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Livres - Page 224

  • Les Arrogants...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur une enquête politique de Gilles Gaetner intitulée Les Arrogants - Ambitions, affaires, aveuglements. Journaliste à L’Express pendant 25 ans, après être passé par Les Echos et Le Point, Gilles Gaetner est un spécialiste des affaires politico-financières.

     

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    " Des municipales loin d’être gagnées, une centaine de députés qui ne se représenteront pas, un parti dirigé à la soviétique où l’on n’aime guère les rebelles, une ancienne ministre
    « jetée comme un kleenex », des copains promus à des postes de choix, des intimes de Macron plein de certitudes et un symbole, l’ISF, abandonné. Est-ce cela, le Nouveau Monde, apaisé, bienveillant, promis par Macron ? Gilles Gaetner, qui a recueilli les témoignages d’élus de tous bords, pointe les fautes et aveuglements d’un régime vertical, secoué par les affaires. Comme au temps de la gauche en 1981.
    En deux ans et demi de mandat présidentiel, qu’ont vu les Français ? Des ministres (Bayrou, Collomb, Hulot) qui démissionnent. Un autre, (Rugy) qui aime les festins. Un très
    proche de Macron, Alexandre Benalla, qui joue les Rambo. Et un président désemparé face à l’explosion des Gilets jaunes.
    Aujourd’hui, Macron-Jupiter joue gros avec sa réforme des retraites aux contours incertains et sa volonté de diminuer le nombre de parlementaires. Des soubresauts en perspective au
    sein de la majorité ? Le président décide seul. Le Peuple ne sait pas. Ceux qui savent, ce sont Emmanuel Macron et ses amis diplômés. Les maires ? On ne s’en soucie guère. Les syndicats ? On s’en méfie. Les Gilets jaunes ? Ils se calmeront bien un jour.
    Les Arrogants sont au pouvoir. Jusqu’à quand ? "

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  • Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste...

    Les éditions L'Homme nouveau viennent de rééditer un recueil de textes de réflexion politique de G.K. Chesterton intitulé Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste. Écrivain catholique anglais, G.K. Chesterton (1874-1936), bien connu pour ses nouvelles policières autour du personnage du Père Brown, a également été un intellectuel anticapitaliste et antimoderne, favorable au distributisme. Le même éditeur a publié un recueil de ses textes polémiques sous le titre Utopie des usuriers (L'Homme nouveau, 2010).

     

     

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    " Inédit en langue française, ce "Plaidoyer" de G.K. Chesterton est l'un de ses principaux ouvrages de réflexions politiques. Dans ce recueil de textes de 1926, le grand écrivain britannique s'emploie à dessiner les principes qui pourraient guider une société vraiment humaine entre les écueils du totalitarisme collectiviste et du chaos du libéralisme libertaire qui ne profite qu'à des privilégiés. Ce n'est pas une mince surprise de constater qu'en usant des mots qui sont les siens, Chesterton avait déjà pensé la crise de l'environnement, la faillite des banques, la perversité du système de la grande distribution, la destruction de l'agriculture ! Avec la philosophie de la gratitude qui le caractérise tant, émaillant ses propos d'un feu d'artifice de paradoxes révélant la complexité des choses, Chesterton propose la large distribution de la propriété comme facteur de justice sociale et de développement économique maîtrisé.  "

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  • Voyage en Terre du Milieu...

    Les éditions de la Bibliothèque nationale de France viennent de publier sous la direction de Vincent Ferré le catalogue de l'exposition Tolkien - Voyage en Terre du Milieu. Universitaire, spécialiste de l’œuvre de l'auteur du Seigneur des Anneaux, Vincent Ferré a notamment publié Tolkien : sur les rivages de la Terre du Mileu (Bourgois, 2001) et Lire Tolkien (Pocket, 2014), mais aussi dirigé l'ouvrage collectif Tolkien, 30 ans après (Bourgois, 2004) ainsi que le Dictionnaire Tolkien (Editions du CNRS, 2012).

     

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    " « Au fond d'un trou vivait un hobbit. »

    Lorsqu'en 1937, J.R.R. Tolkien publie Le Hobbit, l'honorable professeur d'Oxford est loin d'imaginer le succès mondial et l'impact de son œuvre sur la culture populaire.
    La Bibliothèque nationale de France lui consacre une grande exposition. Le catalogue qui l'accompagne est conçu comme un voyage en Terre du Milieu, il permet d'arpenter le monde imaginaire forgé par l'auteur du Seigneur des Anneaux, ses paysages, ses peuples et leurs langues. On y rencontre elfes, nains, orques et dragons au fil d'un parcours dévoilant les secrets de la création de cette œuvre-monde. Les collections de la BnF (manuscrits, objets, éditions illustrées) mettent en contexte l'œuvre de cet immense artiste, écrivain, illustrateur, philologue et spécialiste de littérature médiévale. Grand public et fans inconditionnels y découvriront les œuvres majeures et celles, moins connues, retraçant l'histoire de la Terre du Milieu. "

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  • Cinématique des muses...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux ont publié cet été un recueil de portraits d'actrices signés par Ludovic Maubreuil et intitulé Cinématique des muses. Médecin, chroniqueur pour le cinéma dans la revue Éléments et responsable du blog Cinématique, Ludovic Maubreuil est déjà l'auteur de Le cinéma ne se rend pas (Alexipharmaque, 2008 et 2016) et de Bréviaire de cinéphilie dissidente.(Alexipharmaque, 2009 et 2012).

