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ernst jünger - Page 3

  • Ernst Jünger, dans le ventre du Léviathan...

    Les éditions Perspectives Libres viennent de publier un essai de Claude Bourrinet intitulé Ernst Jünger - Dans le ventre du Léviathan. Ancien professeur, Claude Bourrinet est déjà l'auteur de L'Empire au cœur (Ars Magna, 2013) ainsi que d'un Stendhal (Pardès, 2014) dans la collection "Qui suis-je ? ".

     

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    " En lisant les Journaux de guerre d’Ernst Jünger, l’on découvre un auteur d’une autre nature que l’image qu’on se fait du maître de guerre des Orages d’acier. Se dessine devant nous un humaniste chrétien, ou christianisant, relisant la Bible, s’interrogeant sur la nature humaine, et prenant le contre-pied du nietzschéisme qui sévit en Allemagne. On est frappé de constater que sa vision est encore d’une actualité brûlante. Il se livre à une auscultation du nihilisme contemporain d’un point de vue conservateur. Les idéologies mortifères et la destruction universelle dues au technicisme triomphant, qu’il nomme l’américanisation, sont engendrées, comme des monstres-Léviathans, par un monde liquéfié, démantelé,
    ruiné, où l’être indifférencié impose son vide, qu’il faut absolument emplir hystériquement du culte perverti de l’Homme autocentré. A cet arasement de la personne, il oppose l’intériorité, et son prolongement naturel et religieux, le Cosmos, unis dans la vision sacrée de l’Être. "

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  • Prendre le maquis avec Ernst Jünger...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'Eric Werner intitulé Prendre le maquis avec Ernst Jünger - La liberté à l'ère de l’État total. Philosophe politique suisse, alliant clarté et rigueur, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013) ou dernièrement Légitimité de l'autodéfense (Xénia, 2019). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    " Avec le tout-numérique, de nouvelles formes de domination ont vu le jour. Nous sommes à l’ère de l’État total. Les lois antiterroristes et anti-covid ont accéléré encore cette évolution. En parallèle, la société se fragilise, sous l’effet d’une crise de légitimité n’épargnant aucune institution. À partir de là, comment penser la liberté ? Et d’abord, est-elle encore pensable ? L’auteur répond à ces questions, au travers d’une relecture actualisée du Traité du rebelle d’Ernst Jünger. Dans ce livre, paru en 1951, Jünger ressuscite la figure du Waldgänger : celui qui marche en forêt. Avoir recours aux forêts, ce n’est pas l’insurrection, ni le repli sur soi, encore moins la connivence, c’est le non-accommodement. La perspective est celle de l’individu ne pouvant plus compter que sur lui-même, sans autre point d’appui que sa propre détermination à ne pas se soumettre. "

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  • Tour d'horizon... (249)

     

     

    Au sommaire :

    - sur le journal catholique traditionaliste La Nef, José Javier Esparza, ancien responsable de la ND espagnole revient sur les positions religieuses de la ND française...

    La Nouvelle Droite et la question religieuse : bilan d'une polémique aujourd'hui méconnue

    Eléments-17-18.jpg

    - sur Conflits, Frédéric Casotti présente les relations entre l’œuvre d'Ernst Jünger et la guerre...

    Ernst Jünger : un écrivain face à la guerre

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  • Ernst, Jünger, le visage de la technique...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie en coopération avec l'Institut Iliade viennent de publier un essai de Michele Iozzino intitulé Ernst Jünger, le visage de la technique. Né à Senigallia en Italie, en 1994, titulaire d’une licence en philosophie de l’université de Macerata, Michele Iozzino écrit pour le quotidien Il Primato Nazionale et collabore avec divers autres journaux.

     

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    " La tâche de l’homme moderne est de conquérir un espace de liberté contre la propagation du néant et de dominer spirituellement le monde des machines, de donner en somme un visage à la technique. Un défi que n’a pas manqué de relever Ernst Jünger, âme audacieuse du xxe siècle, qui, à travers sa vie, son expérience de guerre ainsi que sa vaste production littéraire, a tenté de donner une réponse à cette question abyssale. L’étude proposée par Michele Iozzino offre une réflexion complète sur cette question et fait dialoguer en profondeur le « premier » Jünger, celui des écrits de guerre et du Travailleur, et le « second», de la maturité, que l’on a trop souvent tendance à opposer. L’auteur montre en effet que les différentes Figures jüngeriennes que sont le Travailleur, le Rebelle et l’Anarque, correspondent moins à des stades évolutifs d’une même pensée qu’à d’authentiques espaces de liberté compossibles à l’intérieur de la technique. Ces Figures offrent des réponses à la remise en cause de l’homme par la technique, afin de retrouver une dimension proprement humaine, ou plutôt surhumaine, par rapport à cette dernière. "

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  • Rome : chronique d'apocalypse...

    Les éditions Fario viennent de publier un essai de Jean Lauxerois intitulé Rome - Chronique d'apocalypse. Philosophe, élève de Jean Beaufret, l'auteur a également traduit des œuvres de Heidegger, Walter F. Otto, Aristote ou Sophocle.

     

    Lauxerois_Rome - Chronique d'apocalypse.jpg

     

    " « Qui venait habiter à Rome, autour des années quatre-vingt-dix, découvrait une ville bien éloignée des images du traditionnel « Voyage en Italie » comme des clichés de l’actuel tourisme de masse. Âpre, dure, corrompue, somnolente et violente à la fois, à mi-chemin entre mythe et chaos, Rome semblait partagée entre le rêve de sa grandeur passée et la réalité de sa dégradation contemporaine – tout en gardant une beauté secrète dont l’emprise pouvait être hypnotique.

