Vous pouvez découvrir ci-dessous une invention révolutionnaire propre à séduire les accrocs des nouvelles technologie et du développement durable...
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Métapo infos vous souhaite une année 2013 sous le signe de la pensée et de l'engagement pour préparer les combats à venir...
Cordialement !
Nous vous livrons ci-dessous un petit article assez fascinant de M, le magazine du Monde, dont on gouttera l'humour (noir...) involontaire... Le fossé entre les bobos, coeur de cible de ce magazine, et le peuple de France est manifestement infranchissable...
Un petit tour à la Goutte-d'Or, et puis s'en va.
Des treks « ethniques» dans la capitale, une drôle d'idée? La dernière trouvaille des tour-opérateurs cible des Parisiens en manque d'exotisme.
Ils ont chaussé leurs godillots antidérapants, enfilé une veste imperméable et conservent leur appareil photo à portée de main. Fin prêts, les randonneurs s'attaquent ce samedi matin de novembre à... la Goutte-d'Or, quartier africain de Paris. Le tour-opérateur Atalante, spécialisé dans les randonnées à l'autre bout du monde, organise tous les mois un "City trek Afric' à Paris". Pendant trois heures, dix à douze promeneurs, accompagnés par Jean-Marc Bombeau et Mohamed Sissokho, deux habitants du quartier, pénètrent chez les disquaires et les marchands de légumes avant de découvrir l'univers des vendeurs de cheveux et de déjeuner autour d'un poulet yassa.
Le trek "ethnique" constitue un marché encore embryonnaire mais en pleine expansion. "Nous songeons à en proposer trois ou quatre l'an prochain consacrés au Paris chinois ou indien", assure David Noguès, directeur commercial d'Atalante. La concurrence est vive. Huwans Clubaventure vend déjà depuis 2004 des "cityrandos" qui accueillent chaque année 400 personnes. Au programme : cérémonie du thé dans un temple coréen, rencontre avec un pope dans une église russe, participation au défilé en l'honneur de Ganesh dans le quartier indien. Les deux tour-opérateurs accueillent la même clientèle : des citadins curieux ou en quête de dépaysement, voire des "comités d'entreprise venus de province pour le week-end", remarque Agnès Manesta, chez Huwans, qui estime donner aux clients le goût du voyage. "Par la suite, ils auront envie d'aller en Chine ou en Egypte", affirme-t-elle.
MALAISE
Parcourir, accompagné d'un guide, les rues de sa propre ville en fait surgir des facettes inattendues. A la Goutte-d'Or, on découvrira la Ferme parisienne, seul magasin de la capitale où l'on peut acheter de la volaille vivante. Les dizaines de poules qui s'ébattent dans un enclos de verre font le bonheur des marabouts du quartier. Plus loin, la poissonnerie Parivic propose barracudas ou sompattes aux clientes vêtues de boubous. La promenade se poursuit au marché Dejean, où l'on apprend à cuisiner les gombos, les bananes plantain ou les feuilles de manioc qui servent à préparer le saka-saka. Au fil du parcours, on repère quelques noms sur les vitrines : "Elégance exotique", "Beauty land" ou "Obama Fashionhair" avec un portrait géant du président des Etats-Unis.
A certains moments, on ressent pourtant comme un malaise face à cette dizaine de touristes blancs observant avec curiosité les mœurs des Africains. Chez un marchand de tissus, à la vue des femmes blanches qui se font photographier parmi les bazins – ces étoffes damassées dont on fait les vêtements festifs en Afrique de l'Ouest –, des clientes qui s'apprêtaient à faire leurs emplettes rebroussent chemin. On a déjà assisté à une scène du même genre quelque part. C'était à Mopti, au Mali.
Olivier Razemon (M, 22 décembre 2012)
Nous reproduisons ci-dessous un article de Jean Bonnevey, cueilli sur Metamag et consacré aux inquiétudes de la Suisse face aux tensions qui s'accumulent en Europe...
Suisse : la citadelle en « Camp des saints »Quand on étudiait encore l’histoire en France, on parlait de « grandes invasions ». Cette période de grande mutation avec la chute de l’empire romain d’occident est qualifiée en Allemagne de « grandes migrations » En fait, il s’agit de déplacements massifs de peuples, poussés par des invasions certes (notamment celles des Huns), celle des peuples qui venaient dans l’empire romain, plus pour se réfugier et s’assimiler que pour le conquérir et le dénaturer. Autres temps, autres mœurs.L’histoire ne se répète pas, elle bégaye certes, mais les mêmes causes provoquent des conséquences similaires ou comparables. C’est en tout cas, l’avis de nos amis helvètes qui semblent vouloir appliquer le fameux principe de précaution à leurs frontières.
