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extrême-droite - Page 2

  • Halte à l'inquisition sauvage !...

    Décidément, il faut lire les chroniques quotidiennes de Robert Redeker. Dans celle du 26 juin, que nous reproduisons ci-dessous, il règle son compte à l'antifascisme et à ses méthodes...

     

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    Chronique de Robert Redeker


    Une bonne pratique de Facebook permet d’approcher des militants antifascistes et de dégager quelques aspects, fort antipathiques, de leur psychologie. La propension à la délation – devant un hypothétique tribunal du peuple, essence philosophique des sinistres tribunaux révolutionnaires qui de 1793 à la fin du communisme sacrifièrent toujours la vérité au fanatisme – en figure le trait le plus frappant. Comme son ancêtre terroriste robespierriste, le militant antifasciste contemporain ne respire qu’à travers la délation. Elle seule lui procure le sentiment d’exister. A travers elle, l’air de l’histoire entre dans ses poumons. Il s’agit de livrer au lynchage numérique toute personne qui est soupçonnée d’appartenir de près ou de loin au diable, « l’extrême-droite ». Bien entendu, les antifascistes ne savent pas plus que la plupart des journalistes ce que signifie « extrême-droite ». Ils usent de cette catégorie avec une licence dénuée de vergogne. Si l’on peut classer dans cette catégorie les contre-révolutionnaires et les antimodernes, Joseph de Maistre et Louis de Bonald, deux penseurs qui font mon bonheur, il s’avère faux d’y classer Mussolini, et donc le fascisme, qui, progressistes (adeptes de la religion du Progrès), révolutionnaires,  appartiennent en bonne partie aussi au socialisme. Le mot « extrême-droite », sous leur plume ou dans leur bouche, devient, curieusement, synonyme de Satan. Il est le paradigme du Mal. Il en est aussi la réserve. Le Mal futur se tient en réserve dans « l’extrême-droite ». Ce mot désigne une sorte de lieu métapolitique maudit. C’est bien à de la pensée magique que nous avons affaire : l’ « extrême-droite », indéfinissable, évanescente, aux contours flous, est ce qu’il faut éloigner par des cérémonies d’exorcismes. Grands clercs et petits internautes s’y pressent. Ainsi Domnique Venner, l’historien qui mit fin à ses jours à Notre-Dame, fut-il condamné par ceux qui ne l’avaient pas lu sous le prétexte qu’il faisait partie de l’ « extrême-droite ».  Son départ volontaire et spectaculaire de la scène du monde mérite pourtant réflexion, il appelle à prêter attention à ses livres. Mais non ! Venner est un des démons envoyés par le diable pour préparer le retour dezheureslesplussombresdenotrehistoire !  S’ils pouvaient dresser des autodafés, comme cela arriva dans l’Allemagne nazie, où l’on jeta au feu force livres d’auteurs juifs, dont ceux signés par Freud, entre autres, nos antifascistes s’y appliqueraient, et les livres de Dominique Venner, comme ceux d’ailleurs de Renaud Camus, y connaîtraient le sort des flammes, sans autre forme de procès. C’est négativement que les antifascistes révèlent la structure de leur foi : ils accusent les uns et les autres de dédiaboliser le fascisme, ou, à tout le moins, le Front national, rangé, sans autre forme d'examen, parmi les organisations fascistes. J'insiste: dédiaboliser est un terme révélateur. Seul celui qui croit au diable, qui en a peur, peut employer ce verbe. Les antifascistes contemporains, dont j’ai signalé la dimension parodique ici hier ou avant-hier, ont donc bel et bien réinventé le diable ! Et avec force  obscurantisme puisque le terme d’extrême-droite est une auberge espagnole aux frontières élastiques dans laquelle ils parquent tous ceux qui leur déplaisent. Obscurantisme confirmé par l’érection d’autodafés symboliques! La réinvention du diable, en effet, les autorise à des pratiques inquisitoriales. Notre pays souffre d’une inquisition sauvage, qui s’étale dans l’internet et dans la presse, dont les antifascistes sont les petits soldats .

