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Décryptage - Page 66

  • Cette année-là... (4)

    Dans Cette année-là, l'équipe de la revue Éléments, autour de Patrick Péhèle,  nous fait découvrir sur le plateau de TV Libertés des livres, des chansons, des films, des évènements qui ont marqué la société française en bien ou en mal et qui marquent encore notre présent. Un rendez-vous classé par année, sous le signe d’un retour sur notre passé, avec ce qu'il faut de passion et d'impertinence... Et on retrouve sur le plateau Pascal Esseyric, David L’Épée , Olivier François et Christophe A. Maxime...

    Au sommaire ce mois-ci :

    – le live Aristote au Mont Saint-Michel, de Sylvain Gouguenheim (2008)

    – le film Calmos, de Bernard Blier (1976)

    – La série Le prisonnier, de Patrick McGoohan (1967)

     

                                       

     

    En complément :

    - un extrait du film Calmos

                                   

    - le célèbre générique de la série Le prisonnier

                                        

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  • Feu sur la désinformation... (168)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Champigny : lynchage de « flics » pour la nouvelle année
      Des chances pour la France souhaitent une « bonne année et une bonne santé » à la police !!! Le soir de la saint Sylvestre une policière a été lynchée au sol à Champigny dans le Val de Marne. L’information a été dans un premier temps occultée par les médias pour finalement être présentée comme une juste réponse aux provocations des forces de l’ordre.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Le col de l’Echelle( 1700 m !) dans les Hautes- Alpes nouveau rendez-vous médiatique pour la compassion migratoire. Situé près de la frontière entre l’Italie et la France, le col fait l’objet de l’attention médiatique. Plusieurs chaines ont fait des reportages sur les migrants qui le traversent dans le froid et la neige...

    • 3 : Loi contre les fake news, Macron Fake dictateur ?
      Mercredi 03 janvier, Emmanuel Macron a annoncé lors de ses vœux à la presse, un futur texte de loi pour lutter contre la diffusion de fake news. Dans le viseur du président : les médias de ré information, et le média russe Russia Today. Quid des nombreux bobards diffusés dans les journaux et sur les chaines d’information en continu ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La censure sur les réseaux sociaux s’accélère. Hier encore espace de liberté, twitter comme Facebook exercent désormais un contrôle sur le contenu de plus en plus sévère. L’essayiste Renaud Camus a été censuré sur Facebook pour avoir appelé au meurtre d’Hérode (mort en l’an 4) et le compte « Pont d’Arcole » a été clôturé sur twitter pour une blague «moisie ».
    • 5 : 11 vaccins obligatoires, la pilule pharmaco gouvernementale
      Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires. Pour les journaux, cette mesure sanitaire relève du « bon sens », et ne pas vacciner son enfant s’apparente à de la « maltraitance ». Les médias ont ânonné l’évangile selon le lobby pharmaceutique sans donner la parole aux médecins réticents à cette campagne de vaccination massive.

     

                                                

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  • Bitcoin : au risque du secret...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse éclairante de François-Bernard Huyghe consacrée au Bitcoin, cette monnaie virtuelle et autonome, dont le cours connait des évolutions spectaculaires... Spécialiste des questions de médiologie et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe a publié notamment Les maîtres du faire-croire (Vuibert, 2008), Think tanks - Quand les idées changent vraiment le monde (Vuibert, 2013) ou La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015).

     

    Bitcoin.jpg

    Bitcoin : au risque du secret
     
    Crashera, crashera pas ? L’auteur de ces lignes est incapable de juger de l’avenir du bitcoin : comme pour les tulipes d’Amsterdam dont les promesses de vente se valorisaient chaque jusqu’à effondrement de la bulle spéculative en 1637, on peut penser que tout ce qui monte sur la foi d’un espérance (valoir plus demain) peut tomber... ou pas, ou plus tard. Une monnaie qui s’apprécie de mille pour cent en quelques mois, ne repose sur rien dans l’économie réelle, et est sensée échapper à tout pouvoir politique de régulation, pose, pour le moins, quelques problèmes.

