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  • Communautarisme, radicalisme: l’armée française est-elle aussi vulnérable que la police ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article d'Edouard Chanot, cueilli sur Sputnik et consacré à la question du communautarisme au sein des armées françaises.

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    Communautarisme, radicalisme: l’armée française est-elle aussi vulnérable que la police ?

    Devant lui, une vingtaine de candidats à la réserve se tiennent au garde-à-vous. Treillis impeccables, rangers cirées, ils sont prêts à recevoir leur première instruction au tir au fusil d’assaut. Pourtant, dans ce régiment du génie, l’un d’entre eux détonne. Sa barbe islamique et des propos prosélytes tenus les derniers jours font craindre le pire au sous-officier instructeur. Dans quelques minutes, l’individu aura dans ses mains un Famas chargé de 27 cartouches de 5,56 mm. Dans l’esprit du sous-off’, le scénario du pire. Il tranche alors: le candidat tirera seul et les 19 autres candidats devront reculer derrière un blindé!

    Aujourd’hui, l’ancien sous-off raconte cette anecdote en riant, ajoutant avoir gardé «sa main sur la crosse de son pistolet pendant tout l’exercice». Mais quand on lui demande s’il regrette d’avoir succombé à la paranoïa, son rire s’interrompt: «non, je ne regretterai jamais d’avoir pris une telle décision!», avant d’expliquer: «c’était en 2013. Aujourd’hui [après Charlie Hebdo ou le Bataclan, ndlr], un type pareil ne passerait sans doute pas la sélection».

    Il est vrai, l’armée française a serré la vis et n’a pas attendu d’attentat en son sein. Alors que la Police subissait une attaque dans son Saint des Saints le 3 octobre dernier, la question de la vulnérabilité de l’armée française semblait déjà réglée. La Grande muette, déployée à la fois en OPEX (opération extérieure) contre des mouvements djihadistes et dans l’Hexagone pour protéger les civils et les lieux à risque, aurait d’ores et déjà maîtrisé la radicalisation, avec une efficacité toute militaire. Vraiment?

    Des soldats musulmans refusent de combattre «leurs frères»

    Cet l’été 2019, les députés Éric Poulliat (LREM) et Éric Diard (LR) se sont voulus rassurants dans leur rapport sur la radicalisation au sein des services publics. Malgré le contexte, les forces armées seraient «globalement étanches» à la menace: «par essence, l’institution militaire est peu permissive, ne laissant ainsi que peu de place à des comportements incompatibles avec le service de la Nation et les valeurs républicaines», écrivaient-ils. La Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) suivrait ainsi une cinquantaine de cas, et tiendrait donc la baraque. «La proportion de suspicion de radicalisation est évaluée à 0,05%», indique le rapport, pour près de 115.000 militaires et 24.000 réservistes. Ainsi les dossiers seraient-ils donc «en nombre très limité» et ne présenteraient que «des signaux faibles»: «comportement vestimentaire, mode de vie, pratique religieuse, relations, prosélytisme ou fréquentation de certaines mosquées».

    Le problème est que ce rapport indiquait par ailleurs que la Police et la Gendarmerie étaient aussi, de leur côté, «préservées dans l’ensemble de toute radicalisation significative». Une affirmation qu’est venue contredire Mickaël Harpon. Certes, l’Armée de terre a mis en place une chaîne des officiers de protection du personnel, triant les informations concernant d’éventuelles radicalisations, qui informent la DRSD. En amont, lors du recrutement, une enquête de sécurité est systématiquement réalisée en vue «d’écarter tout candidat présentant des signaux, même faibles, de radicalisation».

    L’armée, «globalement étanche» à l’infiltration djihadiste?

    Le Centre National des Habilitations défense, dépendant de la DRSD est chargé de ce premier contrôle. En aval et depuis mars 2018, l’armée est mesure de radier les soldats en voie de radicalisation après une enquête administrative présidée par un membre du Conseil d’État. Mais ces filtres sont analogues à ceux de la Police nationale. Ils restent imparfaits face à la dissimulation et face à la radicalisation ou à la conversion postérieure à l’entrée dans la police ou l’armée.