    Robert Redeker (Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans, 26 juin 2013)

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  • Le retour du diable ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Pierre-André Taguieff, cueilli sur Tak et consacré à la diabolisation systématique de la droite par la gauche...

     

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    Droite : le retour du diable

    Dans le débat public, en France tout particulièrement, on observe une singulière surenchère dans les désignations de « l’extrémisme », du moins lorsqu’on parle de l’extrémisme « de droite ». Ces désignations se sont banalisées : « l’extrême droite radicale », « la plus extrême droite », « à l’extrême droite de l’extrême droite », etc. En un mot : dans le genre du discours de dénonciation, les professionnels du « plus à droite, tu meurs… » se multiplient parmi les commentateurs de « l’actualité politique ». Il semble s’agir pour eux de rivaliser en intensité dans la dénonciation du « pire ». L’extrémisation de l’extrême est la matrice d’un véritable lieu commun du discours politique contemporain, d’un toposde la rhétorique politique ordinaire.

    Mais, soulignons le fait, l’exercice paraît strictement réservé au traitement des habitants malheureux des terres « de droite » ou considérées comme telles – avec leurs invités privilégiés : les « nationalistes »,toujours en passe de devenir ce qu’ils sont (supposés être), des « ultra-nationalistes ». Ce qu’on appelle « l’extrême gauche » fait partie au contraire du paysage politique normal, et n’inquiète personne : le phénomène s’est folklorisé, même s’il peut rapporter de confortables sinécures (au Sénat ou au Parlement européen). L’extrémisation polémique peut s’opérer simplement par l’usage de l’expression stigmatisante : « à droite de la droite »1.

    De la droite à l’extrême

    Dès lors, la « droitisation » de la droite n’est rien d’autre que son extrémisation. Elle reste cependant elle-même : la droite, même radicalement « droitisée », ne sort pas de sa catégorie. Un homme de droite est toujours soupçonné d’être en cours de « droitisation »,nouveau nom de la menace vue de gauche et catégorie attrappe-tout2.

    Rien n’est pire, aux yeux des « paniqueurs » professionnels de gauche, que ce qu’on appelait naguère la « droite décomplexée », c’est-à-dire la droite osant être elle-même. Et, comme le diable, la « droitisation » est « polymorphe », elle multiplie les masques, elle paraît ce qu’elle n’est pas et n’est pas ce qu’elle paraît. Naissance d’un mythe répulsif. Par ailleurs, le passage à droite n’est pas un passage comme les autres : il marque le téméraire voyageur politique d’une tache indélébile. D’un acteur politique ou d’un intellectuel, on rappelle qu’il a été, dans sa jeunesse,« très à droite ». Il devient par là même suspect : on suppose qu’il a été imprégné d’une façon fatalement « durable » par son engagement « très à droite » de jeunesse. Un « très » qui est par nature un « trop ». Ce« péché de jeunesse » demeure comme une souillure. Être à droite, c’est toujours être trop à droite.

    La logique du pire repose ici sur la thèse selon laquelle la droite, par une malédiction tenant à sa nature, est vouée à être toujours plus à droite, à aller toujours plus loin à droite, à dériver toujours plus extrêmement à droite, vers la droite – donc vers elle-même. Être elle-même, pour « la droite », ce serait être extrême. Son être authentique serait son être extrémiste. Soit le summum du politiquement répulsif. Et tout individu « de droite » serait voué à un fatal retour à soi, c’est-à-dire à sa nature intrinsèquement droitière. Appartenir à « la droite », c’est appartenir à une « famille politique » ou « idéologique », comme on dit. Certains experts reconnaissent qu’il s’agit d’une « famille idéologique complexe et diversifiée »3. Mais « l’extrême droite » est aussi, pose-t-on, une « famille idéologique » qui s’inscrit dans un vaste espace « familial », celui des droites ou de « la droite ». Cette catégorisation revient à une malédiction. Il s’agit d’une « famille politique » maudite, qui contamine tout ce qu’elle touche, et souille par simple contact. La contagion est attribuée à « la famille » comme aux « sous-familles ». Dire que « la droite » et « l’extrême droite » ont des points communs, des thèmes communs ou des frontières communes, qu’elles « partagent des valeurs » ou s’imitent l’une l’autre, c’est diaboliser « la droite ».

