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françois bousquet - Page 22

  • Générations identitaires !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°190, juin 2021 - juillet 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'identité, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, un débat sur l'assimilation entre Michel Geoffroy et Vincent Coussedière et des entretiens, notamment avec l'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, le cinéaste Hubert Viel, les critiques Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth, l'écrivain Richard Millet, les essayistes Julien Rochedy et Henri Levavasseur, le journaliste Pierre Sautarel, l'historien Laurent Schang et le spécialiste de Jésus... Alain de Benoist ! Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot...

     

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    Éditorial
    Table rase. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Les quatre vérités d’Hubert Védrine. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Cartouches
    L’objet politique : qui se souvient de la petite main jaune de SOS Racisme ? Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Fernando Di Leo, le communiste antigauchiste. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : Une conférence sans avenir. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : les secrets du mémorial de Heldenberg. Par Laurent Schang

    L’haltère-ego. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Catulle Mendès, un érotique poivrot touché par la grâce. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ces souris qui nous font part de leurs hallucinations. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Le débat Vincent Coussedière – Michel Geoffroy : l’assimilation, l’utopie impossible ? Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La mort au combat d’Idriss Déby : éloge du dernier loup du désert. Par Bernard Lugan

    Netflix au miroir de la série The Politician. Par David L’Épée

    Sur les traces du Jésus historique : Alain de Benoist mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    À la cour européenne du roi Arthur. Par Éric Garnier

    Entretien avec Laurent Schang : à la recherche de l’or du Rhin. Propos recueillis par Éric Garnier

    Michel Mohrt, le réfractaire. Par Christopher Gérard

    La civilisation britannique avant la cancel culture : des films de héros et d’Empire. Par Pierre Robin

    Lars Mytting, l’art du bûcheronnage à la scandinave. Par Gérard Landry

    Agriculture intensive : pour une politique du sol. Par Guillaume Travers

    Rencontre avec Hubert Viel, une enfance à la ferme. Propos recueillis par Alix Marmin

    Le bonheur en fumée, éloge de la cigarette. Par Christophe A. Maxime

    Entretien avec Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth : le showbiz est-il de gauche ? Propos recueillis par Nicolas Gauthier

    François Augiéras, génie rupestre. Par Rémi Soulié

    Dossier
    Génération(s) identitaire(s)

    Lettre à la vieille génération sur Génération identitaire. Par François Bousquet

    Qu’est-ce que l’identité ? Pour en finir avec les sophismes anti-identitaires. Par François Bousquet

    Fdesouche rencontre avec Pierre Sautarel, son fondateur. Par François Bousquet

    Julien Rochedy : Pourquoi lire Nietzsche à 20 ans ? Propos recueillis par Ludwig Steffen Georges

    Richard Millet : le RER, dernière station avant la fin du monde. Par François Bousquet

    Ethnos et Polis, entretien avec Henri Levavasseur. Par François Bousquet

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    De livres et de bananes. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : la basilique Notre-Dame-des-Miracles. Par Bernard Rio

    Éphémérides

     

     

     

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  • Pourquoi la gauche s’effondre ?...

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur TV Libertés des revues, des livres, des chansons, des films, des évènements, des personnages qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François et Rémi Soulié...

    Au sommaire ce mois-ci :

    en s'appuyant sur le numéro d'Éléments de 2016 consacré à la crise des migrants et sur celui de la revue Front populaire de 2021 consacré à l'immigration, c'est l'occasion de s’interroger sur la façon dont la crise migratoire et la question de l’islam ont scindé la gauche en deux camps apparemment irréconciliables : les indigénistes et les universalistes....

     

                                              

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  • Assimilation : histoire d’un échec...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Michel Geoffroy au site de la revue Éléments et consacré à l'échec de l'assimilation. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020) et tout récemment Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Assimilation : histoire d’un échec

    ÉLÉMENTS : En quoi consiste l’assimilation ? Est-ce elle qui pose problème ou les ordres de grandeur qui ont changé ?

    MICHEL GEOFFROY. S’assimiler consiste à devenir semblable à quelque chose d’autre que soi. Pour un immigrant, s’assimiler consiste donc à devenir semblable au peuple, aux traditions et à la culture qu’il rejoint. Lorsqu’on évoque la naturalisation d’un étranger, appelé par conséquent à changer de nature pour devenir Français, on évoque la même ambition. L’assimilation se conçoit donc comme un processus de nature proactive et individuelle : celui qui rejoint le groupe doit faire l’effort de s’assimiler, de changer de nature, pour se rendre compatible avec lui. L’assimilation ne saurait donc se réduire à l’effort que devrait faire la seule société d’accueil, pour intégrer les immigrants.

