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  • Feu sur la désinformation... (31)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  L’express, média de dénonciation.

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  Drahi et la presse française.
    • 4 :  Tweets d’I-Média.
    • 5 :  Le fils de Walter Broccoli au FN.
    • 6 :  Le bobard de la semaine.

     

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  • Le songe d'Empédocle...

    Les éditions L'Age d'Homme viennent de rééditer Le songe d'Empédocle , un roman de Christopher Gérard. Animateur de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Maugis (2007),  Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012), ainsi qu'un journal de lecture, Quolibet (2013), toujours aux éditions L'Age d'Homme. Le songe d'Empédocle constitue avec Maugis un diptyque romanesque et métapolitique, dont chacun des deux éléments peut se lire de façon indépendante.

     

     

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    " Roman initiatique, Le Songe d’Empédocle narre le périple du jeune Oribase sur les traces de la Phratrie des Hellènes, une mystérieuse société secrète qui, depuis vingt-cinq siècles, transmet les mythes et les rites de la Grèce des sages et des chamanes. 

    À la fin du vingtième siècle, alors que le vieux continent sort exsangue des Grandes Conflagrations et que la Phratrie des Hellènes traverse une phase de déclin, Oribase reçoit pour mission de rassembler ce qui est épars et, tout d’abord, les quatre parties d’un polyptyque à l’étrange pouvoir, dû au génie d’Arminius, un peintre maudit.

    Cette quête fervente mène le jeune homme de la campagne brabançonne à la Forêt de Brocéliande, de la Rome souterraine au sanctuaire de Delphes, et jusque sur les rives du Gange. Il y rencontre des maîtres de vérité ainsi que des femmes sereines ou ardentes qui l’aident à décanter des enseignements le confrontant à ses blessures et à ses certitudes.

    À la fois odyssée spirituelle et parcours philosophique, Le Songe d’Empédocle illustre un type d’écriture au-delà des modes, que l’on rapprochera des grands voyages romantiques. Par son style incisif, par sa singulière liberté, Le Songe d’Empédocle défend et illustre le génie du paganisme. "
     
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  • Bienvenue au royaume d'Absurdie !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique mordante d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 5 février 2015 et consacrée aux tergiversations de la droite dans l'affaire de l'élection législative partielle du Doubs, et à ce que, au-delà de leur caractère anecdotique et politicien, celles-ci révèlent en profondeur...

     


    Éric Zemmour : "Le royaume d'Absurdie a envahi... par rtl-fr

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  • Aux sources d'un fantasme contemporain...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Stéphane François intitulé Les mystères du nazisme - Aux sources d'un fantasme contemporain. Docteur en science politique, Stéphane François a déjà publié Musique europaïenne : ethnographie d'une subculture de droite (L'Harmattan, 2006) et Au delà des vents du nord : L'extrême droite, le pôle nord et les indo-européens (PUL, 2014).

     

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    " Hitler était-il un mage ? Un médium ? La marionnette d’une société secrète tirant les fils depuis une lointaine base tibétaine ? La SS cherchait-elle l’Arche d’Alliance, l’entrée de la Terre creuse ou l’Atlantide ? Nous connaissons toutes et tous ce genre d’histoires car le sujet est devenu un marronnier éditorial. Sont-elles pour autant une réalité historique, scientifiquement démontrée ? Quelles archives, quelles sources viennent les épauler ? Aussitôt, le sol se dérobe sous les pieds de celui qui s’avance dans ce type de recherches.
    Cet ouvrage vient démêler la question des rapports entre l’occultisme et le nazisme. Plus précisément, il procède à la déconstruction d’un mythe, devenu au fil des ans tant un objet de fantasmes et de fascination qu’un vecteur idéologique. Il fait le point des connaissances sur le sujet pour analyser sa récupération par la droite radicale, son entrée dans la culture populaire, et enfin les raisons de la création de ce mythe, catharsis destinée à comprendre, parfois à justifier, une histoire que l’on ne s’explique pas. "

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  • La politique américaine en Ukraine va-t-elle entraîner une nouvelle guerre froide ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alexandre Latsa, cueilli sur Polémia et consacré à la menace d'une nouvelle guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie...