En septembre dernier, l'armée suisse s'est entraînée sur des scénarios de violences civiles liées à l'instabilité économique de l'Europe. Berne s'inquiète ouvertement d'une désorganisation des armées voisines liée à la crise de l'Euro et des mesures d'austérité imposées par Bruxelles qui force les Etats à réduire les budgets destinés à la sécurité (police, gendarmerie, armée.)Il n’y a pas le feu au lac, mais ça pourrait venir.Le ministre de la Défense suisse souligne : "Je n'écarte pas la possibilité que nous aurons besoin de l'armée dans les années à venir". "Si un terroriste similaire au norvégien Anders Brievik cible des musulmans, les choses pourraient devenir incroyablement dangereuses très rapidement, ce qui pourrait déclencher des soulèvements généralisés de musulmans à travers toute l'Europe.".Pour les suisses, le résultat d'une politique financière qui consiste à soutenir en priorité un système bancaire en faillite plutôt que son dispositif de sécurité, représente une mise en danger pour les populations... et les helvètes sont convaincus que les forces de l'ordre des pays voisins n'auront plus les moyens nécessaires de contenir les révoltes si les vagues de protestations sociales se poursuivent en Europe.Les Suisses qu’on ne prend jamais au dépourvu, s’organisent tranquillement.L’omerta médiatique en France est totale. Seule BFM Business en parle : « Forte de son armée de 200 000 hommes, elle a organisé du 6 au 21 septembre, un exercice militaire du nom de « Stabilo Due » destiné à vérifier « sa disponibilité opérationnelle » pour faire face au chaos social européen. »La chaîne américaine CNBC News écrit sur son site Internet, «avec des protestations anti-austérité en Europe, découlant de l'instabilité civile dans les rues d’Athènes et de Madrid, le pays européen, connu pour sa neutralité, prend des mesures de précaution inhabituelles.»Selon le conseiller aux Etats, Jean-René Fournier (PDC/VS), «sur le fond, il est certes du devoir des responsables de la sécurité de planifier l'engagement de l'armée dans toutes les situations prévisibles, et l'instabilité en Europe en est une. Mais nous n'en sommes pas là, et nos voisins pourraient se sentir blessés.» Le conseiller national UDC, Yvan Perrin, pense au contraire que «si on veut être préparé au pire, il faut bien s'exercer». Et pour le démocrate du centre, nos voisins n'ont aucune raison de s'en offusquer.Au contraire, du côté de la gauche, on pense que cet exercice est «une grande maladresse vis-à-vis de nos voisins» et que la Suisse «doit se trouver des ennemis», comme le relève le conseiller national jurassien Pierre-Alain Fridez (PS). Interviewé par CNBC, le vice-président des Verts, Joseph Lang, pense que l'armée utilise «les contestations sociales et l'instabilité en Europe» pour se donner «plus de crédibilité». Et peut-être aussi pour justifier l'augmentation de son budget. Comme le rappelle Sonntag, André Blattman prévoit de soumettre en décembre à Ueli Maurer, la création de quatre bataillons de policiers militaires soit un total de 1600 hommes.Et revoilà le réduit alpin- dont rêvaient les nazis, Hitler ayant par prudence renoncé à envahir un pays neutre surarmé et sans enjeu stratégique. La suisse deviendra-t-elle le « camp des saints » de Jean Raspail ?Ce qui est sur, c’est que cette inquiétude ne devrait pas être un objet d’ ironie facile mais nous interpeller et même nous inquiéter.Jean Bonnevey (Metamag, 22 octobre 2012)
Où en est la bataille médiatique ? Réponse Place Saint-Georges à Paris, samedi 13 octobre, à la cinquième Journée de la réinformation de Polémia : « Face à la tyrannie médiatique, pour un grand bond offensif ». Avec Jean-Yves Le Gallou, Michel Geoffroy, Benjamin Dormann (Ils ont acheté la presse), Yves Le May (Novobreizh), Philippe Milliau (Notre Antenne) et Claude Chollet (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique). Face à la tyrannie médiatique, pour un grand bond offensif, rendez-vous à Paris, dans les salons Dosnes-Thiers, à partir de 9h30, métro Saint-Georges.
Inscription sur place ou sur le site de Polémia