    L’assimilation renvoie aussi à la conception française de la nation une et indivisible, mise en place à partir de la Révolution française, même si Tocqueville a bien montré que la monarchie avait œuvré en permanence dans le sens de l’unification du royaume. Mais la République ne reconnaît de légitimité, à la différence de l’Ancien Régime, ni aux corps intermédiaires ni à des nations particulières au sein de la Nation. Elle ne veut connaître que des citoyens, individus égaux en droit, selon l’objurgation célèbre du député Stanislas de Clermont Tonnerre en décembre 1789 : « Il répugne qu’il y ait dans l’État une société de non-citoyens et une nation dans la nation ».

    Mais il ne faut pas oublier que contrairement à un discours largement fantasmé, l’assimilation ne va jamais de soi. Il est toujours difficile d’assimiler une autre culture que la sienne parce que l’identité – fait de nature – prime sur la nationalité – qui reste une construction politique. Ce que ne comprennent pas ceux qui fabriquent des Français de papier à la chaîne.

    Le journal La Savoie rapportait récemment qu’un détenu, coupable de violences sur un surveillant de prison avait affirmé au tribunal avoir agi ainsi « pour être renvoyé dans son pays, l’Algérie » : le juge a dû alors lui faire remarquer qu’il était ne nationalité… française, né à Sallanches ! Quel symbole…

    On vante l’assimilation des Italiens, des Polonais ou des Portugais en France. Mais il ne faut pas oublier qu’une partie non négligeable des migrants italiens retournera finalement en Italie. Et que de nombreux Portugais, parfaitement intégrés, retournent cependant en Portugal pour leurs vieux jours, pas uniquement pour des raisons fiscales.

    L’assimilation à la française relève largement du mythe parce que, contrairement au discours officiel asséné depuis des années, la France n’a jamais été un pays d’immigration et certainement pas un pays d’immigration de masse comme aujourd’hui. Nous ne sommes pas en effet, à la différence des États-Unis, de l’Australie, du Canada ou de la Nouvelle-Zélande, grands donneurs de leçons en matière d’immigration et de multiculturalisme par ailleurs, une nation de colons ou de migrants mais d’héritiers. Nos ancêtres habitaient déjà en Europe il y a des milliers d’années : nous sommes chez nous en Europe ! Et à l’échelle de notre histoire et de notre population, nous n’avons en réalité assimilé que relativement peu de personnes.

    Malika Sorel, essayiste française d’origine algérienne, l’affirmait dans un entretien donné au Spectacle du monde (octobre 2010) : « devenir français est un processus qui doit-être personnel, car il faut être prêt à assumer d’inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n’est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y là une véritable rupture, très difficile à assumer. »Une rupture d’autant plus difficile à assumer que la distance culturelle s’accroît entre les immigrants et la société d’accueil, phénomène qui caractérise justement la seconde moitié du XXe siècle, avec une immigration majoritairement en provenance de pays africains, arabes et musulmans, et non plus européens et chrétiens.

    Comme l’écrit Didier Leschi, directeur général de l’Office français pour l’immigration et l’intégration, « les écarts de mœurs, de langue, de religion avec les sociétés de départ sont devenus vertigineux » pour les sociétés européennes d’accueil (Le Grand Dérangement. L’immigration en  face, Gallimard Tracts 2020).

    La seconde raisonpour laquelle l’assimilation ne peut plus marcher de nos jourstient au volume même de l’immigration et à la rapidité de son expansion. C’est une question de taille, pour reprendre l’expression du mathématicien et philosophe Olivier Rey. L’assimilation est un processus difficile, individuel et de longue durée. Or, l’immigration de nos jours se caractérise au contraire par sa masse et sa concentration dans l’espace et dans le temps.

    Samuel Huntington soulignait, en analysant la politique d’immigration des États-Unis qu’un « taux d’immigration élevé et continu ralentit l’intégration et peut même aller jusqu’à la bloquer » (Qui sommes-nous ?, Odile Jacob). N’est-ce pas justement ce qui se passe en France ? L’effet masse rend caduc en effet tout effort d’assimilation de la part de la société d’accueil.