    N’étant émis par aucun État et n’ayant valeur imposée sur aucun territoire, le bitcoin vaut ce que vaut la confiance que lui accordent ses utilisateurs ; ce sont les gens qui acceptent - peut-être par commodité, souvent par anticipation de profits futurs, voire par souci de branchitude - d’évaluer des biens en bitcoins, d’en échanger et d’en conserver. Les trois fonctions de la monnaie sont théoriquement remplies. Tout repose sur une convention - par cette opération informatique je transfère ou garde la possibilité de transférer demain tel montant - mais convention suppose mode de preuve.
    Le billet de banque prouve qu’il vaut tant parce qu’il est réputé authentique et produit en quantité limitée par un autorité qui décrète qu’il a le pouvoir de payer ; surtout, après avoir changé de poche, il ne peut plus être à deux endroits ; l’opération irréversible ne peut plus être contestée. Le chèque ou le payement par carte reposent sur un enregistrement matériel ou numérique différé et à distance : quelque part, une banque ou une organisation de crédit a bien noté que A promettait de donner tant à B et est d’accord. Ce sera effectif demain ou dans quelques secondes.

    Tout cela suppose un secret et une autorité. Secret de la fabrication du billet et autorité émettrice (banque nationale, par exemple). Secret d’une signature physique, d’un code ou d’un identifiant électronique qui rendent la transaction unique identifiable ; mais aussi l’autorité des institutions qui garantissent que l’argent sera transféré de tel compte à tel autre, ou que tel crédit croîtra ou diminuera.
    Dans le cas du bitcoins et des cryptomonnaies, la logique est totalement différente. Certes, en amont, on n’échappe pas à la règle secret plus autorité : pour participer, il faut acquérir un porte-monnaie électronique et se doter d’un code pour entériner ses transactions. Ou plus exactement, il faut une adresse conventionnelle (une suite de chiffres) à laquelle les autres participants pourront faire des envois.

    Si des précautions ont été prises (l’identité physique du propriétaire du compte n’est pas connue, il est seul à connaître son code de donneur d’ordre et la cryptographie asymétrique lui permet de recevoir de n’importe qui des messages/payements que lui seul est capable de décrypter/toucher ), il réalise toutes sortes d’opérations anonymement, y compris pour des activités criminelles. Quant au code valant signature, tout va s’il ne se fait pas voler par quelqu’un qui se substituerait au légitime propriétaire du porte-monnaie virtuel. L’opérateur peut se rendre intraçable, mais l’opération, elle, est ultra-visible, mémorisée et même surabondamment enregistrées par la « foule » : la sécurité est ainsi assurée par les blockchains qui assurent que le passé est bien enregistré.
    En clair : énormément d’ordinateurs enregistrent les opérations, de telle sorte que l’archive est conservée et que toute opération est attestée une fois pour toutes. Donc, en principe impossible de réécrire le passé (comme dans le cas d’une escroquerie où l’on fait croire que A a signé ce chèque ou ordonné cette transaction) puisque les traces sont à la disposition de tous, comme l’est le logiciel ouvert, l’algorithme, seul détenteur ici de ce que l’on pourrait nommer autorité. Le bitcoin a, en quelque sorte, résolu par de la complexité organisée et partagée, ses problèmes de limitation et sécurité: il n’y a plus quelque part des choses à voler ou à contrefaire, ni un disque dur unique dans lequel pénétrer pour le pirater et fausser l’information -A a tant, B donne tant-.

