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  • L'assassinat politique en France...

    Les éditions Passés composés viennent de publier une étude de Colette Beaune et Nicolas Perruchot intitulé L'assassinat politique en France. Historienne médiéviste et auteur de plusieurs ouvrages consacré à Jeanne d'Arc, Colette Beaune a également publié Le Grand Ferré - Premier héros paysan (Perrin, 2013).  Nicolas Perruchot a été maire de Blois.

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    " Le royaume de France est supposé reposer sur l’amour réciproque, puisque la cité des hommes copie la cité de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’assassinat du prince est un scandale inouï. Répandre le sang sacré des rois est crime de lèse-majesté divine et humaine, et la France fut renommée pour ne pas tuer ses monarques jusqu’à la fin du XVIe. Les assassinats d’Henri III et d’Henri IV puis la décapitation de Louis XVI y mirent fin. Puis vinrent l’ouragan homicide du XIXe et le non moins violent XXe siècle.

    Pour comprendre cette réalité française, du Moyen Âge à nos jours, Colette Beaune et Nicolas Perruchot offrent, dans une démarche accessible, l’histoire des plus importants assassinats politiques, du templier Jacques de Molay à l’attentat du Petit-Clamart, en passant par ceux du duc de Guise, de Lavoisier, de Marat, du duc d’Enghien ou encore de Jaurès… Au-delà de récits saisissants, ils expliquent que tout assassinat d’un dirigeant politique est une protestation contre l’ordre du monde, tout assassin espérant le changer. Le but de la violence devient alors le rétablissement d’un espace de paix et d’une société plus juste : refaire de Paris une autre Jérusalem ou faire advenir le grand soir. "

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  • Le chef-d’œuvre posthume de Dominique Venner...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour de Patrick Lusinchi, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la publication des Carnets rebelles de Dominique Venner... On trouvera sur le plateau, François Bousquet et Romain Petitjean, de l'Institut Iliade.

                             

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  • Le Hussard blet...

    Les éditions Dutan, diffusée par Francephi, viennent de rééditer un romain pastiche d'Alain Sanders intitulé Le Hussard blet.

    Journaliste, grand reporter et ancien professeur de lettres, Alain Sanders est notamment l'auteur de biographies du marquis de Morès et du général Robert E. Lee (Pardès, 2015) ainsi que de récits comme Centurions - Trente baroudeurs de l'Indochine française (Atelier Fol'Fer, 2015) et de Mercenaires - Soldats de fortune et d'infortune (Fol'Fer, 2017).

     

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    " Le Hussard blet… ou vingt après. Vingt ans après quoi ? demanderont peut-être les plus jeunes. Eh bien, vingt après Le Hussard bleu de Roger Nimier. D’où cet avertissement : il serait bien d’avoir lu – et même relu récemment – Le Hussard bleu pour enquiller dans la foulée la lecture du Hussard blet.

    J’ajouterai qu’il ne sera pas mal d’avoir lu – et même relu récemment – deux autres romans de Nimier : Les Épées et D’Artagnan amoureux ou cinq ans avant. Dans Les Épées, on fait la connaissance des personnages du Hussard bleu (et, par conséquent, de ceux du Hussard blet). Dans le D’Artagnan amoureux, délicieux pastiche de Dumas (que Nimier mettait au-dessus de tout), on découvre ce que le mousquetaire faisait cinq ans avant vingt après…

    D’où l’idée et l’envie d’imaginer ce que sont devenus les héros du Hussard bleu en 1965 (certains avaient 20 ans en 1945), année-charnière dans l’histoire de notre pays. Vingt ans, c’est déjà le temps long. Celui de se maintenir ou de se laisser aller. À en devenir blet. Les enfants tristes (autre roman de Nimier) vieillissent souvent mal. Ils prennent du ventre. Ils ont des appétits et des appétences. Les loups maigres sont devenus des chiens gras. Les ventres plats ont laissé la place à des bedons.