     

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    La politique américaine en Ukraine va-t-elle entraîner une nouvelle guerre froide ?

    Au cœur du glacial hiver russe de l‘année 1990, le très républicain et très texan secrétaire d’état américain James Baker a fait à Moscou une bien étonnante promesse. Présent au Kremlin, il a juré la main sur le cœur pendant une discussion avec Mikhaïl Gorbatchev, que l’Alliance militaire occidentale ne s’étendrait pas vers l’est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée intègre l’Otan.

    Plus largement, cela voulait dire que les occidentaux ne chercheraient pas à profiter de la dissolution du pacte de Varsovie, et du retrait des troupes soviétiques d’Europe centrale. Ceci fut confirmé par le ministre des affaires étrangères allemand qui s’adressait à son homologue soviétique, Edouard Chevardnadze.

     

    Plus tard c’est Bill Clinton lui-même qui raconta dans un ouvrage qu’il avait écrit qu’en 1997, Boris Eltsine lui avait demandé de limiter une éventuelle extension de l’OTAN aux anciens membres du pacte de Varsovie mais d’en exclure les états de l’ex-Union Soviétique, comme les pays Baltes et l’Ukraine.

     

    Alors que la nouvelle Russie était promise à l’effondrement, le sursaut russe avant le chaos s’est traduit par l’élection d’un inconnu: Vladimir Poutine. Pendant les 15 années suivantes, (de 2000 à nos jours) il s’est attaché à rétablir non seulement l’ordre et la stabilité intérieure mais aussi à préserver autant que possible la complexe relation qui existe entre Moscou et ses marches depuis l’effondrement de l’Union Soviétique.

     

    Etrange naïveté postsoviétique, les Russes en général sont restés longtemps médusés en constatant que les élites américaine ne tenaient absolument pas leur parole, et que la promesse: « L’OTAN ne s’étendra pas à l’Est », qui résonnait encore à leurs oreilles, n’avait aucune valeur. Bien au contraire, la pression américaine n’a fait que s’accentuer.

     

    Il y a eu tout d’abord le bombardement de l’allié serbe en 1999 et l’adhésion à l’OTAN des Polonais, des Tchèques et des Hongrois la même année. Puis la création d’une force de réaction rapide à Prague en 2002 suivie en 2004 d’une vague d’extension de l’OTAN à 7 états supplémentaires: l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie, amenant ainsi l’Otan aux frontières russes.

     

    N’oublions pas la mise en place qui se poursuit en Pologne, de missiles américains soit disant installés là pour intercepter des missiles intercontinentaux qui pourraient être lancés par l’axe du mal (Iran — Corée du Nord).

     

    Dans le même temps, d’étranges révolutions démocratiques managées par des ONG américaines se sont produites sur les marches russes, en Ukraine et en Géorgie. Dans le cas de la Géorgie, la situation a débouché sur des opérations militaires. La Russie et l’Ouest se sont affrontés dans une guerre indirecte et asymétrique, par l’intermédiaire d’un état fusible interposé.

     

    En 2009 c’est la France, via Nicolas Sarkozy qui opère son retour dans le commandement intégré de l’OTAN, fermant ainsi la fenêtre historique qui avait été ouverte en 1966 par le Général de Gaulle et achevant ainsi la mainmise de l’OTAN sur l’Europe.

     

    L’emprise de l’OTAN s’est en effet fortement accentuée sur l’Europe, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas en être conscient. L’Amérique est plus unilatéraliste que jamais, les décisions de l’Union Européenne sont de plus en plus alignées sur les décisions de Washington, c’est ce que constatent et ressentent les élites russes, qui voient que la Russie est progressivement cernée par des pays qui abritent des bases de l’OTAN.

     

    La politique extérieure de la Russie s’attache pour sa part à faire émerger un monde multipolaire. Dans ce contexte, les évènements qui secouent l’Ukraine prennent une importance particulière, et ne peuvent que détériorer gravement les relations entre l’Ouest et la Russie.

     

    En novembre 2013, un député ukrainien du nom d’Oleg Tsarev, lors d’un discours à la Rada ukrainienne (l’assemblée nationale locale) dénonce clairement l’implication directe de l’Amérique dans la préparation d’un coup d’Etat et le déclenchement d’une guerre civile en Ukraine.