    D’abord parce qu’il facilite le regroupement communautaire des immigrants. Samuel Huntington, dans son analyse de l’arrêt du melting-pot américain, rappelle qu’au début des États-Unis les gouverneurs veillaient avec sagesse, à répartir les immigrants – au demeurant avant tout d’ascendance européenne – sur tout le territoire, afin d’éviter leur concentration, qui aurait nui à leur assimilation.

    Nous n’avons pas eu cette prudence en France et l’immigration a eu tendance à se regrouper dans certaines zones urbaines par affinité ethnique ou religieuse. Ce sont les fameux « quartiers sensibles », les « banlieues populaires » ou les « zones urbaines sensibles » qu’évoque la novlangue officielle ! L’effet masse vide également de son sens les procédures censées vérifier la bonne assimilation des immigrants. Car ce ne sont plus des individus qui s’installent en France, mais des populations. Il suffit de regarder la longueur des queues devant nos préfectures en fin de mois !

    Léopold Kohr, le père de la célèbre formule « Small is beautiful », affirmait que quand quelque chose ne marche pas, c’est que quelque chose est trop gros. Il se passe exactement cela avec l’immigration de masse : trop grosse désormais pour qu’une assimilation soit possible.

    ÉLÉMENTS : Vous avez eu le nez creux en publiant cette brochure. Entre Clair Koç, d’origine turque, qui vient de publier Claire, le prénom de la honte ; entre le dernier essai de Raphaël Doan, Le rêve de l’assimilation, et celui du très remarquable Vincent Coussedière, Éloge de l’assimilation, vous faites entendre une voix dissonante. Comment expliquer ce « revival » assimilationniste ?

    MICHEL GEOFFROY. Par son échec, paradoxalement ! Invoquer l’assimilation de nos jours, revient à dénoncer implicitement – ou parfois explicitement – les effets désastreux d’une immigration de masse dérégulée, comme celle que nous connaissons aujourd’hui. On peut rêver de l’assimilation ou faire son éloge, mais il n’empêche qu’elle ne fonctionne plus de nos jours. Et si l’assimilation ne fonctionne plus, alors même que l’immigration ne cesse pas, cela signifie que la France change de nature et devient un agrégat de communautés ayant de moins en moins de choses en commun. Ce que relevait l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Colomb, lors de son départ du ministère en octobre 2018 : « Je crains que demain on vive face à face » en France et non plus ensemble. Le mantra officiel du vivre ensemble sert à cacher l’impossibilité d’une assimilation de flux continus d’immigrants. De fait, le vivre ensemble se réduit à une simple promiscuité sans affinité.

    Pire encore, il s’agit d’un mot d’ordre totalitaire, car le vivre ensemble correspond à l’intégration imposée par l’État à ceux qui n’en veulent pas : qu’il s’agisse des autochtones – à qui on ne demande jamais s’ils souhaitent « accueillir » toujours plus d’immigrants – ou des immigrants eux-mêmes, qui n’entendent pas abandonner leur culture ni leurs convictions.

    Désormais impossible, l’assimilation ouvre la voie au multiculturalisme multi-conflictuel, que rien ne semble pouvoir arrêter désormais. Et certainement pas l’oligarchie mondialiste qui a pris le pouvoir en Europe occidentale et qui a provoqué, par idéologie et par intérêt, un inextricable chaos migratoire.

    Il faut bien constater que dans les pays européens confrontés justement à une immigration de même nature, on retrouve en effet les mêmes pathologies liées à l’immigration de masse, qu’en France : faible intégration au travail des populations d’origine immigrée, part importante des personnes d’origine immigrée parmi les bénéficiaires des prestations sociales, développement du fondamentalisme islamique, création d’enclaves territoriales, white flight, sur-représentation de ces populations dans les actes violents et délictueux, etc.