     

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    " « Les actrices de ce recueil n’ont pas été choisies au hasard, nous y avons été contraints : elles représentent précisément ce qui dans un visage, un corps, une gestuelle ou une intonation, nous émeut chez une femme au plus haut point. Le premier mouvement est donc celui de l’engouement, voire du caprice, qui a fait se profiler nettement, au cœur des films, une présence particulière. [...] Ces actrices en effet nous ont pris dans leurs rets, et c’est auprès d’Anicée Alvina, de Claude Jade ou de Mimsy Farmer que nous avons appris à connaître les femmes, leurs atermoiements comme leurs certitudes. C’est avec Tina Aumont et Catherine Spaak que nous avons commencé à tomber amoureux, puisque dans tout sport de combat qui se respecte l’art de la chute s’enseigne en premier. Nous avons suivi pas à pas les déambulations de Joanna Shimkus, les courses d’Ottavia Piccolo, les danses de Cathy Rosier. Nous avons écouté ce qu’Édith Scob susurrait, suivi les directives de Francine Bergé, respecté les choix de Jacqueline Sassard, ne sachant que trop bien qu’elles étaient successivement, ou parfois de façon simultanée, nos plus vifs regrets, nos grandes espérances, nos maîtresses de songe. » "

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  • L'épopée de la Garde de fer...

    Les éditions du Lore viennent de publier un ouvrage d'Horia Sima intitulé L'épopée de la Garde de fer. Successeur de Codreanu à la tête de la Garde de fer, Horia Sima a été interné en Allemagne de 1941 à 1944 et a terminé sa vie en exil en Espagne.

     

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    " De toutes les « aventures » fascistes européennes du XXe siècle, celle qui naquit en Roumanie sous l’égide de la Légion de l’Archange Michel et de son fondateur Corneliu Zelea Codreanu, demeure l’une des plus intéressantes à bien des égards.

    En effet, le Mouvement légionnaire roumain, plus connu en France sous le nom de Garde de Fer, mêla intimement des ambitions politiques à une véritable mystique orthodoxe, se traduisant par une éthique et une discipline rarement égalées.

    Horia Sima, successeur au « commandement » de la Garde de Fer après l’emprisonnement de Codreanu, nous livre dans cette histoire du Mouvement légionnaire roumain les luttes et le martyr de ses membres dans un souci de chronologie que le lecteur appréciera.

    La première version française de ce document parut à Rio de Janeiro en 1972 et son écho n’eut pas la résonance escomptée ; c’est la raison pour laquelle une édition sur le sol français semble aujourd’hui toute légitime. "

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  • La loi de fer de l'oligarchie...

    Les éditions du Toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai de Dalmacio Negro Pavon intitulé La loi de fer de l'oligarchie. Ancien professeur d’histoire des idées politiques à l’Université Complutense de Madrid, professeur émérite de science politique à l’Université San Pablo de Madrid, membre de l’Académie royale des sciences morales et politiques, Dalmacio Negro Pavón est l’auteur d’une vingtaine de livres et de plusieurs centaines d’articles.

     

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    " Fin connaisseur de la pensée politique européenne, Dalmacio Negro Pavón nous convie à un parcours à travers l’histoire de la politique occidentale et nous livre la clé pour comprendre l’hostilité et la crainte de l’establishment européen devant la montée des mouvements populistes et des rébellions populaires du type « gilets jaunes ». À la lumière de l’histoire politique, que démontre-t-il ? Tout d’abord qu’il n’y a pas de communauté politique sans hiérarchie, pas de hiérarchie sans organisation, pas d’organisation sociale qui ne se concrétise sans la direction d’un petit nombre. Le pouvoir retombe toujours entre les mains de la minorité dirigeante, et cela indépendamment de la forme politique. C’est ce que l’on appelle la « Loi de fer de l’oligarchie ». Ensuite, il démystifie la démocratie en tant que succédané ou superstition née des religions de la politique. Les démocraties tendent toujours à se convertir en oligarchies et plus la démocratie s’organise, plus elle tend à décliner et plus les possibilités de manipulation des masses grandissent. La démocratie est une méthode, elle ne saurait être une fin, un idéal absolu, un impératif moral. Enfin, quand l’organisation ultime de la démocratie est devenue si complexe qu’elle ne sert plus qu’à éluder les responsabilités et à écraser l’opposition au nom du peuple, Pavón met en garde contre le retour de « l’incontrôlable ». Une leçon pour les temps présents. "

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