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  • Les frères Jünger et le nationalisme en marche...

    Les éditions L'Homme libre ont récemment publié Le nationalisme en marche, de Friedrich-Georg Jünger, préfacé par son frère Ernst. L'essai date de 1926, à une époque où les deux frères se livrent à une activité politique et journalistique intense au sein de la mouvance néo-nationaliste allemande. Jalon important dans leur œuvre, ce texte était jusqu'à présent inédit en France.

    Il est possible de le commander sur le site des éditions de L'Homme libre.

     

     

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    " Der Aufmarsch des Nationalismus (1926), écrit après la fin de l'époque des Corps-Francs annonce l'irruption sur la scène politique d'une génération de combattants. Prophètes de ce nouveau nationalisme radicalement anti-bourgeois, entamé dans Arminius ou Die Kommenden, les frères Jünger inaugurent un style nouveau : celui du «nationalisme soldatique», exprimé par les jeunes officiers revenus du front et demeurés allergiques à la tiédeur de la vie civile.
    L'expérience des tranchées et des combats leur a prouvé par la sueur et le sang que la finalité de la vie n'est pas un jeu inventé par le cerveau mais un grouillement organique élémentaire dont il faut saisir les pulsations. Pour eux e politique, dans sa sphère, doit prendre la température de ce grouillement, se mettre à son écoute, se mouler dans ses méandres et y puiser une force toujours jeune, neuve, vivifiante.
    Chez Friedrich-Georg Jünger, le politique est appréhendé sous l'angle cosmique, en dehors de tous les « miasmes bourgeois, cérébraux et intellectualisants »."

     

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  • Un virage qui se dessine sur l'immigration ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Gilles Malliarakis, cueilli sur son blog L'insolent et consacré à l'invasion migratoire en cours... Jean-Gilles Malliarakis est éditeur.

     

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    Un virage qui se dessine sur l'immigration

    Deux pages d'accueil successives sur le site internet du Figaro me donnent à penser que certains blocages sont en train de sauter.

     

    Le samedi 1er août c'était : "L'immigration, principale préoccupation des Européens", avec à la clef une étude par sondage réalisée ce printemps pour le compte de la Commission européenne.

     

    Ce lundi 3 août au matin c'est : "Migrants : la Mairie de Paris se retrouve sous pression".

     

    L'affaire de Calais, loin de Paris, loin des plages vacancières, loin de campagnes aujourd'hui encore ensoleillées, loin de Neuilly aussi, plus loin encore des palais nationaux, a longtemps semblé une affaire, désagréable certes, mais que nos technocrates et nos gendarmes allaient régler pendant que nous fermons les yeux.

     

    À Lampedusa, à Mytilène, aux confins de l'Espagne et du Maroc ? Que l'Europe du sud se débrouille, nous ne voulons pas le savoir.

     

    D'excellents esprits viennent aussi nous assurer que, grâce aux immigrés devenus sémantiquement des "migrants", – avez-vous remarqué l'invasion des éléments de langage ? – nos retraites par répartition allaient être sauvées. Pure illusion, grossier mensonge.

     

    Et puis, aujourd'hui même à Paris, on découvre qu'un lycée désaffecté du 19e arrondissement a été envahi malencontreusement par des "chances pour l'Europe". Ses occupants illégaux viennent compliquer l'existence tranquillement dépensière d'un des centres de pouvoir les plus infectés d'idéologie bien-pensante et socialo-communiste : l'équipe municipale Hidalgo. La voici obligée de protester par des mots absurdes : "Ce n'est pas en envahissant un équipement public qu'on trouve de l'hébergement", explique-t-on, si j'en crois Le Figaro au cabinet du maire. Accessoirement les mêmes bureaucrates ne nous expliquent pas comment "on" obtient gain de cause.

     

    On nous dit que "la Mairie de Paris refuse également de céder au 'chantage inadmissible' des migrants du lycée Jean-Quarré, qui réclament l'aménagement d'un gymnase pour s'y installer." "On réfléchit au fait de faire intervenir les forces de police", – réfléchissez, réfléchissez, ‑ mais la situation est claire : "le dialogue est pour le moment rompu. Une réunion de crise devrait se tenir ce lundi matin à la Mairie de Paris pour trouver une solution." Bien sûr, dira-t-on, c'est la version du Figaro, pas trop favorable à l'insupportable Hidalgo.

     

    Nous sommes certes assaillis de désinformation à jet continu. Mais cela, nous le savons aussi, de plus en plus, avec plus ou moins de conscience de cette dommageable intensité.

     

    La fin des euroscepticismes plus ou moins fabriqués, plus ou moins manipulés, des deux côtés de la Manche, n'est sans doute pas pour demain.

     

    Au moins la purulence grandissante de ce dossier a-t-elle permis à un nombre non négligeable d'Européens d'ouvrir les yeux : on observe dans toute l'Europe le même verrouillage idéologique, dans les salles de rédaction, dans les sacristies régimistes, dans les réseaux de pouvoir.