    L’assimilation ne se produit plus maintenant qu’à rebours, la société d’accueil finissant par s’imprégner, progressivement, des mœurs, de la religion ou de la culture des immigrants. La visibilité croissante de l’islam dans l’espace public, la progression de l’abattage hallal, les menus sans porc dans les cantines ou bien le retrait progressif des symboles chrétiens au prétexte de ne pas « heurter » les non-chrétiens me semblent traduire un tel mouvement. Mais curieusement cette « appropriation culturelle » manifeste ne paraît pas choquer les adeptes du décolonalisme

    Le président turc, en s’adressant en 2010 aux Turcs vivant en Europe n’hésite donc plus à affirmer : « Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire : renonce à tes valeurs. » Ces propos expriment un discours de conquête et de combat. Ils reviennent à proclamer : je veux vivre chez vous comme chez moi. Cela contredit totalement non seulement notre tradition nationale d’unité, mais l’idée même d’assimilation.

    ÉLÉMENTS : Que faire alors, éternelle question ?

    MICHEL GEOFFROY. Une politique d’assimilation, si elle reste toujours possible dans le registre individuel, n’a plus de sens face à l’immigration de masse que nous connaissons aujourd’hui. Prétendre promouvoir une telle politique, voire – comme certains le proposent tels Manuel Valls ou Valérie Pécresse – de mettre en œuvre une « politique de peuplement », revient à transférer sur le seul pays d’accueil toutes les conséquences et toutes les charges d’une immigration de masse dérégulée. Cela n’a aucun sens, sinon de culpabiliser une fois encore notre civilisation, accusée en permanence de ne jamais assez bien intégrer les immigrants ni d’en accueillir jamais assez. Ce faisant, on passe sous silence que l’assimilation suppose au minimum une volonté de s’assimiler de la part de celui qui rejoint une autre culture et une autre histoire : elle ne saurait donc se réduire à un seul effort de la société d’accueil.

    En outre, on s’obstine aujourd’hui à déconnecter la question de l’assimilation ou celle de l’islamisme de celle de la régulation de l’immigration. Cela revient à vouloir écoper la baignoire sans fermer le robinet d’arrivée d’eau. Cela ne peut pas marcher !

    Il faut donc d’abord suspendre toute nouvelle immigration, qui de toute façon coûte désormais plus à la collectivité qu’elle ne lui rapporte. La situation est suffisamment grave pour justifier une telle mesure d’exception.

    Il faut ensuite organiser la remigration progressive de ceux qui manifestent par leur comportement leur refus évident de s’intégrer : notamment expulser les délinquants étrangers ou binationaux multirécidivistes, les prêcheurs salafistes et d’une façon générale cesser tout laxisme – ou toute lâcheté – en la matière. C’est en soi un vaste programme !

    Il faut aussi partir à la reconquête des zones d’immigration que l’État a en réalité abandonnées, se contentant d’y déverser des milliards pour acheter une paix sociale à court terme. Nombre de ces populations issues de l’immigration se trouvent livrées à elles-mêmes ce qui ne peut que renforcer leur propension au communautarisme.

    Enfin on doit offrir quelque chose de concret à ceux qui souhaitent s’intégrer au destin français. Or, on a consciencieusement déconstruit en France toutes les institutions holistes qui favorisaient l’intégration à la communauté nationale : la famille, l’école publique, le service militaire, l’État, la culture française. Et ces mêmes déconstructeurs prennent aujourd’hui sans honte la posture pourdéplorer l’échec de l’intégration !

    Qu’est-ce que la France offre aujourd’hui aux immigrants comme modèle ? Un individualisme fanatique, une société qui fait de la réussite matérielle le seul but de l’existence, une sous-culture audiovisuelle standardisée, un féminisme hystérique, la négation des différences sexuelles, la destruction des familles, un laxisme comportemental et judiciaire croissant, une lâcheté collective sans bornes ? Et pour couronner le tout, un discours victimaire véhiculé par les autorités et les médias qui culpabilise en permanence la société d’accueil.

    Personne ne peut s’intégrer à un néant.

    Il faut bien comprendre que l’échec de l’assimilation démontre la faillite, non pas de la France, mais de l’universalisme abstrait des Lumières et du sans-frontiérisme. Car il prouve que les hommes ne sont que superficiellement interchangeables, et que chaque civilisation possède une « âme » en propre comme l’avait pressenti, il y a déjà un siècle, Oswald Spengler, dans son célèbre essai Le Déclin de l’Occident.

    En d’autres termes, répondre au défi que l’immigration nous pose, suppose un profond renouveau culturel, moral, politique et social de notre pays et surtout de retrouver une fierté nationale et civilisationnelle qui nous fait gravement défaut.  Une utopie ? Non pas : un projet pour notre temps.