    Force est de constater que des précédents existent. En 2008, un fantassin du 1er régiment d’infanterie refusait de partir en Afghanistan pour ne pas combattre «ses frères musulmans». Deux autres du 501e régiment de chars de combat de Mourmelon déclinaient de même. L’un d’entre eux sera puni par 40 jours d’arrêt et la résiliation de son contrat d’engagé volontaire. «On choisit de s’engager, on ne choisit pas sa mission», dit-on dans l’Armée. «Moins de cinq cas par an», avait-on dit à l’époque. Mais quelques années plus tard, un ancien membre des forces spéciales, passé par le très prestigieux 1er RPIMa de Bayonne, rejoignait les rangs de Daesh, en 2015. Une dizaine d’anciens militaires français, dont les unités n'ont pas été dévoilées, auraient fait de même.

    Les parachutistes du prestigieux 1er Régiment Parachutiste d"Infanterie de Marine (RPIMa): l"élite de l"élite. Un ancien de cette unité des forces spéciales a pourtant rejoint Daesh en 2015.

    Ces cas sont-ils isolés ou la face immergée de l’iceberg? Du côté de l’état-major, on se veut rassurant. Mais le précédent historique existe: durant la guerre d’Algérie, de nombreux rebelles avaient été formés au sein de l’armée, de même durant celle d’Indochine. La menace ne peut être sous-estimée: l’armée de Terre reste l’endroit parfait pour que des djihadistes en puissance y apprennent à tuer.

    L’armée, creuset d’assimilation ou de tensions intercommunautaires?

    Impossible de connaître le nombre de soldats de confession musulmane. Mais une chose est sûre: leur situation a évolué et les Français issus de l’immigration sont une part grandissante des soldats du rang et des sous-officiers. S’il y a deux décennies, les musulmans pouvaient ne pas se sentir à leur place dans l’armée de Terre, les rations hallal depuis 2011 et la présence d’aumôniers musulmans depuis 2005, dans la foulée de la création du Conseil français du culte musulman, ont changé leur situation.

    Alors l’armée est-elle le creuset de l’assimilation ou est-elle traversée de tensions, comme le reste de la société française?

    Face aux polémiques, les militaires ont tendance à serrer les rangs et à protéger l’institution. Ces arguments apaisants se fondent en effet sur certains exemples criants: les Français de confession musulmane qui servent sous les drapeaux sont des cibles pour les terroristes, comme Mohammed Merah en mars 2012. Celui qui avait déclaré aux négociateurs du RAID «aimer la mort autant que vous aimez la vie» avait en effet ciblé délibérément et exécuté trois militaires français d’origine maghrébine avant d’assassiner trois enfants juifs. Et les cas de soldats musulmans au comportement remarquable au feu, en Afghanistan comme au Mali, sont nombreux. 

    Des unités plus exposées que d'autres

    Pourtant, certains témoignages remontent. Plutôt qu’un exemple d’assimilation, et malgré la discipline qui en fait un cas à part, l’armée française semble refléter les tensions de la société française contemporaine. Ainsi, un ancien sous-officier parachutiste nous a-t-il rapporté sa gêne, à la vue du coran sur le bureau de son supérieur: «si cela avait été une bible, qu’aurait-on dit?», souffle-t-il avant d’ajouter que le vin et la viande de porc avaient, la plupart du temps, disparu des pots de départ, au grand regret de certains. Les soldats auraient aussi tendance à se regrouper selon leurs communautés d’origine, au risque de fracturer l’esprit de corps. Un officier commando-parachutiste d’une autre unité, qui a accepté de nous répondre sous anonymat, précise la situation:

    Une distinction entre régiments de soutien peu attractifs et de mêlée plus prestigieux qui semble probante, à en croire un officier chasseur alpin qui nous a commenté, lapidaire: «Ah oui, c’est la soupe là-bas… une annexe de Pôle emploi!» En cause donc, le recrutement, comme le sous-entend aussi l’officier commando parachutiste: 