     

    On aura eu beau forger, ou réinventer, le concept supposé excommunicateur de "populismes" – pouah ! –, un mot qui désignait autrefois les démocrates-chrétiens, – dans des régimes démocratiques, même imparfaits, c'est toujours l'opinion qui porte au pouvoir telle ou telle force politique. C'est aussi l'opinion, bonne ou mauvaise conseillère, qui fait évoluer les partis du système, et, s'ils n'évoluent pas c'est enfin l'opinion qui fait gonfler les voiles, plus ou moins éphémères, de partis concurrents, même factices.

     

    Ce qui s'est passé en France depuis 30 ans a été freiné, manœuvré par la rivalité Chirac-Mitterrand, les deux joueurs ayant fait l'un comme l'autre bon marché de l'intérêt du pays, et de l'opinion profonde du peuple, pour ne s'intéresser qu'à leur petit billard politicien.

     

    Ce temps n'est plus. Le billard post-mitterandien du disciple Hollande ne lui arrive pas à la cheville. Celui des post-chiraquiens n'intéresse plus qu'eux-mêmes et les petits marquis des médias.

     

    Il paraît donc temps, en France et dans toute l'Europe, que les citoyens reprennent les mandats usurpés par la classe politique et captés par les technocrates, redéfinissent ce qu'ils attendent des institutions européennes, et construisent à nouveau, enfin, l'Histoire du continent.

    JG Malliarakis (L'insolent, 3 août 2015)

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  • L'art du combat...

    Les édition du CNRS viennent de publier Le Livre de l'Art du Combat, un ouvrage du XIVe siècle consacré aux techniques de combat à l'épée et au bouclier et illustré par de nombreuses gravures. L'ouvrage est traduit pour la première fois en français et commenté par deux historiens Frank Cinato et André Surprenant, le premier étant, par ailleurs praticien des Arts Martiaux Historiques Européens. A découvrir...

     

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    " Le plus ancien livre de combat connu en Occident. Un manuscrit unique, composé d'aquarelles dessinées à la plume let commentées en latin : la leçon d'un maître d'armes au tournant des XIIIe et XIVe siècles, enseignant à ses élèves une synthèse originale des pratiques de combat ancestrales de l'Europe romane, germanique ou celtique. Une oeuvre inachevée, énigmatique, traversée d'un souffle puissant. Voici la première édition critique, traduite en français et enrichie d'une analyse pluridisciplinaire éclairante, de cette œuvre déjà célèbre sous le nom de Royal Armouries MS. I.33. Le maître d'armes est un ecclésiastique, héritier d'une pensée scolastique qui déborde sur l'éducation du corps. Centré sur le maniement raisonné de l'épée et du bouclier, son enseignement renverse les préjugés relatifs à la brutalité des pratiques de combat médiévales. Et montre que l'escrime de cette époque n'a rien à envier, en termes de richesse, aux arts martiaux traditionnels d'Orient."

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  • Jusqu'à preuve du contraire...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Jusqu'à preuve du contraire, l'excellente chronique mensuelle de Christopher Lings, mise en ligne par l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique et qui a pour but de présenter les plus belles manipulations de l'information.

    Au menu, quelques belles manipulations par l’image ou par l’état-civil, avec notamment des charmantes blondes se rafraichissant aux bouches d’incendie dans les rues de notre beau pays ou des assassins d’origine africaine transformés par la grâce du politiquement correct en européens… Mais aussi un petit détour sur la grande blague du moment : les Guignols de Canal+ seraient les garants de la démocratie ! A voir sans modération. 

     

     

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  • A propos du sacré...

    Les éditions Payot viennent de rééditer dans leur collection de poche Le sacré de Rudolf Otto, un classique de la philosophie des religions. Maître de la pensée religieuse du début du XXe siècle, Rudolf Otto (1869-1937), est l'auteur de Mystique d'Orient et mystique d'Occident.

     

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    " Le sacré est au centre de l'expérience religieuse, mais il n'est pas que le religieux. Il est le sentiment du mystère, du "tout autre", un sentiment qui, selon Rudolf Otto, permet la manifestation de forces psychiques inconscientes où se mêlent, dans une alchimie particulière, le rationnel et le non-rationnel. Ce livre limpide, traduit en plus de vingt langues, a marqué le XXe siècle, influençant aussi bien Mircea Eliade que Hans Jonas, Ernst Jünger que Carl-Gustav Jung. "

     

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  • Dans les pas de Dominique Venner...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro spécial de l'émission Passé - Présent, diffusée sur TV Libertés le 7 juillet 2015 et consacré à la Nouvelle Revue d'Histoire, revue fondée par Dominique Venner, et tout particulièrement à son numéro hors-série (n°10, printemps - été 2015) sur le thème de la guerre. Philippe Conrad, directeur de la publication, est interrogée par Elise Blaise...

     

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