    Les mythes fondateurs de l’antifascisme

    Pour comprendre la force de cette diabolisation, il faut considérer de près les mythes constitutifs de ce qu’il est convenu d’appeler « l’antifascisme », qui s’est défini vers le milieu des années 1930, à l’initiative de la propagande soviétique, comme machine de guerre idéologique contre le national-socialisme. L’antifascisme d’origine soviétique est devenu banal dans les démocraties occidentales, il s’est diffusé, après la Seconde Guerre mondiale, dans le champ tout entier des opinions et des croyances.

    L’imprégnation antifasciste a modelé l’esprit public, affectant les droites comme les gauches, et, en conséquence, contribuant à effacer le clivage droite/gauche4. C’est là ce qui explique le fait que le comble de l’horreur, dans les représentations sociales des démocraties contemporaines, a un titulaire indétrônable : Adolf Hitler. Si Hitler et le nazisme incarnent l’horreur politique même, l’horreur maximale, et plus précisément le pire dans l’ordre de l’extrémisme de droite, ils peuvent jouer le rôle d’un critère d’identification et de classement : les « extrémistes » vont dès lors être situés selon leur plus ou moins grande proximité vis-à-vis de l’hitlérisme ou du nazisme. Mais certains débatteurs vont plus loin : ils vont au-delà de la simple nazification, et accusent leurs ennemis d’être pire qu’Hitler. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la notion est difficile à concevoir : comment être pire que le Mal absolu ? Et, pourtant, ce qu’il faut bien appeler l’ultra-nazification existe et persiste dans les âmes et dans les mots.

    On a parfois l’impression que les « spécialistes de l’extrême droite », diplômés ou non, sont des disciples du personnage joué par le sémillant Christian Clavier dans le film de Jeannot Szwarc, La Vengeance d’une blonde (1994) : le héros très agité de cette comédie, présentateur de journal télévisé, après avoir été enlevé par une bande de néo-nazis d’opérette, les décrit à son épouse incrédule comme situés « à l’extrême droite d’Hitler ». Donc pire que le pire : l’horizon indépassable de l’horreur contemporaine est ainsi repoussé. On ne saurait dire mieux, ni suggérer pire. Toujours plus fort ! La frénésie polémique est sans limites. Les indignés délateurs s’appuyant sur une historiographie de militants d’extrême gauche, ne voyant l’extrémisme que chez ceux d’en face, l’exercent dans leurs étiquetages du Mal. Il y a là une bouillie conceptuelle engendrée par la rencontre d’une historiographie policière (se contentant de ficher et de dénoncer avec indignation), d’un esprit militant manichéen et d’une formation intellectuelle insuffisante – on hésite entre deux diagnostics : degré zéro de la réflexion méthodologique ou ignorance des problèmes épistémologiques élémentaires. Le moralisme de l’indignation outrancière remplace la réflexion. Au cri d’indignation ou d’horreur s’ajoutent souvent la condamnation morale en guise d’analyse et la dénonciation édifiante en guise d’épistémologie.

    La confusion intellectuelle

    Les formules creuses font bon ménage avec la confusion intellectuelle, dans tous les camps. Dans l’idéologie gauchiste hexagonale, Le Pen étant tenu pour une réincarnation d’Hitler, la reductio ad Lepenum va de soi. Le directeur-adjoint de Libération, Sylvain Bourmeau, dont on regrette qu’il n’ait pas joué un rôle, même mineur, dans La Vengeance d’un blonde, a ainsi jeté l’anathème sur l’écrivain Renaud Camus, en déclarant qu’on pouvait le « classer à la droite de Jean-Marie Le Pen ». Pire que le pire, encore une fois : déjà, en 2000, Laure Adler, alors directrice de France Culture, aurait déclaré que Renaud Camus était « pire qu’Hitler5« .Donc pire que le diable. Il s’agissait bien là d’un acte de baptême sataniste : proférer l’insulte rituelle maximale, une insulte ultra-nazifiante, c’est inventer une nouvelle chimère politique, c’est faire naître un nouvel ultra-extrémiste de droite, un être à peine nommable, mais point du tout pensable. Simplement dénonçable. La diabolisation est ici à son comble.