    En effet, l’armée entend développer son recrutement dans les zones dites sensibles. «Un vivier très intéressant qui reste à conquérir», selon le Lieutenant-colonel Olivier Destefanis, cité dans Le Parisien en juin 2019 à l’occasion de l’ouverture d’un centre de recrutement à Saint-Denis. À n’en pas douter, et ce depuis la fin de la conscription annoncée par Jacques Chirac en 1996, l’armée peine à atteindre ses objectifs de recrutement. Elle n’arrive notamment pas à compenser les départs à la retraite des sous-officiers, des cadres indispensables comme le savent les militaires. L’objectif de recrutement annuel est de l’ordre de 15.000 soldats. Paradoxalement, la fin de la conscription avait pour ambition une armée professionnelle, mais la réalité fait craindre un recrutement au rabais, des volontaires choisissant l’armée moins par vocation que pour y trouver un simple emploi.

    La «déculturation» des «petits blancs»

    En 2017, le plafond d’emplois avait été fixé à 273.280 et seuls 267.263 postes ont été pourvus. En 2018, la Seine-Saint-Denis 93 fournissait 310 recrues, contre 341 pour Paris ou 161 pour les Yvelines. Si les campagnes d’affichage se veulent multiculturelles, l’armée de terre n’a pas encore suivi le «modèle» britannique. En 2018, un clip de recrutement avait fait grand bruit: on y voit un soldat musulman ôter son casque et ses bottes pour prier durant une mission.

    L’herbe ne serait donc pas forcément plus verte ailleurs et en définitive, «la hiérarchie militaire, sa rigueur nécessaire et ses valeurs traditionnelles fortes font que [l’armée] est l’institution française qui intègre le mieux... sans faire de miracle», vient tempérer l’officier commando-parachutiste.

    À l’écouter, le problème majeur ne serait justement pas les revendications communautaires des Français d’origine étrangère, mais «la déculturation des “petits blancs”»: «Un phénomène plus inquiétant encore, nous dit-il avant de le décrire: fainéantise, absence de volonté de bien faire et d’attache au pays et à ses symboles et traditions.» Si les cas d’insubordination sont minimes, le problème des «cas sociaux en arrêt de travail» s’accompagnent «d’analphabétisme et de musique rap». Et là encore, faudrait-il un miracle?

    Edouard Chanot (Sputnik, 14 novembre 2019)

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  • Tir à vue...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un témoignage de Fiorina Lignier intitulé Tir à vue. Jeune étudiante en philosophie, Fiorina Lignier a été éborgnée par un tir de la police alors qu'elle participait en décembre dernier à une manifestation des Gilets Jaunes sur les Champs Elysées. Elle évoque dans ce livre ses convictions identitaires et sa volonté de continuer le combat.

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    " Samedi 8 décembre 2018. Paris, Champs-Élysées. Acte IV du mouvement des « Gilets jaunes ». Une barricade proche du drugstore est incendiée par des casseurs. Les forces de l’ordre, censées les réprimer, tirent une volée de grenades lacrymogènes sur des manifestants pacifiques regroupés de l’autre côté de l’avenue.
    Soudain, touchée par un des projectiles, Fiorina s’écroule, le visage en sang. Transportée en urgence, elle est opérée le soir même : fractures du nez, du visage, traumatisme crânien. Le pronostic s’avère lourd, très lourd : l’œil gauche de la jeune étudiante de 20 ans est définitivement perdu.
     Aujourd’hui, faisant preuve d’une rare énergie, Fiorina témoigne : si elle est venue d’Amiens pour manifester au côté de son fiancé, c’est tout autant pour défendre la dignité des travailleurs de la France « périphérique » que pour s’opposer au Pacte mondial sur les migrations des Nations unies qu’Emmanuel Macron s’apprêtait à signer à Marrakech.
    Face au silence des médias du système, à l’indifférence du gouvernement, à l’obstruction de la justice, la jeune étudiante en philosophie a décidé de ne pas baisser les bras. Elle livre ici une analyse sans concession des événements des derniers mois, au plus près de ce qu’elle a vécu. Courageuse et lucide, elle invite la jeunesse de France à se lever pour défendre ses valeurs. "

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  • Sahel : et maintenant, que faire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré à l'enlisement de l'opération Barkhane menée par la France au Sahel.  Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont  Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015), Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016), Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017), Heia Safari ! - Général von Lettow-Vorbeck (L'Afrique réelle, 2017), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018) et Les guerres du Sahel (L'Afrique réelle, 2019).