    Nimier, s’il n’était allé mourir sur l’autoroute de l’Ouest (à la hauteur de la bretelle de Vaucresson et de Marnes-la-Coquette), aux côtés de la jeune et jolie romancière Sunsarié de Larcône, serait-il devenu un hussard blet ? Je ne le crois pas. Et il aurait bronché – comme on le dit d’un cheval fougueux – face aux médiocrités de notre époque. « Vivre, il me faudra vivre encore quelque temps parmi ceux-là », dit François Sanders dans Le Hussard bleu. Vivre, certes, mais quelque temps seulement.

    On retrouve donc là, vingt après, Sanders, Saint-Anne, Los Anderos, Casse-Pompons, Florence, le colonel Fermandidier (pour qui j’ai de l’affection), De Forjac, Bernard Tisseau, und so weiter.

    Un pastiche, Hussard blet ? Évidemment. Parce que Le Hussard bleu était déjà un pastiche de Tallemant des Réaux, du cardinal de Retz, de Proust, de Céline. Notamment. Un pastiche est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour. Mais ne quid nimis (ce qui ne veut pas dire : « Pas trop de Nimier »…) ! Et place à l’aventure ! "

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  • Les raisons de la crise franco-algérienne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan cueilli sur son blog et consacré à la crise diplomatique entre l'Algérie et la France.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

     

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    Les raisons de la crise franco-algérienne

    L’Algérie vient de rappeler en consultation son ambassadeur à Paris, puis elle a décidé de fermer son espace aérien aux avions français  ravitaillant Barkhane. La raison ? Simple calcul électoral ou véritable et louable prise conscience, le président Macron qui, jusque-là, parlait de la colonisation comme d’un « crime contre l’humanité », vient étonnamment de faire preuve de « virilité » en dénonçant le cœur du « Système » qui pompe la substance de l’Algérie depuis 1962. Deux points de la déclaration présidentielle ont littéralement ulcéré les dirigeants algériens :
     
    1) Les prédateurs qui dirigent l’Algérie survivent à travers une rente mémorielle entretenue par une fausse histoire.
     
    2) L’existence de l’Algérie comme nation est discutable puisqu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. Or les dirigeants d’Alger ne dénoncent jamais la première.
     
    Le président Macron aurait-il donc lu mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit, un livre expédié à l’Elysée au moment de la publication du lamentable « rapport Stora », et dans lequel la fausse histoire algérienne est démontée en dix chapitres ? L’on pourrait en effet le penser puisque, l’Algérie vit effectivement au rythme d’une fausse histoire entretenue par une association sangsue, l’ « Organisation nationale des moudjahidines » (ONM), les « anciens combattants ». Or, comme l’a déclaré l’ancien ministre Abdeslam Ali Rachidi, « tout le monde sait que 90% des anciens combattants, les moudjahidine, sont des faux » (El Watan, 12 décembre 2015). J’ai ainsi démontré, toujours dans mon livre, que les moudjahidine furent en réalité cinq fois moins nombreux que les Algériens combattant dans les rangs de l’armée française.
     
    En 2008, Nouredine Aït Hamouda, député du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), a lui-même pulvérisé cette fausse histoire et son mythe du 1,5 million morts causés par la guerre d’indépendance. Un chiffre que tous les Algériens sérieux considèrent comme totalement fantaisiste, mais qui permet au « Système » de justifier le nombre surréaliste des veuves et des orphelins, soit 2 millions de porteurs de la carte de moudjahidine et d’ayants-droit, dont les ¾ sont des faux…
    Ces faux moudjahidine qui vivent de la rente mémorielle née de la fausse histoire, bénéficient du 3° budget de l’Etat, juste derrière ceux de l’Education et de la Défense. Car, « originalité » algérienne, et contrairement à la loi naturelle voulant que plus on avance dans le temps, moins il y a de gens qui ont connu Abd el-Kader…, en Algérie, tout au contraire, plus les années passent, et plus le nombre des « anciens combattants » augmente…Ainsi, fin 1962-début 1963, l’Algérie comptait 6000 moudjahidine identifiés, 70.000 en 1972 et 200.000 en 2017…
     