    Mais toute monnaie combine un acte matériel et un acte déclaratif. Moi l’État émets ce billet et dis qu’il vaut tant. Moi, la banque, enregistre que telle carte a touché tel terminal et permets que ces électrons valent crédit pour l’un, débit pour l’autre.
    C’est ici que le principe de complexité /publicité propre au bitcoin se révèle plus paradoxal encore. Comment faire des bitcoins sans institution politique ou financière centralisée pour énoncer le performatif « Je déclare que ceci est un bitcoin » ? Réponse : du travail, beaucoup de travail, compliqué et ne servant rigoureusement qu’à cela. Si vous possédez un ordinateur suffisamment puissant, ou faites partie d’une chaîne (un pool) vous pouvez commencer à travailler comme « mineur » à « extraire » des bitcoins avec un programme ad hoc. Et vous travaillez en résolvant des opérations complexes, des énigmes cryptographiques dont le seul but est d’être difficiles à résoudre : on crée ainsi une friction artificielle pour que vous puissiez être « salarié ». Vous recevrez une compensation en nouveaux bitcoins pour l’investissement et l’effort que vous avez fait en participant à cette sorte de comptabilité démente.
    Le but - pour raréfier et contrôler la production de monnaie- est que votre travail soit aussi long et difficile que possible, qu’il pousse votre programme dans ses derniers retranchements. D’où l’idée que, pour être modérée et ne pas reproduire un effet « planche à billets » dans le virtuel, la production de bitcoins doit coûter beaucoup, en machines sophistiquées, en temps de production, et, accessoirement en électricité et chaleur dégagées par cette pénibilité délibérée. Il faut littéralement transpirer -les machines chauffent beaucoup - pour miner. Entre l’enregistrement en commun du gigantesque livre de comptes qui retrace toutes les opérations - sécurisé par le nombre de « témoins » plus une bonne cryptologie - et le ralentissement délibéré de la production, le système se révèle paradoxal. Il doit compenser la fluidité du système - je t’envoie un message et, hop, tu es crédité sans qu’aucune bureaucrate ait à en connaître - par la production de détours et d’artifices. Trois risques potentiels, donc, contre la cryptomonnaie : la panique spéculative, l’intervention de l’État trouvant le moyen de contrôler le système qui, pour moment, lui échappe, et la logique même de complexité qu’engendre la bitcoin. Crashera, crashera pas ?
     
    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 31 décembre 2017)
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  • Feu sur la désinformation... (167)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Tex, blackface, Miss France, les médias ne sont plus Charlie
      Peut-on rire de tout ? Une nouvelle norme médiatique est apparue chez les journalistes... Le rire doit servir le « vivre ensemble ». Censure contre le « sexisme » ou le « racisme »... tous les prétextes sont bons et les réseaux sociaux ainsi que les médias veillent au bon respect de ces règles. En une semaine, trois personnalités en ont fait les frais: l’animateur Tex, Miss France 2018 et le footballeur Antoine Griezmann.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Salhia Brakhlia diffuse un reportage sur les coulisses d’une conférence de presse de Poutine. La journaliste de BFMTV y dénonce la connivence entre la presse russe et les journalistes qui n’hésitent pas à déclarer devant la caméra leur intention de voter pour Vladimir Poutine lors de la prochaine présidentielle. Pourtant, en 2017, lors de la présidentielle française, beaucoup de journalistes ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.

    • 3 : Journée internationale des migrants : ouvrez vos cœurs et vos frontières !
      18 décembre 2017 rime avec journée internationale des migrants. C’est l’occasion pour les journaux et les chaines d’information en continue de propager, une nouvelle fois, un discours immigrationniste. A cette occasion, France 2 a diffusé une séquence lacrymale pour les clandestins qui traversent les Alpes, alors qu’Euronews couvrait une manifestation réunissant une petite centaine de personnes. Toutes les excuses sont bonnes pour parler des « migrants ».
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Les réseaux sociaux sont-ils morts ? La nouvelle charte de Twitter, entrée en vigueur le 18 décembre, a déjà fait ses premières victimes. Parmi elles, le compte de Génération Identitaire. Pour donner satisfaction à certaines associations, utilisateurs ou Etats, le réseau social a renforcé son contrôle sur les contenus déclarés comme « haineux ». Mais la fermeture du compte se fait de manière unilatérale, sur délation et sans possibilité de se défendre. Des mesures qui ressemblent furieusement à de la censure. Et à la pire des censures: la censure préalable.
    • 5 : Le français, cette langue arabe...
      Mardi 18 décembre, journée mondiale de la langue arabe. A cette occasion les médias se plongent dans l’origine de la langue française pour nous apprendre que le français contient plus de mots arabes que de mots gaulois…. Des mots arabes pas si arabes.