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    Sahel : et maintenant, que faire ?

    Au Sahel, dans la même semaine, un militaire français a été tué, les armées du Mali et du Burkina Faso ont subi plusieurs graves défaites, perdant plus d’une centaine de morts, cependant que cinquante travailleurs civils employés d’une mine canadienne ont été massacrés au Burkina Faso, un pays en phase de désintégration. Même si la France annonce avoir tué un important chef jihadiste, la situation échappe donc peu à peu à tout contrôle.

    La réalité est que les Etats africains faillis étant incapables d’assurer leur propre défense, le G5 Sahel étant une coquille vide et les forces internationales déployées au Mali utilisant l’essentiel de leurs moyens à leur autoprotection, sur le terrain, tout repose donc sur les 4500 hommes de la force Barkhane.

    Or :

    1) Avons-nous des intérêts vitaux dans la région qui justifient notre implication militaire ? La réponse est non.

    2) Comment mener une véritable guerre quand, par idéologie, nous refusons de nommer l’ennemi ? Comment combattre ce dernier alors-que nous faisons comme s’il était surgi de nulle part, qu’il n’appartenait pas à des ethnies, à des tribus et à des clans pourtant parfaitement identifiés par nos services?

    3) Quels sont les buts de notre intervention ? Le moins que l’on puisse en dire est qu’ils sont « fumeux » : combattre le terrorisme par le développement, la démocratie et la bonne gouvernance, tout en nous obstinant, toujours par idéologie, à minorer, ou parfois même, à refuser de prendre en compte l’histoire régionale et le déterminant ethnique qui en constituent pourtant les soubassements ?

    4) Les Etats africains impliqués ont-ils les mêmes buts que la France ? Il est permis d’en douter…

    L’échec est-il donc inéluctable ? Oui si nous ne changeons pas rapidement de paradigme. D’autant plus que le but prioritaire de l’ennemi est de nous causer des pertes qui seront ressenties comme intolérables par l’opinion française.

    Dans ces conditions, comment éviter la catastrophe qui s’annonce ?

    Trois options sont possibles :

    - Envoyer au moins 50.000 hommes sur le terrain afin de le quadriller et de le pacifier. Cela est évidemment totalement irréaliste car nos moyens nous l’interdisent et parce que nous ne sommes plus à l’époque coloniale.

    - Replier nos forces. Barkhane est en effet dans une impasse avec des possibilités de manœuvre de plus en plus réduites, notamment en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés. Mais aussi parce qu’elle consacre désormais une part de plus en plus importante de ses faibles moyens à son autoprotection.

    - Donner enfin à Barkhane les moyens «  doctrinaux » de mener efficacement la contre-insurrection. Et nous savons faire cela, mais à la condition de ne plus nous embarrasser de paralysantes considérations « morales » et idéologiques.

    Cette troisième option reposerait sur trois piliers :

    1) Prise en compte de la réalité qui est que la conflictualité sahélo-saharienne s’inscrit dans un continuum historique millénaire et que, comme je le démontre dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours, nous ne pouvons prétendre avec 4500 hommes changer des problématiques régionales inscrites dans la nuit des temps. 

    2) Eteindre prioritairement le foyer primaire de l’incendie, à savoir la question touareg qui, en 2011, fut à l’origine de la guerre actuelle. En effet, si nous réussissions à régler ce problème, nous assécherions les fronts du Macina, du Soum et du Liptako en les coupant des filières sahariennes. Mais, pour cela, il sera impératif de « tordre le bras » aux autorités de Bamako en leur mettant un marché en main : soit vous faites de véritables concessions politiques et constitutionnelles aux Touareg qui assureront eux-mêmes la police dans leur région, soit nous partons et nous vous laissons vous débrouiller seuls. Sans parler du fait qu’il devient insupportable de constater que le gouvernement malien tolère des manifestations dénonçant Barkhane comme une force coloniale alors que, sans l’intervention française, les Touareg auraient pris Bamako…