    Simplifions le tableau de la logique antidroitiste, ultime rejeton de l’antifascisme stalinien, devenu la pensée commune des gauches : l’axiome est que la droite est maudite ; la loi d’évolution est qu’en raison de sa nature, la droite est vouée à se développer sur le mode d’une (auto-)extrémisation sans limites, comme extrême droite, puis extrême extrême droite, à l’infini. Un infini horrifique dont l’expression « à l’extrême droite d’Hitler » donne une idée. « À la droite de Satan » représente une formule alternative, à la Taxil6. Et l’on sait qu’après bien des voyages imprévus, le diable est revenu par « la gauche », au fur et à mesure que celle-ci s’est vidée de son sens, en même temps que la « distinction fossile7«  dans laquelle elle prenait place. Ses projets d’émancipation et de justice sociale s’étant soit banalisés par leur réalisation même (l’État-providence), soit transformés en chimères dangereuses eu égard aux dictatures totalitaires qui s’en sont réclamé, « la gauche » est devenu un champ de non-attraction symbolique. N’ayant rien à proposer qui n’existe déjà ou n’ait déjà échoué, « la gauche » ne peut exister sans se donner des ennemis diaboliques, définis exclusivement par un ensemble de traits négatifs. Elle tient son semblant d’existence des ennemis chimériques qu’elle s’invente et à l’existence desquels, fascinée par ses propres créations, elle finit souvent par croire. Ces ennemis fictifs sont de nature satanique. « L’extrême droite », c’est la droite luciférienne de la nouvelle « Bonne Presse ». Face aux possédés, seul l’exorcisme est de rigueur. Dans un premier temps, l’anathème et l’imprécation sont recommandés.

    Il ne faut pourtant pas s’en tenir au simple constat que la bêtise ou le vide est à gauche, voire de gauche, et, pour retourner le compliment, qu’elle n’atteint ses sommets que dans une gauche devenue pleinement elle-même, c’est-à-dire extrême. La gauche est simplement elle-même dans son imagination polémique, lorsqu’elle fait naître ou renaître des fantômes, se nourrissant pour survivre de récits d’épouvante peuplés de personnages répulsifs, dits « d’extrême droite » ou « de droite extrême ». Face à la menace, elle s’érige en « barrage » : le diable ne passera pas, réaffirme-t-elle. Le plus surprenant dans l’affaire, c’est que l’opération continue de marcher. Le diable reste à la porte. Seuls quelques diablotins pénètrent par le trou de la serrure. La politique n’a point cessé de relever de la magie.

    Pierre-André Taguieff (Tak, 31 juillet 2012)

     

    1. Philippe Vervaecke (éd.), À droite de la droite. Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2012. Cet ouvrage collectif vaut mieux que son titre-slogan, et donne à lire quelques excellentes études. 
    2. La catégorie polémique fourre-tout est ainsi présentée par deux jeunes essayistes socialistes, Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin : « Ce que nous appelons “droitisation” n’est pas la victoire des droites d’hier, mais un phénomène autre, nouveau, lié à la peur du déclassement de l’Occident, qu’il soit européen ou américain. Diffus, parfois contradictoire, ce phénomène a pris une ampleur toujours plus grande. Occidentalisme, identitarisme, islamophobie en constituent des traits caractéristiques dont le degré de sophistication évolue évidemment selon les publics » (Voyage au bout de la droite. Des paniques morales à la contestation droitière, Paris, Mille et une nuits, 2011, p. 10). 
    3. Jean-Yves Camus, « L’extrême droite : une famille idéologique complexe et diversifiée », La Pensée et les Hommes, n° 68, juin 2008. 
    4. Voir Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires. Le progressisme comme illusion et imposture, Paris, Denoël, 2007. 
    5. Sur ce qu’il convenu d’appeler « l’affaire Renaud Camus », ou plus exactement la première en date (printemps 2000), provoquée par quelques lignes de son journal de 1994, La Campagne de France (Paris, Fayard, 2000), voir notamment le témoignage de Claude Durand, Avant-propos assorti de quelques matériaux et réflexions pour une étude socio-médiologique de l’“affaire Camus” (juin 2000) ; Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde. Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir, Paris, Mille et une nuits, 2003, p. 364-370 ; et l’interview d’Alain Finkielkraut, in Ralph William Sarkonak, Les Spirales du sens chez Renaud Camus, Amsterdam et New York, Éditions Rodopi, 2009, pp. 273-290. 
    6. Docteur Bataille (pseudonyme), Le Diable au XIXe siècle ou les mystères du spiritisme. La franc-maçonnerie luciférienne, Paris et Lyon, Delhomme et Briguet, 1895, 2 vol. 
    7. Jean Baudrillard, De l’exorcisme en politique… ou la conjuration des imbéciles, Paris, Sens & Tonka, 1998, p. 20. 
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  • Les snipers de la semaine... (46)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Atlantico, Stéphane Courtois dézingue le député UMP Thierry Solère pour sa méconnaissance crasse de la période de l'Occupation...