    Michel Geoffroy, propos recueillis par François Bousquet (Éléments, 19 avril 2021)

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  • Napoléon est en nous !...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la commémoration réservée à l’Empereur par les fossoyeurs de notre histoire nationale, mais aussi l’épidémie transsexuelle, la mort de Pierre-Guillaume de Roux et le dernier livre de Rémi Soulié consacré à Hermès... On trouvera sur le plateau, le directeur de la rédaction, Pascal Esseyric, le rédacteur en chef, François Bousquet, Patrick Lusinchi et Rémi Soulié.

     

                                               

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  • Vive l'Empereur et mort aux cons !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°189, avril 2021 - mai 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'Empereur, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec les spécialistes de l'immigration, Jean-Yves Le Gallou et Patrick Stefanini, le philosophe Denis Collin, l'historien Jean-François Thull, le romancier Patrice Jean, les cinéphiles Thomas Morales et Nicolas Gauthier, l'économiste  Jérôme Maucourant, le spécialiste de Napoléon Thierry Lentz et le grand reporter Jean-Louis Tremblais, ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Commun, Commune. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Immigration : « Nous avons perdu le contrôle » Patrick Stefanini-Jean-Yves Le Gallou. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Jacques Ellul contre l’idéologie anti-européenne. Le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Jean Rollin, la beauté du poète. Par Nicolas Gautier

    Carnet géopolitique : L’Occident en folie. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : « bonnes guerres » ou « mauvaises guerres ». Par Laurent Schang

    L’Inoccidable. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : le rat-taupe contre la pensée unique. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’épidémie transgenre. Par François Bousquet

    Les Viking queer studies, la déferlante venue du Nord. Par Éric Garnier

    Entretien avec Denis Collin : les 150 ans de la Commune de Paris. Propos recueillis par Alain de Benoist

    Benjamin Olivennes ou l’art contemporain de ne rien dire. Par Alix Marmin

    L’inflation, antidote au mal de dette : qui paiera la note… ou pas ? Par Guillaume Travers

    Gaspard Kœnig : nous n’irons pas au paradis néolibéral en avion. Propos recueillis par Iseult Prullé-Rousseau

    Les royaumes de Pierre-Guillaume de Roux. Par Olivier François

    In memoriam Pierre-Guillaume de Roux. Par Françoise Bonardel, François Bousquet, Christopher Gérard, Rémi Soulié, Alain de Benoist

    Entretien avec Jean-François Thull : la Lorraine face à la France. Propos recueillis par Laurent Schang

    Dans la peau de Patrice Jean. Par Bruno Lafourcade

    Les vérités de Patrice Jean. Propos recueillis par Bruno Lafourcade

    Thomas Morales et Nicolas Gauthier : la nostalgie du cinéma foutraque et ensoleillé. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Entretien avec Jérôme Maucourant : dans la peau de Karl Polanyi. Par Alix Marmin

    Nicolás Gómez Dávila, penseur de l’antimodernité. Par Christopher Gérard

    Dossier
    Vive l’Empereur !

    « Toujours lui ! Lui partout ! » Napoléon est en nous. Par Pascal Eysseric

    Thierry Lentz : « On n’a pas à s’excuser de commémorer Napoléon ». Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Jean-Louis Tremblais : Napoléon à Sainte-Hélène, le premier confiné de l’histoire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Napoléon, héros de l’infinie galaxie des altermondes. Par Aloïs Canut

    Vive l’Empereur et mort aux cons ! Par Éric Zemmour, Laurent Schang, Xavier Eman et Fabien Niezgoda

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Téléphonie immobile, téléphonie mobile. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : Le langage des oiseaux à Langogne.  Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Napoléon, le gentilhomme et le révolutionnaire. Par Dominique Venner

    Éphémérides

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  • De l’antiracisme à la « racisation »...

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Lusinchi,  nous fait découvrir sur le plateau de TV Libertés des livres, des chansons, des films, des évènements, des personnages qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François et Christophe A. Maxime...

    Au sommaire ce mois-ci :

    – la grande décennie de l’antiracisme militant, qui s'ouvre en 1980 à l’occasion de la parution d’un numéro de la revue Éléments qui a fait date : « Pour en finir avec la civilisation occidentale »...

     

                                               

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