    3) Ensuite, une fois le foyer nordiste éteint et les Touareg devenus les garants de la sécurité locale, il sera alors possible de nous attaquer sérieusement aux conflits du sud en n’hésitant pas à désigner ceux qui soutiennent les GAT (Groupes armés terroristes) et à armer et à encadrer ceux qui leur sont hostiles. En d’autres termes, nous devrons opérer comme les Britanniques le firent si efficacement avec les Mau-Mau du Kenya quand ils lancèrent contre les Kikuyu, ethnie-matrice des Mau-Mau, les tribus hostiles à ces derniers. Certes, les partisans éthérés des « droits de l’homme » hurleront, mais, si nous voulons gagner la guerre et d’abord éviter d’avoir à pleurer des morts, il faudra en passer par là. Donc, avoir à l’esprit, que, comme le disait Kipling, « le loup d’Afghanistan se chasse avec le lévrier afghan ». Il ne faudra donc plus craindre de dénoncer les fractions Peul et celles de leurs anciens tributaires qui constituent le vivier des jihadistes. Mais, en même temps, et une fois encore, il faudra imposer aux gouvernements concernés de proposer une solution de sortie aux Peul.

    Il sera alors possible d’isoler les quelques clans donnant des combattants aux « GAT », ce qui empêchera l’engerbage régional. Le jihadisme qui affirme vouloir dépasser l’ethnisme en le fondant dans un califat universel se trouvera ainsi pris au piège d’affrontements ethno-centrés et il pourra alors être réduit, puis éradiqué. Restera la question démographique et celle de l’ethno-mathématique électorale qui ne pourront évidemment pas être réglées par Barkhane.

    Placées à la confluence de l’islamisme, de la contrebande, des rivalités ethniques et des luttes pour le contrôle de territoires ou de ressources, nos forces percutent régulièrement les constantes et les dynamiques locales. Or, le chemin de la victoire passe par la prise en compte et par l’utilisation de ces dernières. Mais encore faut-il les connaître...

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 7 novembre 2019)

     

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  • Les snipers de la semaine... (192)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Boulevard Voltaire, repris par l'OJIM, Xavier Raufer dézingue Samuel Gontier, un plumitif de Télérama, "l’hebdomadaire télévision christiano-bien pensant du groupe Le Monde"...

    Samuel Gontier : bignole pour bobos !

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    - à son poste de sniper, Jean-Paul Brighelli sent la guerre civile s'approcher...

    L'odeur de la poudre

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    - sur son site, Michel Onfray allume la gauche convertie à l'islamophilie...

    La gauche bigote

    jean-paul brighelli,xavier raufer,guerre civile

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  • Feu sur la désinformation... (255)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Alors que François Hollande devait donner une conférence à l’université de Lille, des militants d’extrême gauche ont envahi la salle et déchiré les livres de l’ancien président socialiste. La conférence a été annulée.
    • 2 : Manif contre « l’islamophobie » : les médias complices des radicaux ?
      Si de nombreux médias fidèles à leur islamophilie ont évidemment salué la manifestation du 10 novembre, on a commencé à sentir un début de prise de conscience du danger de la situation chez certains journalistes et observateurs.
    • 3 : Revue de presse
      Un poilu qui viole sa femme, Hanouna qui soutient les menaces irréelles de Booba contre Zineb El Rhazoui…
      Encore une semaine médiatique riche en exagérations grotesques et en manipulations vicieuses !
    • 4 : Marion Maréchal diabolisée : un cas d’école
      Un célèbre historien russe a été arrêté à Saint-Pétersbourg pour une sordide affaire de meurtre. Il était lié à l’ISSEP de Marion Maréchal, les médias s’en sont donc donné à cœur joie...

     

                                         

     

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  • Peut-on encore éviter la partition ?...

    Le numéro 25 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur, notamment, un dossier consacré au communautarisme islamique dans notre pays et un autre consacré au masculinisme  ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais" , "Culture" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

    islam,islamisme,communautarisme,masculinisme

     

     

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