    Comment regarder l’histoire en face quand, en Algérie, six décennies après l’indépendance, l’on obtient encore la carte d’ancien moudjahidine sur la simple déclaration de « faits d’armes » imaginaires ? La raison est que ses détenteurs ainsi que leurs ayants-droit touchent une rente de l’Etat, bénéficient de prérogatives, jouissent de prébendes et disposent de passe-droits. Cette carte permet également d’obtenir une licence de taxi ou de débit de boisson, des facilités d’importation, notamment de voitures hors taxes, des réductions du prix des billets d’avion, des facilités de crédit, des emplois réservés, des possibilités de départ à la retraite, des avancements plus rapides, des priorités au logement etc.
    Dans ces conditions, toute remise en question de la fausse histoire entrainerait la ruine des prébendiers et la mort du « Système ». Voilà donc pourquoi les dirigeants algériens se sont directement sentis visés par les propos du président Macron.
     
    La situation économique, sociale, politique et morale de l’Algérie est à ce point catastrophique que des milliers de jeunes sans espoir tentent l’aventure mortelle de la haraga, la traversée de la Méditerranée. Quant au « Système », totalitaire et impuissant tout à la fois, acculé par la rue dans une impasse, il est aux abois.  Réduit aux expédients et aux basses manœuvres, afin de tenter de faire diversion, voilà pourquoi, totalement isolé diplomatiquement et coupé de sa propre population, il a ordonné une double offensive, à la fois contre le Maroc, d’où la rupture des relations diplomatiques avec Rabat (voir le numéro d’octobre de l’Afrique Réelle), et  contre la France. Une fuite en avant suicidaire.

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 3 octobre 2021)

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  • Les méditations philosophiques et politiques de Julien Freund...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un ouvrage inédit de Julien Freund intitulé Les lettres de la vallée - Méditations philosophiques et politiques. Philosophe et sociologue, Julien Freund (1921-1993), qui a été le principal introducteur de la pensée de Carl Schmitt en France, est l'auteur de plusieurs ouvrages fondamentaux comme L'essence du politique (1965), Sociologie du conflit (1983) ou La décadence (1984). On trouve une magnifique introduction à sa pensée dans le recueil de textes intitulé Le Politique ou l'art de désigner l'ennemi (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " À son décès, Julien Freund laissait parmi ses papiers un recueil de textes inédits, sous forme épistolaire, adressés à ses amis et collègues : les Lettres de la vallée. Dans ces méditations, rédigées en sa retraite vosgienne – qui n’est pas sans évoquer la Hütte de Heidegger, de l’autre côté du Rhin – et loin des servitudes propres aux écrits universitaires, l’auteur de L’Essence du politique s’exprime en toute liberté, à bâtons rompus, sur ses sujets de prédilection (le politique, l’idéologie, la guerre, les totalitarismes, l’utopie, la décadence), mais également l’enseignement, le journalisme, la connaissance, le droit, la morale, la métaphysique, les limites… Ce livre forme la clef de voûte où se rejoignent les grands thèmes de sa pensée. "

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  • Sous le soleil du Management...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Baptiste Rappin au Cercle Jean Mermoz pour évoquer ses travaux.

    Philosophe, maître de conférence à l’Université de Lorraine, Baptiste Rappin a concentré sa réflexion sur les implications de la révolution managériale dans nos sociétés contemporaine et est l'auteur de plusieurs essais sur le sujet, dont De l'exception permanente (Ovadia, 2018). Il vient de publier un Abécédaire de la déconstruction (Ovadia, 2021).

     

                                            

    Au sommaire :

    Chapitres

    00:00:00 - 00:06:52 ( Armature philosophique de Baptiste Rappin )

    00:06:52 - 00:16:46 ( La condition de l’homme moderne )

    00:16:46 - 00:36:47 ( Retour sur les termes : Management, performance, cybernétique )

    00:36:47 - 00:55:33 ( Ré-enrôlement dans l’Ordre managérial : la figure du Coach )

    00:55:33 - 01:05:16 ( Un Autre management possible ? )

    01:05:16 - 01:11:34 ( L’impossible Civilisation Industrielle )

    01:11:34 - 01:19:56 ( “L’essence proprement apocalyptique du management )

    01:19:56 - 1:24:37 ( Quel recours aux forêts ? )

    1:24:37 - Fin ( Si la France était un Livre ? )

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