     

                                       

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  • Feu sur la désinformation... (166)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Guerre des sexes, les médias attaquent
      « Les femmes sont plus petites car privées de nourriture par les hommes ». C’est la dernière trouvaille féministe publiée par France Info et l’Obs. Depuis l’affaire Weinstein les féministes déconstruisent les rapports hommes femmes: courtoisie, langue, conte, tout y passe. Il est temps de dire stop, calmos.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Opération de communication pour Sea Legacy qui diffuse la vidéo d’un ours blanc affamé. C’est le retour du symbole du réchauffement climatique. Pour les médias cet ours meurt de faim car son habitat et même sa vie est détruite par le réchauffement climatique. Pourtant rien n’indique les raisons de la mort de cet ours. Sa mort pourrait être le résultat d’une combinaison de facteurs, la vieillesse, la maladie. Un message d’autant plus absurde que cette année les ours polaires vont très bien, la glace s’est formée.

    • 3 : Français de souche, le mot qu’ils veulent interdire.
      Le 11 décembre, jour de l’hommage à Johnny Halliday, Alain Finkielkraut déclare au micro de RCJ « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue, les non-souchiens brillaient par leur absence ». Scandale dans la presse, le mot est interdit, il relève du racisme. La bien-pensance interdit de décrire la France que l’on voit, l’académicien n’a fait qu’observer un phénomène sociologique.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Leetchi ferme la cagnotte des identitaires et fermes les yeux sur les cagnottes islamiques : le 07 décembre des militants identitaires ont été condamnés à 1 an de prison avec sursis pour avoir occupé le toit d’une mosquée en construction à Poitiers en 2012. Pour aider au paiement des frais d’avocats, les militants identitaires ont ouvert une cagnotte sur le site Leetchi. Le site participatif a aussitôt décidé de fermer le compte en prétextant regarder la provenance des fonds mais aussi la légalité de la cause. Les identitaires réagissent et dénoncent un deux poids deux mesures : L’Entreprise a été par le passé beaucoup moins zélé dans son contrôle et a accepté des cagnottes qui ont financés des causes islamiques.
    • 5 : Portrait piquant : Edwy Plenel le journaliste très militant
      Nicolas Faure dresse le portrait d’Edwy Plenel. Journaliste emblématique des années Mitterrand. Il est resté pendant 10 ans le maitre du Monde. Militant peu soucieux de la vérité, il s’est affirmé comme moraliste et redresseur de torts..

     

                                      

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  • Feu sur la désinformation... (165)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Johnny-d’Ormesson collision d’hommages
      Johnny Hallyday meurt au lendemain de la mort de Jean d’Ormesson. Collision, embouteillage d’hommages pour les chaines d’info en continu. Deux messes françaises qui ont totalement occulté le reste de l’information.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Barack Obama encore et toujours une star. Alors que le président américain Donald Trump est toujours autant critiqué dans les médias, malgré ses dernières victoires politiques (immigration , réforme fiscale), l’ancien président américain reste le chouchou des médias. Voix enjouée, œil pétillant, le lancement de l’émission « l’œil de Salhia » sur BFM est digne d’une pop star : « Il était là ce week-end, en chair et en os, le 44ème président américain ».

    • 3 : Mélenchon et les médias : contre, tout contre
      Jean-Luc Mélenchon lance une pétition pour créer un « tribunal des médias ». Au lendemain de son passage dans l’émission politique de France 2, le président du mouvement La France Insoumise reproche à la presse de manipuler l’information ; pour lui, « Léa Salamé est une personne sans foi ni loi ». Un désamour qui relève d’abord de la stratégie politique.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Une vidéo sur l’immigration, postée sur le compte du ministère de l’intérieur polonais a subi une censure de Youtube. La plateforme de vidéo a déréférencé la vidéo : impossible de trouver la vidéo, ni dans les résultats de recherche, ni dans les vidéos suggérées.
    • 5 : France Télévisions : la normalisation continue
      France Télévisions dans la tourmente : coupes budgétaires, motion de défiance contre Delphine Ernotte, Les journalistes de France Télévisions sont en colère ; une colère ravivée par la dernière déclaration du président Macron : « l’audiovisuel public est la honte de la République ».

     

                                        

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