    Comment peut-on être assez ignorant pour croire encore que les “collabos” venaient tous de l’extrême-droite et les résistants de la gauche ?

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    Marcel Déat, figure socialiste de la Collaboration

    - sur Valeurs actuelles, David Victoroff flingue le gouvernement Potemkine de Jean-Marc Ayrault, qui essaie péniblement de cacher que le vrai pouvoir se situe à Bruxelles...

    Gouvernement Potemkine

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  • Scène de guerre idéologique...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un extrait de l'émission Mots croisés, diffusée le 12 avril 2011 sur France 2. A l'occasion d'un débat autour du thème "Le Front national est-il encore d'extrême-droite, on y assiste à l'affrontement verbal de Robert Ménard avec Edwy Plenel et Ariane Chemin.

    On peut ne pas apprécier toutes les idées ou prises de position de Robert Ménard, mais force est de constater qu'il fait partie de ceux qui, depuis un ou deux ans, au sein des médias du système, commencent à s'attaquer sérieusement au discours politiquement correct, jusque là dominant, et à faire rentrer un peu d'air frais...

    Il est possible de visionner l'intégralité de l'émission, à laquelle participait également Philippe Bilger, sur le site de l'émission Mots croisés.

     

     

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  • François Duprat, une histoire de l'extrême-droite ?...

    Le site du journal Le Monde a mis en ligne un documentaire vidéo de Nicolas Lebourg et de Joseph Beauregard consacré à l'histoire de l'extrême-droite vue au travers du parcours de François Duprat, figure énigmatique et ambigüe du nationalisme-révolutionnaire des années 60-70, mort dans un attentat en 1978.

    Nicolas Lebourg, universitaire, auteur d'un ouvrage sur le nationalisme-révolutionnaire, Le monde vu de la plus extrême-droite - Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire (Presses universitaires de Perpignan, 2010), prépare avec Joseph Beauregard une biographie de François Duprat, qui doit paraître chez Denoël.

    Concernant le documentaire vidéo, Beauregard précise, dans un entretien avec les animateurs du blog Droite(s) extrême(s) : "Ce « webdoc » n’est pas une adaptation du livre mais plus une histoire de l’extrême droite dont la figure de François Duprat est le fil rouge. Les deux objets sont complémentaires, l’un situant l’homme dans sa profondeur, l’autre correspondant à une critique politique de son action menée."

    Pour l'objectivité, donc, il faudra repasser ! Au demeurant, le choix de François Duprat comme fil rouge d'une histoire de l'extrême-droite n'est pas innocent, alors même que celui-ci trainait au sein de ce milieu une réputation plus que sulfureuse. On peut se reporter, par curiosité, aux pages que lui consacrait en 1978, avant sa mort,  un journaliste dans Les rats noirs (Jean-Claude Simoën, 1978), un livre-enquête bien informé sur cette mouvance...

    Ce documentaire mérite néanmoins d'être vu pour ses images d'archives et pour certaines analyses d'Olivier Dard et de Nicolas Lebourg...

     

    François Duprat, une histoire de l'extrême droite  (dans la rubrique week-end)

     

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