril-Hervé Farret d’Astiès, cueillie sur le site de la revue Conflits.

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    Les Germaniques : l’Allemagne en guerre et en prose

    Au sein de la masse de publications destinées à accompagner un été et un automne placés dans la mémoire de la Campagne de France, – l’armée organise en septembre aux Invalides une manifestation baptisée « Comme en 40 » -, Les Germaniques, de Julien Monange, prennent place un peu à l’écart.

    Pas sur un surplomb, plutôt sur une corniche latérale, un chemin de chevrier comme les aimaient Gaston Rebuffat et comme commence à nous y habituer Julien Monange, déjà auteur d’un étonnant recueil de poèmes dédiés à la Grande-Guerre.

    À la fin de la « Drôle de guerre », alors que se déclenche l’attaque allemande, un vieillard se retrouve enfermé dans Lille, sa ville natale. Persuadé que cela sera « intéressant », le narrateur, qui se pique de littérature, se met à écrire son « journal de guerre ». Il y décrit la panique générale qui s’empare de Lille, les membres de sa famille rassemblés autour de lui, leurs moyens de subsistance, ainsi que ses réflexions personnelles, face à une situation tactique se dégradant à toute vitesse.

    Le flegme initial et apparent de cette écriture diariste dissimule néanmoins une fêlure : le fils de la famille, homme mûr, professeur d’allemand à Lille, est mobilisé dans un fort du secteur « Thiérache », et les lettres reçues ne laissent plus de doute : comme « un grand faune en approche », l’ennemi arrive et s’apprête à dicter sa loi de fer et de feu.

    L’histoire pourrait évoquer, jusque-là, des tableaux déjà brossés, dans la littérature de guerre, sur « l’existence sylvestre » des forts. Ce n’est d’ailleurs pas la moindre des influences gracquiennes des Germaniques, que cet appel assumé aux exils intérieurs, à la recherche de l’impressionnisme dans la vie militaire. Mais la composition picturale change totalement de contraste lorsque le fils officier, par lettre du front adressée à sa femme et à son père, leur fait d’étranges confessions sur sa germanophilie. Outre l’enseignement de la langue de Goethe au lycée Faidherbe, ce lieutenant a en effet servi en Rhénanie vingt ans auparavant comme jeune soldat, et en a rapporté un « amour de l’Allemagne » qui étincelle dans ses lettres et ses poèmes. Une étincelle qui souvent devient flamme haute, aux crépitements exaltés et lugubres, comme celui d’un incendie dans un château wagnérien.

    L’intérêt du livre est bien sûr dans la confrontation, d’une part, entre les sentiments du fils pour l’Allemagne romantique, fut-elle défigurée par le nazisme (ce dont il a cependant conscience et tristesse), et la haine traditionnelle du père pour le Boche, éternel envahisseur barbare. Mais aussi entre les affinités d’élection, esthétiques, en l’occurrence germaniques, et la mission reçue, sacrée, qui impose de combattre ces ennemis en lesquels le lieutenant, idéaliste, voit jusqu’au bout des frères de « l’autre côté de la frontière ».

    Très fouillé historiquement, écrit dans une langue recherchée, parfois précieuse, ce roman dérangeant tient à la fois du récit de guerre et du poème des armes et de la mort. Le champ de vision du lecteur est séparé, à chaque page, entre la netteté du détail authentique et le brouillard du symbolisme le plus exalté, presque hypnotique. Une sorte de bunker sur des falaises de marbre.

    Cyril-Hervé Farret d’Astiès (Conflits, 29 août 2020)

     

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