     

    Selon lui, ce ne sera pas une révolution de couleur « pacifique » comme en 2004 mais bel et bien une opération sanglante visant à faire de l’Ukraine une zone d’affrontement entre la Russie et l’Ouest dominé par l’OTAN. Oleg Tsarev sera après ce discours brutalement agressé pendant que sa tête et celle de ses proches seront mises à prix par l’un des oligarques qui ont émergé après les évènements du Maïdan de Kiev.

     

    18 mois plus tard on ne pourra que constater la justesse des propos d’Oleg Tsarev alors que l’Ukraine plonge dans une guerre civile dont on se demande bien comment elle va en sortir, et alors qu’OTAN et Russie s’y affrontent de nouveau en sous-main et de façon indirecte, comme ils l’ont fait en 2008 en Géorgie, mais d’une manière beaucoup plus radicale cette fois-ci.

     

    Sur ce point on peut clairement réaliser que les élites russes ne se sont pas trompées: l’accord d’association de l’UE à l’Ukraine visait bien à accélérer l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN pour permettre à la coalition d’achever la réalisation d’un axe Berlin-Varsovie-Kiev, nouvelle colonne vertébrale de l’OTAN au sein du continent.

     

    Les Occidentaux ont beaucoup de mal à percevoir que le printemps russe de 2014 en Crimée est un miroir du printemps allemand au moment de la réunification. Les manifestants qui ont traversé le mur les 9 et 10 novembre 1989 n’étaient sans doute pas si différents de ceux qui ont chanté à Sébastopol le 18 mars 2014 lors du retour de la Crimée au sein de la Fédération de Russie. Comme en Allemagne, il y avait bien sûr l’espoir d’un avenir meilleur, mais aussi et surtout le retour au sein de la patrie historique.

     

    A la pression militaire déclenchée par l’ingérence occidentale en Ukraine s’est ajoutée une guerre économique visant à étouffer la Russie financièrement et économiquement, en profitant de la baisse du pétrole ou par l’escalade malsaine des sanctions. Ce n’est pas une surprise, la Russie opère donc en retour de grandes manœuvres de ré-réorientation économiques et stratégiques qui l’éloignent encore plus d’une Europe de l’Ouest toujours plus dominée par l’OTAN.

     

    Un divorce total est donc en train d’émerger, qui risque de replonger le monde dans une quasi guerre froide et de scinder à nouveau l’hémisphère nord en deux blocs. Cette fois-ci le mur ne serait pas au cœur de l’Allemagne mais vraisemblablement quelque part au cœur de l’Ukraine.

    Alexandre Latsa (Polémia, 3 février 2015)

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  • Irak : la revanche de l'histoire ?...

    Les éditions Vendémiaire publient cette semaine un essai de Myriam Benraad intitulé Irak, la revanche de l'histoire. Myriam Benraad est docteur en science politique et spécialiste de l’Irak et du monde arabe.

     

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    " L’État islamique, ou Da‘ech, apparaît aujourd’hui, dans les médias et les représentations politiques, comme l’adversaire absolu de l’Occident, celui qui multiplie attentats et actes de barbarie, qui met le Moyen-Orient à feu et à sang et qu’il faut combattre à tout prix. À l’origine de cet état de guerre perpétuelle et de ce chaos dans lequel ont sombré les populations civiles, il y a, bien entendu, l’intervention américaine du printemps 2003, qui fit des sunnites, accusés d’avoir soutenu le régime de Saddam Hussein, des parias dans le jeu politique irakien, et qui a laissé derrière elle un champ de ruines. Mais il y a aussi, et c’est tout l’intérêt de cet ouvrage que de le démontrer, le partage du Moyen-Orient par les puissances coloniales britannique et française à la suite de la Première Guerre mondiale et du démembrement de l’Empire ottoman : c’est alors que furent créées ex nihilo des frontières qui convenaient aux autorités mandataires mais ne recouvraient aucune réalité historique. Une fois ce constat dressé, et les responsabilités de chacun établies, on comprend mieux les enjeux de l’effroyable désastre qui a frappé la région, et dont aucune analyse, privée de cette perspective de fond, ne permettrait de rendre compte. "

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