    Célèbres ou anonymes, de souche ou d’adoption, la plupart des Romains continuaient à vivre au jour le jour, avec leur fatalisme légendaire voire leur indifférence ; d’autres tentaient de lire les signes de la catastrophe annoncée… Leur inquiétude engageait à tenir la chronique de cette lente apocalypse, en sondant les profondeurs de la ville pour en déchiffrer les mortels paradoxes.

    D’autant que deux poètes aux destins croisés avaient ouvert la voie menant au labyrinthe : Ingeborg Bachmann, quittant l’Autriche pour vivre à Rome et pour finalement y mourir dans l’incendie de son appartement en 1973, et Pier Paolo Pasolini, sauvagement assassiné sur la plage d’Ostie en 1975. Leur présence vibre dans ces pages, et réveille en écho la mémoire de ceux qui ont contribué à écrire le roman de Rome – tels Michel-Ange, Poussin, Piranèse, Goethe, Chateaubriand, Stendhal, Rilke, Fellini, Moravia, Ungaretti… 

    Thomas Bernhardt, lui, écrit dans Extinction : « Rome est un lieu idéal pour une extinction comme celle que j’ai en tête. Car Rome n’est pas le centre ancien de l’histoire passée du monde, elle est, comme nous le voyons et le sentons chaque jour et à chaque heure si nous sommes attentifs, le centre du monde d’aujourd’hui… » Dans ce sillage, la chronique devenait quête d’un sens : celui du devenir de l’Europe. Car si Rome n’est plus dans Rome, qu’en est-il de l’Europe dont elle a été si longtemps le centre ?  Si nous sommes entrés dans ce qu’Ernst Jünger nomme un « interrègne », si les dieux se sont pour l’heure retirés, en laissant se déployer la puissance des Titans, Rome malmenée, et désormais marginale, serait l’image d’une Europe elle-même reléguée à la marge du monde devenu planétaire. En son apocalypse, Rome serait le miroir de l’Europe contemporaine, et son centre insolite. » "   

     

    « Qui venait habiter à Rome, autour des années quatre-vingt-dix, découvrait une ville bien éloignée des images du traditionnel « Voyage en Italie » comme des clichés de l’actuel tourisme de masse. Âpre, dure, corrompue, somnolente et violente à la fois, à mi-chemin entre mythe et chaos, Rome semblait partagée entre le rêve de sa grandeur passée et la réalité de sa dégradation contemporaine – tout en gardant une beauté secrète dont l’emprise pouvait être hypnotique.

    Célèbres ou anonymes, de souche ou d’adoption, la plupart des Romains continuaient à vivre au jour le jour, avec leur fatalisme légendaire voire leur indifférence ; d’autres tentaient de lire les signes de la catastrophe annoncée… Leur inquiétude engageait à tenir la chronique de cette lente apocalypse, en sondant les profondeurs de la ville pour en déchiffrer les mortels paradoxes.

    D’autant que deux poètes aux destins croisés avaient ouvert la voie menant au labyrinthe : Ingeborg Bachmann, quittant l’Autriche pour vivre à Rome et pour finalement y mourir dans l’incendie de son appartement en 1973, et Pier Paolo Pasolini, sauvagement assassiné sur la plage d’Ostie en 1975. Leur présence vibre dans ces pages, et réveille en écho la mémoire de ceux qui ont contribué à écrire le roman de Rome – tels Michel-Ange, Poussin, Piranèse, Goethe, Chateaubriand, Stendhal, Rilke, Fellini, Moravia, Ungaretti… 

    Thomas Bernhardt, lui, écrit dans Extinction : « Rome est un lieu idéal pour une extinction comme celle que j’ai en tête. Car Rome n’est pas le centre ancien de l’histoire passée du monde, elle est, comme nous le voyons et le sentons chaque jour et à chaque heure si nous sommes attentifs, le centre du monde d’aujourd’hui… » Dans ce sillage, la chronique devenait quête d’un sens : celui du devenir de l’Europe. Car si Rome n’est plus dans Rome, qu’en est-il de l’Europe dont elle a été si longtemps le centre ?  Si nous sommes entrés dans ce qu’Ernst Jünger nomme un « interrègne », si les dieux se sont pour l’heure retirés, en laissant se déployer la puissance des Titans, Rome malmenée, et désormais marginale, serait l’image d’une Europe elle-même reléguée à la marge du monde devenu planétaire. En son apocalypse, Rome serait le miroir de l’Europe contemporaine, et son centre insolite. »    

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  • Manifeste national-bolchevik

    Les éditions Ars Magna viennent de publier un texte de 1933 du journaliste nationaliste-révolutionnaire Karl-Otto Paetel, intitulé Le Manifeste national-bolchevik. Proche d'Ernst Jünger à la fin des années 20, Karl-Otto Paetel, hostile au régime national-socialiste, émigrera aux Etats-Unis en 1935 et y restera jusqu'à sa mort en 1975.

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    " Le 30 janvier 1933, le jour même où Adolf Hitler est nommé chancelier, paraît à Berlin un livre, modeste par son volume mais d’une grande importance idéologique : Le Manifeste national-bolchevik.
    Son auteur, Karl-Otto Paetel, issu du mouvement Wandervogel, a collaboré avec Ernst Jünger puis fondé le Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires qui sera, un temps, un compagnon de route du Parti communiste d’Allemagne.
    Après la prise du pouvoir par le NSDAP, Paetel verra son manifeste envoyé au pilon, son mouvement et sa presse interdits, et il devra choisir l’exil. Malgré cela, il ne cessera pas le combat, prônera un front commun des mouvements nationalistes-révolutionnaires et engagera leurs militants à pratiquer l’entrisme au sein du parti nazi et de la Jeunesse hitlérienne. "

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